qu'il n'oublie pas de changer la nature humaine et de fixer le taux de croissance , pour commencer
Parution le 15 mars 2012
Paru le 2 novembre 2009
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"À trois semaines du G20, Pékin a réclamé une plus grande régulation pour assurer la stabilité financière."
" Vendredi, les 43 pays de l'Asem s'étaient formellement «engagés» à «entreprendre une réforme réelle et de fond des systèmes internationaux monétaire et financier».
Les Vingt-Sept et les 16 pays d'Asie, qui représentent près de 60% du PIB mondial, ont également jugé que cette réforme passait par un rôle accru du Fonds monétaire international (FMI) «dans l'assistance aux pays sérieusement touchés par la crise».
Et voilà le travail. Nous le disons depuis longtemps: l'empire économique américain, c'est terminé. Les folies budgétaires, militaires, financières et commerciales (trade deficit) de ces dernières années, pendant que d'autres pays mettent les bouchées doubles, en auront eu raison. Classique: Hubris, dépenses somptuaires, et décadence. Déjà vu et revu. Les jérémiades des laisser-fairistes n'y changeront rien. Ils sont largement co-responsables de la débâcle. Les USA viendront s'asseoir à la table des négociations, la tête basse (c'est des USA qu'est venue la maladie), et en position de faiblesse. L'arrogance de Crétinus, au cours des années passées, n'en apparaît que plus pitoyable. Du haut de son cheval de pacotille, il aura mené l'empire à la catastrophe.
Ci-gît l'empire Américain.
Godspeed Obama. J'aimerais pas être à ta place.
Rédigé par : ETF | 25 octobre 2008 à 16:13
Ceci-dit, d'accord que Sarko pête les plombs. Plus Sarkoleon que jamais. Je pense qu'il ferait un excellent dictateur. Il en a toutes les tendances.
Rédigé par : ETF | 25 octobre 2008 à 16:27
ETF Aime bien mettre la faute de la crise financière sur le dos de Bush,mais jamais sur Clinton ou Carter qui ont votés des amendements contraignante envers les banques,qui voit ces dernières de ne pas pouvoir refuser des crédits à des personnes d'ont la solvabilité était plus que douteuse.
Quand aux laisser-fairistes co-responsable de la débacle financière,c'est aussi grâce à eux lorsque l'économie tourne à plein régime.Ce ne sera jamais de la faute aux observateurs qui ne prenent jamais de risques.
Quand à Sarkosy,il devrait surtout réformer comme devrait-être un libéral,l' économie de son pays.Si il veut que le capitalisme mondial doit se calquer sur celui de la France,il a raison,il est en train de commencer par le bon bout.
Moi je vois que le jour ou l'économie financière mondial aura repris de plus belle,tout le monde recommencera son business chacuns de son côté est toute les gérémiades des socialos,des Sarko,d'ETF seront vite oubliés dans les poubelles de l'histoire.
D.J
Rédigé par : D.J | 25 octobre 2008 à 16:54
B.A.
J'ai relevé vos propos sur Greenspan pour les reprendre dans le texte de mon blog.
@Frère Sorman:
L'Hôpital se moque de la charité ?
Rédigé par : Ozenfant | 25 octobre 2008 à 17:15
Chiappori sur les causes de la crise:
- Trop de savings dans certains pays réinvestis sur le marché US (notamment) faisant monter les prix (actions, immobilier, etc)
- Volonté politique forçant Fanny et Freddie à faire des prêts imprudents pour accès au logement (voté par Clinton, un congrès Républicain, et poursuivi sous Bush)
- Le recours à la titrisation (pas mauvais en soi)
Ensuite:
- Corruption du politique par -l'argent (lobbyistes)
- Mauvaise application de la réglementation existante
- Critique de l'utilisation de modèles abusive et bien trop risquée dans les banques d'investissements.
- Il ne faut pas laisser les marchés jouer (laisser fairisme) avec des institutions financées par la dette!
- Ah, j'oubliais: si on avait rien fait (recommandé un temps par GS), c'était 29 all over again.
Rédigé par : ETF | 25 octobre 2008 à 18:18
Si Chiappori ne parle même pas de la politique désastreuse de la FED, vous pouvez le laisser tomber sans remords.
Encore un qui n'a rien vu venir et qui croit tout savoir...
Je rappelle la définition de l'économiste (néo-keynésien) : c'est celui qui sait parfaitement vous expliquer pourquoi ce qu'il avait prévu pour aujourd'hui ne s'est pas produit.
Rédigé par : Lucotte | 25 octobre 2008 à 18:32
Je suis peut-être un peu lent, mais j'ai du mal à voir le rapport entre le court (mais excellent) texte du billet et les commentaires qui me précèdent...
Rédigé par : Rubin | 25 octobre 2008 à 20:38
Nouvel ordre financier & monétaire
Voici ce que je postais sur ce blog le 7 octobre dernier, les récentes déclarations d’Alan Greenspan ainsi que l’évolution de la crise en soulignent d’autant l’acuité.
Avec le prochain sommet de mi-novembre et les rapprochements opérés par l’Europe auprès de la zone Asie, les forces en présence se dessinent on en perçoit les contours.
« Rédigé par: Alain Soler | 07 octobre 2008 at 17:10
La Bataille pour un Nouvel Ordre financier est lancée
Alors que la crise financière se poursuit mettant de plus en plus d’établissements bancaires sous perfusion, alors que des tensions apparaissent chez les déposants européens ; depuis plus de trois semaines les experts se concertent hâtivement sur les ruines du dispositif financier mondial en vigueur que nous appellerons par simplification Reagan-Greenspan.
Ce temps des turbulences, du titre des mémoires d’Alan Greenspan, le virus des Subprimes , dans la centrifugeuse des échanges interbancaires mondiaux, ce virus l’aura transformé en un violent cyclone qui ballait tout sur son passage, de Wall Street à Munich.
La bataille pour un nouvel ordre financier susceptible de remplacer le dispositif d’inspiration strictement américaine, cette bataille est lancée.
On connait les acteurs ces grandes zones d’influences, Amérique, Asie, Europe, Producteurs pétroliers.
L’Amérique ne sera gouvernée dans la cohérence de ses élections que dans quelques mois, d’ici là elle ne sera certes pas inerte cependant de quel pilote disposera le vaisseau US ?
Un pilote qui aura sur les épaules la responsabilité morale et technique du plus grand désastre financier depuis 1930.
Un pilote qui se verra challenger par les autres acteurs mondiaux peu désireux de laisser le coupable organiser seul sa résurrection.[…]
L’Europe appelle à un G8 élargi autour de nouvelles procédures et dispositions financières mondiales, new Bretton Woods system.
L’Europe prépare ses modèles, les computers de modélisation tournent à fond la caisse, les bataillons européens doivent être en ordre de marche au plus vite.
L’Europe saura-t-elle, cette fois peser sur les prochaines dispositions financières mondiales ?
Alain »
Rédigé par : Alain Soler | 25 octobre 2008 à 22:29
Audition Greenspan et les taux d'intérêt
Extraits du Nouvel Obs: « Les représentants voulaient savoir pourquoi la Fed avait maintenu ses taux d'intérêt si bas, si longtemps, ce qui a conduit à la crise des subprimes et, par là, déclenché la crise financière mondiale.
"Pensez-vous que votre idéologie vous a poussé à prendre des décisions que vous aimeriez aujourd'hui ne pas avoir prises", demande Waxman à l'ancien gourou.
" Oui, il y avait une faille", lâche le "maître" devant une assemblée stupéfaite.
Waxman poursuit: "En d'autres termes, vous avez découvert que votre vision du monde, votre idéologie, n'était pas juste, qu'elle ne marchait pas."
"Absolument, répond Greenspan qui ajoute: "Vous savez, c'est précisément pour cette raison que je suis en état de choc parce que j'ai considéré pendant 40 ans ou plus que cela fonctionnait exceptionnellement bien."
Les Pdfs des déclarations et des auditions sont disponibles à l’adresse suivante :
http://oversight.house.gov/story.asp?ID=2261
PS : Dollars n’avait pas tord face à ETF à propos des faibles taux d’intérêt
Rédigé par : Alain Soler | 25 octobre 2008 à 22:35
Où étaient-ils passé les laisser-fairiste?
"Subprimes : comment les régulations des marchés financiers ont exacerbé la crise --
Par Vincent Benard, Institut Hayek
Parmi les fables qui circulent à propos de la crise des subprimes, figure en bonne place celle selon laquelle le secteur financier, et notamment celui des Etats-Unis, aurait été totalement dérégulé depuis la fin du siècle dernier. Entre autres voix, nous pouvons lire, sous la plume de personnalités telles que Dominique Strauss Kahn, ou entendre par la voix de Pascal Lamy sur BFM, que "le secteur financier américain était beaucoup trop dérégulé". Martelez, par paresse intellectuelle ou par volonté délibérée, un mensonge ad nauseam et il deviendra vérité. Bien des honnêtes gens, abusés par tant de certitudes assénées par de si doctes gens, croient que le secteur financier est devenu une sorte de jungle sans foi ni loi.
C'est, bien évidemment, une pure fadaise destinée à alimenter un préjugé anti-libéral. En fait, dans le monde entier, les règles applicables aux secteurs de l'assurance et de la banque sont devenues toujours plus nombreuses et contraignantes. L'économiste Philippe Nataf a découvert que le code bancaire du Massachussets comportait 37 pages en 1860. Aujourd'hui, la réglementation occupe des rayonnages qui couvrent l'intégralité des murs d'une grande salle de bibliothèque de la représentation locale de la FED.
J'ai eu l'occasion d'évoquer le caractère hautement nocif de l'application bête et méchante d'une norme comptable appelée Mark to Market, ou "Fair value accounting". Mais ce n'est là qu'un des volets de l'hyper-réglementation qui touche la sphère financière américaine."
Fin de l'extrait de l'article.
http://www.fahayek.org/
D.J
Rédigé par : D.J | 25 octobre 2008 à 22:48
Cher GS « Sarkozy veut reformer le capitalisme. Qu’il n'oublie pas de changer la nature humaine et de fixer le taux de croissance, pour commencer »
Il aurait été intéressant que vous nous commentiez les récentes auditions d’Alan Greenspan, John Snow & Chris Cox par la chambre des représentants.
Les élus cherchaient à comprendre pourquoi la régulation du marché a échoué : « the prevailing attitude in Washington has been that the market always knows best »
Pour Snow problème de GSEs, pour Greenspan « I found a flaw ! »
Quel dommage qu’à l’analyse vous ayez préférer la fuite en vrille ou la pirouette cacahuète; finalement je vous sens en état de choc, peut être incrédule comme Alan « State of shock, disbelief »
Certes le marché dispose d’atouts que l’on croyait bien supérieurs à ceux d’une régulation fédérale (SEC) mais enfin, la réalité du désastre est confirmée par tous les experts, le marché seul ne pouvait le résoudre, « il y a comme un défaut » disait je crois Fernand Reynaud.
Je sais, vous ne vouliez rien changer ; mais à trois semaines du prochain sommet n’avez-vous pas quelques suggestions, en particulier : quelles erreurs à éviter ou encore quelles réformes vous paraissent importantes à adopter ?
Alain
Rédigé par : Alain Soler | 25 octobre 2008 à 23:17
Si Greenspan n'avait pas maintenu les taux d'interets trop bas pendant trop longtemps et, si on avait accepte de mettre un bemol aux regles du mark-to-market dans les 6 derniers mois de 2007, voire meme au 1Q de 2008, on n'en serait pas la aujourd'hui.
Pour les taux d'interets, tout le monde le sait et le dit depusi longtemps, sauf les ETF et autres socialos revanchards. Greenspan le sait bien...
Avec le mark-to-market, TOUTES les banques US, et donc par ricochet un paquet de banques au niveau mondial, seraient tombees en faillite dans les annees 80 et nous aurions donc eu une "crise systemique" quand les pays d'Amerique Latine ont fait defaut sur leur dette. Grace a Dieu, il n'y avait pas de mark-to-market a l'epoque... Et les banques se sont refaites sur 10 ans.
Dans les annees 90, ce sont les banques japonaises que l'on a laisse se refaire sur 10 ans au lieu de les foutre toutes parterre quand une de leur "bulles" a explose...
On aurait tres bien pu faire quelquechose de similaire ici.
Mais maintenant on est oblige d'entendre tous les ETF de la planete gemir a qui mieux mieux que c'est la fin de l'Amerique et du capitalisme etc... Que de betises...
Rédigé par : Avidadollars | 26 octobre 2008 à 01:39
La fin de l'Amérique et du capitalisme. Achetez-vous des lunettes, cher dollars. Personne, et surtout pas moi, ne prétend (ni ne souhaite) une chose pareille. Tiens, écoutez plutôt Chiappori qui s'y connait un peu mieux que vous, je pense. J'espère que vous entendez mieux que vous ne lisez.
http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/rumeur/
Rédigé par : ETF | 26 octobre 2008 à 02:13
ETF, je ne fais que vous citer, dans votre premier commentaire a ce billet de GS:
"Et voilà le travail. Nous le disons depuis longtemps: l'empire économique américain, c'est terminé."
Ensuite:
"Classique: Hubris, dépenses somptuaires, et décadence"
Puis:
"Du haut de son cheval de pacotille, il aura mené l'empire à la catastrophe"
Et vous finissez avec:
"Ci-gît l'empire Américain."
En lisant tout cela, je suis arrive a une conclusion qui, a vous lire maintenant, semblait hative.
Je m'en excuse bien sur, mais je n'en pense pas moins que vous gagneriez a etre plus clair dans vos commentaires...
Quand a Pierre-Andre Chiappori je me souviens tres bien d'une conversation passionnante d'une bonne heure avec lui chez un ami commun professeur a Columbia comme lui ou nous parlions des problemes de salles de marche, des traders et des controles (c'etait peu de temps apres l'annonce d'une grosse perte due a un "rogue trader" au CL). Il avait l'air tres interesse par ce que je lui disais et il me posait beaucoup de questions. Je m'en souviens tres bien, je me disais: "Je discute avec cet illustrissime prof d'economie a Columbia et il me pose pleins de questions!!!". Mais bon, il etait probablement juste poli avec moi. Ensuite on a ete interrompu et on a arrete la conversation pour jouer du piano (enfin, lui, pas moi...).
Je viens d'ecouter l'interview, et je vous invite a la reecouter (je vais vous aider, vers la 7eme minute, c'est a dire pratiquement des le debut, quand il parle des causes de "fond") car c'est tres interessant en effet, il dit tres clairement que Greenspan aurait du avoir une politique de taux plus restrictive... Il dit que ca n'etait pas facile a l'epoque, mais que bon, il est clair que cela aurait ete bien et qu'il a eu tort...
Je vous le dis, tout le monde sait tres bien que Greenspan a maintenu les taux d'interets trop bas pendant trop longtemps...
ETF, Le fait que vous ne parliez pas de ca dans votre commentaire qui resume l'interview de Chiapporri vient du fait que vous ne savez pas ce qu'est une "politique de taux restrictive" ou du fait que vous selectionnez ce qui vous plait dans les articles et interviews??
Rédigé par : Avidadollars | 26 octobre 2008 à 03:10
Que se cache-t-il derrière le slogan du " plus d'Etat " prôné de nouveau par Nicolas Sarkozy, jeudi 23 octobre, à Argonay (Haute-Savoie) ?
Un mois après le discours de Toulon, M. Sarkozy a explicité les formes du retour de l'Etat qu'appelle, selon lui, la crise financière : " S'il y a bien un fait majeur qui émerge de cette crise, c'est le retour du politique. L'idéologie de la dictature des marchés et de l'impuissance publique est morte avec la crise financière. "
Le chef de l'Etat en a appelé à " un Etat plus actif dans l'économie, qui assume ses responsabilités, qui entreprend et qui investit ".
M. Sarkozy ne cache pas ses arrière-pensées politiques : promettre aux Français " le retour du politique ", c'est d'abord rassurer l'électorat populaire et les classes moyennes qui ont fait son élection.
" Nous risquons d'être confrontés partout à la révolte des classes populaires et des classes moyennes qui rejetteront une mondialisation qu'elles ne vivent plus comme une promesse, mais comme une menace ", admet le président de la République.
http://www.lemonde.fr/opinions/article/2008/10/25/l-horreur-economique-de-m-sarkozy-par-christophe-jakubyszyn_1111020_3232.html
Dans les mois qui viennent, nous allons connaître l'appauvrissement généralisé. Les dirigeants politiques risqueront d'être confrontés partout à la révolte des classes populaires et des classes moyennes.
Rédigé par : BA | 26 octobre 2008 à 10:37
Cher dollars,
Oui je me souviens: Chiappori m'avait parlé d'un trader Français qui lui avait filé un mal de crâne terrible.
Je ne prétends pas, cher dollars, que les taux d'intérêts n'ont rien à voir dans la crise actuelle, mais qu'ils ne sont qu"un facteur parmi d'autres. Finalement, chacun, en fonction d'où il se trouve dans la chaîne, rejette la faute sur le voisin. Wall Street dira que c'est la faute des taux, Greenspan que c'est la faute de Wall Street, etc, etc. Classique. Il y a un ensemble de causes à cette crise, est-ce si difficile à admettre?
Quoi qu'il en soit, moi je dis avec votre pote Chavez, «Sarkozy, tu es en train de te rapprocher du socialisme, bienvenu au club, ce sont des idées intéressantes»!
Pauvre PS! Où voulez-vous qu'ils aillent, maintenant que Sarko occupe à lui tout seul, presque tout l'échiquier idéologique? Delanoé a compris le problème et avait commencé à se dire libéral...
Rédigé par : ETF | 26 octobre 2008 à 11:09
@ETF
justement Chiappori, à qui vous avez fait appel, ne dit pas que c'est "un facteur parmi d'autres", mais une des causes de fond.
Je traduis pour vous afin que ce soit clair : la politique de la FED en matière de taux d'intérêt a été à l'inverse de ce qu'il aurait fallu faire. Or si la FED est une des causes de fond de la crise, il est impossible de dire que nous vivons une crise du libéralisme puisque les libéraux sont opposés aux banques centrales.
J'illustre mon propos avec une citation de Rothbard : "En bref, la banque centrale fonctionne comme un instrument gouvernemental de cartel pour coordonner les banques de façon qu'elles échappent aux restrictions du libre marché, de la liberté bancaire et puissent faire de l'inflation ensemble de façon uniforme. Elles ne craignent pas le contrôle de la banque centrale : au contraire, elles y sont favorables et militent pour. C'est leur passeport pour l'inflation et pour l'argent facile".
Autre cause de fond évoquée dans l'émission par votre prof. : le durcissement du CRA sous Clinton. D'après vous, c'est plus une mesure libérale ou une mesure étatique ?
Je rajoute une autre cause non évoquée, pour la route: la multiplication des réglementations technocratiques dans les échanges boursiers est-elle libérale, selon vous (réglementation d'origine française, opposée aux accords bilatéraux voulus par les USA) ?
Rédigé par : Lucotte | 26 octobre 2008 à 11:41
Pour tous ceux qui ici , evoquent Chiappori, je me permets de remvoyer a la conclusion de mon ouvrage L economie ne ment pas ; la conclusion co signe avec Chiappori esquisse ce qui nous parait a tous deux , le consensus present de la science economique . Nous le revisons regulierement et il ne nous a pas paru necessaire de le modifier . Le consensus Chiappori Sorman, ainsi qu'il se nomme , survit a la crise du jour.
Pour la titriation , elle exige un supplement d'information des utilisateurs mais pas une refondation du capitalisme.
Rédigé par : guy sorman | 26 octobre 2008 à 12:30
Le blog UVN prédit une victoire de John McCain : http://unevisionneoconservatrice.wordpress.com/2008/10/26/le-blog-uvn-predit-une-victoire-de-john-mccain/
Rendez-vous donc dans la nuit du 4 au 5 novembre 2008 sur le blog UVN pour suivre toute la soirée électorale américaine et pour connaître le nom du 44ème Président des États-Unis d’Amérique.
Rédigé par : Neoconservative | 26 octobre 2008 à 14:17
Guy, vous avez eu peur qu'on rate votre post;) ?
Rédigé par : ETF | 26 octobre 2008 à 14:21
Sur la table du prochain sommet du G20
Ce sommet a été décidé sur la base d’un constat : celui de donner au monde de nouvelles règles financières & monétaires, celles du 21ième siècle alors qu’il était régi par celles du 20ème.
S’agit-il de réformer le capitalisme ? Oui au sens littéral, non au sens général puisque ce n’est pas le Capitalisme intrinsèquement qui est en cause mais bien ses règles de régulation, de fonctionnement du libre-échange qui face à une économie mondialisée devenue complexe avec profusion de produits financiers dérivés et profusion d'épargne des pays émergeants, les éléments du mode d’emploi sont manifestement devenus inadaptés.
Comment ne pas voir dans la réaction d’un Alan Greenspan, cette incrédulité devant la perte de repères, lui qui par idéologie c’était opposé à tous ceux qui comme John Snow voyaient venir la cata et lui réclamait une action. Sous le choc de difficultés qu’il percevait « Le temps des turbulences » mais dont l’ampleur, ce Tsunami, le laisse aujourd’hui KO pour le compte !
Cela marchait depuis quarante ans ! Ce cri de désespoir en dit long sur sa croyance dogmatique !
La croyance idéologique & dogmatique c’est fini !
On voudrait opposer les tenants de plus de règlementation et ceux du marché infaillible des tenants du laisser-faire. Il ne s’agit pas de cela !
Dans des marchés financiers où les règles actuelles sont déjà considérables, je ne suis pas sûr que la problématique soit en terme de combien de règles supplémentaires pour une meilleure régulation du marché.
Les agences de notations ont failli nous dit-on, est-ce un complément de règles qui leurs permettrait d’être objectives, précises ; ou plus simplement un nouveau mode de fonctionnement, une véritable indépendance ; en bref, du nouveau à la place de l’ancien, pas plus de règles, de nouvelles plus pertinentes !
On parle de la crise financière, c’est naturellement la plus préoccupante aujourd’hui pourtant depuis plusieurs années, nombreux sont ceux en Europe qui dénoncent les dumpings monétaires du dollar, du yen et de Yuan, l’Europe en souffre plus particulièrement depuis deux ans, dumpings monétaires pesant fortement sur son commerce extérieur et sur l’existence même de ses industries qui délocalisent en masse.
Ce problème sera également sur la table du G20.
L’Europe ne peut pas être la seule zone économique qui dans sa gestion monétaire et dans ses négociations économiques avec l’OMC ne pourrait faire valoir une vision politique de ses intérêts sur une base de réciprocité dans les relations mondiales !
Alain
Rédigé par : Alain Soler | 26 octobre 2008 à 16:07
@Neoconservative
The underdog is barkin and the presidential caravane is passing by
Cross fingers
Rédigé par : Jeo | 27 octobre 2008 à 12:57
Je suis surtout inquiet par le retour du politique qui se traduit déjà par des tensions que nous ne connaissions plus depuis plusieurs décennies :
- la confiscation d'avoirs islandais par le Royaume Uni fait des remous
- la tentation protectionniste fait son grand retour
- le mépris affiché par Nicolas Sarkozy pour ses partenaires européens commence à avoir des conséquences inquiétantes.
La République Tchèque est outrée de se voir reléguée au rang des inutiles, Merkel, prise dans sa cohabitation, est à nouveau tenue à l'écart des coups de force, le Luxembourg est humilié, l'Espagne peu respectée. Quant au Royaume Uni, à l'origine du plan de sauvetage des banques, il voit le noyeau euro se renforcer sans elle.
Dans chaque cas, il existe une explication. Mais en temps de crise, l'irrationnel domine. La fougue bonapartiste de Sarkozy présente des avantages en temps de crise, mais elle pourrait bien menacer dans le mouvement la construction européenne.
Rédigé par : Aurelien Veron | 27 octobre 2008 à 17:44
C' est la cata... en Europe de l' est. http://crise2007.wordpress.com/2008/10/27/l%E2%80%99europe-au-bord-de-la-crise-monetaire/
Rédigé par : Kim Jong Ilien | 28 octobre 2008 à 07:24
comment prendre au sérieux un président qui veut réformer le capitalisme et qui n'est même pas capable d'imposer à sa majorité une réforme essentielle : celle de l'Etat, en commençant par la supression des départements, réforme qui se traduira immédiatement par des économies d'échelles se montant à des milliards d'euros/an, mais qui entrainera de facto une diminution sensible des postes d'élus... quand on veut monter à l'arbre, il faut avoir la culotte propre disait l'autre! un peu de sérieux !la France est en état de faillite virtuelle, les caisses sont vides, nous ne sommes pas compétitifs et on continue avec les mêmes rengaines à mi-chemin entre le gaullo-socialisme et le néo-vichysme, je dis bien néo-vichysme dans cette detestation affichée du capitalisme, relisez les principes de la révolution nationale par exemple dans les ouvrages d'Henri Amouroux, troublantes analogies! des députés qui s'étrippent pour conserver leur minable numéro de départements sur les plaques minéralogiques, quelle beaufitude intégrale. www.trichet2012.com
Rédigé par : PFR | 29 octobre 2008 à 11:20
"Si Royal gagne le Congrès, Rocard pourrait quitter le PS"
Comme je le comprends. J'ai écouté 5 minutes de l'émission de Royal sur RTL (Le Grand Juron) et je suis vite passé à autre chose. Mais comment peut-on encore, au 21è siècle, être aussi déconnecté de la réalité? Cette femme est folle et une bonne partie du PS (et apparemment de l'UMP) avec. Y-a-t-il quelque chose dans l’eau Française qui empêche le développement du cerveau? A votre place, je me mettrais au Coca…
Rédigé par : ETF | 29 octobre 2008 à 16:47
On mettrait Obama président de la républic française,il passerait pour un ultralibéral aux yeux de l'UMP.
D.J
Rédigé par : D.J | 29 octobre 2008 à 17:43
"Si Royal gagne le Congrès, Rocard pourrait quitter le PS"
Dans le même article, Michel Rocard juge que face à la crise financière et économique, Nicolas Sarkozy «joue intelligemment». Il «a su extraire du consensus de ses collègues» européens.
Après Juncker, Barroso & Trichet et de nombreux autres dirigeants européens qui se sont exprimés de manière très élogieuse pour le Président du Conseil européen; ce fut hier au tour de Gordon Brown à Versailles, en réunion préparatoire au sommet européen et au G20, de publiquement féliciter NS pour la qualité de son leadership européen.
Brown auteur de la formule « l’entente formidable » qualifiant les nouvelles relations Franco-britannique !
Alain
Rédigé par : Alain Soler | 29 octobre 2008 à 17:51
Deutsche Bank annonce un profit pour le 4Q, en baisse de 73% certes, mais tout le monde s'attendait a une perte...
La raison?
"a reclassification of assets under new European Union accounting rules"
et
"But earnings got an €845 million boost from reclassifying certain financial instruments for which there was no active market in the quarter. The bank didn't have to mark down such assets. Another €53 million boost was related to an incremental net interest margin due to asset reclassification"
Le mark-to-market tue les banques. On l'a deja dit.
http://online.wsj.com/article/SB122534780607283695.html?mod=testMod
Rédigé par : Avidadollars | 30 octobre 2008 à 13:56
Chiappori l'a dit, ce qui a tué Lehman, c'est que 80% de ses assets n'étaient pas comptés au prix du marché, mais à un prix défini par Lehman même. Faites moi confiance!
Ce n'est pas le mark-to-market qui tue les banques, c'est la démarque to market.
Rédigé par : ETF | 30 octobre 2008 à 14:56
On annonce aujourd'hui la mise en place, en France, d'un comité de surveillance des banques, pour vérifier qu'elles accordent des crédits aux entreprises et aux particuliers.
Les ministres et sous-sous-secrétaires d'Etat défilent dans les médias sur le thème "l'Etat prête aux banques, et les banques prêtent aux entreprises (et fissa)".
On ne nous dit pas si les banques seront obligées de prêter aux entreprises en voie de faillite ou aux particuliers insolvables...
Vu qu'il s'agit de mes impôts, je suis un peu inquiet...
Et si on en profitait pour forcer des prêts immobiliers à bas taux et faire de la France un pays de propriétaires?
Rédigé par : Gatien | 31 octobre 2008 à 13:47
"On ne nous dit pas si les banques seront obligées de prêter aux entreprises en voie de faillite ou aux particuliers insolvables...
Vu qu'il s'agit de mes impôts, je suis un peu inquiet..."
Ci c'est celà,ce sont des cons fini.L'origine des subprime est justement dû à des contraintes étatistes qui empêchaient les banques de refuser des prêts à des personnes dont l'insolvabilité était douteuse.
D.J
Rédigé par : D.J | 31 octobre 2008 à 16:13
D.J., c'est exactement ce que je sous-entendais...
Rédigé par : Gatien | 31 octobre 2008 à 19:36
Contrairement à d'autres, je n'en déduis pas que l'Etat est le problème, mais plutôt que Sarkozy est un amuseur de foire irresponsable.
Rédigé par : Gatien | 31 octobre 2008 à 19:39