Les jours de grève sont des jours perdus pour l’économie française : ils ne sont pas récupérables. La production en moins, le chiffre d’affaires en baisse ne sont jamais compensés. Toute grève réduit donc le taux de croissance. Les victimes en sont les salariés et plus encore les chômeurs dont les chances de trouver un emploi sont réduites d’autant. Ceci, qui relève de la science économique élémentaire, ne semble pas bien compris, ni par les grévistes ni par les non grévistes.
Cette raison économique explique la limitation du droit de grève dans la plupart des pays développés. En un temps de compétition mondiale où tout emploi privé est fragile, la grève est dangereuse ; en Allemagne, aux Etats-Unis, au Japon, les arrêts de travail sont symboliques, quelques heures, souvent dans le cadre d’une négociation.
Chez nous, la grève garde un parfum plutôt révolutionnaire : elle est le moyen d’inverser le résultat des élections par des méthodes hors démocratie : une tradition française sans doute, archaïque.
Pour l’économie, pour la démocratie, pour la liberté des usagers, il serait temps de trouver des formes de protestation moins nuisibles. Est-ce une vaine espérance ? Ne serait-il pas de l’intérêt des syndicats eux-mêmes de moderniser leur mode d’expression ? A s’en tenir à des méthodes du temps passé, ils se marginaliseront de plus en plus dans la société française.
Guy Sorman
Bonjour,
je suis d'accord avec vous mais je ne vois pas comment il pourrait en être autrement. le seul moyen de pression est la grève et à l'heure actuelle je ne vois pas ce qui pourrait infléchir la tendance...
En tous cas j'aimerais participer a une contre grève massive ou tous les usagers et travailleurs protestent contre ces greves. Vous y croyez vous?
Rédigé par : hubert k | 23 octobre 2007 à 11:15
"En tous cas j'aimerais participer a une contre grève massive ou tous les usagers et travailleurs protestent contre ces greves. Vous y croyez vous?"
--> http://www.liberte-cherie.com/a2826-Vers_une_contre-manifestation_de_la_majorite_silencieuse_.html
Rédigé par : DoM P | 23 octobre 2007 à 11:55
de mon point de vue, qui peut empécher une grève ?:-D
que les gens soient pour ou contre les grèves, que cela change t'il ?
rien ,il me semble .
les travailleurs font peut etre sentir qu'ils existent ?
mais aussi la grève ou la manif ne donnent'elles pas le sentiment que les travailleurs donnent de la voie , meme si c'est du vent ?(exutoire )
bon, en plus cette "mobilisation syndicale", semble bien trop corporative face a la situation actuelle qui a justement induite ces préssions sur le salariat ?
si les travailleurs ne voulaient pas de cette situation, ils auraient dû se manifèster bien avant, le crier bien fort,avant que les jeux soient faits ,donc une grève est sans objet pour le rèste des travailleurs ?
que cela coute aux budjets publiques, quelle importance ?
ceux qui vivent grace aux minimas,a la limite pourraient faire autrement s'ils n'avaient eux aussi pas a payer la cotisation citoyenne (eau,élèctricité, gaz,bouffe ,loyer, prets ,et tout ce que vous voulez)
les banques sentent peut etre venir le vent mauvais ?
l'enjeu ne semble pas là, mais dans la mondialisation qui a détruit notre nid douillet qu'etait la france pour nous jeter en pature au rèste du monde ,il y a eu des choix citoyens tout de meme?
les pays écrasés par la gente du fric aurit pu se développer sans nous casser les piéds?
que non? ce n'etait pas l'état social qui etait visé ?
comme les hillotes qui s'immisaient dans les réalisations(société d'alors ) de je ne sais plus quel peuple débrouillard ?
c'est bien de ça qu'il s'agit de mon point de vus,puisque notre structure a ete détruite par ce coup monté,et tout le monde a accèpté sans rouchigner.
les etat arabes, comme lirak, et les etats de l'europe de l'est n'ont pas voulu céder, mais ils ont connus la guerre probablement importée par la finance et l'économie(rapaces irrèsponsables ) qui spécule sans aporter de plus value manifèste ,puisque ,ce sont les chomeurs qui ruine la finance de cet état,il me semble.
cette mondialisation a aportée a cèrtains pays, mais ,dans une parite de l'europe, elle s'est faite sur le dos des citoyens kotisants, et ce n'est pas justice !
hein,que cela nous a aporté ?
que des embrouilles !!!
donc tout de suite,il me semble que les chomeurs sont de trop et comme en 14 et 40, les feux s'allument par ci par là,mais en attendant peut etre qu'il faut fèrmer les portes(de l'europe ) ?
ce n'est que mon schémat ,bien sur(sans garantie )
salut a vous .
Rédigé par : un ch | 23 octobre 2007 à 12:44
Ce que je ne comprends toujours pas, c'est pourquoi la pédagogie économique n'est pas au centre du débat, plutôt que les piques et grandes déclarations Lagardiennes and Co, et les ânonnements syndicaux. C’est ça, le mal Français, non tant la grève révolutionnaire, que la préférence donnée, dans les discours, à la forme sur le fonds, au bon mot à la bonne explication. Ce dont la France a besoin, c’est de « compassionate economism », d’hommes politiques économistes qui sachent expliquer les choses, sans envolées lyriques, sans mépris, sans cet indécrottable orgueil Français, mais en ayant à cœur le souci d’être compris, et la capacité à se mettre à la place des autres, quels qu’ils soient. Le reste, c’est des enfantillages, et la France ressemble parfois à une vaste cour de récréation.
Pour ce qui est de la grève, prenez exemple sur les chauffeurs de taxi New Yorkais (en grève hier, deuxième fois en un mois). Vous déclarez faire la grève, mais en fait de grève, vous sillonnez les rues de New York, horodateur éteint, et prenez des passagers en les faisant payer le triple de la course normale « parce qu’il y a une grève des taxis »;)
New York est ainsi, un mélange de petites magouilles tiers-mondiste et de grosses magouilles financières. Les grèves, il est vrai, y sont quasi-inexistantes.
Rédigé par : ETF | 23 octobre 2007 à 13:19
"elle [la grève] est le moyen d’inverser le résultat des élections par des méthodes hors démocratie : une tradition française sans doute, archaïque."
C'est le centre du problème... La faute aux ministres en charge des différents dossiers dont on sent la faiblesse croître avec les jours qui passent ainsi qu'au monopole de la SNCF sur pas mal de liaisons. Je ne parle pas de libérer le rail, je ne rêve pas, mais qu'on donne aux usagers la possibilité de tester d'autres moyens de transport (bus et minibus) et on verra si ces profiteurs garderont longtemps l'impression d'être irremplaçables ! Les pouvoirs publics entretiennent eux-même les conditions de leurs échecs; qu'ils fassent le ménage une fois pour toutes avec des institutions dont on peut penser ce que l'on veut mais qui le permettent dès à présent et qu'ils abandonnent le fatalisme dont ils sont si coutumiers!
Rédigé par : PaulNizan | 23 octobre 2007 à 13:47
Mon cher Guy,
Vous avez raison, ces maudits grêvistes empêchent les gens bien de travailler, et tout cela pour conserver leurs privilèges !
Conserver leurs privilèges !
Ho!, ben çà alors, ils sont fou ces grêvistes, qui en France à part eux pourrait bien vouloir conserver ses privilèges:
Certainement par nous, hein, frère Sorman ?
Personnellement, je suis pour le peloton d'exécution pour les meneurs !
M'enfin Guy Sorman, pas sûr qu'il nous suive ce terrain là, NAINPOLEON, car il à les coucougnettes plustôt trouillardes dès qu'il s'agit de passer des paroles aux actes.
Toujour est-il qu'on rigole toujours avec lui, c'est autre chose que SUPERMENTEUR qui ne mentait pas avec cette classe impériale !
Les Français et les blogueurs sont comme la majorité des humains, ils haïssent le réel et la logique, la seule chose qui les intéressent c’est de CROIRE.
CROIRE en n’importe quoi: un dieu qui ne brille que par son absence, croire aux prédictions des signes du zodiac, croire en un idéal bidon comme celui des bobos du PS-caviar, croire à un magicien de verbe comme Sarkozy !
Rien n’est plus inadmissible pour le blogueur que le cynisme de la logique toute nue, la seule chose qui nous intéresse c’est de nous accrocher à nos pitoyables idées reçues, à nos dérisoires convictions, à nos lamentables certitudes.
Une douloureuse expérience datant du mois en cours, m’a montré que la médecine n’échappe pas plus que Guy Sorman à ce destin de l’homme: sa soif de croire et sa peur de refaire ses choix.!
Rédigé par : Ozenfant | 23 octobre 2007 à 15:50
ETF, je suis tout à fait d'accord avec votre propos, selon lequel le vrai mal francais serait ce gout du discours et de l'emphase plutot que du parler concret.
A qui la faute ?
A l'instar de Sarkozy, qui remet en cause les juges, qu'attend-t-on pour remettre en cause la classe des journaliste francais, qui ne sont bons qu'a faire de la politique politicienne, du "voici" ou du "gala", mais surtout pas de la vraie politique, de l'analyse de solutions, et de l'économie.
Même les plus grands noms, (duhamel, apatti, poivre d'arvor...) les avez vous deja entendu faire l'analyse d'une solution proposée par nos politique ?
Non, il est vrai qu'il ne vaut mieux pas dans c emonde la se risqué a donner un avis, qui révelerait une opinion politique, ce qui mettrait en cause la "neutralité" du journaliste, et enfin ce qui obligerait notre cher journaliste à être mis en "quarantaine"
Rédigé par : Sakuragikan | 23 octobre 2007 à 16:49
Petite question à Ozenfant, quel nom donnez vous à Mitterrand ?
Rédigé par : Sakuragikan | 23 octobre 2007 à 16:50
Au Québec, les chefs syndicaux tels que Henri Massé ou Claudette Carbonneau ont un pouvoir que même le premier ministre jalouse.
Pour ce qui est de l'appel au renversement du gouvernement, Henri Massé, la Carbonneau ainsi que les têtes dirigeantes de quelques associations étudiantes, l'ont réclamé, il y a deux ans, dans le cadre des négociations avec les employés du secteur public.
Nous sommes décidément vos dignes représentants en Amérique du Nord. En ce qui concerne les statistiques économiques, nous faisons figure d'enfants pauvres. Toutefois, nous cassons la barraque en ce qui concerne le décrochage scolaire, le taux de suicide ainsi que le taux de syndicalisation.
YG
Rédigé par : Yannick Gagné | 23 octobre 2007 à 17:27
certains contributeurs honorables de ce blog parlent encore d'USAGERS... et si on parlait plutôt de CLIENTS !!! ce n'est pas un détail, c'est la traduction de la chappe de plomb "gaullo-communiste" qui étouffe ce pays depuis des lustres! même GS emploie le mot "usagers"!!! nous sommes des CLIENTS, des CUSTOMERS !!!
Rédigé par : PFR | 23 octobre 2007 à 17:41
je vois que vous parlez beaucoup de croyance, mais pas beaucoup d'action pour infléchir les tendances négatives :-(
je CROIS meme que les citoyens n'aiment pas s'imposer ,et laissent "cèrtains malins "les rouler dans la farine,comme des gamins timides :-(
par exemple,les USAGERS du droit d'expropriation pour les projets d'intérets publiques,ne se gènent pas pour imposer leurs prix, alors que c'est la concurance libre et non fausée ? :->
je vois bien que les prix ne sont pas les meme pour tout le monde selon que l'on soit petit et fragile (facile a dépouiller )et gros malin qui connait les nez lus :-(
Rédigé par : un ch | 23 octobre 2007 à 18:36
J'abonde dans le sens des propos de ETF. La plupart des français ne comprennent rien à l'économie et vivent sur des poncifs, faire payer les riches, surtaxer les sociétés, bref tout est simple et personne ne comprend pourquoi les gouvernements, fussent-ils de gauche, n'appliquent pas ces recettes pourtant si évidentes.
Oui, il nous faut des politiques pédagogues. J'espérais que notre nouveau Président romprait avec les vieilles habitudes, mais pour l'instant je ne vois rien venir.
Rédigé par : El Oso | 23 octobre 2007 à 21:33
c'est tout de meme un choix de société,car dépénaliser les fraudes finacières et je ne sais quoi revient a dépénaliser les employeurs au black(hors la loi),c'est a dire ceux qui ne rèspèctent pas les droits du travail, donc les citoyens doivent en faire autant,ruinant de ce fait la structure sociale de ce pays :->
partant de là, je ne vois pas ce qui mérite rèspèct pour l'ordre publique :-(
CQFD?
Rédigé par : un ch | 24 octobre 2007 à 08:30
@Ozenfant
"la seule chose qui nous intéresse c’est de nous accrocher à nos pitoyables idées reçues, à nos dérisoires convictions, à nos lamentables certitudes."
Vous en êtes sûr?
Rédigé par : PaulNizan | 24 octobre 2007 à 10:03
@Ozenfant
Vous avez oublié d'ajouter :"et quand on est français, de ne surtout jamais rien faire pour que cela change, car c'est un acquis ( social ) ..."
Rédigé par : JF | 24 octobre 2007 à 13:33
vous oubilez de dire que nous sommes les créateurs de notre vision du monde:-)?
ainsi les gens qui refusent de pèrdre au change en ont tout de meme le choix ?
trop souvent les gens du bas,n'ont aucun "véritable choix",ou alors ils deviènent des hors la loi que les "chiens "poursuivent avec sélérité en vue d'une sanction démesurée ?
en est'il de meme pour ceux qui détiènent des fortunes collosales ?:->
Rédigé par : un ch | 24 octobre 2007 à 21:11
J'aime beaucoup ce commentaire: J'abonde dans le sens des propos de ETF. La plupart des français ne comprennent rien à l'économie et vivent sur des poncifs!
Malheureusement, la plupart des économistes et adeptes de la mondialisation heureuse n'ont pas le moindre bon sens paysan et vivent aussi sur des poncifs! Ils nous expliquent, chiffres à l'appui, exemples de pays "liberaux" ayant réussi à l'appui, la réalité de l'économie et le chemin à suivre. Ils oublient tout simplement (Volontairement ou sont ils vraiment très cons???????) que tout ce système ne marche qu'avec une croissance continue. Sauf que n'importe quel mathématicien moyen sait que ça s'appelle une courbe exponentielle, et qu'il n'y a pas besoin d'être polytechnicien pour comprendre qu'un tel système dans un monde fini, ça n'est pas possible et que ça s'arretera fatalement rapidement et brutalement: Essayez donc de puiser toujours plus d'eau dans une bassine, que fait-on quand on arrive à la fin???? Ils nous expliquent doctement que tout ça crée toujours plus de richesses, oui, mais avec quoi??? Avec des ressources materielles qui par définition sont limitées! Alors arretons les conneries, soyons réalistes et réfléchissons plutôt sur la meilleure manière de trouver un système qui nous permette de vivre en équilibre avec nos ressources existantes, plutot que de continuer cette fuite en avant perpétuelle et ces essais débiles sur les jours perdus de l'économie, qui nous explosera à la figure si on continue dans la même voie, avec ou sans grèves, et surement plus vite qu'on ne pense. Le futur, c'est vraiment tout de suite, mais surement pas de la façon dont vous l'imaginez: il nous ramènera brutalement à la réalité et démontrera l'inanité de la soit disant "science" économique.
Rédigé par : Econoclaste | 25 octobre 2007 à 10:22
Si le bon sens paysan revient à penser que la croissance ne s'obtient qu'en augmentant la quantité de betteraves cultivées dans un champ clos, alors nous lui préférerons le bon sens d'un imbécile d'économiste... Question de bon sens ;)
Rédigé par : ETF | 25 octobre 2007 à 11:38
@Econoclaste
Les ressources matérielles ne sont pas les seules a générer de la croissance. Que faites vous de la matiere grise ?
Exemple :
Des toles d'acier arrive chez votre usine de voiture, et repartent sous forme de voiture high tech.
Des milliers d'ingénieurs ont planché sur la maniere d'assembler ces toles d'acier pour en faire une belle voiture, et la il y a clairement création de valeur, la matiere ayant servi a créer la voiture en elle meme vaut tres peu par rapport a la valeur finale de la voiture.
De meme, internet, createur de tant de richesse aujourd'hui, ca vaut quoi en terme materiel ? rien du tout !
Enfin, l'energie solaire, completement inexploité, si demain on arrivait a l'exploiter, quelle quantité de ressource incroyable !
Non, notre monde n'est définitivement pas un "champ clos" !
Rédigé par : Sakuragikan | 25 octobre 2007 à 12:24
Petit commentaire à part de mon post :
J'ai remarqué que les gens de gauche et/ou hostile a tout ce quiest liberalisme, croissance etc... sont souvent des gens qui considerent que la "richesse" est une somme fixe dans le monde.
Cela est liée a cette maniere qu'ont les gens de penser que les richesses ne découlent que du "materiel".
Ceci implique que si vous vous enrichissez, vous appauvrissez forcément quelqu'un sur la planète, d'ou l'immoralité de l'argent, etc...
Rédigé par : Sakuragikan | 25 octobre 2007 à 12:29
ce matin, aujourd'hui, j'ai rencontré une tres vieille connaisance qui fait justement du maraichage .
ce que j'ai tout de suite remarqué,c'est qu'en dépit de sa qualification,de son expèrience, il etait bien plus préoccupé par son bilan annuel, si non de son bilan mensuel.
obnubilé par la rentabilité,il n'avait pas le temps d'expérimenter .
il utilise le plus souvent ce qui est diffusé,et veut devenir exploitant bio.
il connait pourtant son sujet, mais il a bien vu que les sols sont apauvris et que le remède couterait bien plus que les maigres profits a court tèrme ,si bien qu'il s'enlise ,comme beaucoup de gens .
il m'a dit qu'aux USA,qui pratiquent la culture des OGM,la consommation des produits phtosanitaires (chimique ),n'a jamais ete ausi élevée.
d'un autre coté (c'est mon idée)les travaux des écolos des anées 70,avaient bien prévus que la spéculation sur les prodits de base pour les élevage ,allait tot ou tard,se payer fort chère .
nous ne payons pas ces produits a leurs prix ,ou dit autrement ,les élevages consommaient trop d'énèrgie pour une production trop faible ,comparée au producteurs artisanaux .
le retour du batton, peut ausi venir par la bouffe ?(les prix des produits allimantaires )
Rédigé par : un ch | 25 octobre 2007 à 15:34
"Une douloureuse expérience datant du mois en cours, m’a montré que la médecine n’échappe pas plus que Guy Sorman à ce destin de l’homme: sa soif de croire et sa peur de refaire ses choix.!"
Ozefant pouvez vous developper ?
Pour la grève des internes que l'on veut obliger à s'installer dans les campagnes, il est étrange d'imposer à certains des contraintes pour le bien commun, alors qu'on ne souhaite pas developper certaines activités tout aussi indispensables : voir les plans d'occupation des sols -SCOT en mairie- ou encore la fermeture des bureaux de poste (d'état) de nos campagnes sous l'excuse de la rentabilité.
Avec une population rurale vieillissante, il ne me semble pas qu'il s'agisse de croire en une quelconque illusion, mais plutot une déconnection totale et lointaine avec la réalité : nous ne sommes pas (encore) dans un pays en voie de développement au point de n'avoir aucun moyen pour se faire soigner sur une ou plusieurs parties du territoire !
D'autre part, n'oublions pas tous les cabinets médicaux qui ne trouveront pas preneur d'une génération de médecins du même âge que la majorité de nos politiques... en d'autres termes, en bloquant la liberté d'installation , certains, à terme, pourront peut-être mieux revendre leur cabinet actuellement dévalorisés... c'est une économie libérale dans une démocratie !
Rédigé par : OL | 26 octobre 2007 à 01:37
je me rends,il me semble , compte que le dirigisme que les gens ont du accèpter du temps ou les finances publiques n'etaient pas détruites,ont eu des effets désastreux sur les couches productives autonomes ,salariales .
la main mise sur les pos, les pèrmis de construir ,qui ont avant tout pour but de taxer sans essayer d'aller voir plus loin que le compteur de leur légitimité a leurs postes,n'ont en rien anticipé l'émacipation de gens exclus ,ou refusant l'ordre imposé.
ainsi un fou par exemple (ancien igénieur en élèctronique )qui se reconvèti en agriculteur bio, est un cas rare surement,mais pourtant bien réaliste?
pourquoi, les spéculateurs stérils auraient'ils une existance plus légitime qu'une pèrsonne autonome qui vit sur ses qualités pèrsonnelles ,toujours lourdement taxées ?
(chacun pour soi :-)?
Rédigé par : un ch | 26 octobre 2007 à 07:36
@Sakuragikan,
Le Sphinx est un nom que j'accolerai volontiers à celui de Mitterrand (pour qui je n'ai jamais eu la moindre sympathie).
@OL,
Je fais allusion à mon passage il y a trois semaines entre les mains de jeunes internes dont le disque dur ne contient que de la mémoire à l'exclusion toute notion de bon-sens, d'empathie ou d'écoute:
Faillite de nos institutions : La médecine Française est-elle l’exception qui confirme la règle ?
http://blog-ccc.typepad.fr/blog_ccc/2007/10/faillite-de-nos.html#comments
Rédigé par : Ozenfant | 26 octobre 2007 à 12:31
Je n'ai jamais dit que la croissance n'était qu'une question de quantité, et bien évidemment, il vaut mieux une croissance immaterielle qu'une croissance materielle; d'autre part, je ne raisonne pas en politique, et ne suis ni à gauche comme certains commentaires le laissent à penser mais pas non plus à droite. Je raisonne "physiquement". Quuoique vous en pensiez, même si on peut imaginer une croissance immaterielle avec de la matière grise, fatalement, ça finit toujours par un besoin de "ressources materielles". Une croissance "immaterielle pure" ça n'existe pas, sauf pour les purs esprits! Quant à l'energie solaire et autres merveilles qui pourraient nous permettre toujours plus de croissance, notre technologie actuelle est bien loin d'être au niveau qui pourrait nous permettre d'espérer l'utiliser rapidement de façon optimisée. Donc le beau raisonnement qui consiste à dire que le monde n'est pas un champ clos ne tient pas la route: il ne sera plus clos, quand l'humanité sera capable de s'en évader pour chercher des ressources ailleurs, et ça n'est pas pour demain. Alors un peu de réalisme s'il vous plait.
Rédigé par : Econoclaste | 26 octobre 2007 à 18:05
Allez, Econoclaste, il ne faut pas se fâcher. Entre le champ de betteraves et le World Wide Web, avouez tout de même qu'il y a un certain saut conceptuel. Donc ce n’est pas l’idée de croissance qu’il faut attaquer comme vous le fîtes, mais c’est l’idée de croissance « aveugle». De toute façon, les problèmes liés au tarissement des réserves pétrolières et les problèmes de l’eau, entre autres, sont déjà en train de changer la donne. Mais cela ne signifie nullement que la croissance ne repartira pas sur d’autres bases, mue par d’autres formes d’énergie. Ce ne sera pas la première fois que l’ingéniosité humaine aura triomphé d’un obstacle. Donc ce n’est pas le repli qu’il faut prôner, ni la croissance zero.
Rédigé par : ETF | 26 octobre 2007 à 18:45
@Ozenfant,
Votre lien renvoi vers un cas consternant qui n'est que le reflet aberrant de la formation médicale à l'heure actuelle : on nie la dimension humaine. On apprend mieux les rapports humains dans les écoles de commerce que dans nos facultés de médecine !
Le monde médical s'imagine tellement indispensable qu'il oublie son patient !
Nous ne formons pas des médecins mais des techniciens...
Combiner à l'absence de politesse ou des règles élémentaires des rapports humains : on aboutit à ce genre de prise en charge médicale (et ce n'est qu'un bref aperçu !)
Rédigé par : OL | 27 octobre 2007 à 01:03
Trouver une forme de contestation syndicale moins nuisible n'est possible qu'avec des syndicats plus efficaces. Le droit de greve a sa légitimité dans une nation moderne (tout autant bien sur que celle de ses aménagements n'handicapant pas les utilisateurs des services publiques et l'économie)comme expression d'un groupe d'individus. Mais pourquoi effectivement en arriver à une initiative si extrême et si néfaste? Parce que les syndicats n'ont aucune assise démocratique, ce faisant leurs responsabilités sont inexistantes, et le nombre de salariés au nom desquels ils prétendent agir est trop faible pour sortir leurs velléités du simple cadre corporatiste.
Pour s'inspirer, et ce serait au crédit du pays d'adopter des principes modernes et efficaces, des pays nordiques, hausser significativement le taux de syndicalisation des salariés français (grace à une meilleure information dans l'entreprise et une incitation des pouvoirs publiques à le faire, investissements vite bénéficiaire)permettrait au franges les plus extrémistes des organisations salariales de devenir minoritaire, d'intégrer des individus apportant leur compétence et de légitimer un dialogue social plus pondéré, plus riche et surtout plus responsable car plus légitime. Les Français, malgré les apparences, ne sont pas si betes, ce sont les plus enragés d'entre eux et donc malheureusement souvent les plus activistes qui le sont. L'impact d'une meilleure légitimité démocratique est toujours positif. Ceci est vrai dans la société civil comme au sommet de l'Etat. A quoi sert le Sénat? Fondamentalement, à rien, et ce n'est pas étonnant. Il se compose sur un mode de scrutin indirect, soit coupé de la base pour laquelle il est censée légiféré, et doublonne l'Assemblée pour sa composition bipartiste. Des recalés du scrutin direct s'y font offrir des sièges par leurs amis pour y retoquer des lois qui passeront quand meme. Un Sénat à la proportionel permettrait aux votes purement contestataires et donc inefficaces d'etre considérablement réduis. On élit un extreme droite ou un extreme gauche et pendant la durée de son mandat on a tout le loisir de vérifier si il applique ce qu'il clamait vouloir faire, si il veut vraiment gouverner, comment il se positionne réellement sur l'échiquier politique. L'Assemblée resterait bipartiste avec majorité/opposition pour pour execercer son pouvoir, qui serait conforter par un vote pour d'au moins 1/3 du Sénat . Comme pour les syndicats, plus de coupure entre les représentants et les représentés. Des acteurs de la vie politique devenu élu donc plus responsable, des électeurs pouvant les juger sur leurs actes et non plus sur leurs promesses, les renvoyant à la contestation stérile en cas d'inefficacité et/ou d'inaptabilité à l'exercice du pouvoir.
Rédigé par : Duncan | 27 octobre 2007 à 02:11
il y a un cèrtain temps(tout de meme :-> ) que les travailleurs ont compris ce qu'étaient les syndicats a la solde . :-D(tout de meme !)
vouloir imposer comme les socialos un syndicat obligatior revient a imposer encore une fois la messe aux gens qui se fichent de ces grimaces ,tout en obligeaunt a cotiser a un truc qui les flouent :-D
c'est tout de memem un peu gros ?
aujourd'hui, les intérets sont trop divèrs pour essayer de rasembler les travailleurs dans un bourbier sans avenir :-D
touse en semble :-(
Rédigé par : un ch | 27 octobre 2007 à 13:46
L'INSEE a déjà souligné de longue date le problème sous-jacent: dans le modèle économique actuel, les salaires représentent une part de moins en moins importante des richesses produites. A terme et à mesure que les prix à la consommation (nourriture, transports, logement) augmentent, des problèmes graves de pouvoir d'achat vont se présenter aux français en 2008. Il faut donc s'attendre à la multiplication des mouvements de grève sur fond de revendications salariale. La solution est évidente: relancer l'économie française par l'investissement industriel. Tenter de re-dynamiser l'économie par l'intermédiaire de la consommation au lieu de l'investissement c'est confondre le problème avec la solution.
Rédigé par : Bzh29 | 29 octobre 2007 à 18:51
il preut résulter de l'apauvrissement une sorte d'autosuffisance qui par exemple gèle les ventes de voitures neuves?
risque de faire chuter les chiffres d'affaire des grandes surfaces ?
etc,ce qui induit encore plus de chomage et encore plus de pèrtes a l'état,mais qui s'en souci ?
les gèstionaires ont sans doute des idées bien plus élevées
en poussant encore plus loin, le risque d'émeutes devient de plus en plus grand a mesure que les gens ne peuvent plus éponger les baisses de leurs revenus ,ou autrement la hausse des prix ?
les syndicats doivent s'en douter depuis longtemps, mais seront'ils assez bètes pour prendre parti pour les travailleurs exclus ?
je ne crois pas que les nazis (agents de l'état, syndicats ,burges ,citoyens qui avaient a pèrdre dans l'opposition :-D ............),a l'époque ont fait dans la sensiblerie ?
ne sommes nous pas dans un situation a peut pres semblable ?
ceux qui ont ete sacrifiés,ont crus jusqu'au bout a la justice :-D
vla't'y pas un bon sujet vin dioux ?:->
Rédigé par : un ch | 29 octobre 2007 à 20:01
Ah la stratégie de la menace : grévistes idiots, vous allez couler l'économie française. Vous êtes pitoyable Sorman : du cliché, du cliché, du cliché ... Besoin d'être "expert" pour envisager de telles banalités ? Et la dictature des "autres", fabuleuse : "nous sommes les derniers à ...", "en Europe, seule la France...". Ridicule, mais vendeur.
Rédigé par : bouveRS | 01 novembre 2007 à 09:31