Le pouvoir d’achat des Français ne pourra pas augmenter ni en 2007, ni en 2008, puisque l’économie française stagne et que la croissance tend vers zéro : une reprise prochaine est improbable. Ceux qui exigent des revenus en hausse ne pourraient l’obtenir qu’au détriment d’autres qui seraient moins bien organisés : la stagnation conduit à une sorte de lutte des classes.
Prendre aux riches pour donner aux pauvres ? Il n’y a pas assez de riches pour que leur spoliation suffise et ils quitteraient la France, avec leurs capitaux, avant ! Pour satisfaire les exigences des syndicats du secteur public, il faudrait donc diminuer par l’impôt, ou l’augmentation des tarifs publics, les ressources des salariés privés. Mais les 75% de Français “privés”, qui seraient ainsi pressurés pour les Français “publics”, ont la même préoccupation de pouvoir d’achat que les fonctionnaires.
Il ne reste que deux voies de réflexion dont les effets ne seraient pas immédiats. Tout d’abord, on pourrait évoquer la situation globale des employés du secteur public et privé et pas seulement la fiche de paye ; celle-ci ne représente qu’une fraction de la vie au travail. Comparer les situations globales (avantages, perspectives, sécurité) permettrait d’éventuels ajustements catégoriels à pouvoir d’achat constant. Ensuite, il faudrait expliquer aux Français pourquoi la croissance est nulle, chez nous et pas ailleurs. Les raisons sont archi-connues par les économistes : l’innovation des petites entreprises est bloquée par le manque de crédits parce que le déficit public absorbe les capitaux ; il est difficile de créer une entreprise et encore plus difficile de la supprimer en raison du droit du travail rigide ; les formations universitaires sont inadaptées à l’économie moderne. Réduire les déficits publics, autoriser le licenciement, instaurer la concurrence entre les universités conduiraient, à terme, à plus de croissance et à plus de pouvoir d’achat. Mais la révolte que suscite la minuscule réforme des retraites à la Sncf décourage par avance toute réforme d’ampleur ; stagnation et lutte des classes vont continuer.
Guy Sorman
C'est Sarko qui a promis aux fonctionnaires de meilleurs salaires: "moins de fonctionnaires, mais mieux payés. » Ils ne font donc que réclamer « leur dû ».
« Il faudrait expliquer aux Français pourquoi la croissance est nulle, chez nous et pas ailleurs”. Croyez-vous vraiment que la pédagogie suffirait à emporter l’adhésion? On pourrait essayer, mais j’ai des doutes. L’autruche, vous connaissez? Il est vrai qu’avec ses petites phrases sur le Français qui causent beaucoup mais ne font rien, Lagarde se fait plaisir, mais elle mérite le bonnet d’âne de la pédagogie, et Sarko qui concentre ses attaques sur les traditionnels boucs émissaires: la BCE, l’euro fort, et les immigrés, mérite le titre d’âne, sans le bonnet. Si karcher il y a, il devrait plutôt l’utiliser pour décaper les tonnes de rouilles qui paralysent la France, et ça ne peut pas toujours se faire en douceur. Sarko, l’Américain? Laissez-moi rire. Je pense que les portraits acerbes dans les médias US et UK ne vont pas tarder.
Rédigé par : ETF | 21 novembre 2007 à 12:53
pourquoi la croissance est nulle, chez nous et pas ailleurs ?
THAT IS THE QUESTION !
Monsieur Sorman, je suis entièrement d'accord avec votre analyse, sur toute la ligne !
Alors pourquoi vous n'êtes pas conseilleur auprès de N. Sarkozy ? Ca ferait du bien que des gens comme vous donnent des conseils de bons sens aux politiciens...
Mais d'un autre coté, vu les 2 petites reformettes que sont l'autonomie des université et tout le monde à 40 ans, et vu le bordel que cela crée... je ne crains que la France ne prenne la pente infernale qui conduit au sous-développement !
Rédigé par : Quimboiseur | 21 novembre 2007 à 13:04
Et oui Mr Sarkozy a promis moins de fonctionnaire mieux payer mais voila pour augmenter de 1% la totalité de nos fonctionnaires ça coute 9 Mds d'euro.
Il est donc impossible comme vous le faite remarquer d'augmenter le pouvoir d'achat du public sans diminuer celui du privé.
Et non mon cher ETF les fonctionnaires ne font pas que demander leur du car si ils avaient analysés les promesses de campagnes (non remplacement de 1 fonctionnaire sur 2 et la moitie des économies reversées à tous les fonctionnaires) ils se seraient aperçu que cela ne représentait en moyenne que 5 euros par mois.
Rédigé par : bibi33 | 21 novembre 2007 à 13:28
@Qimboiseur : il me semble que M. Sorman était conseiller du premier ministre, M. juppé, en 95.
Par contre puisqu'on parle ici de reformette pour Sarkozy, comment était celles de Juppé ? était-ce de vrai réformes ou également des coups d'épées dans l'eau ?
Rédigé par : Sakuragikan | 21 novembre 2007 à 14:11
Le libéralisme est social parce qu'il fait progresser le pouvoir d'achat de tous (et peu importe que ce soit de manière gale ou non).
La belle découverte !
Je vais vous révéler un secret : il n'y a qu'en France, à Cuba, en Corée du nord et au Venezuela qu'on ne s'en est pas encore aperçu, et encore, j'ai un doute sur ces trois derniers pays.
Evidemment, dans un pays où un quart de la population active est fonctionnaire, la moitié des députés aussi et où des millions reçoivent des allocations diverses et variées, il est réaliste qu'un constat aussi élémentaire parvienne au jour autrement qu'à l'occasion d'une catastrophe.
Rédigé par : Franck Boizard | 21 novembre 2007 à 15:16
"Il est irréaliste" j'ai dérapé sur le clavier.
Rédigé par : Franck Boizard | 21 novembre 2007 à 15:19
Un commentateur décrivait encore récemment la vision que les politiciens français ont de l'économie : «Ils ouvrent les vannes de la dépense publique, le fluide bienfaisant se répand dans les tuyaux, la machine économique repart, le pays refleurit.»
On aimerait croire à une caricature, hélas, il n'est pas sûr que c'en soit une.
Rédigé par : Franck Boizard | 21 novembre 2007 à 16:54
Vous avez tout à fait raison, Franck! Le paquet fiscal du gouvernement Sarkozy; 15 milliards de déficit en plus pour faire refleurir les comptes en banque des Français les plus aisés, est une abberration!
Rédigé par : George | 21 novembre 2007 à 17:05
Mais de quoi vous plaignez-vous? Comme promis, Sarko défend l'identité nationale. Car que serait la France sans ses grévistes égosillés, ses fonctionnaires angoissés, ses travailleurs bloqués, ses facs amiantées et ses ex-présidents inculpés? Alors réjouissez-vous, chers compatriotes, car ce carnaval est celui de la seule France, la vraie France, la France éternelle…
Rédigé par : ETF | 21 novembre 2007 à 17:49
@George,
Non le paquet fiscal est une bonne chose ! Je pense que limiter les prélèvement à 50% c'est honnete et c'est décent !
Avec cette manne les entreprises auront une meilleure situation financière. Elles pourront investir, se developper et embaucher !
Il faut voir plus loin que le bout de son nez ! Le paquet fiscal c'est une perte de rentrées fiscales à court terme, mais une source de croissance et de developpement écnomique à moyen terme !
Et la politique ce n'est pas seulement gerer l'urgence. C'est aussi voir à moyen et long terme !
Je soutiens donc le gouvernement sur cette mesure !
Rédigé par : Quimboiseur | 21 novembre 2007 à 19:29
Pourquoi la croissance et nulle chez nous et pas ailleurs ?
Pour les raisons développées par Mr Sorman, bien que pour défendre des intérêts de classe, il gomme l’effet d’exemplarité que représente la solidarité des riches envers les pauvres qui est effectives dans tous les pays Civilisés du Nord de l’Europe, même de droite.
Mais surtout, parce que notre fiscalité obsolète (adaptée aux trente glorieuse), EST LA SEULE AU MONDE à dire aux patrons de PME:
ACHETEZ UNE MAISON DE CAMPAGNE: VOUS SEREZ MOINS TAXÉS QUE SUR L’EMBAUCHE !!
Tous les experts comptables de France, tous les commissaires au comptes de France et de Navarre (Jean Arthuis, mon client) le savent. A chaque fois qu’un gestionnaire de PME veut investir dans du personnel, son comptable lui dit: Vous êtes fou, vous allez payer 98,5% à l‘état. Allez, faîtes plutôt des bénéfices l’IS n’est que de 33%, et encore là, ont peut tricher un peu sur les investissements en matériel !!!
La fiscalité Française de nous dit depuis 30 ans: Il faut être très con pour embaucher: NE LE FAITES QUE CONTRAINT ET FORCÉ ! Arthuis, Borloo, Fillon, DSK et tous les gestionnaires de PME un tant soit peu compétents le savent et le disent. Allons nous attendre encore longtemps pour que cette relance soit enclenchée…. Christine Lagaffe et ses trois neurones l’a renvoyé aux calendes Grecques, pour défaut de popularité ! Boudiou quelle merdier !!
Rédigé par : Ozenfant | 21 novembre 2007 à 19:51
@ Quimboiseur
"Le paquet fiscal c'est une perte de rentrées fiscales à court terme, mais une source de croissance et de developpement écnomique à moyen terme !"
Et qu'est-ce qui vous le garantis? D'autant que ces cadeaux fiscaux favorisent aussi en grande partie un capital immobile, dont rien ne prouve que ses détenteurs comptent l'investir.
Rédigé par : George | 21 novembre 2007 à 20:57
Un enjeu
de civilisation
Par Patrick Apel-Muller
La partie n’est pas finie. Alors que le gouvernement refusait les
négociations tripartites, que le premier ministre annonçait dès la rentrée
que la réforme sur les régimes spéciaux était bouclée, que le président de
la République, mardi encore, roulait des mécaniques, les négociations s’
ouvrent dans les transports. Elles ont été arrachées par les longues
journées de grève et constituent un premier point marqué par les agents de
la SNCF et de la RATP. Il est cependant trop tôt pour qu’ils crient
victoire. Durant un mois, les syndicalistes vont discuter pied à pied. Leurs
mandants font bien de ne pas relâcher leur vigilance durant tout ce
processus. Eux, mais aussi tous les salariés.
En effet, le pire est encore à venir dans les cartons du gouvernement et
ceux qui, aujourd’hui, se disent : « Ce conflit ne me regarde pas », ou bien
: « Tant pis pour ceux qui partaient avant moi en retraite », seront à leur
tour touchés. 2008 est gravée sur l’agenda gouvernemental comme l’échéance d
’un nouvel allongement des annuités nécessaires et d’une nouvelle diminution
des pensions. Le MEDEF, par la voix de Laurence Parisot, a une nouvelle fois
réclamé, hier, un allongement de la durée de travail et même « la
suppression de la durée légale du travail ». Elle nous a appris – les grands
patrons ont une ligne directe avec l’Élysée – que « certains ministres (y)
réfléchissent depuis quelque temps » et s’est refusée à y voir « je ne sais
quelle forme d’esclavagisme ». Il ne s’agit que de doper les profits qui ne
trouvent plus, dans le blocage du pouvoir d’achat des salariés et l’
intensification du travail, les ressorts suffisants pour un nouveau bond en
avant.
Vers quoi la droite veut-elle nous entraîner ? Les enfants d’aujourd’hui
vivent moins bien que leurs parents, les salariés perdent leurs acquis d’
hier et les retraités de demain vivraient plus mal que ceux qui les ont
précédés. L’humanité aurait-elle été plongée dans une nuit de régression
pour qu’il devienne impératif de renoncer au progrès ? Pas du tout. Il lui
faut, bien entendu, ne plus fermer les yeux sur la désinvolture avec
laquelle les multinationales brûlent les richesses de la planète et jouent
avec son avenir. L’intérêt public est devenu un impératif. Mais depuis
trente ans les richesses de la France ont doublé. C’est leur répartition qui
a évolué : 10 % de plus au profit des actionnaires et au détriment des
travailleurs. La taxation des stock-options et des produits financiers à
hauteur des cotisations sur les salaires comblerait – et plus encore – les
déficits de la protection sociale.
Mais pour nos gouvernants, c’est le grand tabou, un interdit auquel se
conforment les médias qu’ils contrôlent, derrière ces « brillantes fantasias
des préjugés, ces entrechats de la casuistique mondaine » dont se gaussait
Vaillant-Couturier. « L’équité » qu’ils manient à tour de phrases ne touche
pas le monde des grandes fortunes. Elles daignent cependant accepter du bout
des doigts les cadeaux fiscaux et les chèques de reversement (55 000 euros
en moyenne) que leur remboursent les autres contribuables. Si loin de ces
ouvriers à la mortalité 2,4 fois plus élevée qu’eux aux âges actifs, et 1,9
fois plus élevée entre soixante-cinq et quatre-vingts ans. Mais les beaux
quartiers ne supportent pas cette insupportable inégalité qui attribuerait
un régime spécial aux ouvriers du bâtiment alors que les malheureux
actionnaires sont contraints de toucher des dividendes jusqu’à leur mort.
Croyez-vous qu’une telle civilisation, qui tourne le dos à ces derniers
siècles de convulsions d’où a émergé peu à peu la perspective des
émancipations humaines, a beaucoup d’avenir ?
Rédigé par : L'Huma | 21 novembre 2007 à 21:18
Chez nous, au Canada, on a testé plusieurs choses depuis 1993:
- Sabrer dans le nombre de fonctionnaires.
- Sabrer dans les dépenses publiques.
-Subventionner des projets de constructions et de réfections d'infrastructures.
-Restreindre les conditions d'admissibilité et les indemnités de l'assurance-emploi.
-Réduire les impôts des contribuables.
-Réduire les impôts ainsi que la taxe sur le capital des entreprises.
-Réduire la taxe de vente.
Ces mesures ont toutes eu leur efficacité. Toutefois, lorsqu'on les analyse après coup, on se rend compte que ce sont les mesures d'allégement fiscales des entreprises qui ont été les plus payantes, économiquement, financièrement et socialement parlant.
L'augmentation de la richesse, voilà ce qu'est la croissance.
Il faut créer la richesse, si on veut la redistribuer.
Mais la mentalité gaucho étant ce qu'elle est, si on enlève un fadeau à quelqu'un, on le remet forcément sur les épaules de quelqu'un d'autre. Ou, si quelqu'un fait de l'argent, c'est parce que quelqu'un d'autre en perd.
Si vous créez des conditions favorables et invitantes pour le capital, vous profiterez de l'accroissement de richesse qui sera généré.
C'est testé, prouvé et documenté, contrairement aux élucubrations de la gauche.
YG
Rédigé par : Yannick Gagné | 21 novembre 2007 à 22:00
Donc, pour résumer : plus il y a d'argent, plus il y a d'argent. C'est merveilleux, le libéralisme! Et ça a tellement fait ses preuves!..
Rédigé par : George | 21 novembre 2007 à 22:57
He ben Goerges, il me semble que les pays ayant choisi le socialisme en sont pour leur frais.
Vous aurez beau dire il y a des pauvres aux States, il y en a toujours moins qu'en Corée du nord non ? ou meme en france, qui devient un pays de smicard, lol.
Rédigé par : Sakuragikan | 21 novembre 2007 à 23:27
Il n'y a pas de pauvres aux "States"? Pas de riches en France? Lol.
Quant à la Corée du Nord, c'est une dictature féodale avec les moyens d'un Etat moderne et une couverture "communiste", comme d'autres ont une couverture "démocratique" (en Afrique et ailleurs), c'est-à-dire pseudo-populaire.
Cette comparaison à l'emporte-pièce est de la pure propagande droitière, et en tant que propagande, elle n'a aucun sens, sinon celui de vous donner à bon compte le rôle du démocrate dans ce dialogue que je devien déjà de sourds, étant donnés les énorme clichés que vous vous êtes dépêché de me vomir dessus.
Enfin, où ai-je parlé de "socialisme"? Vous avez tant besoin d'ennemis que vous les inventez?
Rédigé par : George | 21 novembre 2007 à 23:38
Eh bien, George? le contraire du libéralisme, c'est en effet le socialisme. Le mot vous fait peur? Vous avez raison. Il faut assumer vos idées.
Le libéralisme a, effectivement, largement fait ses preuves.
Regardez la liste de pays ci-dessous:
Etats-Unis
Angleterre
Irlande
Suisse
Australie
Nouvelle-Zélande
Allemagne
Italie
Portugal
Chili
Estonie
Bengale (dirigé par le seul parti communiste du monde réélu démocratiquement depuis trente ans)
Suède
Danemark
Canada
Tous ces pays, soit fonctionnent sur le système libéral, soit ont adopté récemment des réformes d'inspiration libérale.
Tous jouissent d'une situation meilleure à celle de la France, ou ont nettement amélioré leur situation suite à ces réformes.
Et encore, il ne s'agit là que des pays qui me viennent spontanément à l'esprit. Il y en a certainement de nombreux autres.
Le socialisme (autre appellation: l'étatisme), ça ne marche pas. Cela a été démontré par l'expérience.
Le libéralisme, ça marche. Cela a été démontré par l'expérience.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 22 novembre 2007 à 03:05
Pourquoi SarkoLéon va échouer ?
Parce qu'il n'y aucune logique dans sa stratégie ou du moins s'il en a une !
Il fallait mener deux actions parallèles :
1) Etat et Collectivités territoriales : redéfinir les missions de chacun, réduire le mille-feuilles administratif et réduire drastiquement les dépenses publiques de fonctionnement ; au moins 10 % par an pendant 5 ans.
2) Réduire les impôts des sociétés et les charges sociales, simplifier le droit du travail.
Rédigé par : Blanc Cassis | 22 novembre 2007 à 07:20
@george
Qu'est-ce donc être pauvre aux États-Unis : parmi ceux que, officiellement, on désigne "pauvres" dans ce pays (personnes ayant un revenu inférieur de moitié au revenu médian, médian et non pas moyen !), 46% possèdent leur propre maison, 66% l'air conditionné, près des trois quarts au moins une voiture, et 30% deux ou plus, 97% un téléviseur couleur et plus de la moitié deux ou plus, 78% un lecteur vidéo ou DVD et 73% un four à micro-ondes. Le "pauvre" des États-Unis moyen dispose également de plus d'espace pour vivre qu'une famille moyenne (une famille normale, pas pauvre !) de Paris, Londres, Vienne, Athènes ou d'autres villes européennes. Si nous descendons dans l'échelle et nous fixons sur ceux qui possèdent moins, seuls 6% des maisons des pauvres officiels sont insuffisamment grandes (il y a plus d'une personne par chambre). Par ailleurs, il y a très peu ou aucune trace de malnutrition aux États-Unis induite par la pauvreté. La faim est définie comme "le malaise ou la sensation douloureuse causée par la manque d'aliment". Or, aux États-Unis, le problème sanitaire relié à la nourriture parmi les pauvres n'est pas le manque d'aliments, mais bien la surconsommation d'aliments.
Les pauvres du début du XXIe siècle sont plus riches que les riches du milieux du XXe.
Mais quelle horreur que ce capitalisme qui enrichit les pauvres.
Rédigé par : bibi33 | 22 novembre 2007 à 10:59
@bibi33,
Dommage que comme beaucoup, vous tombiez dans la caricature.
Toute maison (ou presque) aux USA a l'air conditionné. Ce n'est pas un "signe de richesse" aux USA. Ce n'est non plus parce qu'on l'a que l'on s'en sert. Que les pauvres aux US soient mieux lotis que les pauvres au Bangladesh, nul n'en doute. Par contre, claironner que les pauvres américains ont: "plus d'espace pour vivre qu'une famille moyenne (une famille normale, pas pauvre !) de Paris, Londres, Vienne, Athènes ou d'autres villes européennes" frise le ridicule. Non, l'indécent.
Pour de vraies infos sur la faim aux US, prière de se référer aux données officielles:
http://www.ers.usda.gov/Briefing/FoodSecurity/trends.htm
Rédigé par : ETF | 22 novembre 2007 à 13:45
il faut surement mieux etre pauvre chez les riches que chez les sans rien ?:-)
Rédigé par : un chouka | 22 novembre 2007 à 13:46
Voyons Monsieur Sorman, la France croit aux miracles !
Plus de soixante-dix pour cent des Français détestent la mondialisation et dans le même temps se plaignent de ne pas gagner assez ! Alors on n'est plus à une contradiction près...
drzz
http://leblogdrzz.over-blog.com
Rédigé par : drzz | 22 novembre 2007 à 15:45
@bibi33
Eh oui, les USA sont un pays plus riche que par exemple le Bangladesh. Les guerres (et parmi elles les économiques) y sont pour beaucoup, le saviez-vous?
Et oui, comme dit ETF, se servir des différents niveaux de pauvreté pour applaudir le capitalisme, c'est indécent.
Rédigé par : George | 22 novembre 2007 à 15:45
Pas étonnant que la France soit si figée.
Nous parlons de la croissance économique qui enrichit tout le monde et, certains ne font que fixer leur attention et leurs peurs, sur les pauvres.
Si vous vous alignez sur les plus pauvres, sur les plus lents, sur les plus démunis et sur ceux qui ont baissé les bras, alors, vous n'irez pas loin.
Il y aura toujours des pauvres. Penser le contraire relève de la plus infantile des utopies ou de l'angélisme.
Et puis, dans bien des cas, la pauvreté est relative.
Le problème principal lorsqu'on met en place des mesures pour contrer la pauvreté, dans bien des cas, ces mesures ne font qu'encourager de qu'elle voulait éliminer.
Au Canada, il y a un taux de chômage historiquement faible. Au Québec, on ne peut faire deux pas dans la rue sans tomber sur une offre d'emploi. Il manque cruellement de travailleurs. Pourtant, malgré cette situation, au Québec, il y n'y a pas moins de 450 000 personnes qui ne travaillent pas et qui reçoivent de l'aide sociale. S'ils voulaient travailler, ils travailleraient déjà. (J'exclus évidemment ceux qui ne peuvent pas travailler).
Les employeurs en sont rendu à les solliciter spécifiquement. À part quelques exceptions, ils se sauvent tous en courant.
Il faudrait donc distinguer les vrais pauvres de ceux qui le sont ou qui refusent de s'en sortir, par choix.
Mais là, on serait taxé de faschisme et de neoconservatisme par... les défenseurs de la gauche et des pôvres.
Rendre les problèmes insolubles, quelle belle façon de pérenniser une cause, une idée ou sa propre job au sein d'un organisme subventionné de défense de tout et de rien.
On n'apprend pas à gagner au sein d'une équipe de "loosers".
Nos modèles doivent être des gagnants.
YG
Rédigé par : Yannick Gagné | 22 novembre 2007 à 17:29
vous savez Yannick le socialiste est comme le capitaliste, il veut gagner de l'argent. Mais contrairement à ce dernier, sans travailler.
D.J
Rédigé par : D.J | 22 novembre 2007 à 17:59
YG, interroge-toi un peu, si tu en es capable, sur cette civilisation dans laquelle tu dois parcourir les rues ou faire la queue pour trouver des boulots précaires et mal payés, dans laquelle des gens comme toi accusent ceux qui refusent cette humiliation d'être des loosers qu'il faut abandonner à leur sort? Que valent tes gagnans, avec leur argent jeté par la fenêtre, leurs châteaux, leur népotisme, leur insigne vulgarité, leur philosophie génétiste (cf. Sarkozy le Petit)?
Rédigé par : George | 22 novembre 2007 à 18:13
@ marchenoir
Tous les pays "libéraux" que vous citez font ou ont fait preuve d'"étatisme", (par ex. de militarisme : cf. les multiples invasions US ces dernières années) dès que le seul "libéralisme" ne suffisait pas à la croissance de leur industrie.
Votre fable où de méchants et stupides socialistes font rien qu'empêcher les lucides et héroïques libéraux de mener les peuples au paradis, il faut appeler ça par son nom: c'est de la propagande.
Vous êtes un idéologue, tout comme ceux d'en face.
Rédigé par : George | 22 novembre 2007 à 18:40
@Georges,
vous oubliez une chose, les sociétés libérales ne se font pas la guerre entre elles (militairement parlant bien sûr). Les USA ont envahis non pas des démocraties mais des dictatures et pas les plus sympas.
L'industrie de l'armement n'est pas un acteur économique sine qua non pour le bien de la croissance mais simplement un secteur parmi d'inombrables autres.
D.J
Rédigé par : D.J | 22 novembre 2007 à 19:08
@ DJ
Des dictatures avec lesquelles les USA commerçaient peu de temps avant, ne l'oubliez pas...
Et demandez-vous quel est le sens de ces guerres. Vous croyez peut-être qu'elles sont livrées pour "libérer" les peuples? Vous seriez bien naïf. Non, elles aont pour but d'ouvrir de force les marchés intérieurs de ces pays (Serbie, Irak...) quand ils se montrent trop souverainistes, et de les placer sous direction américaine.
Quant aux pays auxquels les USA ne font pas la guerre, leur marché étant déjà ouvert et relativement dominé, pourquoi les bombarder? Cependant nous vivons - l'oubliez-vous? - dans un système mondialisé où bombarder par ex. l'Iran et substituer au régime des mollahs un gouvernement pro-US (tel celui du Shah, que haïssait tant le peule iranien) revient à couper des parts de marché aux concurrents "libéraux" des USA : Japon, Chine, Russie, Europe... Pourquoi faire la guerre à ses alliés-concurrents quand on a la supériorité militaire qui garantit la supériorité économique? Par contre, les pays présentés comme diaboliques peuvent servir à relever un pays endetté et petit à petit rattrapé par des puissances naissantes. Les dernières guerres US sont des guerres périphériques pour une domination américaine du marché mondial. Quel cynisme, non?
Ainsi, votre dernière phrase n'a aucun sens. La guerre a pour but d'ouvrir des robinets. Est-il besoin de rappeler qu'après le bombardement de l'Irak, le seul Ministère protégé des attaques de rebelles ou de la colère de la population par des milliers de soldats US fut le Ministère du pétrole?
Rédigé par : George | 22 novembre 2007 à 19:31
@Georges,
arrêtez de vous faire un film, cessez de lire Thierry Meyssan & Cie, je ne vois pas le rapport entre le marché mondial et les bombardements américains en Irak, Afghanistan, etc...
Je vis en Suisse où le marché américain inonde de ses produits Mac Do, coca-cola, etc, etc... sans pour autant voir un seul Gi's dans les rues de Lausanne et aucune bisbille entre Bush et la présidente de la confédération.
Le commerce est avant tout une affaire de privé. Si les USA ont commercés avec des dictatures ennemies du moment est le fait d'industriels. N'oubliez pas qu'on peut être très bon commerçant et piètre diplomate. La majorité des américains vivent du commerce avant de se soucier de politique extérieure. Tout le monde a ses occupations, ses hobbies, sa famille, son travail.
D.J
Rédigé par : D.J | 22 novembre 2007 à 20:30
"je ne vois pas le rapport entre le marché mondial et les bombardements américains en Irak, Afghanistan"
Eh bien, que voulez-vous que je vous dise? Alors vous ne voyez rien.
Je remarque un petit détail révélateur : vous commencez par me mettre dans le même sac que l'antisémite Meyssan AVANT d'avouer que vous ne voyez pas le rapport etc. (cf. phrase ci-dessus). Qui se fait un film? Vous êtes obtus. Soignez-vous. Lisez. Réfléchissez. Recoupez vos informations.
Rédigé par : George | 22 novembre 2007 à 21:04
P.S. L'idéologie libérale consiste précisément à nier la fraternité des Etats et de ce que vous appelez "le privé". C'est une grande illusion que de croire qu'ils ne sont pas intimement liés. Je vous le répète, étudiez, et vous verrez qu'aucun pays "libéral" ne se passe d'"étatisme" - pas plus que les pays de tradition "étatiste" comme la France ne travaillent pour autre chose que pour "le privé". Après les méthodes varient, mais ce n'est pas une question de "libéralisme" ou de "socialisme", qui ne sont qu'étiquettes. Entreprises privées et Etats marchent main dans la main. Pire : les Etats ne font, la plupart du temps, que voler au secours des entreprises privées. Débarrassez-vous de vos marottes, lisez, étudiez.
Rédigé par : George | 22 novembre 2007 à 21:09
"Autoriser les licenciements", Guy? Pour e libéral que je suis, l'idée est excitante. Mais alors : pas sans autoriser les émeutes! Eh ou, il faut être libéral jusqu'au bout! Car comment voulez-vous en finir avec la lutte des classes si vous privilégiez ainsi les directions d'entreprises sans donner aux inévitables laissés pour compte du système que vous préconisez la possibilité de se défouler par toutes sortes de mouvements de grèves, manifestations, actes de sabotage, émeutes, révoltes, etc.? Liberté pour les entreprises de licencier, oui! Et liberté pour le salarié qui vient de se faire licencier d'exprimer sa saine révolte par l'incendie de son ancien lieu de travail!
Rédigé par : Emile | 22 novembre 2007 à 21:17
@George
Où ai-je dit qu'il fallait laisser les pauvres à leur sort?
De plus, qu'est-ce qui est le plus humiliant :
- Travailler pour un revenu modeste ou
- Recevoir une prestation de misère à ne rien faire.
Si des gens choisissent de ne pas travailler pour un certain niveau de revenus, c'est peut-être parce qu'ils reçoivent trop, actuellement.
Ne me dites pas que ceux qui sont en mesure de travailler, et qui ne le font pas, en ont cure de leur dignité. Vous êtes un farceur qui s'ignore, M.George.
La dignité n'a que faire de l'oisiveté et vice-versa.
YG
Rédigé par : Yannick Gagné | 22 novembre 2007 à 21:26
@Yannick Gagné
« Rendre les problèmes insolubles, quelle belle façon de pérenniser une cause, une idée ou sa propre job au sein d'un organisme subventionné de défense de tout et de rien. »
L'idée que vous exprimez ici me semble si élémentaire que je me demande depuis quelques années pourquoi elle n'arrive pas à faire son chemin dans toutes les strates de la société... Que dire de la facilité avec laquelle celui qui se dit libéral est rangé dans la catégorie des monstres sociaux et autres anomalies de l'humanité alors que les résultats des actions de chacun devraient permettre à tous de juger de la nocivité ou de l'utilité de telle ou telle idée... C'est comme si les libéraux en France (ou ailleurs) étaient maudits et que la recherche de la transcendance était le seul moyen pour eux de ne pas devenir fous... En face on nous arrive avec des idées précises qui se veulent neuves mais qui ne sont que maquillages de turpitudes passées et tout le monde applaudit; quand nous nous permettons de seulement relever des aberrations (dénoncer le mal, c'est un minimum pour un honnête homme), nous sommes alors montrés du doigt comme ces incrédules qui lors de séances de spiritismes sont accusés d'empêcher les esprits de se manifester... En même temps, être libéral en France c'est si facile... Pas besoin d'être docteur en sciences économiques puisque les anomalies ont atteint de telles proportions que l'analyse de la situation -et je crois que nous le montrons tous les jours sur ce blog- ne nécessite aucunement un esprit aiguisé...
Ceci étant dit je veux revenir sur le début de votre message:
« Nous parlons de la croissance économique qui enrichit tout le monde et, certains ne font que fixer leur attention et leurs peurs, sur les pauvres »
Je pense contrairement à vous que pour une société, fixer son attention sur les individus les plus faibles est un réflexe sain même si ceux qui sèment la misère semblent -au moins en apparence- s'en préoccuper eux aussi. Nous ne devons rien concéder sur ce point car le problème principal de la diffusion des idées libérales est ce déficit d'image qui résulte de notre tendance à aller à la source du mal pour le guérir durablement au lieu de maintenir le patient dans un état tel qu'il aura toujours besoin de soins... En somme, la tumeur qui détruit ne doit pas faire oublier la douleur car sinon on ne gagne pas la confiance du patient... Je vous prie de m'excuser pour ces images un peu simples mais puisqu'il s'agit d'écrit, autant le rendre accessible au plus grand nombre...
@DJ et @George
de GS « l’innovation des petites entreprises est bloquée par le manque de crédits parce que le déficit public absorbe les capitaux »
Je crois que tout le monde est d'accord avec l'idée que les démonstrations de puissance -quoi que l'on en pense par ailleurs- ne prouvent pas grand chose quant à la capacité d'un État de répondre aux besoins de sa population, il suffit de se rappeler du cas de l'URSS... C'est un fait. Il est un autre fait qui ne peut être nié: l'âge de informatique est né aux EUA et avant lui d'autres âges (électroménager, automobile etc...) dont le succès se répandit au delà des océans. Ce que je veux dire c'est qu' au final, l'accroissement de la dette publique des EUA n'est pas vue par les libéraux comme un bien pour l'économie américaine et que la crise des prêts subprime n'en est qu'une expression...
Rédigé par : PaulNizan | 22 novembre 2007 à 21:37
"Ne me dites pas que ceux qui sont en mesure de travailler, et qui ne le font pas, en ont cure de leur dignité."
Et pourtant...
Une fois de plus : demandez-vous pourquoi les pauvres refusent de travailler.
Rédigé par : George | 22 novembre 2007 à 21:41
George, vous écrivez:
"Tous les pays "libéraux" que vous citez font ou ont fait preuve d'"étatisme", (par ex. de militarisme : cf. les multiples invasions US ces dernières années) dès que le seul "libéralisme" ne suffisait pas à la croissance de leur industrie."
1. Le libéralisme ne suppose pas la disparition de l'Etat, ni celle de l’amée. Au contraire. L'Etat joue un rôle central pour faire respecter le droit et la démocratie. Le libéralisme, ce n’est pas l’anarchie vaporeuse, les Bisounours et le Flower Power.
2. Expliquez-moi à quelle invasion la Suisse s'est livrée récemment.
3. Vous passez totalement sous silence l'amélioration du sort des gens permise par les réformes libérales dans les pays que j'ai cités. Ce n'est pas important pour vous? Vous vous en foutez? Ce n'est pas votre problème? Mieux vaut la pauvreté socialiste que la richesse libérale?
4. Expliquez-moi donc le modèle de société que vous préconisez. Je vous sens très en pointe sur la critique, mais assez absent sur les propositions concrètes.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 22 novembre 2007 à 22:29
@ marchenoir
1. Ce qui est "bisounours", c'est de croire que l'armée US combat pour le droit et la démocratie.
2. Elle n'en a certes pas besoin, mais d'autres l'ont fait pour elle. Vous avez la mémoire courte.
3. Il y a indéniablement des avancées d'un côté, de catastrophiques reculs de l'autre. Je constate pour ma part que vous passez pour votre part totalement sous silence les aspects néfastes de la domination des marchés sur tout le vivant. Quant au socialisme, vous seul en parlez, je n'en ai rien dit. Du reste, il y a eu plusieurs sortes de "socialisme".
4. Je ne dirige pas un pays, ni ne suis un génie ou un idéologue comme vous. Je laisse ce genre de vanités aux gens qui aiment passer leur temps à se dire qu'ils ont la solution à tout.
Rédigé par : George | 22 novembre 2007 à 22:42
Hé bé, y'a d'l'ambiance chez Sorman. Les voisins vont finir par se plaindre. Avant que la maison poulaga ne rapplique, calmons le débat et posons quelques questions simples. Exemple: cher George, comment pensez-vous que la France, compte tenu de ses déficits budgétaires actuels (et à venir), va pouvoir honorer le paiement des retraites de la sublime génération des baby-boomers?
Rédigé par : ETF | 22 novembre 2007 à 23:16
"Je ne dirige pas un pays, ni ne suis un génie ou un idéologue comme vous. Je laisse ce genre de vanités aux gens qui aiment passer leur temps à se dire qu'ils ont la solution à tout"
Dans ce cas Georges je vous suggère de la fermer une bonne fois pour toute... On entend déjà assez d'âneries comme ça sans les vôtres.
Rédigé par : Nono | 22 novembre 2007 à 23:18
Je précise que dans une quinzaine d'année, le nombre de retraités devrait égaler celui de la population active. Le déficit des caisses de retraite devrait alors atteindre plus de 50 Milliards d'euros par an. Qu'est-ce qu'on fait?
Rédigé par : ETF | 22 novembre 2007 à 23:31
@ Nono
Et quelles âneries ai-je proféré, ô Génie?
@ ETF
Simple, selon vous : on fait travailler tout le monde beaucoup plus longtemps sans rien toucher aux rentes et revenus faramineux de certains, ni aux gaspillages en tous genres (les milliards de la publicité) etc. Bref, on continue le progrès qu'on n'arrête pas...
Vous savez, il y a par exemple ceci qui est très simple : si les loyers n'étaient pas si élevés (ils s'élèvent parfois à la moitié du salaire des locataires, réfléchissez-y 5mn), une partie de l'argent qui n'irait pas dans la poche des propriétaires pourrait être détourné vers une cotisation supplémentaire pour les retraites...
Mais le sacro-saint respect de la propriété vous aveugle, fait de vous des petits idéologues et vous interdit d'envisager ce genre de solution, bien entendu... Vous êtes prêts à vous attaquer au corps même des cheminots, en les obligeant à travailler 5 ans de plus, mais pas à la "liberté" de profiter au maximum du travail d'autrui.
Rédigé par : George | 22 novembre 2007 à 23:42
C'était mon dernier message à votre adresse. On ne peut pas parler avec des idéologues à la petite semaine qui se prennent pour des génies.
Rédigé par : George | 22 novembre 2007 à 23:44
Cher George, dommage qu'il soit apparemment impossible d'échanger calmement sur le fond. Ma question n'avait rien d'idéologique, et je ne m'associe pas aux invectives (sauf envers quelques habitués qui me le rendent bien). Je crois comprendre que vous êtes contre le respect de la propriété, contre la liberté des prix des loyers, contre la publicité, contre le fait qu’il faille travailler plus pour payer nos retraites malgré l’extraordinaire allongement de la durée de la vie. Je crains que la société que vous envisagez n’ait déjà fait la preuve de son utopisme et de son inadaptation à la nature humaine (pour être gentil). Bref, elle a lamentablement échoué et la souffrance qu’elle a engendrée est incalculable. Rien à voir avec les défauts ou excès de l’économie de marché. Comme on dirait ici, « get real ». Mais peut-être aimez-vous vraiment la Trabant. Bonne route.
Rédigé par : ETF | 23 novembre 2007 à 04:38
@george
Et oui, comme dit ETF, se servir des différents niveaux de pauvreté pour applaudir le capitalisme, c'est indécent.
Qu'y a t il d'indécent de dire que le capitalisme enrichit les pauvres?
Peut être le fait que le socialisme en est incapable?
Si vous connaissez un meilleur système que le capitalisme pour enrichir les pauvres ne nous laissez pas dans l'ignorance et faites nous partager votre savoir?
Rédigé par : bibi33 | 23 novembre 2007 à 10:51
les solutions socialisantes consistent toujours à dire "ben on a qu'a prendre aux riches", comme vous le faite remarquer à propos des loyers, Georges.
ces thèses socialistes oublient simplement que si un riche sait qu'il ne peut pas gagner de l'argent, (puisqu'on le lui retirerat par impot), et bien il ne travaillera plus.
Si vous dites a un patron que si ca boite grossis et engrange plus de benef ceux ci iront a l'etat, pourquoi voulez-vous qu'il s'echine a investir et a faire grossir sa societe ? Et donc a creer des emplois ?
Multipliez cet exemple par le nombre d'entreprise en france, comparez avec ce qui c'est passé dans le spays ayant appliqué ces theses, et vous aurez compris.
PS : petite précision, le mot entreprise, du moins dans un discours libéral, ne signifie pas "entreprise-du-CAC-40-qui-gagne-des-milliards"
Le mot entreprise désigne aussi bien votre coiffeur ou boulanger du coin qui pourrait, par exemple, embaucher un employé de plus oour souffler un peu... Et des entreprise comme cela il y en a des centaines de milleirs en france. Mais il est vrai que quand vous entendez un leader de gauche parler, entreprise signifie toujours entreprise-du-CAC-40-qui-gagne-des-milliards
Rédigé par : Sakuragikan | 23 novembre 2007 à 13:40
Sinon un exemple qui plairas a tout le monde : L'Islande, il me semble que ses citoyens ont un revenus deux ou trois fois superieurs aux francais.
Ni guerre, ni colonialisme pour autant.
Rédigé par : Sakuragikan | 23 novembre 2007 à 13:44
Je vous fais part d'une contradiction, comme seuls les gauchistes peuvent nous en sortir :
Au Canada, il y a un débat présentement en ce qui à trait à la place que devrait prendre le secteur privé, dans la santé.
Les gauchistes, les syndiqués et les fonctionnaires, qui détestent l'entreprise privé, refusent que le privé se mêle de santé.
La raison : Parce que tous les médecins et infirmières les plus qualifiés délaisseraient le secteur public, selon eux.
Or, si l'entreprise privée est aussi vile, abusive et sans coeur, dites-moi, alors pourquoi tant de gens quitteraient, selon-vous, le secteur public au profit de l'entreprise privée.
Eeeeuuuuuuhhhhhh ?
Voilà une des "quadrature du cercle" utilisée par des gens profonds - pour ne pas dire, creux - comme George.
En voulez-vous une autre?
Il y a 2 ans, au Québec, toutes les centrales syndicales s'étaient unies afin de faire échec à une réforme appelée "Réingénierie de l'État", en d'autres mots, le gouvernement Charest voulait rendre l'État plus efficace et productif.
Durant cette période, les chefs de ces centrales nous ont certes présenté une pléthore d'épouvantails mais, ils ont aussi parlé de SOLIDARITÉ, de COMPASSION, de l'indécence de la PAUVRETÉ, du PARTAGE de la richesse et d'EXPLOITATION des travailleurs.
Croyez-le ou non, quelques mois plus tards, ils se sont unis, de nouveau, afin de demander au gouvernement qu'il impose des barrières tarifaires aux produits importés de la Chine, afin que cesse les fermetures d'entreprises du secteur manufacturier au Canada.
Allo, la SOLIDARITÉ, allo le PARTAGE de la richesse ou la COMPASSION.
Si vous avez les yeux bridés, vous pouvez bien crever.
C'était comme dire :
"Même si c'est à votre tour de goûter au développement, ça doit se faire dans vos rizières, de façon personnelle et sans OGM. Et le plus important, ne venez pas nous enlever, ne serait-ce qu'une once de ce que nous avons sinon nous cesseront de plaider en votre faveur afin que vous soient évités les affres du développement économique, du capital, de la consommation, de la kulture américaine, des OGM, des GES, des vaccins, de l'abandon de vos rizières ainsi que contre toutes les autres tares du libéralisme. La richesse rend las et insensible. Nul besoin que vous l'essayiez afin de le comprendre. Nous l'avons fait pour vous et croyez nous, c'est mauvais et pathogène."
Désolé, George, de vous enlever mes mots de la bouche.
YG
Rédigé par : Yannick Gagné | 23 novembre 2007 à 16:13
Nouvelle affaire des caricatures, cette fois-ci concernant Allah.
Le monde occidental s'habitue de plus en plus à la charia :
http://leblogdrzz.over-blog.com/article-14029104.html
Rédigé par : drzz | 23 novembre 2007 à 16:17