La prédiction est un genre difficile surtout lorsqu’il s’agit de l’avenir : les climatologues n’y échappent pas. Bon, peut-on définir une sorte de voie moyenne et raisonnable sur ce qui est maintenant devenu un débat idéologique ?.
Quelques pistes de réflexion :
La climatologie est une science récente et balbutiante, rien de plus et rien de moins ; à la manière des économistes , les climatologues construisent des modèles théoriques qui privilégient ce que l’on sait mesurer. Ainsi le CO2 est-il privilégié car on le mesure tandis que l’on ne sait pas identifier les mouvements du soleil. Tout ce qui n’est pas mesurable reste hors modèle. L’hypothèse de réchauffement est donc un modèle théorique fondé sur ce que l’on connaît et pas sur ce que l’on ignore ; or, les paramètres que l’on ignore peuvent s’avérer considérables et évoluer.
Comme toute hypothèse scientifique, celle-ci est « falsifiable » , c’est-à-dire que la juste démarche scientifique exige de la démolir pour s’assurer qu’elle résistera à l’examen. La contestation du réchauffement par l’activité humaine doit donc faire partie intégrante de l’hypothèse de réchauffement ; adopter celle-ci comme vraie et prouvée est une position mystique , non scientifique . À regret, constatons –ceci n’est pas nié – que l’IPCC auteur du rapport , a exclu d’emblée de ses travaux les chercheurs contestataires de l’hypothèse dominante ; parce que l’IPCC, composé de scientifiques est aussi une organisation politique qui dépend de l’ONU, avec tous ses travers idéologiques. .
Admettons cependant que le climat s’échauffe, par hypothèse : est-ce grave ? On ne sait pas car les seuls conséquences « annoncées » sont négatives. Or il y en aurait des positives, par exemple sur l’agriculture des pays proches des pôles.
Mais par-dessus tout , qu’est-ce qui nous importe dans cette affaire, la NATURE ou l’Homme ? Qui cherche-t-on à « sauver » ?
Si l’on place l’homme au centre de nos préoccupations, l’hypothèse du réchauffement devrait nous engager à accélérer le développement économique en particulier dans les grands pays pauvres. Car le développement permet, passé un certain seuil , de transiter de modes énergétique classiques à des modes plus rationnels : le nucléaire plutôt que le charbon.
Ensuite, recensons les risques réels de l’hypothèse du réchauffement pour l’homme : quel seraient-ils ? Je parle de l’homme, pas de l’ours polaire.
Imaginons par exemple que certaines régions seraient menacées par une montée des eaux. Faudrait-il interrompre le développement ou utiliser les ressources de ce développement pour ériger une digue ? En somme, évaluons le risque et souscrivons une bonne assurance.
Je confesse que cette démarche rationnelle est si peu spectaculaire qu’elle a peu de chance d’être entendue dans l’immédiat.
Je ne commenterai pas trop le projet de créer une ONU de l’environnement : elle ne pourrait être, à l’image des organisations existante que le théâtre de la démagogie et des sensations.
Ultime observation : nous serons tous morts avant de vérifier que la température moyenne a bien augmenté des quatre degrés annoncés. Mais, le bon prophète n’est-il pas celui qui annonces des perspectives si lointaines que ses qualités de prophète ne peuvent être remises en cause de son vivant ?
( NB : j’écris ce blog depuis la Turquie, où l’on se fiche pas mal du réchauffement . Les Turcs sont trop occupés à sortir de la pauvreté et à tenter de créer une démocratie libérale pour partager nos angoisses apocalyptiques. Ce ne sont décidemment pas des Européens ! )
Le mensonge écolo ?
Article du Point du 06/09/02 - N°1564 de Hervé Ponchelet et Olivier Hertel.
" Les scientifiques n’ont toujours pas établi la responsabilité humaine dans les changements climatiques. Pourtant, tout le monde y croit. Manip ?
Et si le réchauffement climatique mondial, par la faute de l’effet de serre dû à l’activité industrielle depuis un
siècle, n’était qu’une hypothèse non vérifiée, pis, un fantasme plongeant ses racines aux sources de la plus pure tradition malthusienne et eugéniste ? Et si, après tout, George W. Bush, en refusant de ratifier le
protocole de Kyoto sur la réduction d’émission du CO2, faisait preuve d’un solide bon sens et d’un
pragmatisme économique très anglo-saxon ?
Dix ans après le Sommet de la Terre de Rio, qui avait accusé les rejets de gaz carbonique par l’industrie de chambouler le climat, cinq ans après la conférence de Kyoto, où, pour « sauver la Terre », un protocole de réduction des émissions de gaz à effet de serre avait été élaboré, et alors qu’à Johannesburg c’est le
développement durable qui tient la vedette, la cause semblait entendue : l’homme, par sa croissance
démographique débridée et sa fringale énergétique, met son « berceau cosmique » en danger.
Mais, comme l’enfant du conte d’Andersen s’exclamant « le roi est nu ! », alors que le royaume entier s’est
laissé abuser par les escrocs censés avoir confectionné au monarque le plus bel (et cher !) habit du monde,
de plus en plus de chercheurs constatent que, en matière de responsabilité de l’homme dans le réchauffement climatique actuel, rien n’est prouvé. En fait, depuis les années 80, durant lesquelles s’élabore
l’hypothèse de l’effet de serre anthropique, nombre d’entre eux n’ont cessé de mettre en garde contre des
conclusions hâtives en la matière. En 1998, Claude Allègre, alors ministre de la Recherche, qui aime certes provoquer, déclarait au Point : « Il y a une courbe idiote qui voudrait prouver que la température moyenne
de la Terre se serait élevée, par la faute de l’homme, de 0,1 degré en cent cinquante ans. C’est
complètement absurde ! » (no 1438). Effectivement, la relation de cause à effet entre CO2 industriel - effet
de serre - et changement climatique n’est toujours pas scientifiquement démontrée.
De son côté, comme l’a relevé Jean-François Revel dans son dernier livre, l’Académie des sciences
américaine, faisant le point, à la demande de la Maison-Blanche, sur les certitudes et les incertitudes du changement climatique, a constaté que la science était incapable aujourd’hui de conclure si l’homme était, ou n’était pas, responsable d’une part de l’évolution du climat mondial.
Difficile de se faire entendre lorsque les faits vont à contre-courant de la pensée écologique unique ! A preuve, la chaîne CNN a conclu que les rapporteurs de l’Académie des sciences étaient unanimes « sur le fait que le réchauffement global est réel », qu’il empire et qu’il est dû à l’homme ! Un message qui a peut-être satisfait le richissime Ted Turner. Fondateur de CNN, il est un fervent défenseur de Lester Brown et de son
Worldwatch Institute, qui, chaque année, publie un volumineux rapport « millénariste » aux relents
malthusiens et eugénistes sur l’état de la planète. Toujours est-il que ce mensonge répété cent fois devient une vérité...
Un fonds de commerce.
La manipulation des conclusions du rapport par la chaîne globale était tellement grossière que l’un des rédacteurs du rapport, Richard Lindzen, professeur de météorologie au prestigieux MIT, sortant de sa réserve, fit la mise au point suivante : « Le rapport établit clairement qu’il n’existe pas de consensus,
unanime ou autre, sur les tendances à long terme du climat et sur les causes de ces tendances [...]. Je ne peux trop souligner que nous ne sommes pas en mesure d’attribuer les changements climatiques au seul gaz carbonique ou de prévoir ce que sera le climat dans l’avenir [...]. A titre personnel, mais en cohérence avec
le travail du groupe d’experts, j’estime que l’application du protocole de Kyoto n’aboutirait pas à une réduction substantielle d’un réchauffement [...]. » Courageuse mise au point au pays de l’Institut
Rockefeller, bastion historique des héritiers américains de Malthus et du darwinisme social, qui longtemps plaida en faveur de l’eugénisme.
Pour reprendre la raison par le bon bout, comme dirait Rouletabille, il faut lire « L’ingérence écologique.
Environnement et développement rural du Nord au Sud ». Publié en l’an 2000 par les très sérieuses éditions
du CNRS, il ne s’agit pas d’un pamphlet comme « L’imposture verte », du journaliste Pierre Kohler (Albin Michel), mais de l’oeuvre du géographe Georges Rossi. Enseignant-chercheur à l’université Bordeaux-III dans l’unité mixte Regards (CNRS-IRD), il y analyse, en particulier, les mécanismes qui ont fait d’une hypothèse, mobilisatrice et formidablement féconde pour les sciences de la physique de l’atmosphère et du climat, un dogme de l’écologie politique dont le scénario catastrophe est devenu fonds de commerce.
En fait, s’échinent à nous rappeler les climatologues, ce qui caractérise le climat de la planète, c’est sa
perpétuelle oscillation entre deux extrêmes : glaciation et surchauffe. Des cycles vraisemblablement initiés
par des causes astronomiques qui font varier l’ensoleillement, donc le flux d’énergie solaires, « carburant »
de la grande machine à vapeur qu’est l’atmosphère.
Cette pichenette énergétique, ce « forçage astronomique », disent les spécialistes, qui contribue pour 10 %
à un refroidissement (la chose est inverse lors d’un réchauffement), est relayée par le « forçage des glaciers
» de l’hémisphère Nord qui amplifie la tendance dans une plage de 40 %. La monstrueuse calotte
antarctique, elle, n’a pratiquement pas varié depuis trente millions d’années, alors qu’en matière de
réchauffement global elle en a vu d’autrement plus puissant que celui que nous vivons douillettement depuis onze mille ans.
Des fermes au Groenland
Quant aux 50 % restants, on estime qu’ils viennent effectivement de l’effet de serre naturel sans lequel la Terre aurait une température moyenne de - 18 oC, contre + 15 oC aujourd’hui. Effectivement, comme
l’étude physico-chimique de la fameuse carotte de glace, récupérée en Antarctique à la station soviétique de Vostok, l’a prouvé dans les années 80, la courbe de variation des températures et celle du CO2 évoluent de
façon strictement parallèle. D’où la question parfaitement légitime que se sont posée les chercheurs dès
cette époque : si l’homme, en brûlant charbon et pétrole à tire-larigot, injecte dans l’atmosphère du gaz carbonique en plus de celui que la biosphère produit très naturellement depuis que la vie est apparue sur Terre, soit 3,5 milliards d’années, ne va-t-il pas renforcer, à l’excès, l’effet de serre et tournebouler les
climats? Depuis, les scientifiques honnêtes s’avouent incapables de répondre à la question, encore moins de
dire quel sera le climat de demain, même dans la perspective d’un réchauffement naturel. En tout cas, à part les imprécateurs intéressés par la manne financière que le catastrophisme attire, c’est vrai, vers les laboratoires, aucun météorologue n’accepte de faire le lien entre l’hypothétique changement climatique en cours ni avec les fameuses tempêtes de 1999, qui ont ravagé la France, ni avec les grandes inondations de
l’Elbe ou la sécheresse en Inde de cet été.
De toute façon, l’humanité, bien avant de transformer les paisibles feux de camp en chaudières à vapeur alimentées par le bois, puis le charbon, puis le pétrole et le gaz naturel, a connu des périodes de chaudfroid.
Aux IXe et Xe siècles, la périphérie de l’Atlantique nord a bénéficié d’un « petit optimum climatique ».
Les températures y étaient de 1,5 à 1,6 oC supérieures à celles d’aujourd’hui, le sud du Groenland était
tempéré, ce qui permit aux Vikings d’Erik le Rouge d’y installer pas moins de 400 fermes et laiteries. «
L’Angleterre était alors suffisamment ensoleillée pour que la vigne y prospère », rappelle Georges Rossi.
Au XIVe siècle, patatras, sans que les hommes aient en quoi que ce soit modifié leurs habitudes
énergétiques, un « petit âge glaciaire » pétrifie les mêmes régions. En Europe occidentale, les températures étaient de 2 à 4°C inférieures à celles dont nous jouissons aujourd’hui. Ce coup de froid prit fin vers 1860.
Mais, entre-temps, la succession des mauvaises moissons, dues aux étés froids et humides que subit la France de Louis XVI, entraînèrent le mécontentement populaire et la Révolution française...
L’Histoire nous apprend donc qu’il n’y a pas besoin de l’homme pour faire varier dans de larges proportions
le climat, mais aussi qu’un changement climatique n’est pas forcément une mauvaise chose pour tout le
monde. Dans ces conditions, on comprend mal l’alarmisme, bien peu rigoureux, du GIEC (groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat). En fait, cette émanation de l’Onu comporte deux niveaux.
D’une part, un groupe d’experts, qui pond régulièrement un rapport sur l’évolution du climat, en tentant d’y
discerner l’action de l’homme ; d’autre part, un collège des représentants de tous les pays qui votent, à raison d’une voix par pays, un rapport exécutif. « C’est ce rapport exécu-tif, document politique et non
scientifique, qui, chaque fois, fait grand bruit dans les médias », constate Georges Rossi.
Une puissante machine, relayée par le Fonds mondial pour la nature sauvage (WWF) et Greenpeace, dont
les fondateurs sont dans la mouvance néo- malthusienne. Un formidable rouleau compresseur capable
d’entretenir la peur de l’impact anthropique global. « Une peur qui, selon Georges Rossi, a pris la suite de la
terreur nucléaire comme instrument de régulation économique et politique du monde. Nous imposons aux
pays du Sud notre vision de l’avenir. C’est de l’ingérence écologique, du néocolonialisme. »
Pour autant, l’arbre de l’écologisme global ne doit pas cacher la forêt de l’écologie de proximité, dont les
problèmes sont, eux, bien réels. A Madagascar, au Togo, en Guinée, au Vietnam, et maintenant au Rwanda, Georges Rossi a consacré sa vie à s’efforcer toujours de démêler idées fausses et problèmes effectifs. Sa
conviction : « Pour résoudre ces problèmes, c’est le développement économique qu’il faut, pas le malthusianisme. »
Un Danois énerve les écologistes.
Björn Lomborg est-il un sous-marin de George Bush, un Antéchrist de la religion ver-te ? Depuis un an, ce statisti- cien danois de 37 ans défraie la chronique à coups de provocations insoutenables pour les organisations écologistes. Dans son essai « L’écologiste sceptique », sorti en août 2001, cet ancien
membre de Greenpeace, toujours à gauche, vilipende le catastrophis- me des écologistes pour affirmer que le monde va mieux. Dans la foulée, il dénonce les accords de Kyoto, qu’il considère comme un pur gaspillage. Si ces mesures sont appliquées, tance-t-il, elles ne feront que retarder de quelques
années l’inéluctable réchauffement de la planète pour des sommes d’argent colossales qui pourraient être bien mieux employées ailleurs. Par exemple, pour permettre l’accès de tous les êtres humains à l’eau potable et à des installations sanitaires, ce qui sau- verait deux millions de vies chaque année.
Depuis février, Lomborg dirige l’Institut danois d’évaluation écologique, un établissement public, ce qui, à l’heure du sommet de Johannesburg, dont il conteste la base philosophique, a obligé le gouvernement danois, signataire des accords de Kyoto, à préciser fermement que Lomborg n’exprimait en aucun cas les vues officielles danoises.
Rédigé par : Ducon | 03 février 2007 à 22:53
Entendu sur France Infos ce matin : "A l'ère glaciaire, la température moyenne de la planète était justement de seulement 4 degrés de moins qu'aujourd'hui." La mécanisme de l'autoconviction est en marche, et certains n'hésitent plus à inventer des arguments pour convaincre les derniers contestataires.
La notion fumeuse de "température moyenne de la planète" ne semble pas poser problème aux chauffagistes. J'ai toujours été effaré qu'on puisse avoir ne serait-ce qu'une opinion sur le clonage, les OGM, ou ici, le réchauffement de la planète, sans avoir la moindre idée de ce qu'est concrètement une molécule, un gène, et comme vous l'indiquez, c'est encore bien plus compliqué pour la météorologie.
C'est moins la catastrophe annoncée qui compte, que les solutions qu'on nous propose. Elles suivent toute une vieille rengaine si souvent entendue : la société industrielle, libérale est nuisible; c'est elle, bien évidemment, qui pollue, alors que c'est elle qui développe les technologies moins polluantes (à moins bien sûr qu'on propose le retour au char à boeufs). Pourtant, ce discours outrancier, quand il s'appliquait à la pollution, voire à la couche d'ozone, avait peut-être au moins le mérite d'attirer l'attention sur ce qui était, somme toute, de vrais problèmes, même si elle apportait de mauvaises solutions. En revanche, comme la faim dans le monde, le réchauffement global, lubie assez récente d'ailleurs, a ceci de pervers qu'il inspire des solutions extrêmement nombrilistes (alors que ses adeptes se pensent porteurs d'une mission planétaire) qui ont comme effets le plus souvent de faire durer les problèmes ou les aggraver.
Vieille rengaine aussi, parce qu'elle utilise les mêmes méthodes : exclusion de ceux qui ont ne sont pas d'accord; volonté résolue de "sensibilier" le petit peuple jusqu'à ce que, même sans avoir entendu le moindre argument, il en soit convaincu. Diabolisation des ennemis, forcément des lobbys industriels, à preuve George Bush d'ailleurs qui n'a pas voulu ratifier le traité de Kyoto. Exagération des propos des adversaires : si vous suggérez de s'en tenir aux faits, aux données que l'on connait vraiment, vous êtes peut-être payé par les pétroliers, mais ce qui est sûr, c'est que vous souhaitez la mort de l'humanité dans d'affreuses souffrances (cuisson à 4°c).
Rédigé par : Ksorp | 03 février 2007 à 23:17
Lesquels, Monsieur Sorman, sont le plus "surchauffés", d'entre le climat terrestre ou les esprits occidentaux? je me le demande vraiment. Depuis la grand messe IPCC (GIEC) d'hier, savamment pré-annoncée et orchestrée, les médias européens sont pris d'un véritable accès de paranoïa. Ça matraque à travers tout. J'imagine autant ailleurs, altermondialisation oblige.
Si on cherche une analogie de "rituel" à cet événement, vous la trouverez dans l'organisation typique d'un G7, G20... ou ces grands-messes périodiques de l'U.E. / ONU dans lesquelles j'eus l'occasion d'être impliqué dans le passé. Effarant.
Soucieuse d'y gagner une audience plus forte que ses concurrents, chaque chaîne T.V. ou chaque gazette en remet une couche d'images affolantes et de prédictions à la limite de la fantaisie théâtrale ...c'est à qui se fera le plus alarmiste. On dépasse la volonté de sensibiliser pour atteindre au risque d'une indifférence par manque de crédibilité. Comptons sur la versatilité humaine pour y atteindre. Mais aucun responsable politique ou d'organisation d'Occident n'échappe à l'effet d'annonce. Comme je le disais sur votre post "Que fait Nicolas Hulot?", Chirac et autres "Eurocrates" rivalisent d'effets d'annonce. La démence collective nous guette; y a-t-il un psy pour voler à leur secours?
Sur d'autres thèmes, certains raffolent-ils d'invoquer la théorie du grand complot? Ici, on peut y songer. Avec des "persécuteurs" différant de ceux visés habituellement. Pour ne nommer personne: Greenpeace (aux $ 10 millions de budget annuel pour jouer leur 5e pouvoir), plus une myriade de collectifs et ONG spécialisés dans la dramaturgie. On peut y inclure aujourd'hui les "experts IPCC, en sciences de l'à-peu-près", ceux de la prédiction à ultra long-terme. Le 21e siècle a donc trouvé ses nouveaux alchimistes!
Heureusement, il reste quelques avis d'honnêtes scientifiques pas écoutés, plus de citoyens pas martyrologes, jouant eux la pensée "contrarian", celle de l'homme constructif, avec une aversion au risque écologique qui nous mettra à l'abri de la déprime profonde. Ainsi, demain, pas inquiet, je passerai la journée à la campagne (soleil garanti).
NB: Rappel d'un site en français, avec animateur rebelle à la pensée dominatrice des manipulateurs d'opinion. Http://www.climat-sceptique.com/ Notre correspondant ETF pourra y trouver ses références préférées (lire bandeau à gauche).
Rédigé par : Nomis | 03 février 2007 à 23:38
Il faut dire que quand on est francais on est passe par l education nationale. Pas etonnant que ceux ci ne savent pas que sans contreverse la science ne progresse pas.
Notre truc c est la politique, c est autre chose...
Rédigé par : nico | 04 février 2007 à 00:09
Laissons de côté les idéologies, et ne nous substituons pas à ceux (les spécialistes) dont c'est le métier. On peut simplement dire que la thèse du réchauffement d'origine hominidée sort renforcée de ces dernières études. Point barre (comme disait l'autre).
Mais au fond, de quoi avez vous peur, messieurs les négateurs par principe? Ne serait-ce pas vous, au fond, les millénaristes et les pessimistes, les frileux du réchauffement?
Pourquoi ne pas voir dans ce nouveau challenge une formidable opportunité pour les Hommes de prendre vraiment conscience de leur interdépendance à l'échelle de la planète, de mettre les bouchées doubles sur les énergies propres et renouvelables, de devoir coopérer à l’échelle mondiale, riches et pauvres?
Qui sait si, même du point de vue économique, et même pour les pays pauvres, ce nouvel effort ne peut avoir des effets bénéfiques?
Voilà un débat qui m’intéresse: comment rebondir de manière positive face à ce nouveau défi.
Rédigé par : ETF | 04 février 2007 à 03:31
Petit souvenir perso : a la fin des années 80 et début 90, je me rendais régulièrement dans l'ex-bloc de l'est afin d'y faire des concerts rock.
Dans ces pays, on ne pouvait boire que de l'eau en bouteille, la neige était noire, la respiration difficile et notre peau était recouverte le soir d'une couche assez peu ragoutante. Que cela soit en Pologne, en Tchécoslovaquie ou en URSS, la situation écologique était catastrophique.
Maintenant ma question : les Verts nous disent que c'est le libéralisme qui créé la catastrophe écologiste. Dois-je en déduire que l'ex-bloc de l'est était ultra-libéral ?
Rédigé par : davethesith | 04 février 2007 à 10:53
Bon allez,
L’article de GS se veut non idéologique, dépassionné et rationnel mais il est baigné d’idéologie et de propos irrationnels. Ce doit être le soleil d’Ankara.
Donc, le rapport de l’IPCC ne serait qu’une théorie parmi tant d’autres, motivée essentiellement par des considérations politiques.
Vous me rappelez un peu les défenseurs de l’Intelligent Design (ex-fixistes, ex-créationnistes…). Ah oui, l’évolution n’est qu’une théorie imaginée et défendue par ces scientifiques athées (gauchistes et décadents), et l’on ostraciserait les contestataires qui ont pourtant une théorie tout aussi valable. Cet argument qui se veut pluraliste et raisonnable est en fait obscurantiste et malhonnête.
Même si la théorie est incomplète, les preuves expérimentales s’accumulent, et plus elles s’accumulent, plus la confiance grandit en la théorie. C’est précisément ce qui s’est passé pour ce travail sur le climat. C’est un travail extrêmement solide, que l’on ne peut pas balayer d’un revers de main, ni d’un sarcasme. Ni surtout placer sur le même niveau que des théories contradictoires (qu’il faille admettre la contradiction, certes, si elle est sérieuse).
Le problème étant, que contrairement à la question de l’évolution, nous n’avons pas forcément le temps d’attendre 100 ans que les mécanismes du Darwinisme puissent être mieux compris. Il y a urgence. A moins que comme vous, on pense « Après moi le déluge » (« nous serons tous morts avant de vérifier que la température moyenne a bien augmenté des quatre degrés annoncés »). Tout ramener à des questions d’orgueil humain (« Mais, le bon prophète n’est-il pas celui qui annonces des perspectives si lointaines… ») est faire insulte à la science et au réel dévouement des chercheurs dans le domaine. Bref, c’est de la posture idéologique enrobée de sarcasme.
Enfin, le fait qu’en Turquie, de votre point de vue, l’on se fiche pas mal du réchauffement, est un argument qui n’a rien à voir avec le débat. Quant on meurt de faim, on se fiche aussi pas mal de la pandémie du Sida. Si l’on souscrit à votre logique, il faudrait donc que ceux qui ont la possibilité de s’en occuper s’en désintéressent? Argument ubuesque.
Il est temps de passer à la phase 2 du débat: que faire. Ca, c'est intéressant. Allez, Mr. Sorman, inventez nous, depuis Ankara, un libéralisme écologique!
Rédigé par : ETF | 04 février 2007 à 11:51
à ETF : -3° ce jour à Ankara.
Si l'on se rallie aux hypothéses des experts de l'IPCC , il faut aussi admettre avec eux que le réchauffement est inéluctable pour les 50 prochaines années en raison des gaz à effet de serre d'ores et déja accumulés . Des initiatives adoptées maintenant ne pourraient avoir des effets que dans 50 ans. D'où , me semble-t-il , l'intérêt de recenser les risques et de s'assurer contre eux plutôt que de lancer des appels à la population pour inciter à abréger les douches et éteindre la lumière. Quant à l'écologie libérale , elle existe déja : la pollution est moindre là où le marché fonctionne ( via le prix de l'énergie ) et où la démocratie contraint les pollueurs ( la Chine comme double exemple a contrario ).
Rédigé par : guy sorman | 04 février 2007 à 12:28
Un petit élément de réflexion dont je n'ai pas le moindre début de rèponse: je suis thermicien. Je passe ma vie a mesurer des températures pour des applications industrielles. Dans le meilleur des cas et en prenant d'infinies précautions, avec du matériel dernier cri j'arrive à mesurer des températures, en direct, avec une incertitude de plus ou moins 0.1 °C, au mieux. Malgré tout on nous assène sans hésitation que les températures ont augmenté de 0.8°C depuis 1860, en mesurant des traces de gaz emprisonnés dans des microbulles prisonnières des glaces de l'antartique, en supposant que rien n'a changé dans ces bulles depuis lors. Je serais très heureux de connaître cette technique de mesure qui m'a l'air bien plus précise que celle que nous, thermiciens ignorants, employons dans l'industrie...
Rédigé par : Nono | 04 février 2007 à 13:29
Comment prétendre que les preuves expérimentales s'accumulent quand on sait que toute théorie mettant en doute ces preuves ou voir même la non culpabilité de l'homme sont automatiquement rejetées.
Il suffit qu'un peintre en bâtiment comme moi se rallie à la cause du réchauffement pour dire que j'ai raison, alors que des scientifiques non climatologues mettant également en doute le réchauffement climatique soient automatiquement accusés de ne pas être climatologues. Et alors, quand il s'agit de climatologues eux sont accusés d'être financés par des lobbys pétroliers. Ceci rappelle ceux qui prétendaient que la terre était ronde quand la majorité de l'époque soutenait qu'elle était plate.
D.J
Rédigé par : D.J | 04 février 2007 à 13:38
@GS
Le "-3° ce jour à Ankara", c'est:
1- Pour contrer mon argument du soleil vous ayant tapé sur la tête (auquel cas je pourrais rétorquer que le froid ralentit les neurones)
2- Pour contrer la thèse du réchauffement (vous connaissez la réplique)
3- Pour éduquer un ignorant sur les réalités de la Turquie (auquel cas je vous dis merci, et un retour, je vous préviens, après un petit tour sur weather.com, que vos moon-boots –oui je sais, c’est dépassé - vont faire bon usage).
Votre argument sur la nécessité d’évaluer les risques et de prendre des mesures en conséquence, OK bien sur.
Mais apprendre à ces enfants gâtés de l’Ouest à utiliser les ressources planétaires de manière respectueuse et sans faire de gâchis est plutôt une bonne chose, non?
Quant au libéralisme, il faudra redéfinir le terme. Car si les USA sont le pays le plus pollueur du monde, ce n’est pas par la faute d’un dirigisme d’état exacerbé. Vous connaissez notre minable parc automobile, notre tout-routier, nos infinis suburban sprawls, notre absence de parc nucléaire (non militaire) etc, etc. Alors quoi?
Quant à la Chine (et l’Inde), pensez-vous vraiment qu’une Chine libérale serait moins pollueuse? I don’t think so. Elle se trouve d’ailleurs dans le même camp quand que les USA (Bushistes) pour refuser, on le comprend, de se joindre à l’appel de Paris (dont de Gaulle doit être si fier).
Donc, au boulot (quand la température remontera un peu): sujet: les contours d’une écologie libérale (ça sonne effectivement mieux que « libéralisme écologique»).
Rédigé par : ETF | 04 février 2007 à 15:05
@Nono,
Si vous êtes si curieux, et professionnel dans le domaine, rien ne vous empêche de contacter par blog ou autre d'autres spécialistes du domaine qui vous expliqueront. Cette démarche vaudra 100 insinuations sur la qualité de leur travail.
@DJ,
Avez-vous pris la peine de lire le rapport de l’IPCC dans son entier?
Rédigé par : ETF | 04 février 2007 à 15:12
Vous avez raison : les Turques ne sont décidement pas Européens !
Rédigé par : Quimboiseur | 04 février 2007 à 17:02
Vous avez raison ETF je n'ai pas lu ledit rapport de l'IPCC.
Par contre, on me fera pas gober que tous les journalistes le lendemain de la publication de ce rapport aient lu ce rapport dans son entier pour pondre leurs articles sur le réchauffement climatique. De même, que la majorité des lecteurs des quotidiens ont certainement pas lu ce rapport dans leur entier.
Ce qui revient à dire ce que j'ai dit plus haut que si je serais un adepte du réchauffement vous ne m'aurez certainement pas demandé si j'ai lu ce rapport dans son entier.
Et vous ? Avez-vous lu ce rapport ?
D.J
Rédigé par : D.J | 04 février 2007 à 17:18
Un peu de bon sens!
Quand j'ai trop chaud chez moi, je vais voir si le radiateur (le soleil)n'est pas déréglé avant de me précipiter dehors pour voir si on (Ces salauds dhommes-pire ennemis de la terre- cf le Figaro)n'a pas rajouté une couche de tuiles (gaz à effet de serre).
Je n'ai entendu aucun des experts-chauffagistes du GIEC parler du radiateur. Pourquoi? Ils n'y connaissent rien?
Rédigé par : 5denorc | 04 février 2007 à 19:05
L'essentiel dans tous ces débats est que ETF s'échauffe l'esprit sinon les doigts. Et ça semble bien reparti.
Avec des réflexions du type:
"Laissons de côté les idéologies, et ne nous substituons pas à ceux (les spécialistes) dont c'est le métier. On peut simplement dire que la thèse du réchauffement d'origine hominidée sort renforcée de ces dernières études. Point barre (comme disait l'autre)."
puis encore :
"Même si la théorie est incomplète, les preuves expérimentales s’accumulent, et plus elles s’accumulent, plus la confiance grandit en la théorie."
...les interventions nous fixent sur la "rigueur du scientisme" de ETF.
Sorry, cher artiste, vous lisez beaucoup, mais uniquement les thèses qui vous conviennent. Anti-science.
Et comme vous l'avait déjà fait remarquer en septembre l'alias "photon" (lui, un véritable scientifique) vous oubliez vite l'anti-thèse dans tout ce verbiage.
L'idéologie n'existe pas chez les "IPCC"? M.... alors!
Je me tais sur ce sujet, n'agitons pas plus les ailes des moulins à vent (écologistes, naturellement).
Rédigé par : Nomis | 04 février 2007 à 19:11
21st century energy: Some sobering thoughts
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Grandiose plans are being drawn up for installing veritable forests of giant wind turbines, turning crops and straw into fuel ethanol and biodiesel, and for tapping solar radiation by fields of photovoltaic cells. A reality check is in order. By Prof. Vaclav Smil,University of Manitoba, Canada.
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http://www.oecdobserver.org/story.php/eid/127/aid/2083
Nuclear matters
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Few energy sources have been scrutinised in the public spotlight over the years quite as much nuclear. The question is simple: is nuclear really a sustainable energy? Luis Echávarri, Director-General, OECD Nuclear Energy Agency (NEA), believes it is.
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http://www.oecdobserver.org/news/fullstory.php/aid/2076/
(simple rappel, à qui ne veut pas lire)
Rédigé par : OCDE Observer | 04 février 2007 à 19:44
Cher ETF,
Les spécialistes du changement climatique annoncent une incertitude de +- 0.2°C, ce dont, en tant que physicien, je doute très fortement, mais passons puisque vous vous refusez à mettre en doute le travail d'experts dont les financements dépendent des conclusions de leurs rapports.
Un réchauffement de +0.6 °C avec une incertitude de +- 0.2°C ça nous fait une erreur qui atteind 100% au pire...
Je ne sais pas comment éclater de rire sur un blog mais ça n'est pas l'envie qui m'en manque...
Rédigé par : Nono | 04 février 2007 à 19:51
Pour eclater de rire on peut utiliser: lol
Sinon je ne suis pas climatologue mais je me posais cette question: 58 cm au pire, ok, mais alors c est ridicule par rapport aux marees ou aux tempetes. Du coup j ecoute plus GIEC et les experts me font peur (surtout quand il parle de guerre contre le CO2)
En conclusion: LOL
ps: les vikings doivent eux aussi bien se moquer de nous, re lol
Rédigé par : nico | 04 février 2007 à 20:56
Vous savez à qui me font penser ces 'experts' GIEC, face à d'autres scientifiques qui se permettent de douter, mais que l'on ne veut pas écouter?
En se reportant aux 16-17e siècle, à l'histoire de ce mathématicien physicien et astronome : GALILEI, fondateur de la 'dynamique'.
Un vrai savant qui - sous le temps peu glorieux de l'Inquisition - le força à abjurer de ces pensées non conformistes pour l'époque.
Au XXIe siècle, apparemment devenu démocratique, le monde a réinventé l'Inquisition: sous la forme de soi-disant 'experts' dont chacun ayant peur de paraître idiot face à ses pairs assemblés finit par bêler la même conclusion, à défaut de savoir PROUVER l'exactitude de ce dans quoi ils se sont avancés depuis 15 ans. Mieux vaut aller droit dans le mur, si possible tous ensemble, plutôt que de devoir affronter la réalité de devoir se dédire ou s'excuser pour s'être trompé!
LOL, oui devant tous ces agneaux bêlants.
Mais le plus triste est que des millions de gens vont se stresser, paniquer, agir de travers pour suivre les prédicateurs de futurs mauvais jours.
Comme quoi la bêtise humaine règnera toujours sur terre.
"Eppur', si muove" s'était ensuite écrié GALILEI.
"Et pourtant elle tourne"!
Comme elle le fait depuis la nuit des temps.
Rédigé par : Robin des bois | 05 février 2007 à 00:05
A lire, un article très intéressant de Guy Millière.
Saviez-vous que le DDT, le célèbre presticide qui faisait si peur il y a vingt ans, a été déclaré inoffensif pour la santé par l'OMS ?
http://www.turgot.org/a469-La_grande_peur_du_21eme_siecle.html?TURGOT=20640b5e1097072b4eedf49bf33c4484
drzz
http://drzz.over-blog.org
Rédigé par : drzz | 05 février 2007 à 11:11
La température a augmenté de 3 degrés durant le Moyen Age.
On est pourtant toujours là.
drzz
Rédigé par : drzz | 05 février 2007 à 11:20
Le réchauffement climatique est un mythe !
Un Entretien avec Marcel Leroux
Aujourd’hui, il n’est presque plus possible de participer à un colloque consacré à l’agriculture sans que soient évoqués le réchauffement climatique et l’effet de serre. Préoccupation majeure de l’agriculteur, la question du climat suscite un intérêt évident car ses aléas ont des répercussions immédiates sur les résultats des exploitations.
Marcel Leroux, professeur en climatologie à l’université Jean Moulin de Lyon III et directeur depuis 1986 du Laboratoire de Climatologie, Risques, Environnement (CNRS), est l’auteur du premier livre de climatologie en français traduit en anglais, La Dynamique du temps et du climat (éditions Dunod, 1996). Après la parution de The Meteorology and Climate of tropical Africa, aux Editions Springer en 2001, il achève son troisième ouvrage, Global Warning, myth or reality, qui sera disponible en décembre.
Pour ce climatologue iconoclaste, qui conteste la validité des modèles informatiques actuels, les variations climatiques s’expliquent tout naturellement, lorsque l’on prend en compte ce qu’il appelle les anticyclones mobiles polaires (AMP), vastes lentilles d’air glacial de 1500 mètres d’épaisseur et de 2.000 à 3.000 km de diamètre, générées quotidiennement par les pôles et se déplaçant vers l’équateur
http://www.agriculture-environnement.fr/spip/ae_article.php3?id_article=1
Rédigé par : drzz | 05 février 2007 à 13:13
Alexandre Frolov, chef adjoint du Service fédéral d'hydrométéorologie et de suivi de l'environnement et vice-président de la Commission des études atmosphériques de l'Organisation météorologique mondiale (OMM) rappelle que des changements climatiques importants se sont déjà produits par le passé. A l'ère du Crétacé, souligne-t-il, il y a 150 millions d'années, la température à la surface du globe était supérieure de 10 degrés à la température actuelle. Au milieu du XVIIIème siècle, on a enregistré une hausse de la température en Europe (Angleterre) égale à celle d'aujourd'hui. Cela permet de dire que le réchauffement actuel peut aussi s'inscrire dans la variabilité naturelle du climat.
Frolov a aussi pointé du doigt les faiblesses de la climatologie :
" La climatologie est une science très jeune et ses capacités de prévision s'en ressentent. Qui plus est, le système mondial d'observation n'est pas suffisamment performant : l'essentiel du suivi s'effectue au sol, alors que 70% de la surface du globe est couverte d'eau".
http://www.resiliencetv.fr/modules/news/article.php?storyid=1818
Rédigé par : drzz | 05 février 2007 à 13:16
Merci pour cet article sur les esprits européens surchauffés.
J'ai mis un lien vers votre blogue. N'hésitez pas à faire de même.
http://avenirdufutur.hautetfort.com
Rédigé par : stephane | 05 février 2007 à 15:46
Encore une autre source?
pour confirmer qu'il y a des scientifiques qui ne font pas dans le clonage MENTAL dont leurs CONfrères sont devenus coutumiers:
Http://www.drudgereport.com/flash2.htm
Et il s'avère que tous ces beaux messieurs clonés se pavanent sur les écrans TV ces derniers jours!
On spécule ainsi quant à la hauteur des grandes marées et savoir si Paris va être doublement touchée a) par l'effet d'inondations dues à des pluies et crues amont de la Seine, plus en aval par un reflux incontrôlable des marées. Mensonge?
Oui, autant que celui amplifié par tous les médiaCONS.
Rédigé par : Robin le froid | 05 février 2007 à 16:38
Mon cher plus ça va et plus nos enfants sont ignares; voyez le niveau en lecture!
J'ai la réponse. Un de mes amis a remarqué que plus les enfants avaient les doigts longs et mieux ils savaient lire.
Il s'en suivit un monde extraordinaire. Certains inventèrent des machines à tirer sur les doigts des enfants, d'autres les utilisèrent pour que leur enfants lisent mieux. Bien peu comprirent de suite l'erreur fatale des parents comme des intellectuels qui pondirent cette analyse et ce remède brillant! Pauvres enfants!
Vous diriez que l'auteur est fou, ou bien qu'il a fumé la moquette. Mais comprenez bien ce qui suit.
Il y a corrélation entre longueur des doigts et niveau de lecture. Mais ces deux données varient également avec l'âge des enfants. L'une n'est pas cause de l'autre et l'autre est un objectif voulu.
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Appliquez ce schéma à l'Etatisme avec comme nouvel alibi “le réchauffement climatique” version française! Reprenons. Paris, France 2007:
Mon cher plus ça va et plus notre position dans le monde s'étiole; voyez le niveau de notre économie!
Un de mes amis (Etatiste reconnu ayant longtemps sévi dans les Ministères et divers se(r)vices publics, brevet élémentaire d'anti-américanisme, diplômé de fixisme et d'économie politique du caillou) a remarqué que plus nos entreprises seraient contrôlées par l'Etat et mieux notre système résisterait à la mondialisation. Il a remarqué également que plus on effraie les gens et plus ils acceptent de contrôles.
D'après lui le thème du climat répond à trois critères.
Premièrement il sert d'épouvantail utile.
Deuxièmement il est si chaotique que toute règle assénée peut trouver ses observateurs et témoins utiles; quelques journaleux en mal de reconnaissance prendrons volontiers les relais ; la conjonction d'intérêts fera le reste.
Troisièmement les gens feront très vite analogie entre climat et pollution et économie.
En combinant le tout, suivant mon ami, nous avons un fantastique outil d'enfumage utile à renforcer notre rôle anti-mondialisation ; ce faisant nous placerons nos produits et entreprises plus facilement auprès des Pays qui nous suivront. Mon ami, fort avisé en science anti-économiques et anti-américaines développa le sujet en tous ses détails...
Enfin il finit ainsi: les autres débats connexes (OGM, anti-science...) avec les autres bateleurs utiles renforceront les liens suggérés dans les cerveaux. L'économie est une horreur. Lutter pour le climat est bon pour vous, comme la décroissance l'est. Notre système de sur-contrôle Etatique sur l'économie nationale va nous requinquer pour quelques temps.
Ils lancèrent des cris d'orfraies “le climat se détraque, la faute à l'homme, à son économie”; (sous entendu tournons le dos au système Anglo-saxon), les relais d'opinion, non par complot mais par calcul, jouèrent leurs rôles...
Ainsi les Etatistes français utilisèrent ce débat à cette fin.
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Mais quel est le vrai enjeu des années à venir?
Rompre avec la dépendance pétrolière, non pas pour cause de réchauffement, mais pour cause politique. Faire accepter plus de Nucléaire civil. Et arriver à muter une économie entière mais de façon “économique” en influençant la demande. La demande changeant, l'industrie produira sa satisfaction, une vague de développement nouveau peut en résulter (d'anciennes solutions devenant obsolètes). Une pierre trois coups!
Le scenario de l'exception française arrive à un plus un égal moins que deux.
Garder les fonctionnaires, les recycler dans les méandres de contrôle environnemental de l'économie, des éco-taxations ; et mettre à mal une industrie sans générer son adaptation pleine. Notre nomenklatura élitiste va continuer de briller aux tribunes collectives. « C'est un vieux pays, mon pays la France, d'un vieux continent, l'Europe qui vous le dit ; la maison brûle et nous la regardons brûler... l'activité des hommes.... l'économie... le pétrole... Bush... » pendant ce temps la France s'enlise dans des gouffres, se fourvoie dans des erreurs stratégiques « Grand Siècle »!
Epilogue:
A propos du vrai enjeu. Après lecture de cette dernière phrase, je compte et rectifie : Une pierre quatre coup!
Pour ceux qui ne suivent pas (la France se fourvoie... = Quatrième coup) !!!
Epilogue après cette diffusion:
Six coups! Car les gens entreprenants qui liront comprendrons où l'herbe sera verte dans les années à venir (qqs le climat) et identiquement les Etatistes où seulement ils pourront durer, au pays de la démagogie durable aka France!
Paris France 2012: Enfin Septième coup. La France après avoir tout essayé pour recycler son système archaïque de gouvernance, sur une montagne de dette, après des tonnes de suffisance de nos gouvernants (bonapartistes et inspirés marxistes de divers roses), se rangea au côté du monde libre et épousa la mondialisation autrefois honnie. Elle mit vingt ans à réformer son administration pléthorique intrusive et à éponger les dettes laissées par les gouvernants « Grand-Siècle » Mitterand, Chirac, XX ou XY!
2032 la France remboursait ses dernières dettes issues de ses erreurs passées. Après coup on riait en lisant les chroniques alarmistes... voire millénaristes.
2032 le climat avait changé, avec des hauts et des bas, en fait l'activité solaire baissant, on assistait à un début de « cooling ». On abandonna les modèles simplistes mécanistes pour adopter des modèles qui émergèrent dans cette période et qui étaient basés sur des outils évolutifs plus inspirés de la biologie que de la mécanique, tout apparaissait plus subtil et le soleil y jouait bien un rôle primordial de faiseur de tendance alors que le reste CO2 par exemple apparaissait plus tel faiseur de vagues et vaguelettes dans des marées descendantes ou montantes.
Rédigé par : Mieux vaut en rire | 05 février 2007 à 19:24
Voilà que le journal Le Temps, journal censé être sérieux nous annonce ces jours-ci la disparition future du Pôle Nord et des glaciers. Voilà que maintenant il nous annonce la disparition prochaine des blogs que ce journal apparemment trouve ringard (Si si, ils l'ont écrit que s'était ringard). Je me demande si cette attitude est le fait que des blogs tel que celui de Guy Sorman ainsi que ses intervenants ne tombent pas dans la pensée unique. (Serait-ce un aveu de jalousie ?).
D.J
Rédigé par : D.J | 05 février 2007 à 19:54
Je ne connais rien à la climatologie. Pourquoi en discuterais-je ? Ce serait de ma part une erreur économique. J'ai des compétences dans certains domaines. Le mieux que j'ai à faire, c'est de les vendre, de telle façon à ce que je puisse acheter des produits relatifs à la climatologie venant des spécialistes éprouvés par le marché. Qui vend le mieux, qui est le plus compétitif ? Ce n'est pas une façon absolue de juger du caractère scientifique d'une technologie, mais au moins, une technologie qui se vend est celle dont la probabilité d'être conforme à des résultats scientifiques est suffisamment élevée.
Le sujet du réchauffement de la planète est très certainement sérieux puisqu'il s'agit d'un système dont la vie est dépendante. Certains s'imaginent que la présence de l'Homme sur Terre serait indépendante des conditions la rendant possible, d'autres croient que lesdites conditions seraient permanentes. La fin de l'Homme, la fin de la Vie sur Terre, nous ne pouvons pas dire quand, mais toute chose de l'Univers ayant une fin, notre disparition est chose certaine.
Il y a des gens compétents pour parler de ça : des philosophes, des religieux, des scientifiques. Et dans la chaîne économique, il y a des gens dont le métier est de transformer ce savoir en technologies dont les gens disposent de leur plein gré.
L'épouvantable horreur est que dans cette chaine économique s'érige un acteur qui n'a pas la compétence requise, qui s'affranchit des lois naturelles économiques en achetant du savoir avec les ressources prises aux citoyens pour en revendre la transformation par lui approuvée. Cet acteur, l'Etat, de par sa position dominante dans le jeu économique (+ de 60% des ressources sont dans les mains de l'Etat), peut ainsi faire valoir son information, présentée comme l'opinion la plus scientifique et la plus désintéréssée. On remarquera que la position dominante de l'Etat dans le jeu de l'information - une position véritablement monopoliste en raison de son financement par les prélèvements obligatoires - n'est pas jugée attentatoire à la concurrence par la Commission de Bruxelles !
Je ne m'attends pas à ce que les citoyens des démocraties se rendent compte que l'Etat soit le plus gros pollueur dans la sphère de l'information; en attendant je préfère les nations les moins pollluantes en matière de liberté économique.
"Mais apprendre à ces enfants gâtés de l’Ouest à utiliser les ressources planétaires de manière respectueuse et sans faire de gâchis est plutôt une bonne chose, non? "
Les matières premières ne sont pas des personnes. En conséquence il est illogique de parler de "respect" à leur égard.
"Rompre avec la dépendance pétrolière"
On ne peut pas être dépendant du pétrole quand on l'achète. Parler de dépendance énergétique ne cache que des objectifs politiques. Le pétrole, ça s'achète, même à l'ennemi. Si on ne lui achète pas, ça ne lui rend pas service, il n'aura pas notre argent. L'Etat Français a pollué notre économie avec ses centrales nucléaires en argumentant que cela allégerait la facture pétrolière. Mensonge puisque la chèreté du pétrole n'est due qu'à son imposition !
Rédigé par : Fred Rabeman | 06 février 2007 à 00:35
Guy Sorman : « les climatologues construisent des modèles théoriques qui privilégient ce que l’on sait mesurer. Ainsi le CO2 est-il privilégié car on le mesure tandis que l’on ne sait pas identifier les mouvements du soleil. »
Quelque chose m'échappe là... Dans l'histoire de la démarche scientifique l'astronomie fait figure de pionnier, et de vétéran. Aujourd'hui l'astrophysique est une des sciences les plus précises, des plus abouties et sans doute une des plus en phase avec la théorie (cette dernière précède même les observations dans un certain nombre de cas). Je ne comprends donc pas du tout ce que vous entendez par “on ne sait pas identifier les mouvements du soleil”.
Ceci dit, je dois avouer qu'en ce qui me concerne vous avez réussi à me faire douter de la réalité de ce réchauffement climatique que, à entendre la pléthore de scientifiques endossant cette hypothèse présentée comme étant le fruit d'une observation rigoureuse, j'avais tendance à accepter sans beaucoup de réserves. Revel, puisqu'on parle entre autres de lui ici, me paraissait un peu à côté de la plaque à ce sujet quand il raillait lui aussi ceux qui disaient que la terre se réchauffait. Je ne suis dorénavant pas certain qu'il a eu tout à fait tort — ni qu'il a eu tout à fait raison non plus.
Attention toutefois, même si on fait partie des minoritaires qui ne nagent pas dans le sens du courant exothermique, à ne pas devenir soi-même trop partial dans ses observations et ses commentaires, et ne pas tomber justement dans le travers qu'on reproche à ceux de l'autre camp.
“L'autre camp”, dis-je ? Aurions-nous donc là une bataille, avec des ennemis de part et d'autre ?
Rédigé par : Siganus Sutor | 06 février 2007 à 08:56
@ Signatus, sur votre :
"...... L'autre camp", dis-je ? Aurions-nous donc là une bataille, avec des ennemis de part et d'autre ?"
"Ennemis", mentalement, sans nul doute.
Combattants des ténèbres contre les tenants de l'incertitude...
Les premiers, plus nombreux, ayant pour eux le pouvoir de la coercition (c-à-d légiférer tous azimuts sur des bases encore floues + matraquer les populations en connivence avec des presses d'argent-audimat, par nature non intègres). En ceci, le respect d'une Justice scientifique n'est donc pas observé (thèses à charge et à décharge)!
Votre propos sur la rigueur en matière d'astronomie est effectivement vérifié. Par contre, il a été clairement dit ici que la climatologie est encore une science balbutiante, particulièrement en matière de prédictions ...à long terme ...de par leur caractère probabiliste.
Ceci ne signifiant pas, à mon regard, que ceux qui leur sont opposés refusent de faire preuve d'un bon sens élémentaire, comme par exemple de ne pas gaspiller ou abuser... là où on le peut sans régresser.
Merci de votre billet, réfléchi celui-ci.
Rédigé par : Nomis | 06 février 2007 à 11:48
et à Fred R. de 00:35,
Votre dernier paragraphe contient des illogismes, est spécieux.
Bien sûr que la taxation est énorme sur les énergies. Partout les Etats se servent d'elles, jusqu'à l'excès. Car toute civilisation moderne en est captive. Sinon, démontrez-nous quel sont les instruments de la libération? Hors ces thèses simplistes d'altermondialistes divers et variés au fil du temps.
Où mettez-vous donc les risques géopolitiques, pourtant déterminants? Car tout ne se règle pas entre des "Etats de droit".
Observant les manoeuvres récentes d'un Chavez (qui gouverne maintenant par décrets! avec un parlement croupion), plus sa connivence avec Almad...-le-cinglé, vous aboutissez à un monde avec "bombes à retardement".
Vous êtes d'évidence opposé au nucléaire? OK, où sont vos moyens énergétiques alternatifs pour le siècle à venir (rappel: SVP, sans thèses altermondialistes)?
Rédigé par : Nomis | 06 février 2007 à 12:07
Plus l'Europe s'enfonce dans le politiquement correct gentillet, et plus elle aura peur des blogs et de la liberté qu'ils offrent.
drzz
http://leblogdrzz.over-blog.com
Rédigé par : drzz | 06 février 2007 à 15:20
Quel débat passionnant je suis trés heureux de constater qu'il y a en France des personnes qui sont encore capables de penser par elles même, et capables de s'exprimer autrement qu'à coups de slogans faisants offices d'idées.
Je ne suis pas trés "calé" en climatologie mais je dois dire que j'avais tjrs soupçonné quelque chose de fourbe dans cet engouement autour du soi disant réchauffement climatique dont les causes seraient seulement humaines et devraient par conséquent autoriser l'état à toutes sortes d'interventions liberticides et passéistes: taxes diverses, morale à la petite semaine, retour en arrière sur le plan économique avec à coup sûr un effet délétère sur notre niveau de vie du type "je déshabille paul pour habiller pierre" pierre étant la corporation qui ce sera attiré les bonnes grâce de l'état par terrorisme manifestant, ou léchage de cul bien inttentionné.
Donc une fois de plus les doutes de certain scientifiques sont tus on ne met en avant que ce qui sert la cause c'est tjrs la même chanson " cacher ces dissidents que je ne saurais voir".
Merci Mr Sorman un petit zef(climat oblige) de liberté fait beaucoup de bien dans cette dictature du politiquement correct.
Le site climat-sceptique.com est passionnant. A visiter! bon vent (chaud bien sûr).
Rédigé par : Jean | 06 février 2007 à 15:39
Je ne suis pas opposé à l'énergie nucléaire, en revanche je suis opposé au programme nucléaire de la France. La production et la transformation de l'énergie n'incombe qu'au secteur privé, seul capable de la fournir dans un processus de création de valeur.
Je suis pour l'énergie la moins chère et la plus disponible. Il semble que cela soit le pétrole, ce serait encore plus vrai en l'absence de taxation.
Le risque géopolitique, c'est qu'un état gangster empêche des producteurs pétroliers de librement commercer avec les autres. Dans un tel cas il serait justifié de recourir à la force. Mais si Chavez ne veut pas vendre "son" pétrole, c'est sa liberté. Il aurait tort de faire ça car cela réduirait ses profits en devises fortes, et diminuerait ses parts de marché.
La solution aux problèmes énergétiques, c'est le marché et la mise au pas des états gangsters qui entravent le marché.
Rédigé par : Fred Rabeman | 06 février 2007 à 23:32
@Fred
"Les matières premières ne sont pas des personnes. En conséquence il est illogique de parler de "respect" à leur égard."
Ah bon... vous ne respectez donc aucune règle, aucun engagement, aucun lieu... parce que ce ne sont pas des personnes ? Le jour (que je nous vous souhaite pas) où vous crèverez de froid, vous verrez avec quel respect vous traiterez ce morceau de bois qui vous permettra de vous chauffer.
"On ne peut pas être dépendant du pétrole quand on l'achète"...
Ah bon? Ni de la cigarette? Le pétrole nous est bien plus indispensable que la cigarette. Nous sommes donc absolument pétro-dépendants.
"Je suis pour l'énergie la moins chère et la plus disponible… Il semble que cela soit le pétrole... "
Si je mets votre phrase en parallèle avec votre autre phrase:
"Le sujet du réchauffement de la planète est très certainement sérieux puisqu'il s'agit d'un système dont la vie est dépendante."
Votre argument est bancal.
Soit vous vous foutez de la planète (et de notre vie), soit vous acceptez d’ajouter un coût de "pollution" au prix du pétrole ou de considérer éventuellement que l’énergie la moins chère n’est pas préférable à une énergie plus chère mais moins polluante.
@Jean & Sutor
Vous vous laissez convaincre bien trop facilement. Lisez au moins, si ce n'est déjà fait, le permier volet du rapport de l'IPCC.
Rédigé par : ETF | 07 février 2007 à 01:05
Copains du lointain, apprenons à ajuster nos jugements!
Admettez-vous un petit jeu d'observation et psychologie?
Comparez donc les attitudes d'habitants-types entre:
ceux de la verte campagne... ET ceux de grands centres urbains...
a) examen comparé de 2 contextes. + b) jeu politique ad-hoc?
Le sentiment des premiers nommés à l'égard du réchauffement est généralement mitigé. On touche à la nature, les yeux et les mains se portent sur les choses palpables. Plus froid? ajoutons un peu de bois. Plus chaud, ça fait moins de dépenses l'hiver! Pollution: connais guère. Air vicié: où ça? Files interminables de véhicules, ah?
On ne vit pas en autarcie, mais on se sent (fictivement) libre de vivre!
Tandis que nos seconds comparses, totalement dépendants de grands centres de distribution externes à leur habitat (pour l'énergie, les denrées alimentaires, les produits manufacturés,..) vivent communément avec l'appréhension d'un risque perspectif. Normal, dès lors qu'on dépend totalement de l'électricité pour chaque geste de la vie, du gaz/pétrole pour chauffer et se mouvoir au loin! Sentiment encore amplifié par la concentration d'habitat et d'activités, donc de pollutions potentielles ou réelles. Ajoutons la concentration de consommation et ses résidus (cas exacerbé des USA).
Mais paradoxalement, c'est là qu'il faut être pour accéder à de plus hauts revenus professionnels, aux centres de bouillonnement intellectuel, à la concentration éducative et culturelle,... et aussi ce sentiment d'insécurité accrue! Pour tout ceci, il faut sortir des centres les grosses entités de production industrielle, photos préférées des agitateurs de Greenpeace & Co... Tous les ingrédients sont réunis pour une bonne soupe de joies + appréhensions entremêlée!
b) Les milieux militants "environnementalistes" (plus volontiers campagnards Middle Ages ; sinon aussi ces jeunes des villes?) plus leurs agitateurs politiques (eux assis en ville?) savent mieux que quiconque chez qui il faut travailler les électeurs au corps pour faire percer leurs thèses "perspectives catastrophe". Alarmons les habitants de nos VILLES assis dans leur sofa, plus ceux des bords de mer et de rivières (future overflooding expected?), c'est là que les voix sont massées! Retournons à mon paragraphe sous a) et nous aurons vite compris pourquoi la soupe devient bouillon de culture!
Alors Quid du choix de vie en harmonie, tous inconciliables réunis?
Rédigé par : Nomis | 07 février 2007 à 11:45
"Pas de certitude scientifique sur le climat", écrit par Serge Galam, physicien au CRNS, article tiré du Monde, 6.02., repris par le blog de l'Institut Hayek.
Article intéressant non pas contre le réchauffement climatique, mais contre cette sacro-sainte pensée unique.
D.J
Rédigé par : D.J | 07 février 2007 à 19:17
Voici effectivement un article écrit par un scientifique, sans parti-pris, dans Le Monde. Pas un seul chiffre rébarbatif, rien que des idées frappantes, exprimées dans un français pour "bon érudit", à la condition qu'il accepte d'ouvrir les yeux autrement que sur "le permier volet du rapport de l'IPCC".
Il y eu 1 Galilei, 1 Rubens, 1 Newton, 1 Copernic, 1 Rembrandt, 1 ...
et 500 pitres IPCC-GIEC assemblés récemment au Palais de l'Unesco/Paris. Plus les 5.000 journaleux chargés d'amplifier leur pronostic non vérifié. Puis autant de politiciens qui abondent sur la chose, dans la meilleure incompétence.
Enfin, un bon début d'hystérie collective qui se marque à la Commission européenne: la "volonté" d'imposer à brève échéance des normes ultra-sévères à l'industrie à propos des 120, 130 ou 135,66 gr/CO2/km. Là, la chose tend à se régler comme sur un marché persan: par du marchandage qui n'est soutenu par AUCUN rationnel. Mais dans ce registre, les politiques et nombre d'experts en eurocratie sont parfaitement à l'aise: ça fait partie de leur méthodologie au quotidien! Absurde, tristement!
Pour rappel, les transports ne représentent que 25% des émissions de CO2. Figurons-nous la prochaine vague hystérique pour "poildeculter" sur les 75% à trouver ailleurs!
Rédigé par : Nomis | 07 février 2007 à 21:48
Je cite l'article en question
http://www.lemonde.fr/web/article/0,[email protected],36-864174,0.html
" Par une réduction drastique de nos émissions de CO2, d'ici une quinzaine d'années, les saisons seront revenues rythmer la vie sur Terre. " dit Serge Galam.
Désolé, mais ce n'est pas sérieux. Comme le faisait remarquer GS plus haut, le réchauffement est inéluctable pour les 50 prochaines années voire plus en raison de l'inertie du système (océans inclus). Tout le monde le sait, sauf Serge Galam, apparemment.
"Mais que dit la science ? Elle constate à la fois un réchauffement avéré et une augmentation de la quantité de CO2 dans l'atmosphère, un point c'est tout."
Pas sérieux, une fois de plus. Lisez le rapport et vous verrez qu'en plus du CO2, le méthane, l'Oxydes de Nitrate et les aérosols font partie de l'équation. Le méthane est notamment un agent redoutable, même s’il se dégrade plus rapidement que le CO2.
Bref, la légèreté de ces propos décrédibilise leur auteur et montre que vous n’avez pas lu le rapport de l’IPCC (entre autres) ou que vous sautez sur la moindre critique qui apporte de l’eau, même la plus trouble, à votre moulin.
Rédigé par : ETF | 07 février 2007 à 23:04
Cher ETF,
+0.6°C en un siècle avec une incertitude de plus ou moins 0.2°C, soit jusqu'à 100% d'erreur, suffit à décrédibiliser les cassandres du réchauffement planétaire. Devant une telle mesure avec une telle incertitude, tout scientifique sérieux ne peut que conclure... qu'il ne peut rien conclure. Et la gravité de l'affaire n'y change rien.
Rédigé par : Nono | 08 février 2007 à 08:27
ETF, cher ami lointain, (7 fév 23:04)
Après que Nono (scientifique) vienne une fois de plus vous positionner l'absurde de ce pronostic...
(Le Monde): Serge Galam SAIT autant que ce que vous l'avez lu sur des sites Internet! Mais le style de son article comporte un joyeux sens de la dérision, qui ne vous agrée pas dans ce contexte, nous le comprendrons. Outre les facteurs influents que vous énumérez, pourquoi omettez-vous donc la vapeur d'eau atmosphérique? or que vous mentionnez les océans? et selon quels mécanismes physiques? A cet égard, les rapports de recherche mentionnent 80% d'influence pour 20% au reste des variables; redo Mr Pareto?
Et pour la Nième fois sur ce billet, où mettez-vous les autres causes peu explicables bien que faisant l'objet d'études approfondies (et sérieuses)? C'est contre tout cela et contre l'obscurantisme POLITICIEN de l'IPCC/GIEC que ces vrais scientifiques ...libres d'expression... osent se prononcer. Et contre des conséquences non rigoureusement chiffrées que pourrait entraîner les mesures d'hystérie actuelle sur ce GRAVE sujet! Ne me citez pas la brique du Lord anglais Stern, on la connaît et les milieux économiques la mettent profondément en cause!
Mieux vaut nous taire, sinon le mouvement perpétuel guette les esprits.
Et scientifiquement, on en cherche toujours l'illusoire source...
Rédigé par : Nomis | 08 février 2007 à 10:58
A quoi bon de se crever la nénète de lire un rapport dont on connait les conclusions (faute de l'homme à point c'est tout, disparition des pôles, élévation des océans, innondations, etc., etc... pour 2100).
De ceci j'en ai déjà la dose avec des médias (presque tous, corrompus intellectuellement).
Pourquoi devrais-je écouter 500 scientifiques à la solde d'une ONU, tout sauf démocratique, alors que eux ne veulent pas écouter ceux qui doutent de leur travaux.
Voici une citation "je peste contre la corruption de l'intelligence bien plus que l'air qui nous entoure".
Marc Aurèle.
D.J
Rédigé par : D.J | 08 février 2007 à 19:51
Merci D.J. et je modifie votre citation ainsi :
"je peste contre l'Etat corrupteur bien plus que l'air qui nous entoure".
Rédigé par : Fred Rabeman | 10 février 2007 à 00:45
Admettons que Guy Sorman ne soit qu'un scientifique éthéré. On peut dès lors supposer, comme ce fut le cas souvent dans l'histoire des sciences, qu'il fasse partie d'une partie de l'opinion scientifique.
Ce n'est pas le cas. Il fait précisément partie de ces maigres "intellectuels" français qui, apparemment, ne peuvent exister sans se mettre sous l'aile des plus puissants. Qu'ils soient hitlériens, staliniens, maoïstes, ou ultra-conservateurs. Ce ne sont pas les exemples qui manquent.
Alors passons à un autre niveau : puisque son parti-pris est politique et non scientifique, aux côtés de qui se retrouve notre bon ami Sorman, une fois de plus ? Avec les mêmes.
Avec ces néo-conservateurs englués en Irak. Avec, d'une manière générale, les Etats-Unis de Clinton comme de Bush qui ont refusé le pourtant famélique protocole de Kyoto.
Pourquoi ? Car le modèle de croissance américain ne le supporterait pas, et entrerait en récession le temps de s'y adapter.
Et que les Etats-Unis et les groupes qui y président ne veulent pas revenir sur les bases de ce modèle. A savoir, depuis les années 30 et l'USS Quincy : une énergie pas chère, et son corollaire : l'émission massive de dioxyde de carbone.
Une logique de court terme, dont on vient juste d'identifier qu'elle n'est 1. pas tenable économiquement (cf. hausse violente du prix du baril et débat sur les stocks) 2. pas tenable tout court : si les Chinois se mettent à vivre comme des Américains, tout le monde claque.
Or ces modèles de développement qui ont cours aujourd'hui ne sont pas tombés du ciel. Ils ont eu des instigateurs (économistes, industriels et hommes d'affaires du pétrole), des promoteurs (les hommes politiques qui les ont appliqués).
Et en face, bien sûr, des consommateurs, qui ne décident de rien mais font tourner tout ce bel ensemble par le fric qu'ils y apportent.
Bref, pour finir sur la note finale de Sorman sur le prophète qui ne verra rien de son vivant : tout à fait, cher Guy. Les grands actionnaires physiques des groupes pétroliers seront morts pour la plupart en 2050. Alors ce qui arrivera après, ils s'en cognent.
Est-ce pour vous une raison suffisante pour les imiter ?
Vous serez mort en 2050. M. Sorman. Moi, probablement pas.
Le Nonce
PS : une route maritime est en train de s'ouvrir au Nord du Canada, là où des glaces quasi-permanentes existaient depuis des siècles. Les Canadiens y envoient déjà des soldats et des infrastructures. Ils s'opposent juridiquement aux Etats-Unis, qui estiment que la majeure part de ladite route relève des eaux internationales, et non des eaux territoriales canadiennes.
Ce me semble tout à fait intéressant.
Rédigé par : Le Nonce | 10 février 2007 à 14:31
Puisque nul n'est censé penser par lui-même ( sauf Karl Max et Pierre Bourdieu qui ont cultivé cette théorie ) , sous qui raisonne Le Nonce ? d'où parle-t-il?
Rédigé par : guy sorman | 10 février 2007 à 15:02
Oulah, ne ramenons pas cet échange à des considérations déterministes.
Ce serait trop simple.
Ce n'est pas mon propos, et jamais je n'ai prétendu que vous ne pensiez pas par vous-même, M. Sorman.
Mais personne ne peut vous empêcher de penser comme quelqu'un d'autre. Quelqu'un d'influent, de puissant, tant qu'à faire.
Après tout, ne fait-il pas partie des privilèges de l'homme libre que la faculté d'aliéner sa liberté ?
Bienvenue dans cette triste époque dans L'Express, le Bloc-notes de François Mauriac a fait place à celui de Bernard-Henri Lévy.
Pour répondre à votre question, je cause depuis mon salon. Au-dessus de moi, à part un voisin tenancier de bar de son état, pas grand' chose à signaler.
Le Nonce
Rédigé par : Le Nonce | 11 février 2007 à 01:11
"La prédiction est un genre difficile surtout lorsqu’il s’agit de l’avenir."
Voila une phrase qui augure mal de la suite de l'article : Monsieur Guy Sorman, vous oubliez d'en citer l'auteur, Mark Twain, homoriste newyorkais d'envergure, ce qui laisserait a penser que vous en etes l'auteur...
Rédigé par : Alain Lalanne | 23 février 2007 à 02:16
Cette citation , Woody Allen prétend en être l'auteur . Quant à Mark Twain , il n'était pas New Yorkais mais du Missouri, ce qui explique son oeuvre.
Rédigé par : guy sorman | 23 février 2007 à 02:25
Allez, pour détendre l'atmosphère surchauffée, et dans le même esprit hautement métaphysique, une petite de Woody Allen (humoriste Bouddhiste Texan) qui plaira aux libéraux sur ce blog:
"I believe there is something out there watching us.
Unfortunately, it's the government."
Rédigé par : ETF | 23 février 2007 à 04:18