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  • Parution le 15 mars 2012

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    Paru le 2 novembre 2009

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Commentaires

Pauvre France, ma bonne dame !
Entre la France pourrie, la France moisie et la France qui ne comprend rien à l'économie, vous avez le choix.
Et si vous commenciez par l'aimer un peu cette France que tout le monde cherche à perdre de réputation.
Le fait d'être dénigrée et conspuée de toute part n'est pas forcement une mauvaise chause pour la France.
Haïssez-la, vous l'aimerez d'autant mieux.
Aux dernières nouvelles, Le Clézio veut revenir habiter en Bretagne.
Le Mexique, c'est bien, c'est beau, mais c'est un peu anonyme.
Vive la France, alleï !
Un Belge

Ouille !
Chose, pas chause
Heidegger bien gutural
un des principaux
Welche, je suis !

Quoi penser du Professeur Montagnier, grand chercheur qui a du partir au USA pour continuer à travailler, faire ses recherches, car trop vieux pour rester en France. Ah l'âge de la retraite...etc
Merci France pays de mon enfance.
AL'ain G
Bien librement

Lorsqu'on va à Cuba, on peut admirer la médaille du Prix Nobel de littérature.
Cadeau d'Hemingway à la Vierge de la Charité, patronne de Cuba.
Ceci est symptomatique, mais de quoi ?

C'est au sein de l'Institut Pasteur à Paris que Luc Montagnier a fait les découvertes qui lui ont valu son prix Nobel.

Quant au Clézio (à le Clézio?), il voyage tout le temps, et je suis sur qu'il passe une bonne partie de sn temps en France.

Votre raisonnement (certes implicite) consistant à se lamenter à chaque fois que des Français quittent la France me fait penser à celui de ceux qui se réjouisse des exportations de leur pays tout en étant effrayé par les importations (ce qui me fait penser à la blague de Bastiat, qui disait qu'il faudrait couler tous les bateaux quittant la France, pour que les exportations ne soient pas accompagnées d'importations dans les mêmes bateau sur le trajet du retour.)

Montagnier qui quitte la France car une administration trop pesante et trop rigide l'empeche de travailler....


Des structures fiscales et administratives qui incitent les gens qui ont de la créativité et du talent à s'expatrier là où on ne leur met pas de batons dans les roues, pour leur empecher de vivre....

C'est ça la structure Française. On rase toutes les têtes. Pas une seule ne doit dépasser... On nivelle par le bas !

On fait des programmes politiques pour aider les sans-papiers, les immigrés, les analphabètes, les délinquants et toutes sortes de personnes en difficultés.

Par contre ceux qui veulent innover, créer, entreprendre, ceux là ils ne comptent pas ! Du coup ils vont voir ailleurs, et ne s'en portent que mieux.

Mais au delà, la vraie question à se poser est la suivate : une fois que tous les entrepreneurs, tous les chercheurs, tous les artistes, tous les experts, tous les ingénieurs, tous les étudiants brillants, tous les sportifs de haut niveau, toutes les grosses fortunes, tous les intellectuels, tous les grands chefs cuisiniers, tous bons professeurs de faculté, tous les bons médecins,..., auront quitté la France, que restera-t-il de valable dans ce pays ?

Dans les pays du tiers monde, tous les cerveaux s'en vont, et regarder ce qui reste de leur pays... Il ne reste que les vieux, les très jeunes, les malades, les handicapés, les analphabètes, les délinquants, les truands, les apprenti-terroristes, les abrutis par la religion et les feignants !

Ce qui condamne de fait ces pays à un sous-développement structurel !

Croyez-vous que c'est ce qui va arriver à la France, disons dans 20 ans ?

Ci-gît le libéralisme, 1979 - 2008.

Des banques nationalisées, en Europe et aux Etats-Unis. Des dirigeants européens qui réhabilitent l'intervention publique et suspendent les règles communes qui proscrivent les aides d'Etat, tout comme celles qui promeuvent la concurrence. Les salaires des patrons encadrés, la finance stigmatisée, l'économie de marché critiquée : la crise a provoqué un gigantesque tête-à-queue idéologique. Comme si, avec les craquements du système bancaire mondial, se terminait un grand cycle libéral. Un cycle comme le capitalisme en a connu plusieurs, qui s'interrompent toujours de la même façon, avec un krach financier retentissant.
Voilà près de trente ans que l'économie de marché sans limites était célébrée sur tous les continents, et qu'on lui attribuait non sans raison l'extraordinaire emballement de la croissance économique des dernières années, qui a vu le PIB américain progresser de moitié entre 1994 et 2006 et la Chine sortir du Moyen Age. C'est au nom de cette efficacité que nous avons organisé le retrait de la puissance publique dans la plupart des pays du monde. Qu'on a déréglementé les secteurs de l'énergie, des télécommunications, des transports, en exaltant les vertus de la concurrence.
Cette grande vague libérale naît durant les années 1970, dans le monde anglo-saxon. En 1979, Margaret Thatcher conquiert le pouvoir au Royaume-Uni. En quelques années, elle remet sur pied ce grand pays épuisé, en ouvrant les frontières, en taillant dans la dépense publique, en baissant les impôts et en cassant les syndicats. Quinze mois plus tard, l'Amérique élit à la présidence un vieil acteur au rencart reconverti dans la politique, Ronald Reagan. Ce républicain fera lui aussi merveille, en rétablissant une Amérique qui avait été considérablement affaiblie. Il réussira avec les mêmes recettes que son homologue britannique : moins d'impôts, moins de règles, moins d'État.
En 1989, la chute du mur de Berlin décuple la vague libérale, parce qu'elle ouvre au commerce et à l'économie de marché un continent qui aspire à la liberté politique et économique. Russie, Pologne, Tchécoslovaquie, nouveaux Länder allemands, tous se précipitent pour renier le plan et adorer le marché, avec le zèle du converti. La Communauté économique européenne accueille ces nouveaux catéchumènes avec enthousiasme. L'Europe est elle-même engagée dans une entreprise de vaste envergure, le marché unique. Le projet est inspiré, là encore, par la grande vague libérale qui balaye la planète : ouverture des frontières, démantèlement des politiques industrielles nationales au profit de la concurrence, contention de la sphère publique.
La ferveur libérale est à son comble au début des années 1990, grâce à l'irruption des nouveaux pays industrialisés, celle de la Chine en particulier, qui adoptent eux aussi l'économie de marché. Les entreprises occidentales profitent des nouvelles libertés d'investissement et des bas coûts de transport pour étendre leur terrain d'action. Le commerce mondial change subrepticement de nature : les échanges intrafirmes deviennent prépondérants, l'organisation des entreprises se love dans la nouvelle géographie de la croissance, profitant des considérables différences de salaires dans un monde où les règles du jeu économiques s'universalisent.
La première rupture intervient en 1997-1998, avec la crise asiatique, qui infléchit la trajectoire folle des «dragons» d'Asie du Sud-Est. Trois ans plus tard, c'est l'éclatement de la bulle Internet, puis le scandale Enron. Celui-ci jette une ombre sur la sincérité des comptes publiés par les entreprises. La croissance mondiale reprend pourtant à vive allure, grâce aux médications d'Alan Greenspan, qui soutient la croissance américaine en baissant ses taux d'intérêt.
Il s'ensuivra la plus grosse bulle spéculative de l'histoire, avec l'explosion des prix de l'immobilier dans le monde entier, et la progression inouïe de l'endettement - la liberté économique stimule les « instincts animaux », pour reprendre les termes de l'économiste John Maynard Keynes.

La dette totale des Américains (tous agents confondus) atteint 350 % du PIB en 2007 — même en 1929, elle n'avait fait que frôler les 300 %. La crise des subprimes intervient en juillet 2007, et s'amplifie au cours de l'année 2008.
On connaît la suite. Le marché a produit une catastrophe qu'il est incapable de régler tout seul. D'où l'incroyable succession de nationalisations d'établissements financiers depuis quelques mois. Comme toujours, les autres nations suivent, et se mettent à prêcher aussi pour le retour de l'Etat, le contrôle des rémunérations, le retour à la réglementation...
Et les conversions idéologiques se multiplient. Celle de Paul Krugman, par exemple, économiste réputé et naguère défenseur de la mondialisation heureuse, et aujourd'hui bien plus circonspect.
Ou celle de Giulio Tremonti, lieutenant de Silvio Berlusconi, qui a publié, début 2008, un livre qui fait un tabac, la Paura e la Speranza ("La Peur et l'Espoir"). Naguère maître à penser de la droite libérale, il conteste aujourd'hui le marché, «idéologie totalitaire», et appelle à la construction d'une Europe « avec des portes, à condition qu'elles ne soient pas toujours ouvertes ». Autant de signes du gigantesque retournement idéologique qui est à l'œuvre sous nos yeux, dans le monde entier.
Nicolas Sarkozy lui-même a d'ailleurs fait l'apologie du rôle de l'Etat dans l'économie, lors de son discours de Toulon, fin septembre 2008.
Jusqu'où peut aller cette inclination régressive ? Rien n'est désormais impossible. La mondialisation entre très probablement dans une phase d'éclipse. Car sa cause première n'est ni la technologie, ni la baisse des coûts de transport, ni même l'organisation des entreprises, mais le degré de tolérance des sociétés à l'ouverture internationale et leur aspiration à la liberté. Sentiment qui varie sensiblement d'une époque à l'autre, en fonction de la conjoncture et de la confiance dans l'avenir. En temps de crise, les citoyens ne demandent pas plus de liberté, mais plus de protection.
Dans les mois qui viennent, nos sociétés vont donc rétablir les frontières nationales. En Europe, nous avons commencé, avec la multiplication des mesures dispersées et contradictoires que les gouvernements ont prises pour lutter contre la crise. Et, dans peu de temps, le libéralisme nous semblera ce qu'il est : une belle idée de beau temps, complètement inadaptée lorsque l'âme collective s'inquiète d'une tempête inhabituelle.
Une consolation, toutefois. Durant ce cycle qui s'ouvre, la France, viscéralement antilibérale, sera en accord avec son temps, en vertu d'une loi éternelle : une pendule arrêtée donne l'heure deux fois par jour.

Auguste Detoeuf, le 1er mai 1936 : "le libéralisme est mort ! "

Dans les années 1930 aussi, on s'interroge sur les moyens de sortir de la crise, et sur la nécessité de revenir à l'intervention économique au détriment de l'économie de marché. En France, un petit groupe d'esprits éclairés, polytechniciens, crée alors un groupe de réflexion, «X-Crise». Le 1er mai 1936, X-Crise reçoit un grand dirigeant d'entreprise, Auguste Detœuf, patron de Thomson-Houston, qui prononce une conférence intitulée « La fin du libéralisme ». Extraits : « Le libéralisme est mort ; il a été tué, non pas par la volonté des hommes ou à cause d'une libre action des gouvernements, mais par une inéluctable évolution interne. Je crois que la fausse mystique libérale, les déclarations libérales sans sincérité, toute cette démagogie à l'intention des classes dirigeantes et d'un peuple qui confond la liberté économique avec la liberté tout court, sont des dangers publics. »
François Lenglet, rédacteur en chef Economie, politique, international à La Tribune.

http://www.latribune.fr/opinions/20081009trib000181654/ci-git-le-liberalisme-1979-2008.html

Mais pourquoi touche t'il leurs Nobel 20 ans après leurs découvertes?

En tout cas pour le second.

D.J

Comme quoi l'histoire a donné tort à Auguste Detoeuf, le libéralisme est revenu de plus belle.
Le problème ce n'est pas la mort du libéralisme ou du libéralisme "scientifique" (comme il y eu un marxisme "scientifique"), le problème c'est la diminution des libertés civiles et l'omniprésence de l'Etat dans la vie des citoyens.
Le capitalisme livre les citoyens pieds et mains liés au pouvoir discrétionaire de l'Etat.
"Si l'oeuf tombe sur la pierre, malheur à l'oeuf.
Si la pierre tombe sur l'oeuf, malheur à l'oeuf."

A nos idéologues, vous devriez lire cela
http://www.telos-eu.com/fr/article/la_fin_du_capitalisme_non_bien_au_contraire
j'en ai d'autre si vous voulez, rapprochez-vous svp de la philosophie du libéralisme, au lieu d'une idéologie d'un autre temps, révolu.
AL'ain G Vice-président d'Alternative libérale

alan de Bx
Comme disait je-ne-sais-plus-qui-mais-ce-n'était pas-Sartre, l'idéologie, c'est toujours l'idéologie des autres.

Bien vu Jéo, à communiquer à Ba

J'ai été étonné par le déni de réalité des communistes dans les années 1989 - 1991. Leur idéologie échouait lamentablement, et les communistes ne voulaient pas reconnaître l'échec de leur idéologie.

De la même façon, le libéralisme économique échoue lamentablement sous nos yeux. Les partisans du libéralisme économique réagissent comme les communistes ont réagi dans les années 1989 - 1991. Les partisans du libéralisme économique sont eux-aussi dans le déni de réalité.

Laisser supposer, commes vous le faites, qu'on peut détacher le "bon" libéralisme philosophique du mauvais "libéralisme économique" est une absurdité. Le libéralisme économique est la conséquence on ne peut plus logique de cette philosophie de la liberté, de la propriété et de la responsabilité de l'individu qu'est le libéralisme.
Par ailleurs, je vous signale, puisque vous n'allez pas l'air de le savoir, que ce sont les partisans du libéralisme qui se sont opposés aux mesures de régulation du marché qui allaient amener la crise.
Je vous invite à aller voir ce discours du membre de la Chambre Ron Paul (libertarien) en 2002 qui prévoit de façon explicite et extraordinairement lucide les causes de la future crise, et qui propose des remèdes pour y échapper : http://www.objectifliberte.fr/2008/10/subprimes-revue.html

@ BA,
"le libéralisme économique échoue lamentablement sous nos yeux".
Votre constat, c'est celui que le libéralisme est en échec ? Sans tomber dans les poncifs médiatiques actuels, vous devez être renseigné alors vous savez qu'il n'y a pas de milieux plus alambiqués en règlements divers que le système de crédit bancaire des USA (si ce n'est le domaine immobilier). Inutile je pense de développer Fannie et Freddie, etc.
Dès lors comment peut-on dire que l'on voit dans cette crise l'aboutissement de l'action sans entraves des libéraux-profiteurs-avides qui ont eu le champ libre ? Dans le cas de cette crise, les banques, dont il n'est pas question de discuter les erreurs, d'une part ont cherché à jongler entre différents règlements, et d'autre part, ont eu à plusieurs reprises des cautions, même indirectes, du gouvernement des states.
Comment pouvez-vous intellectuellement en conclure que c'est la faillite du libéralisme en tant qu'idéologie (ce qu'il n'est pas, cf Revel) ? Merci aussi de ne pas céder à ce poncif de dire que la liberté c'est l'abolition de toutes les règles, évidemment non, (Hayek a toujours écrit le contraire je crois), la liberté ne peut s'épanouir que dans un état de droit. Vous partez d'une vision joliment caricaturale du libéralisme.
On peut aussi reconnaître que plusieurs des règlementations qui entouraient les systèmes bancaires et immobiliers découlaient de positions au cas par cas et par à coup de politiques réagissant dans le court terme. Est-ce si difficile à reconnaître ou êtes-vous à ce point avide de démontrer la mort du libéralisme ?
Ou peut-être pensez-vous vraiment que sur ce coup les banques ont agit mal (certes) et seules, que l'état avait déserté la place, que les politiques n'infiltraient pas ici et là telle ou telle mesure, tel ou tel règlement. Dans ce cas, merci de le démontrer, et autrement qu'avec des éditos comme celui de la Tribune (c'est vrai, n'est-ce pas, quel échec que celui du libéralisme au vingtième siècle, quel échec humain et social !).

Dans cet article historique " Ci-gît le libéralisme, 1979 - 2008 ", François Lenglet écrit :

" Voilà près de trente ans que l'économie de marché sans limites était célébrée sur tous les continents, et qu'on lui attribuait non sans raison l'extraordinaire emballement de la croissance économique des dernières années, qui a vu le PIB américain progresser de moitié entre 1994 et 2006 et la Chine sortir du Moyen Age. C'est au nom de cette efficacité que nous avons organisé le retrait de la puissance publique dans la plupart des pays du monde. Qu'on a déréglementé les secteurs de l'énergie, des télécommunications, des transports, en exaltant les vertus de la concurrence. Cette grande vague libérale naît durant les années 1970, dans le monde anglo-saxon. En 1979, Margaret Thatcher conquiert le pouvoir au Royaume-Uni. "

Ce que nous voyons sous nos yeux, c'est la fin d'un cycle. Je comprends que les partisans du libéralisme économique soient tristes : dans les années 1989 - 1991, les partisans du communisme étaient tristes eux-aussi.

En revanche, les partisans du libéralisme économique ne devraient pas s'enfermer dans le même discours que les partisans du communisme dans les années 1989 - 1991.

Les partisans du libéralisme économique ne devraient pas dire : " Ah mais non, ce n'est pas ça, le libéralisme économique ! Non non non ! Le libéralisme économique, ce n'est pas du tout ce qu'il y avait aux Etats-Unis d'Amérique et au Royaume-Uni ! Non non non ! Pas du tout ! "

Quand la réalité détruit votre idéologie, ne faites pas comme les communistes dans les années 1989 - 1991. Ne vous enfermez pas dans le déni de réalité.

Je voudrais tout de même rappeler que 53% des électeurs français, séduits par un saltimbanque qui promettait précisément de faire revenir les talents, sont en droit d'exiger un premier bilan, que l'UMP ne s'empresse pas de leur fournir.

N'est-ce pas, Alain Soler ?

@ BA
Je vous le répète, au lieu de tenir les propos du bistro du coin, lisez l'exemple que constitue le discours de Ron Paul, et vous consaterez, puisque vous ne faites pas dans le déni de réalité, que ce sont les libertarians qui se sont depuis toujours opposés à la construction de ce système régulé et incitatif de prêts bancaires basé sur la bulle immobilière
Bonne lecture.

Dans la veine pourquoi perdre le moral quand la bourse parisienne chute sous une pluie de Prix.

Applaudissons des deux mains. Il ne faut pas bouder ce plaisir, Jean-Marie Le Clézio récompensé du Nobel de littérature, c’est super !

Le Clézio rejoint nos grands noms de la littérature française, ils sont 14 a avoir été récompensés ; il rejoint également Faulkner, Hemingway et Soljenitsyne et puis crise aidant et puisque les pitbulls sont de mode, je pense à ce pitbull-au-cigare Winston Churchill, Nobel de littérature courageux aux multiples talents.

On voit bien où veut nous conduire Guy, l’Amérique terre de refuge et de liberté. Eh bien oui, elle a depuis longtemps représenté ces valeurs fondamentales, tant pour nos savants et nos intellectuels que pour ces miséreux venus de tous les cloaques de la terre.
Cependant écoutons Le Clézio, le romancier nous explique-t-il est un être des plus solitaires il peut créer ses personnages et sa fiction dans le secret des quatre murs de son bureau, à Londres, Paris ou Albuquerque. J'ajoute, pour peu qu’il se soit dégagé du fétichisme du succès, même lieu, même plume, même papier ou même portable ! Il poursuit en précisant qu’il se nourrit de ses voyages, grand classique français, il projette de s’installer en Afrique pour son prochain ouvrage.
Merci Le Clézio ! Alain

François, voilà ce que je postais le 7 octobre dernier

Le prix Nobel de médecine à l’Union Européenne, des français couronnés voilà une bonne nouvelle. Même si, par l’absurdité de nos règles administratives nous avons poussé Luc Montagnier à chercher refuge aux US, condamné chez nous à la retraite forcée à perpétuité.

Cette condamnation de retraite forcée fut l’un des thèmes de campagne de NS, depuis lors les dispositions administratives ont été modifiées par son gouvernement, cela pourrait vous réjouir.

J’assume pleinement mon choix, je doute que Royal ait pu faire évoluer quoi que ce soit sur les retraites des fonctionnaires.

Oui François, au second tour c’était Nico-Ségo, personne d’autre, c’est ainsi!

Vous qui m’interpellez publiquement, pour la seconde fois je vous demande d’assumer votre choix ; Nicolas (53) ou Ségolène (47)?
Du courage cette fois !

Sans réponse de votre part et compte-tenu de vos prises de position anti-Sarkozy, je ne puis que considérer les propositions alternatives de Ségolène. Son intervention hier sur RTL était hilarante de légèreté au cœur de la crise.

Le bilan c’est en 2012 qu’il sera établi, les français jugeront.

Ps : à méditer, le revanchard est toujours laid cher François

François Lenglet est le rédacteur en chef Economie, politique, international à La Tribune. François Lenglet a écrit un article historique intitulé :

" Ci-gît le libéralisme, 1979 - 2008. "

http://www.latribune.fr/opinions/20081009trib000181654/ci-git-le-liberalisme-1979-2008.html

François Lenglet écrit dans cet article :


" Le marché a produit une catastrophe qu'il est incapable de régler tout seul. D'où l'incroyable succession de nationalisations d'établissements financiers depuis quelques mois. Comme toujours, les autres nations suivent, et se mettent à prêcher aussi pour le retour de l'Etat, le contrôle des rémunérations, le retour à la réglementation ".

C'est la fin d'un cycle.

C'est la fin d'une époque.

Tenez BA, même son de cloche au Washington Post:
"The end of American capitalism?
Market turmoil draining the nation's wealth may claim another casualty"
http://www.msnbc.msn.com/id/27112481/
Notons que ce week-end, il est très propable qu'une grande vague de nationalisation partielle ou totale des banques (via prise de participation) sera décidée. Je posais la question ici il y a quelque jour: pourquoi racheter des titres pourris plutôt que d'investir cet argent en recapitalisant les banques (via prises de participation). C'est finalement cette dernière solution qui semble avoir été retenue. Dans quelles conditions?
Pendant ce temps, les voix des quelques laisser-fairistes restants sont devenues inaudibles, noyées dans le vacarme de la débâcle. Ils n'ont plus la moindre crédibilité. Mais ils continueront pourtant à donner des leçon au monde et à nier leur propre responsabilité, tout en bénéficiant du sauvetage in extremis du système financier par la puissance publique. Tartuffes, hypocrites, je vous laisse choisir.

Le sauvetage par la puissance publique est du à l'immortalité des Etats...

Meme endetté à 350 du PIB ils restent toujours en vie. Tandis que n'importe qui, particulier, entreprise, banque qui serait endetté à plus de 60% de ses revenus serait mis en faillite immédiatement !

Ce n'est donc pas la générosité de l'Etat que l'on exploite, mais sa capacité d'être immortel !

Et puis si les Etats Unis decident de ne pas rembourser leurs dettes, vous leur direz quoi ? Vous leur ferez la guerre ?

Vous arrêterez de leur prêter... OK mais après ?

BA, le discours du Chef de l’Etat à Toulon le 25 septembre au lendemain de ses interventions devant l’ONU est le véritable acte fondateur de la rénovation , « Je suis convaincu que le mal est profond et qu'il faut remettre à plat tout le système financier et monétaire mondial, comme on le fit à Bretton-Woods », François Lenglet le cite dans son article tardif du 9 octobre 2008, sans toutefois préciser qu’il s’est abondement inspiré, sans le préciser, des nombreux développements du long discours du Président.

Les solutions définies par l’Europe du G4 dont NS Président du conseil européen est l’inspirateur au travers de la prise de participation chez Dexia, changement de gouvernance sans parachutes, sont conformes à sa doctrine à laquelle il faut s’en féliciter, Jean-Claude Trichet, Gordon Brown, Angela Merkel et peut-être Georges Bush (ETF) se seraient ralliés.

« L'autorégulation pour régler tous les problèmes, c'est fini.
Le laissez-faire, c'est fini.
Le marché qui a toujours raison, c'est fini. »


http://www.elysee.fr/documents/index.php?mode=view&lang=fr&cat_id=7&press_id=1832

Ps; la bataille pour un nouvel ordre financier se poursuit../post du 7 octobre
Alain

Nous sommes d'accord.

Casey Mulligan, Prof d'économie à Chicago , publie ce matin une tribune raisonnable dans le New York Times : il raméne la crise financiére à ses justes proportions . Il observe que les entreprises US peuvent se passer de banques pendant un certain temps , en raison de leurs profits et que le secteur financier n'emploie que 4% de la population . Le taux de chomage US reste à 6%.Il est vrai que l'on entend peu les économistes dans cette tourmente . Sauf à considérer que Soros ou Stiglitz le sont .

"« L'autorégulation pour régler tous les problèmes, c'est fini.
Le laissez-faire, c'est fini.
Le marché qui a toujours raison, c'est fini. »"

Parce que les gouvernements en place n'ont pas laissez laisser le principe de destruction créative faire ses preuves.

ETF dit,

"Pendant ce temps, les voix des quelques laisser-fairistes restants sont devenues inaudibles, noyées dans le vacarme de la débâcle. Ils n'ont plus la moindre crédibilité. Mais ils continueront pourtant à donner des leçon au monde et à nier leur propre responsabilité, tout en bénéficiant du sauvetage in extremis du système financier par la puissance publique. Tartuffes, hypocrites, je vous laisse choisir."

Au début de cette crise,vous avez omis de dire que Fanny et Mac,était des entreprises parapublics qui ont racheté et garanti les crédits à risques et non de vilaines entreprises 100% privées.

D.J

Guy Sorman, je vois que votre monde s'effondre en ce moment. Dans cette période très douloureuse que vous traversez, laissez-moi vous dire ceci : si vous passez en Dordogne, il y aura toujours un plat de magrets et de cèpes pour vous.

en ce moment sur le blog de notre amis Drzz.un article très révélateur pour nos anti-conservateurs.

"Les subprimes, vous connaissez ? Ces crédits immobiliers accordés par les banques à des salariés incapables de les rembourser ? Ils sont à l'origine de la crise économique que nous connaissons.

A l'origine des subprimes, les Démocrates, mais pas seulement... En effet, l'Etat encourageait les avocats à poursuivre les banques qui refusaient de tel prêts à rsique.

Parmi ces hommes de loi... Barack Obama...

En 1994, l'avocat Obama a traîné la City Bank en justice pour avoir refusé d'octroyer un prêt à risque..."

Tiré du blog http://leblogdrzz.over-blog.com/

D.J

"Il est vrai que l'on entend peu les économistes dans cette tourmente . Sauf à considérer que Soros ou Stiglitz le sont ."

L'administration Clinton a renforcé l'obligation aux banques de faire des prêts à risque à des personnes dont la solvabilité étaient douteuses.
Et curieusement Stiglitz le donneur de leçons était conseiller économique de Bill Clinton.

D.J

N' étant pas trader , mon monde ne s'effondre pas . C'est maintennat qu'il faut défendre la démocratie libérale , pas quant tout va bien. Mais , j'aime bien la Dordogne et le canard

Mais tout le monde, ici, défend la démocratie libérale! Et tout le monde aime le canard! Mais le canard peut-être boiteux. Donc, faudrait juste savoir de quoi on parle.
Et personne ne dit que c'est la fin de l'économie Américaine. Seulement, avec la disparition de la consommation à crédit financée par le crédit hypothécaire, et le taux d'épargne zéro au moment où les boomers espèrent quitter le monde du travail, y'a du souci à se faire, banques ou pas.

Bretton Woods, nous voilà! Adieu canard libéral, veaux, cochons, couvées...

'Oct. 10 (Bloomberg) -- Italian Prime Minister Silvio Berlusconi said political leaders are discussing the idea of closing the world's financial markets while they ``rewrite the rules of international finance.''

``The idea of suspending the markets for the time it takes to rewrite the rules is being discussed,'' Berlusconi said today after a Cabinet meeting in Naples, Italy. A solution to the financial crisis ``can't just be for one country, or even just for Europe, but global.''

The Dow Jones Industrial Average fell as much 8.1 percent in early trading and pared most of those losses after Berlusconi's remarks. The Dow was down 0.5 percent to 8540.52 at 10:10 in New York.

Group of Seven finance ministers and central bankers are meeting in Washington today, and will stay in town for the International Monetary Fund and World Bank meetings this weekend. European Union leaders may gather in Paris on Oct. 12, three days before a scheduled summit in Brussels, Berlusconi said today, while Group of Eight leaders may hold a meeting on the crisis ``in coming days,'' he said.

Berlusconi didn't give any details about what kind of rules leaders were looking to change, except to say that leaders are ``talking about a new Bretton Woods.''

The Bretton Woods Agreements were adopted to rebuild the international economic system after World War II in a hotel in Bretton Woods, New Hampshire. The aim of the agreements was to establish a monetary management system, initially by pegging currencies to gold. The IMF was set up later to help manage the international financial system."

@ Guy Sorman,

je vous est écouté au JT de 19h30 sur la télévision Suisse romande ce jeudi.

Vous parliez des produits dérivés qui serait la cause de la crise financière et qui ces mêmes produits dérivés,bénéficient aux pays émergeants.

Quand entend-on par produits dérivés?

D.J

J'ai envie de dire : "Maintenant, cela suffit !"
Non de Zeus, c'est quand que cela s'arrête. Il ferait bien de se parler ces fichus panicards.
Si la crise est dû à un défaut d'information, alors qu'ils se parlent et qu'ils se donnent la peine de se fournir mutuellemnt une information correcte. C'est peut-être parce qu'individuellement, ils ont plus peur des pertes que des gendarmes de la bourse qu'ils prennent le risque (im)moral de s'entre-intoxiquer.
On a l'impression d'avoir affaire à une partie de Texas Hold'em avec que des mauvaises pioches et tout le monde est Big Blind.

Hors-sujet et pour nous détendre: jetez donc un oeil sur l'immodestie absolue et les dons d'enfonceur de portes ouvertes de l'ami BHL dans son fracassant article du Point, intitulé: "BHL : Mon pronostic sur l'élection américaine"
http://www.lepoint.fr/actualites-chroniques/bhl-mon-pronostic-sur-l-election-americaine/989/0/281299
Lisez, ça casse pas trois pates à un canard (même dordognois), mais ça vaut son pesant de cacahuettes.

Oh là là là là là là ! J’invite les partisans de Obama à redoubler d’efforts, si BHL pronostic leur victoire, ils ont du souci à se faire !
BHL était le conseiller spécial Le Coach de Ségolène pendant la campagne, fidèle partisan il se disait convaincu de la victoire de sa « pouliche » enfin je veux dire de madame Royal. On connait la suite.
Dans Le monde un article à propos de l’effet Bradley, Tom Bradley qui cartonnait dans les sondages et qui aurait été victime du racisme de l’isoloir. Car évidemment chaque américain se déclare non-raciste of course !
Les temps ont pu changer, la crise est présente, il s’agit d’une présidentielle ou les instruments de mesure des instituts de sondages sont les plus performants et plus important Obama n’est pas Bradley. Quoique ?

Ps: ETF, ce BHL quel modeste (ce démocrate)!
Pas de superlatif pour qualifier Barack (par rapport à David Brooks), question de culture $?

Le CAC aura perdu 22% en une semaine, proche de 50% depuis un an, cela devient très douloureux.

Il me vient une réflexion à propos de Dollars qui semble absorbé par d’autres urgences, aux dernières nouvelles il achetait des GS ! J’espère qu’il n’est pas déjà à la plonge !

Si j’étais patron d’une salle de marché je prendrais d'urgence des dispositions de sécurité afin de lutter contre cette grave affection, le blues du lundi au vendredi noirs, qui doit frapper ses équipes de traders touchés par ce cyclone financier, certains ont « franchi le pas » pour moins que cela !

Nouvelles consignes, en salle sans lacets et sans ceinture, des hôtesses pour les masser les chouchouter, leur redonner goût au profit, la vie est si dure, quel monde impitoyable JR.

Bref comme Jéo, vivement que cela cesse, game over !
Alain
Ps : dollars si vous nous entendez, rassurez-nous

Dernière phrase du texte de BHL: "Pour tous, amis ou pas de l’Amérique, il n’y aurait pas de meilleur dénouement possible."

Je fais mon Attali et je dis que c'est le sujet de phylo de l'académie de Nantes pour 2009. Je prends un bonus par anticipation en profitant de l'absence de régulation qui entoure ce nouveau jeu et je dis "l'année de l'Economie" et "la Chine ne ment pas" dans un special mix Sorman. Je recule de 2 cases et je ris au nez d'Ingrid Betancourt qui se voyait déjà pris Nobel. Pour finir, je dîne avec un socialiste du gouvernement Fillon et je signe la pétition "liberal d'accord mais faudrait voir à ce que tout ne se casse pas la gueule" lancée par ETF. Qui dit mieux?

Kamoulox?

Nizan, faut arrêter la mescaline, ça affecte votre style. Ce week-end, chers pilliers de chez Sorman, on nationalise. Je lève donc mon verre à la naissance salvatrice du libéralisme d'état, ou "libétatisme"!
Libétals, unissez vous!

Le cas Paulson

L’économie et les échanges financiers sont devenus profondément mondiaux et interdépendants. Après les voix françaises qui se sont élevées en pointant la responsabilité américaine dans la crise de confiance des échanges interbancaires, celle d’avoir abandonné Lehman Brothers à la faillite.

(1) Les conclusions et déclarations du G7 viennent de confirmer cette erreur dramatique de l’administration Bush.

Pour l’avoir relayé dans ces colonnes, en consacrant sans bouger la chute de Lehman et en présentant cette position comme la juste sanction du marché, j’avoue ne pas comprendre la position de Henry Paulson qui ne pouvait ignorer qu’il rompait la caractéristique fondamentale des échanges, la confiance.

Dans le même esprit, cette semaine au plus fort du trouble de confiance, Henri Paulson récidivait en déclarant qu’il fallait s’attendre à la faillite de nombreuses autres Banques aux US.
(2)Les décisions du G7 sont une promesse de soutien des banques.

Faut-il en déduire que les décisions de soutien aux établissements Fannie & Freedie et l’abandon de Lehmann sont le fruit de dosage d’influences au sein de l’administration américaine, le sauvetage des 2F n’étant pas une option, les tenants de la destruction créatrice eurent raison de Lehman.

Le Bailout de 700B et ces différentes versions, illustre cette évolution. Le plan original de Paulson basé uniquement sur l’achat des créances contaminées, aura évolué ensuite au cours des tractations avec le congrès, vers une solution optionnelle ou l’Etat fédéral peut prendre une participation capitalistique sans droit de vote.
(3) C’est cette dernière option qui vient d’être confortée par le G7.

En conclusion, je me demande comment ce cher Henry Paulson et ou son cabinet peuvent-ils poursuivre leur activité sans démissionner?
Alain

En tout cas, ce qui me semble de plus en plus évident, c'est qu'il faut être "politiquement correct" si on veut avoir une chance un jour, d'obtenir le prix Nobel de littérature !

http://jazzthierry.blog.lemonde.fr/2008/10/11/comment-devient-on-prix-nobel-de-litterature-les-conseils-indirects-de-j-f-revel/

Obama SuperStar française

Je disais que notre président avait accueilli Obama les bras grands ouverts, que la classe politique lui semblait acquise.

Le monde publie un récent sondage ou 93% des votes français lui seraient acquis, je ne croyais pas si bien dire (ces français si raciste)

En fait en écoutant les médias français je doute que mes compatriotes connaissent son adversaire républicain, McCain est si peu cité.

Pour atteindre de tels sondages en forme de plébiscite je me demande si nombre d’entre eux ne voient pas une confrontation Barack-Obama ?
Alain

@ Soler

Je constate que vous ne répondez pas à une question précise et pertinente, tout en exigeant de façon comminatoire que je le fasse pour une des vôtres, non pertinente et indiscrète.

Le président par malheur élu en 2007 avait promis, entre mille autres choses, de rendre compte régulièrement, souvent et point par point de la réalisation de son programme.

Je demande à être informé, au moins, du nombre de Français capables, fortunés ou les deux à la fois, qui ont, depuis mai 2007, rapatrié leurs personnes ou leurs capitaux.

Je nie avoir à vous dire pour qui j'ai voté ou à faire, pour justifier ma protestation devant des résultats peu convaincants et des promesses bafouées, l'éloge d'un autre candidat.

ps.- à supposer que j'aie voté pour lui, c'est une raison supplémentaire pour demander des comptes, ne trouvez-vous pas ?

Merci Alain de vous preoccuper pour moi!!! Mais ne vous inquietez pas, ca n'est pas une perte qui va me mettre de mauvaise humeur!!
En effet, mes GS font mal. J'ai failli en reprendre hier ("When in trouble, double"...), mais a la verite je n'ai pas ose...
On verra lundi. J'en reprendrai ou je prendrai des JPM... A 40, je crois que c'est un cadeau (la "balance sheet" de JPM est une forteresse).
Je reste persuade qu'on n'a pas connu meilleure epoque pour acheter depuis TRES longtemps. Il y a des societes parfaitement saines qui ont perdus 35, 50 voir 65% depuis le debut de l'annee! Il y a des societes qui commencent a traiter a des niveaux equivalents voire meme inferieurs a leur "book value"... Il y a des societes ou, aux nouveaux cours, vous avez des rendements (dividendes) de l'ordre de 7 voire 8% ou plus... Autre cas interessants: les mines d'or. leurs cours s'est ecroules avec le reste, les vendeurs vendant tout. Les mines et le cour de l'once vont toujours ensemble, la correlation est presque parfaite. En ce moment, l'once est en gros au meme niveau, mais les mines ont chutees de 40%... Ridicule... Etc... etc...

Celui qui achete maintenant, au lieu de paniquer et de crier a la fin du capitalisme ou du monde sera tres content d'ici a 1 ou 2 ans.

Les gens vous disaient d'acheter quand le Dow etait a 14 mille en juillet 2007 et maintenant qu'il est a 8 mille ils vous disent de vendre et les lemmings se precipitent pour le faire... Ridicule, non?

Autre commentaire: ETF passe beaucoup de temps a se faire peur en parlant de 50 ou 60 TRILLIONS de dollars de CDS.
Il ne dit pas (probablement parce qu'il ne le sait pas ou qu'il ne le comprends pas) mais ce montant n'est pas, bien sur, le montant de risque total.
Un exemple: hier vendredi a eu lieu la liquidation des 400B (oui, 400 Billions, soit bien plus que la totalite des bonds de LEH...) de CDS sur Lehman. L'enchere a donne un "prix" aux bonds de LEH de 8.625% (potential recovery). Ce qui veut dire que les vendeurs de protection doivent payer la difference, soit 91.375%... Ce qui, portant sur 400B, est un montant astronomique. Plus de la moitie du bailout... Si il devait effectivement y avoir un paiement de 400B, et bien cela serait "la fin du monde" car le montant est bien sur enorme. Et ce, juste pour un nom, LEH... Imaginez la totalite, comme le fait ETF sans comprendre... Les gens comme ETF se sont fait peur en imaginant que des factures astronomiques allaient tomber et entrainer des faillites en chaine. Je l'ai deja explique dans les commentaires de ce blog: le vendeur de CDS (protection) se couvre en rachetant les CDS ou en shortant le bond, sans parler des primes recues qu'il peut mettre de cote pour "offsetter" le risque. La plupart des intervenants sont donc "flat" ou proche d'une position "flat". Il reste des gens, comme AIG, qui se sont goinfres des primes percues pour vendre les CDS, mais ils restent une minorite et effectivement, ils ont payes le prix de leurs conneries.
Mais arretons de faire peur au gens en usant de montant qui ne sont pas des montants nets.
Ceci dit, je n'ai jamais aime les CDS et il est vrai que la plupart des gens ne comprennent pas le risque et ce, meme dans les banques. Ce qui est tres mauvais. Mais ce n'est pas une raison pour dire n'importe quoi.

Mon ami dollars, grand donneur de leçons devant l’éternel, vous filtrez la mouche et gobez l'éléphant, comme dab. "Les gens comme ETF se sont fait peur en imaginant que des factures astronomiques allaient tomber et entrainer des faillites en chaine."
C'est marrant, ça, mais ETF est d'accord avec tous les observateurs économiques, et notamment Paulson et la FED. Quelle bande d’ignorants! Car, cher dollars, si le contribuable n'avait pas bailout AIG, il se serait produit précisément ce que vous niez: un effet domino et des faillites à la chaîne (c'est bien pour ça qu'on a sauvé AIG). Je crains que ce soit vous, cher dollars, qui ne compreniez pas tout à fait de quoi il retourne.
"The reason the federal government stepped in and bailed out AIG was that the insurer was something of a last backstop in the CDS market. While banks and hedge funds were playing both sides of the CDS business—buying and trading them and thus offsetting whatever losses they took—AIG was simply providing the swaps and holding onto them. Had it been allowed to default, everyone who'd bought a CDS contract from the company would have suffered huge losses in the value of the insurance contracts they hadpurchased, causing them their own credit problems. "
http://www.newsweek.com/id/161199/page/2
Les 60 Trillion dollars sont une illustration de l'ampleur de la chaîne des CDS, et de l'effet domino (que vous semblez nier) qui menace toujours aujourd'hui les marchés. Mais bon, dollars a raison. C'est ça qui compte.

ETF, je ne comprends pas tres bien le sens de votre message. Vous me faites dire des choses que je n'ai pas dites (sur AIG) et vous me faites nier des choses que je n'ai jamais niees ("effet domino" comme vous dites, personnellement je parle plutot de "risque systemique" mais c'est la meme chose)...

Ce que je disais tres simplement dans mon commentaire precedent c'est que beaucoup de gens se sont fait peur (vous y compris) avec les montants des CDS sans comprendre ces montants.
Beaucoup de gens ont vendus cette semaine, entre autres raisons a cause de l'enchere de vendredi pour liquider les CDS de LEH (et donc determiner le montant a payer par les vendeurs de protection). Les gens se sont imagines qu'il allait falloir payer 400B. Ou 91% de 400B. Ca n'est pas le cas. Loin de la. Ce montant, ainsi que le montant regulieremnet affiche de 50 ou 60 "Trilliards", n'est pas le montant "net". Il faut le savoir et arreter de se faire peur en le brandissant a tout bout de champ. C'est tout ce que je disais.
Des gens, un peu moins ignorants, se sont inquietes (et ont donc aussi vendus) de ce qu'il faut s'inquieter : la possible mauvaise nouvelle d'un autre AIG, a savoir quelqu'un qui n'avait pas hedge (ou pas assez) sa position CDS.
On le saura cette semaine probablement. Morgan Stanley?...

Par ailleurs, il faut aussi savoir qu'il y aura d'autres liquidation de CDS pour les autres "derfaults" recents comme WaMu et els banques islandaises...

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