Les lecteurs de ce blog savent déjà, un scoop , qui est le Général Petraeus ? Auteur du nouveau manuel de lutte contre le terrorisme de l’Armée américaine , on a deviné sa trace derrière la récente offensive contre les milices islamistes en Somalie. Le voici promu chef des armées américaines en Irak avec sans doute, vingt mille hommes de plus et une nouvelle stratégie.
Si le Sénat le confirme (on n’est pas en France où le chef de l’Etat nomme qui il veut sans contrôle) , après son audition publique, cela montrerait que les US n’ont aucune intention de quitter l’Irak avant la défaite de la guérilla. »Ça va être dur « , dit Petraeus . Son est nom d’origine hollandaise et pas grecque ; diplômé de Princeton en relations internationales , il est aussi un redoutable coureur de fonds
Bravo pour le scoop.
Relisez tout de même votre post qui contient quelques fautes de frappe.
Sur le fond, je sais que c'est votre moto, mais ce n'est pas l'armée et l'armée seule qui décidera de l'avenir de l'engagement Américain en Irak. La confirmation de Patreus ne démontrera rien quant aux intentions Américaines.
Ce n'est pas l'armée qui a choisi cette guerre, ce n'est pas elle qui en choisira l'issue.
Heureusement, les US sont une démocratie et non une dictature militaire.
Petraeus peut courir tous les marathons qu'il veut, l'Irak n'est pas Central Park (je suis bien placé pour le savoir).
Rédigé par : ETF | 08 janvier 2007 à 19:28
Bon courage à cet officier américain et merci à Guy Sorman de nous avoir fait ce portrait, ce n'est pas dans nos médias habituels qu'on verra ce genre d'article.
D.J
Rédigé par : D.J | 08 janvier 2007 à 21:44
Cher ETF, merci de restez consistant ...
au-delà de vos préférences politiques ou humanistes! Car il est notoire que votre position est anti-Bush et anti-engagement, peut-être même anti-militariste d'ailleurs?
1) La semaine dernière, vous faisiez référence au document de l'ex-Premier irakien ALLAWI. S'il qualifie l'intervention américaine d'INVASION... il n'en demeure pas moins convaincu de l'utilité et du rôle futur à assumer par cette SEULE NATION qui ose s'engager (ah, les vilains) en ayant répliqué alors à N assauts islamistes antérieurs (ah, ces bons résistants-martyrs?).
Une nation qui agit ...au lieu de se cantonner dans des discours creux (à la façon U.E.). Ou pire, d'un gouvernement qui bat vite en retraite (à la façon de Don Zapatero, ce flatteur du moule P.S.E.). De la sorte, vous savez clairement là où vont mes inclinations (je me répète en le disant).
2) Malgré les propos inquiets de qq-uns (rumeur alarmiste = un instrument en politique et diplomatie, n'est-ce pas?), la situation instable dans la sphère arabique est un FAIT de toujours. Fait dérangeant pour certains (une liste?), mais autant un catalyseur de changement pour bien d'autres! Nombre de musulmans "avertis", dont ceux "modernistes" peut-être? attendent beaucoup de ce vent qui agite les sables, même lorsque des aspects atroces ou désolants se lieraient à la situation de transition vers un nouvel ordre régional.
3) Dès avant l'existence des USA, l'histoire de toute la région arabo-persane a été assombrie par des guerres innommables (or, même les Occidentaux n'y étaient pas). C'était les mêmes "indigènes" qui se mêlaient d'agiter le "schmilblick", pour satisfaire leur goût de la conquête. Beaucoup de têtes y ont été tranchées et de coeurs poignardés, sans nous. Aujourd'hui le vent a tourné. Ça change, comme le climat, accompagné d'instabilités avant une ère d'apaisement diront les plus sages musulmans.
4) Enfin, par delà les querelles de POUVOIR interne aux USA, largement médiatisées en vue de 2008, vous savez autant que Guy Sorman que "les démocrates ne se retirerons pas"! Tout au plus joueront-ils de la non-amplification, du jeu diplomatique (toujours une dernière phase des guerres) ...car la sympathie du peuple et les budgets obligent pour leurs desseins!
Donc il y aurait lieu de dépasser l'attitude de DESTESTATION dans laquelle beaucoup d'européens (et de démocrates US) tiennent le président Bush. De reconnaître - lorsqu'on lit les C.V. des hommes mis en place avec son accord - que les USA opère une habile opération des SKILLS MANAGEMENT et de swap des têtes expérimentées. Evidemment, c'est pas à portée de compréhension du citoyen lambda, ni US, ni d'Europe! (ceci n'est pas du mépris... mais bien un autre fait)
J'ai donc bien une prière pour le succès de ceux qui restent engagés. Et pour le succès escompté des nouveaux "grands coordinateurs". Espérons que des politiciens de bas-étage ne s'emploieront pas trop à les faire entraver! Je croise autant les doigts pour que la situation interne pan-arabique deviennent plus "humaine". Ici, reconnaissez avec moi que la mosaïque arabe et leurs éternels ennemis persans-chiites ont chacun de sacrées avancées et concessions à réaliser pour résoudre GLOBALEMENT la cause. Et vous savez qu'ils s'y entendront pour ne pas trop le vouloir. Qu'Allah les punisse de cette perfidie!
NB: Je trouve blessant votre humour à propos du "coureur de fond" VS les dilettantes de Central Park. Not really fair from a Good citizen!
Rédigé par : Nomis | 08 janvier 2007 à 23:06
Cher Nomis, vous passez trop de temps à caricaturer ma position (“ah, ces bons résistants-martyrs?” dites-vous).
Lisez, vous verrez qu’une majorité de militaires et de politiques, pas le bas peuple aveugle (je n’ose citer les 75% d’américains), désapprouvent de cette guerre et du “stay the course” qui va être présenté par GW (un « surge » de 20.000 soldats dont la plupart sont déjà là-bas et verront leur tour prolongé, c’est peanuts), et ne croient plus à une solution militaire au conflit.
Il va encore s’agir Mercredi soir d’une de ces opérations marketing dont la Maison Blanche a le secret, sauf que cette foi ci, je ne pense plus que les Américains soient dupes. Quelque chose me dit que, quoi qu’il arrive dans les jours qui viennent, si dans 6 mois les soldats US et les civils Irakiens continuent à mourir au même rythme (ce qui est malheureusement probable compte tenu de la nature du conflit), il n’y aura plus personne ici à part Georges et quelques durs et illuminés pour appeler au maintien des troupes. Bien entendu, les pouvoirs de l’exécutif sont si étendus, que Georges et Dick peuvent tout à fait maintenir les troupes en Irak jusqu’à leur dernier jour en fonction. C’est très certainement leur intention, quoi qu’il advienne sur le terrain.
Bien entendu, reste le problème Iranien qui pourrait chambouler tout ça.
Pour ce qui est de Maliki, relisez son texte. Il diffère sensiblement de ce que dit Bush. Donc il faut savoir ce qu’on veut.
Quant à Central Park, je pensais au Marathon de New York. Mais venez un jour à Central Park vers les 6 heures du matin (ça m’arrive très rarement, je vous rassure)… Vous verrez de quoi sont capable ces « malheureux dilettantes ». Vous allez être surpris.
Rédigé par : ETF | 08 janvier 2007 à 23:43
@Nomis & GS,
Il me semble que malgré votre expérience, vous n'évaluez pas tout à fait correctement la situation telle qu'elle se présente aux USA.
Je me demande pourquoi.
Vous pariez tous les deux sur une soumission des démocrates, soit à l'armée, soit au président, qui les conduirait à obtempérer bien sagement à la poursuite augmentée de cette guerre. Les faits vous donneront peut-être raison, mais rien ne l'indique aujourd'hui. Réalisme ou wishful thinking?
Article du jour:
In a blunt challenge to President Bush, the leader of the Senate's new Democratic majority said Monday he will "look at everything" within his power to wind down the war in Iraq, short of cutting off funding for troops already deployed.
http://news.yahoo.com/s/ap/20070109/ap_on_go_co/congress_rdp
Rédigé par : ETF | 09 janvier 2007 à 04:59
J'aime de plus en plus ce blog pour sa pédagogie. Il montre de quelles contorsions et de quelle insensibilité sont capables ceux qui s'obstinent dans la défense d'une cause indéfendable. On dirait tout à fait des partisans de la dictature du prolétariat (et de l'idée qu'elle est appliquée) en RDA vers la Toussaint 1989.
L'entreprise bushienne démontre sa faillite en Irak, dont elle n'a fait qu'aggraver, et considérablement, la situation ? Circulez, ya rien à voir, la région a toujours été agitée !
Rédigé par : François Delpla | 09 janvier 2007 à 05:06
Le Général Petraeus est un maître de guerre. Toute personne ayant fait une "belle" carrière dans une armée, une guérilla ou tout autre groupe d'ultra-violence, est un maître de guerre. Qu'il serve un régime démocratique ou la pire dictature, il est un maître de guerre. Qu'il ait sauvé des vies ou qu'il ait massacré des familles, il est un maître de guerre. Non que, finalement, j'ai quoique ce soit à redire, mais j'ai vu ce petit scintillement d'admiration dans l'oeil de Sorman lorsqu'il écrivait ces mots... J'ai senti qu'il en tapait pour le général... J'ai compris que les mecs en uniforme qui défendent le monde "libre", ça s'était son kiffe au Sorman... C'est tellement sérieux tout ça. Tellement immature aussi, d'un certain point de vue... En effet, déblatérer sur un général dont la nomination sera enterriné du fait des jeux de pouvoir relatif à toute chambre de pouvoir, c'est un peu comme chier dans un lac et crier aux plaisanciers qui galèrent sur leurs 4-20: "Eh! Les mecs! J4ai chié dans le lac!". Oui c'est très con comme image, mais c'est du même accabit qu'une phrase "coup d'épée dans la flotte" qui nous explique qu'aux USA (les Etats-Unis d'Amérique du MONDE LIBRE), on coopte des généraux via la voie "démocratique"... Allons... Et puis, parler de nouvelle stratégie sans nous dire laquelle, c'est un peu chier une seconde fois dans le lac. "Eh les mecs, j'ai chier une deuxième fois dans l'lac! C'est bien hein?!"
Soyons sérieux. 10000 - 20000 connards surarmées dans cette région du monde est une vraie stratégie! Digne d'une civilisation qui a pris soin d'analyser l'Histoire! C'est vain... Vaincre la guérilla est vain...
Ces guerres de colonisation servant un impérialisme occidental toujours plus gourmand, deviennent l'assise à l'acceptation d'une banalisation de certaines idées tyranniques.
La politique américaine qui ne sert que l'économie du pays, est désastreuse. Les Etats-Unis arment depuis des décennies des fasciste, des intégristes, des fondamentalistes dans le seul but d'affaiblir le bloc communiste... Puis les Etats-Unis, une fois l'URSS par terre, jette son armée sur ceux qui furent des féroces alliés. Pour cela, ce pays envoie son armée et arme en sous-main, des cohortes d'autres intégristes, fondamentalistes, fascistes, fanatiques...
On va où là? Qu'est-ce que c'est que cette politique à la vue étroite? Tous ces moyens militaires ne servent jamais la cause des Droits de l'Homme, de la démocratie, de la Liberté... Ces moyens ne servent que l'industrie militaire américaine... Tout le reste, Monsieur Sorman, ce ne sont que des analyses médiocres...
Rédigé par : Andy Verol | 09 janvier 2007 à 11:21
J'ai couvert la note précédente de fautes de frappe minables, alors je tiens à m'en excuser auprès des lecteurs virils qui se ruent par ici. J'ai d'autres textes brassant un tas d'idées et de fautes de style, de frappe, d'orthographe et de goût: ici maintenant! Mon général! http://andy-verol.blogg.org
Rédigé par : Andy Verol | 09 janvier 2007 à 11:27
D'un côté un académique aimant la pédagogie. On comprend. Ceci ne le met pas dans un rôle de responsabilités des opérations concrètes à l'échelle globale, ni politiques, ni militaires. Mais lui octroit juste la charge de "raisonner" entre le juste et l'erreur, sans la sanction des examens!
D'un autre côté apparaît un intello (?) aux propos oscillant entre la vulgarité et une croyance dans la justesse de ses opinions.
C'est donc exact qu'il y a de tout sur les BLOGS, comme dans ce bas monde.
Rédigé par : Le blâme est gratuit | 09 janvier 2007 à 17:33
Heureusement, qu'entre le monde libre et toutes les formes de dictature ce ne sont pas des Andy Verol qui choisissent.
D.J
Rédigé par : D.J | 09 janvier 2007 à 18:59
Je me suis laissé dire que, en Irak, vit un nombre conséquent d'Irakiens adultes. Il paraît même qu'ils y sont nettement plus nombreux que les Américains.
Frappé par cette révélation, j'en viens à me demander si les Irakiens ne seraient pas les premiers responsables des malheurs de leur pays.
Il y a certes une armée étrangère sur leur sol, mais l'armée américaine n'est pas, malgré certains errements, la Wehrmacht des années noires.
Or, dans les commentaires sur l'Irak, on tourne toujours autour de ce que les USA devraient ou ne devraient pas faire ; mais les premmiers concernés les Irakiens, bien peu en parlent, sauf comme victimes passives.
N'y aurait-il pas là un chouia d'obsession anti-américaine ? Je n'ose y croire.
Rédigé par : fboizard | 09 janvier 2007 à 19:48
A la place de "premmiers concernés", il faut lire "premiers concernés", cela va sans dire, mais je le dis tout de même.
Mea culpa.
Rédigé par : fboizard | 09 janvier 2007 à 19:50
En lisant Andy Verol, j'ai eu une illumination. Nietzsche avait raison. Il y a vraiment des hommes desséchés pour qui "Tout est vain, tout est égal, tout est révolu." Andy Verol ce n'est pas en s'abîmant dans un nihilisme forcené que l'on fera changer les choses et a fortiori la situation en Irak.
Certes, les forces de la Coalition ont fait des erreurs mais il y a un adage populaire dans mon pays qui dit "Celui qui ne fait rien, ne fais jamais d'erreurs." Vous feriez bien de méditer ce morceau de sagesse…
Rédigé par : Oleif | 09 janvier 2007 à 20:20
Bien sûr, les Etats-Unis restent.
Dans un document passé inaperçu, publié le 5 septembre dernier, alors que les médias se concentraient sur le rapport Baker qui s'est cassé la figure, l'administration Bush a publié "la stratégie globale de la guerre contre le terrorisme" :
"La stratégie qui dénonce les mensonges que véhiculent l'idéologie des terroristes et les prive de nouvelles recrues doit aider ceux que les terroristes veulent soumettre à tout prix : les musulmans. Nous continuerons à supporter des réformes politiques qui aident les musulmans pacifiques à vivre leur foi. Nous allons travailler pour affaiblir les positions des partisans de l'extrémisme islamisque et gagner le support des musulmans non-violents à travers le monde. Le travail le plus important sera fait dans le monde lui-même. La Jordanie, le Maroc et l'Indonésie, entre autres, ont fait des pas importants en ce sens. Les responsables musulmans doivent dénoncer une idéologie qui détourne et exploite l'islam pour justifier le meurtre de personnes innocentes et fait du tort à cette fière religion.
Beaucoup de musulmans pensent déjà dans ce sens, à leurs risques et périls. Ils réalisent qu'ils sont des cibles de l'idéologie terroristes. Partout où nous avons rejoint le combat contre le terrorisme, des alliés musulmans nous ont aidés, devenant des partenaires vitaux de notre causes. Ils connaissent les enjeux - la survie de leur liberté, le futur de leur religion, la justice et l'humanité de leur traditions - et les Etats-Unis sont fiers de se tenir à leurs côtés. Non seulement allons-nous continuer à aider nos alliés musulmans à l'étranger afin de rejeter les extrémistes, mais nous allons également supporter les efforts des musulmans à l'intérieur des Etats-Unis. Au travers de programmes éducatifs et de notre diplomatie, nous allons révéler l'idéologie terroriste pour ce qu'elle est - une forme de totalitarisme, sur les traces du fascisme et du nazisme."
La doctrine Bush fait désormais partie intégrante de la stratégie de défense des Etats-Unis d'Amérique et les influencera dans le siècle à venir.
drzz
http://drzz.over-blog.org
Rédigé par : drzz | 09 janvier 2007 à 21:17
"Le travail le plus important sera fait dans le monde MUSULMAN lui-même..."
drzz
Rédigé par : drzz | 09 janvier 2007 à 21:18
Vous confondez, une fois de plus, la démocratie américaine avec une dictature néoconservatrice.
Rédigé par : ETF | 09 janvier 2007 à 22:21
Le propos de Mr fboizard 19:48 est assez éclairant.
En jouant de la simple arithmétique, appréciez:
130.000 gars US (dont 1/3 de réel combattants, les autres en appui technique et logistique.
à côté de 25.000.000 d'irakiens (dont 60% d'adultes)
soit numériquement 0,5% pour encadrer armée+police, surveiller le territoire et coordonner les opérations ponctuelles en des milliers d'endroits sensibles!
CONTRE p.ex. 2% d'opposants baassites ou "foreigners",
soit une force sournoise de 500.000 jihadistes
ça montre la disproportion des effectifs et l'ampleur de la tâche.
Qu'en montrent ces bons journalistes, et avec quelles motivations?
Rédigé par : Nomis | 09 janvier 2007 à 22:38
Message à ETF:
Depuis l'élection US du 11/7, il faut remarquer que TOUS les commentaires de presse d'Europe tendent à confirmer l'action à venir des "leaders" démocrates sur 2007-2008: contrer Bush, l'affaiblir, le ridiculiser, par tous les moyens procéduraux et budgétaires. Ce sont les islamistes qui vont s'en délecter en premier.
Sera-ce dans l'intérêt de la NATION ou dans celui personnel des candidats démocrates pas néocons?
Je vous laisse ETF, choisir la rédaction du bilan prédictif. Sinon, les discours tenus à ce jour et "promesses" faites sont à cent lieues des réalités EXTERIEURES.
On y retrouvera une analogie facile avec la brave PS Ségo, qui ayant vu la Muraille de Chine en conclut déjà qu'il faut "changer les relations" avec ce grand pays. Comme propos d'enfonceuse de portes ouvertes, on ne fait pas mieux!
Au fond, la doctrine politique étrangères des démocrates, c'est quoi s'ils n'aiment pas la REALPOLITIK ?
Rédigé par : Nomis | 09 janvier 2007 à 22:53
Cher Guy, bonne année 2007!
Le gauchiste repenti
http://legauchisterepenti.oldiblog.com
Rédigé par : le gauchiste repenti | 10 janvier 2007 à 17:44
Cher Nomis,
Dire que les démocrates cherchent avant tout à ridiculiser Bush est passer totalement à côté de la question. L’argument que vous employez visant à équivaloir toute opposition à Bush à un soutien aux islamistes est indigne d’un homme d’expérience (pour ne pas dire plus). Pour finir, vous êtes seul à considérer que Bush (contrairement aux démocrates) a fait de la Realpolitik. Reprenez vous !
Rédigé par : ETF | 10 janvier 2007 à 17:52
En Irak, les américains restent, en Somalie ils arrivent. La dérouillée contre les islamistes se poursuit, tout porte à croire que la nouvelle stratégie américaine en Somalie commence à porter ses fruits.
D.J
Rédigé par : D.J | 10 janvier 2007 à 19:13
***
En Irak, les américains restent, en Somalie ils arrivent. La dérouillée contre les islamistes se poursuit, tout porte à croire que la nouvelle stratégie américaine en Somalie commence à porter ses fruits.
D.J
***
et la stabilisation, vous la voyez comment ?
Rédigé par : François Delpla | 10 janvier 2007 à 19:35
Je vous prie de bien vouloir me pardonner de vous renvoyer à mon blog, mais je ne vois pas d'autre moyen :
Me taire serait mentir
http://fboizard.blogspot.com/2007/01/me-taire-serait-mentir.html
J'ai conscience que le texte sur l'Irak référencé fera bondir certains. Raison de plus pour vous le soumettre.
Rédigé par : fboizard | 10 janvier 2007 à 19:36
Cher François,
Ne mettriez vous pas la charrue avant les boeufs juste pour le plaisir de dire du mal des USA ?
Car avant de parler de stabilisation, il faudrait arrêter le b.... A moins bien entendu que ne vous considériez une dictature islamiste comme une forme de stabilisation acceptable (je vous taquine).
Rédigé par : fboizard | 10 janvier 2007 à 19:42
"Reprenez vous !" dites-vous, cher ETF?
Pour ne pas transformer ce BLOG en jolies rédactions quotidiennes, nous avons intérêt à avancer des idées et/ou des interrogations pertinentes. Sinon je finirai par perdre ma patience d'homme "expérimenté".
Reprenez donc SVP le sens de l'ENSEMBLE de ma note d'hier 22:53 et employez-vous alors à répondre aux deux questions fondamentales qui y sont inscrites! ç-à-d :
1) Je vous laisse ETF, choisir la rédaction du BILAN prédictif. Sinon, les discours tenus à ce jour et "promesses" (démocrates) faites sont à cent lieues des réalités EXTERIEURES (aux USA).
2) Au fond, la doctrine politique étrangères des démocrates, c'est quoi s'ils n'aiment pas la REALPOLITIK ?
Merci par avance pour ce difficile exercice.
Rédigé par : Nomis | 10 janvier 2007 à 19:59
Merci fboizard!
D.J
Rédigé par : D.J | 10 janvier 2007 à 20:12
Note impertinente au prof. Delpla, suite à son 19:35 vers DJ:
"et la stabilisation, vous la voyez comment ?"
L'expérience démontre que ce ne sera jamais en se cachant comme des RATS ou jouant à l'AUTRUCHE que l'on gagnera une bataille contre des fous sanguinaires! Même les irakiens ou d'autres gars l'ont crié (cfr. ex-Yougoslavie '90s). Mais ceci, prof., vous préférez ne pas l'entendre, au nom du respect de vos bons principe de "raisonnement en chambre"?
A titre de comparatif:
Etude de cas n°1: Côte d'Ivoire: d'incessants combats internes, de caractère ethniques, tribaux et religieux (musulmans du Nord contre chrétiens au Sud).
Une force d'interposition FRANCAISE est commandée.
Quelle est sa haute justification? RE: éviter des massacres sordides.
Quel est son degré de succès? RE: Limité.
Ceci est-il de nature à stabiliser les problèmes du pays? RE: NON...
Fallait-il laisser faire, monsieur Delpla ???
Etude de cas n°2: DARFOUR et Tchad Est (deux groupes musulmans).
Des arabes contre des villageois sans moyens (des noirs du désert).
2.000.000 de déplacés qui crèvent comme des chiens, sous tente ONU.
Plus de 200.000 victimes recensées à ce jour et viols et incendies.
Faut-il encore laisser faire, monsieur Delpla???
Cessons de jouer à l'autruche, voulez-vous?
Je vous laisse maintenant jargonner sur le cas d'Irak ou de Somalie. Toujours beau donneur de bonnes leçons. Encore faudrait-il qu'elles soient scientifiquement démontrées. Comme nous opérons dans le registre de la confrontation d'avec des FOUS, cela ne risque pas d'être une science à l'issue facile!
Rédigé par : Nomis | 10 janvier 2007 à 20:27
Excellent portrait et surtout bonne claque à tous les journaleux français qui annonçaient sur la base du rapport Baker (qui n'a plus qu'à la presse de gauche mais par vraiment au Moyen Orient) que les USA allaient se sauver dare-dare d'Irak.
C'est tout le contraire qui se produit.
Quand à la Somalie, on peut voir qu'une armée bien organisée, bien conseillée (par des militaires US, comme par hasard) peut faire des miracles face à des islamistes qui , jusqu'à présent , n'avaient pas vraiment d'adversaires réel.
L'espoir renaît
Rédigé par : davethesith | 10 janvier 2007 à 21:56
Cher Nomis
Re: « Je vous laisse ETF, choisir la rédaction du BILAN prédictif. Sinon, les discours tenus à ce jour et "promesses" (démocrates) faites sont à cent lieues des réalités EXTERIEURES (aux USA). »
Les réalités, que cela vous plaise ou non, c’est le peuple Américain qui ne veut plus de cette guerre, l’armée Américaine qui n’est pas bâtie pour être une armée d’occupation sur le long terme, et le fait que la situation Irakienne n’a cessé d’empirer depuis le début de l’intervention, dégénérant en une guerre interne d’une rare barbarie.
La réalité c’est une invasion déclenchée sur des mensonges, en toute ignorance des réalités du terrain, une guerre pensée et exécutée par des idéologues aveugles, et j’arrête là la liste qui tiendrait sur trois pages (au moins) et que tout le monde connaît déjà.
Si nous étions dans le privé, il y a belle lurette que GW, Dick and Co auraient été remerciés, voire poursuivis par leurs actionnaires.
Reconnaissez vous, oui ou non, ces réalités?
Faire un procès d’intention aux démocrates dans ces circonstances est parfaitement déplacé. Il n’y a eu à ce jour aucune promesse de leur part, que de déplorer ce pitoyable bilan, demander un changement de stratégie et une sortie de conflit. Il y a eu quelques timides propositions, proches du rapport Baker, mais le pouvoir en matière militaire est essentiellement entre les mains de l’exécutif, donc le pouvoir des démocrates est très limité dans cette affaire. Ils ne sont pas aux commandes de l'appareil.
Ce qui est certain, c’est que contrairement à ce que l’on affirme sans cesse et avec délectation sur ce blog, l’armée Américaine ne peut rester engagée très longtemps sans le soutien de la population. Hors, seule 20% de la population soutient la stratégie actuelle, et 30% une augmentation des troupes. Prétendre qu'un gouvernement peut faire fi très longtemps de la volonté du peuple, c’est faire du wishful thinking. C'est pour cela que je disais plus haut que l'on confond ici la démocratie américaine avec une dictature néoconservatrice.
Et sortons si vous voulez bien du domaine de la politique politicienne. Si vous ne voyez pas que l’opposition à GW sur cette guerre regroupe aussi bien des démocrates que des républicains, c’est que vous n’êtes pas au courant.
Pour ce qui est du « bilan prédictif (terme éminemment médical), je vous propose, pour éviter de vous faire perdre votre temps, que nous attendions la fin du discours de Bush pour pouvoir réfléchir sur du concret.
Comme nous le verrons sans doute, il ne s'agira plus ce soir d'une stratégie d'engagement "sans fin" et sans conditions. Un vrai revirement, donc, pour ceux qui acceptent de le voir, et que j'espère salutaire.
Rédigé par : ETF | 10 janvier 2007 à 23:07
Hello ETF! Tiens, vous etes sur ce site egalement? Vous avez du entendre notre grand president Mr. Bush agir avec humilite ce soir - et ca a dut vous faire plaisir, Non? Malgre tout ce que les democrates puissent desirer, c'est lui et lui seul qui reste le "Commandeur en Chef" des forces armees. Les democrates peuvent toujours essayer de "couper les fonds" a la guerre a travers le Senat, mais quel(s) democrate(s) idiot(s) risquera sa carriere en votant pour? Les "framers" de la constitution americaine ont agit intelligemment en votant que la responsabilite sur les forces militaires ne peut reposer que sur un seul homme. Sinon, nous aurions le poulailler du Senat, ou chacun jacasse dans sa propre direction - pour gerer la direction de la guerre contre le terrorisme... imaginez ca!
Rédigé par : Annika | 11 janvier 2007 à 05:33
Le racisme anti-enseignant qui monte dans ce pays, gonflé par l'idéologie du "moins d'Etat" et les positions stupides de Ségolène Royal, sert de flèche d'appoint à mes présents contradciteurs, quand ce n'est pas d'artillerie principale. Sans renier, bien au contraire ma condition de pédagogue à mi-temps, je ferai observer que je me présente surtout sur les blogs et forums comme un historien, et l'un des rares Français qui prennent le nazisme comme objet d'études, au point d'être jusqu'ici le seul biographe de Hitler de ce côté du Rhin.
Mais après tout le racisme anti-enseignant n'est qu'une province de l'anti-intellectualisme, lui-même présent sur les fonds baptismaux de toutes les dictatures même s'il n'en est pas la cause ni la manifestation uniques.
Qu'est-ce qui me vaut la présente volée ? Une toute petite question, à propos de la situation en Somalie, qui avait arraché un cri d'espoir à un contributeur devant le caractère "islamiste" des vaincus de l'heure et la forte implication des Etats-Unis dans leur déroute : "Et la stabilisation, vous la voyez comment ?"
Je me vois obligé tout d'abord de rappeler que dans les pays déveolppés à forte composante immigrée, ce qui est le cas de la France, l'enseignement secondaire, loin de se faire "en chambre", est un observatoire privilégié de la mondialisation et une occasion quotidienne de lui faire porter les meilleurs fruits possibles.
Et puis je rappellerai une vérité assez vieille, antérieure à la démocratie occidentale et même au Logos grec : il est plus facile de détruire que de construire, de faire la guerre que la paix.
Et je conçois que cela puisse être retourné contre mes propres raisonnements : en Irak je sais bien ce qu'il ne faut pas faire et je me réjouis de la déculottée électorale de Bush parce qu'il fonçait dans une impasse, mais je n'ai pas de "feuille de route" à proposer pour une autre politique. Donc moi-même je sais mieux détruire que construire, dénigrer que conseiller. Au moins en suis-je conscient.
Si je me garde de conseils trop précis, du moins ai-je un sentiment clair de la règle qu'il faut suivre, je veux dire que les pays développés quels qu'ils soient, des Etats-Unis à Israël en passant par l'Europe, doivent respecter comme la prunelle de leurs yeux : être fiers de leur civilisation, et en particulier des Lumières, et le montrer à ceux qui sont moins soucieux du droit en prêchant d'exemple.
Plus de châtiments collectifs : Israël doit, tout en tirant un trait sur le passé, s'engager solennellement à ne plus jamais punir la famille d'un Palestinien en détruisant sa maison. Les futurs procès de dirigeants irakiens, tout en cessant d'épiloguer sur le sort du témoin disparu Saddam, doivent être transférés à un nouveau tribunal, insoupçonnable d'être à la solde de l'étranger ou d'une ethnie victime. L'affaire somalienne doit être d'urgence confée à l'OUA, sous l'égide de l'ONU qui débloque tous les moyens et les cautions nécessaires. Etc.
Rédigé par : François Delpla | 11 janvier 2007 à 06:45
[ "Il faut limer et frotter sa cervelle à celle d'autrui" (Montaigne)]
Formule lue sur blog de "fboizard"; je me permets de la coller ici.
C'est apparemment l'exercice auquel viennent de se livrer nos amis ETF et le Prof. Delpla. Mais au-delà de leur prose, y avons-nous trouvé des idées qui rapprochent du concret et de l'action "en situation"? Guère! Des biais et ellipses, oui.
1) Professeur-historien Delpla, rassurez-vous sur un fait: j'ai de l'admiration pour le difficile (et parfois ingrat) métier d'enseignant, non une acrimonie comme vous le suggérez. Le souvenir frais, vif et positif m'est resté de mes bons maîtres d'antan. J'exerçai aussi (qq. années) en maîtrise de la formation managériale et internationale d'adultes 30-60; c-à-d un public fort contrasté p.r. à des jeunes en quête de capter un savoir de base et de gagner leur future maturité.
Donc, hors les gars qui aduleraient le messianique François Beyrou, j'ai une noble appréciation sur cette "mission de toujours, pour notre futur"; j'aime aussi l'histoire et ses enseignements en contextes/époques respectifs.
Il reste - de mon expérience pratique, hors les auditoires - qu'exercer la responsabilité de gouvernance et du commandement (ouch) est une rude tâche, particulièrement dans la démocratie où nous vivons. D'elle fusent toutes les critiques faciles, nées dans une opposition au jeu loin d'être neutre (si pas convaincus: faites de la politique APPLIQUEE pendant qq. législatures, à quelque niveau que ce soit, en France, aux USA, et partout ailleurs).
Sinon encore critiques de la presse, de ces "journaleux" au C.V. essentiellement variable, payés pour pondre du texte+image si possible attirants (facteur audimat), messages accessoirement porteurs d'une vérité ou de pertinence du jugement émis (cfr. nombreux exemples de rectificatifs / droits de réponse exigés à la suite d'erreurs commises dans la hâte à pondre son article quotidien)!
Critiques enfin qui fusent des gens (comme NOUS), souvent fort éloignés de la responsabilité du pouvoir, à moitié informés, mais dont l'intellect se délecte à jouer la contradiction.
C'est donc CONTRE la critique gratuite que je m'offusque aisément (une part de mon caractère, moins porté à la tolérance que par le passé, mais je ne le dis pas pour faire dans l'autobiographie).
2) ..... ( prof. Delpla) "Et puis je rappellerai une vérité assez vieille, antérieure à la démocratie occidentale et même au Logos grec : il est plus facile de détruire que de construire, de faire la guerre que la paix. ...... "L'affaire somalienne doit être d'urgence confiée à l'OUA, sous l'égide de l'ONU qui débloque tous les moyens et les cautions nécessaires. Etc.
Bien exact qu'il y a des constantes (bio-animales?) chez l'humain de tous les temps. Mais NOUS ne vivons plus au temps des anciens grecs. Alors, à défaut d'avoir éradiqué le mal, malgré des siècles d'enseignement, tâchez donc d'aller enseigner ces vertus chez des islamistes extrêmes? Quant à l'efficacité de l'OUA face au conflits religieux, ethniques et tribaux on pourra en parler à longueur de téra-octets sur Internet. Sans solution court-terme, en nous apitoyant sur les familles affamées et les cadavres se desséchant sous le soleil des déserts?
Réalités SVP, professeur et moralistes assemblés!
NB: ETF, je reviendrai sur d'autres propos, rédaction quotidienne oblige?
Rédigé par : Nomis | 11 janvier 2007 à 12:40
Guy Sorman écrit : "...et une nouvelle stratégie".
Plaît-il ? Je n'ai vu passer aucune nouvelle stratégie, et je demande qu'on prenne le temps de m'expliquer ce qu'il y a de nouveau dans la politique annoncée hier.
Sinon, pour la Somalie, fort bien. Félicitations, même si le régime politique éthiopien est toujours aussi détestable qu'il l'était avant son intervention soutenue par les Etats-Unis contre les milices islamistes somaliennes.
Félicitations. Défaire les Talibans en Afghanistan et l'armée d'Hussein en Irak n'a jamais posé le moindre problème, car tactiquement, une guérilla ne tient pas le choc frontal avec une armée régulière. Là-dessus, tout le monde est d’accord.
C'est la suite qui pose encore et toujours problème, la « gestion de la victoire » qui a tendance à se transformer en déroute : échec en Afghanistan, sorte d'Irak "mou" car contrôlé médiatiquement ; échec en Irak tout court ; et maintenant, la Somalie, où on attend de voir.
Bien. "Messieurs", comme on dit à l'armée après un tir, "aux résultats !".
Et Dieu ce qu'ils sont peu brillants et un brin flippants...
Le Nonce
Rédigé par : Le Nonce | 11 janvier 2007 à 14:24
à ETF et à la "morale des peuples": REALPOLITIK, disais-je hier?
1° Pour moi, c'est celle qui agglutine les nobles principes, des faits triviaux ou cachés, surtout des chiffres palpables, plus une saine lecture de l'éventail des acteurs et de leurs motivations respectives (en PSY: sont-elle tellement claires?)! REALPOLITIK qui apporte alors une REPONSE circonstanciée (pas uniquement court terme) à des réalités pour lesquelles les humains (tous les dirigeants en sont) savent engager leur crédibilité, avec le risque encouru de la sanction (doctrine à la Saddam, dixit).
2° Etre dirigeant est fort bien rémunéré (ça flatte le goût de l'avoir). Mais c'est loin d'être aisé, même avec les compétences et le talent (ça peut combler l'être et surtout l'ego). Au-delà des vernis protocolaires, malgré le feu des projecteurs et éclairs-flash de reporters-journaleux, tout gouvernant aime à gesticuler. Innombrables exemples récents: des Mitterrand, Chirac, Bush, ... et Touti quanti. Avec néanmoins l'envers de la médaille: la métaphore de la peau-de-banane et du jeu des rivaux envieux restent une triste réalité. Chacun a donc une revanche à prendre sur des blessures d'orgueil. "GW Bush devait se prouver un plus p.r. à papa Bush", insinuait méchamment un intervenant BLOG? Demandez alors à la gracieuse et intelligente Hillary face à son sacré Bill? Et à un Gore, ce Don Quichotte à fond de commerce écologique, en quête de revanche sur l'an 2000. Dressez-nous encore, cher ETF, une longue liste d'autres cas en illustrations concrètes!
3° Habitués à vivre en esprit d'Etat de droit (et paisiblement, loin des guerres actuelles), nous avons une sacrée tendance à n'apprécier les réalités que selon nos "bons principes". Restons-nous alors vraiment neutres quant aux jugements portés sur les acteurs en présence? Surtout envers ceux d'autres cultures et ceux pour qui l'Etat de droit reste encore une notion à acquérir? Je lisais le résumé d'une auteure prof. Sc.Po. arabe (enseignant en UK) sur l'exercice du pouvoir chez les saoudiens des "temps actuels". Les agissements les plus suspects se situent chez une fraction de religieux ultras, ces acteurs bien terrestres, ayant mobilisé de bons candidats au jihad. Déplacez-vous de centaines de Km vers l'Est (...) ou même l'Ouest (...) afin de mesurer l'emprise de la gent religieuse sur des âmes influençables, voire analphabètes. Assez édifiant? Acteurs de dialogues que ceux-là? Alors, acceptez de jouer de REALPOLITIK sinon prêchez le pacifisme, à la manière Monsieur Delpla? Face à tout ceci, acceptons de moins jouer au moraliste dégagé de tout risque de sanctions?
Qu'amènent les légitimes Commissions parlementaires: l'atmosphère de tribaunaux, des blâmes éventuels. Or les démocrates US sont aujourd'hui dans l'espérance d'un 2e impeachment: de Bush Jr après celui de Nixon! On lave plus blanc que blanc. En quoi ces commissions - agissant toujours a posteriori - remédient-elles aux événements révolus? RE: elles ajoutent des couches de nouveaux textes législatifs. Chez qui? At home. Et que font-elles vis-à-vis d'effets à l'EXTERIEUR? Elles engraissent la presse en faim de scoop; elles pondent des résolutions à la manière ONUsienne. Des résolutions respectées ensuite? Et par qui? Auto-flagellation. Haro sur certains théoriciens en chambre ai-je l'envie de répéter.
4° ETF, de vos : "Les réalités, que cela vous plaise ou non, c'est le peuple Américain qui ne veut plus de cette guerre,........ Reconnaissez vous, oui ou non, ces réalités? ....... l'opposition à GW sur cette guerre regroupe aussi bien des démocrates que des républicains, c'est que vous n'êtes pas au courant."
Ah tiens, nous ne suivrions donc plus l'actualité internationale?
- Si vous me parlez de la versatilité de tous les peuples, RE: OUI !
Sept. 2001: "mobilisation générale" 2006: Home, sweet home?
Bon peuple américain, déjà matraqué par CNN, ABC, NBC, ...maintenant inquiet de l'aterrissage en douceur de l'économie US avec incidence immobilière, plus de son endettement privé? Rassurons-nous, le comportement américain est un trait quasi universel.
- S'il s'agit de la capacité des peuples à juger opportunément. RE: VOIRE. Retour à l'histoire et aux effets pervers de l'inculture, du manque de mémoire intergénérationnelle, sinon de seuls intérêts personnels. Mais il y aurait des remèdes perspectifs!
Ainsi, la manière préférée des Ecolos: bottom-up, dite "démocratie participative", soit 6.000.000.000 d'avis terrestres en action. Comment vous en calculez-vous l'intégrale? Les Verts se meuvent sur leurs dogmes porteurs, en Psychosociologie: "le catastrophisme ambiant, un brin fabriqué", auxquels ils jureront de vite remédier d'ici 2050-2100 (or qu'une législature est à 5-6 ans)? Ecolos: méthode managériale inapte à réagir sur des situations de crise, hors celles de leur sphère proche.
Puis il y a la manière de réagir à la française (Mrs Ségo, Chirac); voire celle "consensuelle, communautaire" de l'U.E., chacune étant fort sensible aux vagues porteuses de la rue (attention cependant aux flux/reflux des marées versatiles!).
Pire, voici celle des altermondialistes, du Ché à Chavez, et ses foules en délire dogmatique: pas manipulées celles-ci? Dogmes prenant leurs références sur un fond de commerce la "pauvreté non éradiquée" fléau mondial envers lequel tous les discours convergent depuis 50 ans.
Enfin la pire des pires: ces islamistes extrêmes: où rien n'est humain.
Ce sont toutes ces variables, modélisées dans un "super système d'équations non-linéaires" que nos dirigeants doivent traiter et résoudre. Facile de prétendre pouvoir énumérer les variables indépendantes! Facile de jurer que le modèle est fiable! Facile de limiter le domaine examiné afin de pouvoir conclure à l'exactitude des résultats prédits et des actions concrètes à mener!
Voici des points sur lesquels ni vous ni moi ETF ne sommes en mesure de nous prononcer. Au mieux, d'émettre opinion personnelle. Puis modestement de confirmer qu'il n'y a pas de surhomme. Et que les meilleurs "prophètes" peuvent aussi se tromper?
Je sens que José va peut-être la dire cette stratégie...
Rédigé par : Nomis | 11 janvier 2007 à 14:38
God bless President Bush.
drzz
http://drzz.over-blog.org
Rédigé par : drzz | 11 janvier 2007 à 15:28
A propos de "racisme anti-enseignants", j'en touche un mot sur mon blog :
http://fboizard.blogspot.com/2007/01/racisme-anti-enseignants.html
Bonne soirée à tous
Rédigé par : fboizard | 11 janvier 2007 à 15:36
Nous oublions toujours un point essentiel, c'est la nouvelle armée irakienne entraînée et équipée par l'armée américaine qui n'est pas négligeable en matière d'effectif. Serait-ce ça la nouvelle stratégie américaine ? Appuyer les forces irakiennes comme cela a été fait avec succès en Somalie en appuyant une armée régulière de 30'000 hommes connaissant bien la région, la population locale.
D.J
Rédigé par : D.J | 11 janvier 2007 à 20:19
Chers amis,
Ce n'est pas "Irak: les Américains restent" que cette rubrique aurait dû s'intituler.
C'est "Irak: Bush reste et les Américains partent".
Je ne reviendrai pas sur la mine pathétique et contrite du président lors de son allocution d'hier. C'est sans importance.
Beaucoup plus important:
Pas un seul sénateur du « Senate Foreign Relations Committee » n'a exprimé son soutien aujourd'hui à la "nouvelle stratégie" annoncée hier.
Chuck Hagel, un proéminent républicain (vétéran du Vietnam), l'a nommée "la pire bourde depuis le Vietnam".
Selon un nouveau sondage, 70% des Américains sont opposés aux nouvelles mesures. J'ai pu regarder par intermittence les commissions du congrès (Sénat et chambre) aujourd'hui, et l'humeur est quasi insurrectionnelle envers l"administration Bush.
S'il n'y a pas de progrès significatif dans les 2 ou 3 mois qui viennent, l'aventure Irakienne sera pour ainsi dire terminée. Compte tenu de l’état d’esprit, il n’est pas impossible que le congrès (Républicains et démocrates) agissent pour bloquer les fonds nécessaires à l’accroissement des troupes.
Ce qui préoccupe tout le monde maintenant, en plus, c'est pourquoi Bush a annoncé l'envoi dans la région de missiles Patriots, en plus des portes avions récemment positionnés dans la région.
A tel point qu'il a été demandé à Condi Rice, devant le Sénat de préciser si elle pensait que le président considère qu’il a le droit d’intervenir en Iran sans autorisation du congrès. Ce qu’elle va devoir faire par écrit.
Il s'agit bien d'une escalade, mais pas qu’en Irak.
Rédigé par : ETF | 11 janvier 2007 à 23:25
@Nomis
“Alors, acceptez de jouer de REALPOLITIK sinon prêchez le pacifisme”
Faux choix. D’une part, l’intervention en Irak est aux antipodes le la Realpolitik. Je vous rappelle que Bush père, en Real Politicien viscéral, avait refusé de faire tomber Saddam précisément pour ne pas se retrouver avec l’Irak sur les bras. Bush fils est tout sauf un Real Politicien.
Par ailleurs, on peut être contre l’intervention en Irak sans pour autant être un pacifiste. Il y eut quasi-unanimité ici pour l’intervention (bâclée) en Afghanistan. Ce sont des faits.
“Or les démocrates US sont aujourd'hui dans l'espérance d'un 2e impeachment: de Bush Jr après celui de Nixon”
C’est faux. Les porte paroles des élus démocrates ont clairement indiqué qu’ils avaient d’autres chats à fouetter que d’intenter une procédure en destitution. Renseignez vous.
“Qu'amènent les légitimes Commissions parlementaires: l'atmosphère de tribunaux, des blâmes éventuels”
Je reconnais bien là vos tendances monarchistes (pour ne pas dire plus) que j’avais d’ailleurs repérées chez vous dès nos premiers échanges (revenez en arrière, vous verrez). Je ne vais pas me répéter à ce sujet.
“Sept. 2001: "mobilisation générale" 2006: Home, sweet home?”
Vous êtres tellement loin du compte que c’en est effarant. Dois-je vous le répéter, l’Irak n’a rien à voir avec 9/11. Même le plus obtus des néocons n’ose plus faire cet amalgame. L’américain moyen s’estime trahi, grugé, entourloupé..., et pour cause. On lui a menti sur toute la ligne à propos de l’Irak! Il aurait donc tort d’exprimer sa révolte ?!
Sur la fin de votre argument...
D’une manière générale, l’on peut se lamenter par moments du pouvoir du bon peuple, de son incapacité à voir sur le long terme, de sa volatilité, etc… Mais il y a des limites. Je vous l’ai déjà dit, cet argument poussé trop loin justifie la dictature. Pourquoi diable demander l’avis de cette populace pétrie d’ignorance, veule, stupide et meuglante, la chianlit, quoi.
Général Nomis, vous empruntez ici (comme précédemment), pour le moins, un chemin très glissant.
Rédigé par : ETF | 12 janvier 2007 à 01:06
ETF, vous êtes un vrai intello, honnête mais très émotionnel de surcroît; gavé de presse, ça ne fait guère de doute. Pas vraiment un défaut, seule la variété des sources/contacts y manquerait-elle?
Relisez donc la réflexion d'Annika (elle semble bien vous connaître?) du 11 janv à 05:33 (NYC = 23:33). Elle a le mérite de dire ce que sont les acteurs du "grand cirque politicien".
Aux USA ou ailleurs, rassurez-vous, car leurs profils comportementaux se ressemblent étonnamment au-delà des convictions tranchées qu'ils défendent. Ce sont de "riches prolos" (plus forts dans leur gestion patrimoniale qu'ils ne le sont parfois dans leur défense de la HAUTEUR DE L'ETAT et de ses causes fondamentales.
De votre 23:25 avec
"Pas un seul sénateur du « Senate Foreign Relations Committee » n'a exprimé son soutien aujourd'hui à la "nouvelle stratégie" annoncée hier."
Serions-nous dans l'erreur en pensant qu'ILS pensent aujourd'hui à sauver leur peau politique suite à l'impopularité que les bonnes presses ont fabriqué de votre président Bush? Etre sur un siège éjectable n'est certes pas du goût de ces messieurs/dames! Comme le fait Chirac en FR, "mieux vaut renifler le vent de la rue" et souffler ensuite dans le même sens! L'effort à produire est physiquement moindre, c'est démontré.
La presse écrite d'Europe serait-elle (pour une fois) plus nuancée? Elle nous rapporte des échos de réactions positives à modérées, selon les divers milieux internationaux concernés.
Vous devriez peut-être user plus fréquemment du néologisme ex.: "POSITIVER", quant aux effets favorables attendus de cette "stratégie" = "effectifs + commandement + manière d'agir + implication renforcée des indigènes et leurs politiciens + contre-mesures à l'égard des iraniens au rôle interlope qui polluent les esprits pour exploiter les conflits internes".
DOnc, un bilan perspectif qui AIDERAIT les IRAKIENS eux-mêmes, malgré les innombrables difficultés. Plutôt que de chanter (je me répète) "Home, sweet home" tels ces 70% des bons américains?
Note: dans tout ceci, la cible des démocrates est claire: affaiblir GW Bush, par tout les moyens possibles. Ceci la presse européenne ne nous l'a pas caché!
BOn, après ceci, le "général" (qui n'en n'est pas un, comme vous le savez) va vaquer à d'autres centres d'intérêt.
Ciao, ETF.
Rédigé par : Nomis | 12 janvier 2007 à 09:18
il n'est pas si évident que nous le serinent nos bien-pensants que Bush ait fait le mauvais choix : en l'état actuel des choses, si les Américains partaient, les Irakiens ne seraient pas libres pour autant, ils seraient en pleine anarchie, opprimés par différents groupes appuyés par les états limitrophes, une sorte de Liban bis.
A tout prendre, je considère que l'occupation par l'armée américaine est un moindre mal.
Il se pourrait bien que la décision de Bush soit bonne pour les Irakiens et mauvaise pour les Américains. Car je ne suis par convaincu qu'Irak et USA ont destins liés.
Rédigé par : fboizard | 12 janvier 2007 à 11:23
@ Général Nomis,
Vous remarquerez que je n'ai pas fait de commentaire sur le fond de la stratégie, mais sur comment la situation est perçue ici par les politiques et par la population.
Quelles que soient les motivations profondes des politiques (sénateurs et autres), leur opinion a une influence sur la conduite du pays. Nous sommes en démocratie.
Par ailleurs, je ne vous décris pas ce que dit la presse, mais ce à quoi j'ai directement assisté, en direct des « hémicycles ». Le ton a totalement changé. Bien entendu, on peut choisir, comme vous, d'ignorer la chose. Mais c’est de votre part, une posture purement idéologique, déguisée en sagesse de l’homme d’expérience.
Le temps de l'intervention en Irak s'est soudain compressé. Il en ressort que si aucun progrès n'est fait dans les mois qui viennent, nous assisterons à un retrait, tout au moins des villes, des troupes US. Est-ce souhaitable pour les Irakiens? Probablement pas.
Quant au bilan prédictif, je pense que ce conflit doit maintenant être géré comme un conflit interethnique, en impliquant tous les acteurs intérieurs et extérieurs. Tant que les US continueront sur une ligne idéologique qui consiste à refuser tout dialogue avec la Syrie et l’Iran, les chances de réussite sont nulles. Cette attitude qui consiste à vouloir tout gérer soi-même et à menacer plutôt que dialoguer ne peut qu’aboutir à l’échec.
Je pense depuis longtemps qu’une partition de l’Irak ou un fédéralisme très prononcé selon des lignes ethnico-religieuse sont malheureusement la seule solution (avec partage des revenus pétroliers). Le nettoyage ethnique a déjà commencé. Il me paraît tout à fait illusoire d’espérer une réconciliation à court terme entre les Sunnites et les Shiites. Quant aux Kurdes, ils veulent depuis longtemps leur indépendance. L’Irak est une créature artificielle, qui, tel Frankenstein, revient hanter ses créateurs.
Qu’avons-nous fait en ex-Yougoslavie? La fin des dictatures (communistes ou autres) sonne souvent le glas de l’unité nationale. L’armée américaine est entrée dans un maison vermoulue, sans connaissance du terrain, et en a retiré la poutre centrale. La maison s’effondre, quelle surprise, et ces pauvres Gis tentent de la maintenir à bout de bras.
En tant que Belge, cher Nomis, vous devriez savoir comme les forces de séparation sont puissantes. Qui sait si la Belgique, toute démocratique qu’elle soit, restera longtemps un pays uni? Alors vouloir un Irak uni, démocratique, et pro-occidental de surcroît est plus fantasmagorique qu’un conte de Lewis Carol.
L’enfer est pavé de bonnes intentions… Voilà comment on peut résumer (en étant très naïf) l’intervention américaine en Irak.
Rédigé par : ETF | 12 janvier 2007 à 14:39
A "fboizard" à propos de votre réflexion de 11:23, soit:
"Il se pourrait bien que la décision de Bush soit bonne pour les Irakiens et mauvaise pour les Américains. Car je ne suis par convaincu qu'Irak et USA ont destins liés."
Boizard, vous illustrez ici une partie de l'incompréhension justifiant la dispute entre les 70% d'opinions en mosaïque du bon peuple US (= résultats de sondages...) et les +- 30% de penseurs "non-orthodoxes" dans lesquels je me range, apparemment comme vous. Votre réflexion est originale et pertinente; que d'autres y réagissent donc également?
Etant fraîchement promu au rang de "général", par la grâce de notre ami ETF, ça va me permettre: 1) d'user de ces barrettes pour réclamer en son temps une confortable pension à vie de haut gradé à l'Etat français, ce qui devra améliorer l'ordinaire d'officier que je fus (dans la réserve, ETF, pas au QG français en Côte d'Ivoire ou ailleurs). 2) Boizard, de commenter sur votre réflexion.
LES ENJEUX: j'écoutais ce midi l'allocution faite par le PM Tony Blair devant un aréopage à Plymouth, UK. Intitulé: "Threat today, new and different"... A Role for International Institutions ... A Time Battlefield... Against Terrorists gambling on CHAOS Creation... etc.
Des propos superbes d'arguments, en réponse aux manoeuvres ( UK et internationales) pour amener le corps expéditionnaire anglais (7500 ?) à se désengager, à l'instar de ce que décidèrent de faire les poltrons minets Zapatero, Prodi, et quelques autres (on ne peut être que de gauche "pacificateurs" Ou agir en grand méchant loup devant de gentils Chaperons rouges). Mieux vaut parfois subir des attentats aveugles sur son territoire et s'émouvoir alors, ...que d'être qualifié de conquérant envahisseur sur des terrains minés!
LE JEU DES ACTEURS EN PRESENCE: quand j'invoquais précédemment d'analyser cet aspect-clé (Attn. ETF...), je n'ai reçu que des réactions incantatoires (les attitudes budgétaro-pacifiantes et jeu des démocrates US obligent). Tony Blair s'est lui livré sans trop de ménagement.
- ainsi vers l'Exécutif UK (qui va filer chez Gordon Brown), mais surtout face au jeu des Conservateurs anglais (dont la critique est facile; c'est pas des néocons ceux-là?);
- pour motiver et reconnaître le courage des militaires UK basés à Bassora;
- faire face aux opinions négatives qui circulent parmi le grand public;
- devant l'instrument "presse" (ces sordides Tabloïd UK + celle internationale, j'y reviens);
- des peaux de banane lancées par des gouvernements étrangers (ces doux pleutres et ceux résolument engagés);
- enfin la diaspora terroriste (équipée de technologies modernes et dont le BUT est clairement de semer la discorde parmi les intervenants occidentaux, à n'importe quel prix en termes de vies humaines et de procédés).
Voici donc assez de casting pour monter un film à la Michael Moore (ce p...) ou imaginer une superbe pièce à structures Kafkaïennes.
Tout ce cadrage pour rappeler qu'en un temps où on ne cesse d'invoquer la mondialisation (avec ses + et ses -), il y a intérêt à ne pas se borner à un regard introspectif ...sur des enjeux purement domestiques, mais bien à élaborer des stratégies qui intègrent ces multiples variables pour espérer garder un distinguo de leadership à long terme. Stratégie = une démarche diablement complexe et pas à la portée du politicien de quartier (ou même d'Etat)! Parfois les Think Tank ont leur utilité. Ils pullulent aux USA, timidement en Europe. Al Qaeda aussi a le sien propre.
A propos de la PRESSE.
Laïus court: les agences de presse sont des structures COMMERCIALES.
Elles se font la guerre entre elles et contre les "direct" de CNN, Al Jeezira & Co. Un chaud climat d'hyperconcurrence est ainsi assuré: vive le scoop et la mise en scène. Presque tous les journaux T.V. et écrits s'inspirent de leurs "communiqués". De nombreux quotidiens se contentent d'y apporter un enrobage à la va-vite, façonnant à la manière dont le jugera utile leur comité de rédaction respectif. La Pravda russe a fait des émules dans notre ère fort social(ist)e. Comparez ainsi le relation "commentée" qui sera faite à partir d'un seul et même événement, voyez comment la "mise en image" forme l'impression mentale du lecteur ou auditeur lambda. Zappez allègrement! Tout ceci pour mettre en doute l'éthique journaliste dans son "produit final"! Sorry, vivons avec un sens critique assez aiguisé ou acceptons de nous endormir l'esprit grâce aux lénifiants discours quotidiens.
TERRAINS d'OPERATION: enfin, à propos de ces "réflexions" sur l'Afghanistan, rappelez-vous XYZ que la force d'intervention actuelle (Nov. 06 onwards...) c'est l'OTAN, après nombre de tergiversations puis décisions ONUsiennes. Donc que ce ne sont pas les "méchants américains" qui seuls luttent contre les cinglés Talibans!
Rédigé par : Nomis | 12 janvier 2007 à 18:36
''L'affaire somalienne doit être d'urgence confée à l'OUA, sous l'égide de l'ONU qui débloque tous les moyens et les cautions nécessaires''
Doit on rappeler le peu de succés de l'ONUSOM ?
Petit récapitulatif :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Restore_Hope
Rédigé par : Frédéric | 15 janvier 2007 à 14:37
Fait nouveau et intéressant, c'est l'échec actuel en Irak qui va forcer les Américains à reprendre un rôle actif dans une tentative de règlement de la question Palestinienne (totalement négligée depuis 5 ans).
Tout ceci bien entendu pour gagner la sympathie des Sunnites d'Irak et d'ailleurs, et pour faire obstacle aux avancées de l'Iran, elles mêmes facilitées par l'intervention en Irak.
L'improvisation continue. Que donnera, au final, ce concert de néo-trompette? Il y a en tout cas de moins en moins de spectateurs dans la salle…
Rédigé par : ETF | 15 janvier 2007 à 15:17
***
''L'affaire somalienne doit être d'urgence confée à l'OUA, sous l'égide de l'ONU qui débloque tous les moyens et les cautions nécessaires''
Doit on rappeler le peu de succés de l'ONUSOM ?
Petit récapitulatif :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Restore_Hope
***
Je parle évidemment, et clairement, d'une OUA et d'une ONU à venir, dont aucun pays d'Afrique dans le premier cas, du monde dans le second, ne se risquerait à négliger les avis. Tout le contraire d'une situation où des Etats qui se prétendent de droit tolèrent la loi de la jungle dans leurs rapports, voire la théorisent.
Rédigé par : François Delpla | 15 janvier 2007 à 16:28
Carla del Ponte méprise la justice irakienne et la condamnation de Saddam Hussein.
Doit-on lui rappeler l'immense fisaco Milosevic ?
drzz
http://drzz.over-blog.org
Rédigé par : drzz | 15 janvier 2007 à 17:31
Rappelez-moi : c'est bien ce leader serbe qui a été pendu au milieu des cris de vengeance d'assassins croates ?
Rédigé par : François Delpla | 16 janvier 2007 à 09:17
Vous confondez avec Mussolini, mon cher.
Rédigé par : Frédéric | 16 janvier 2007 à 09:37
En matière de théories et utopie, vous semblez être un fin connaisseur, Monsieur Delpla. Ainsi hier encore:
' Je parle évidemment, et clairement, d'une OUA et d'une ONU à venir, dont aucun pays d'Afrique dans le premier cas, du monde dans le second, ne se risquerait à négliger les avis. '
A venir? Dans combien de décennies? Et le problème s'aggrave de plus en plus!
Avez-vous la moindre idée du laps de temps nécessaire pour modifier les schémas mentaux traditionnels de ces gens et structures (OUA) d'Afrique?
Plutôt que de jouer au donneur de bonnes leçons, définissez svp la SOLUTION pratique et efficace à déployer. Sinon, retranchez-vous derrière de pieux voeux.
Sorry, ça n'arrête pas de votre part.
Rédigé par : Robin du Nord-Sud | 16 janvier 2007 à 10:18