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  • Parution le 15 mars 2012

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    Paru le 2 novembre 2009

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« Glas de l'ultralibéralisme | Accueil | Will Obama resist bad advice ? »

Commentaires

Si vous aviez écrit çà plus tôt, çà aurait évité un ulcère à ETF...
Il est vrai qu'on pouvait se demander, jusqu'ici, si cet aspect des choses ne vous avez pas échappé.

Guy Sorman, si je vous comprends entre les lignes on est passé du "problème noir" aux louanges "black".
Finalement, plus on revendique et plus on édulcore : en France on a eu la "négritude", puis le "noir" et maintenant comme aux USA le "black".

Point d'ulcère aujourd'hui. Aujourd'hui c'est champagne.
Sauf que GS demande évidemment l'impossible à Obama (et à son épouse). Résoudre à eux-seuls le problème noir! Rien que ça! On nage en plein fantasme, en pleine Obamâtrie! Sorman! Qui l'eut cru?
Et c'est depuis le cœur de Harlem que je vous écris ça. Des noirs, des dysfonctionnés, j'en côtoie tous les jours, et il faudra malheureusement plus qu'un Obama pour les sortir de l'impasse.
Réduire Obama à sa couleur, comme le fait Sorman, ici et dans son post précédent, c'est comme avoir soutenu Palin: impardonnable.

Obama ne resoudra absolument pas le "probleme noir" aux US. Et je ne sais pas si on doit encore parler de "probleme noir", puisque les US vont (on en aura confirmation d'ici quelques heures...) elire un President "noir"...

Que veut-on dire exactement par "probleme noir"???
Le fait que beaucoup de noirs vivent dans la "pauvrete" aux USA et que la delinquance ici est beaucoup plus importante chez les noirs que chez les blancs? C'est ca le "probleme noir"?
Ou alors c'est le fait qu'ils rejettent la societe US et que ce rejet, comme vous dites, est reciproque?

En realite qu'elle que soit la definition que l'on choisit, Obama n'apportera pas de solution. Car ces deux definitions vont au dela de la couleur de peau. La pauvrete est un probleme economique et pas de couleur de peau et la delinquance un probleme d'education et de valeurs (on est eduque et civilise ou ignorant et barbare), pas de couleur de peau.

Le noirs americains qui pleurnichent sur leur sort et ont du ressentiment envers la societe, les blancs et l'Amerique en general, ont tort.
Les US ont fait plus que tout autre pays pour corriger leurs erreurs passees dans ce domaine. L'Affirmative Action par exemple pour qu'une part plus importante des communautes noires defavorisees aient acces a l'education. Un systeme social "politically correct" dans lequel il est absolument tres mal vu de faire la moindre allusion ou blague raciste. Un systeme qui punit aussi legalement toutes discrimation raciste. Un systeme dans lequel on s'assure d'avoir une representation de toutes les communautes a tous les echelons de la societe, etc.. etc...

Le probleme n'est pas la couleur, mais l'ignorance et la barbarie.
Pourquoi voulez vous qu'un "gang member" de LA par exemple, qui a 16 ans, qui est deja droque jusqu'a la moelle depuis l'age de 10 ans, qui a probablement deja tue quelqu'un ou en tout cas exerce de la violence sur d'autres etres humains et qui bien sur a quitte l'ecole il y a des annees, pourquoi voulez vous que ce barbare s'identifie a Obama ou a ses deux filles? Vous plaisantez? Obama, qui parle parfaitement anglais, eduque a Harvard etc... n'a rien en commun avec ces barbares.

Quand a la societe US qui rejetterait les noirs, je crois que les gens rejettent la barbarie et la delinquance, pas les noirs. Bien sur qu'il y a encore du racisme, mais beaucoup moins qu'avant non? On va elire un President noir bon sang! C'est bien que ce pays n'est plus raciste! Il faut revoir ces vieilles theories!!
Et les noirs qui gemissent la meme rengaine ferait bien d'arreter, de se lever, et de se mettre a travailler.
Des exemples reussites "noires", il y en a la pelle! Et dans tous les domaines. Des acteurs, des musiciens (pas besoin de les nommer, tout le monde les connait), des banquiers (O'Neal, ex PDG de Merrill Lynch entres autres), des juges et meme des juges a la Cour Supreme (Clarence Thomas), des avocats de renom (Vernon Jordan), des militaires qui se sont couverts de gloire (Colin Powell), des femmes ministres (Condi), j'en passe et des meilleures... La realite est que s'il suffisait qu'il y aient des noirs a certains postes il y a longtemps que le "probleme noir" serait resolu.

le probleme c'est la barbarie, et Obama, ne resoudra pas le probleme de la barbarie juste parce qu'il est "noir".

Et si justement l’élection du premier noir de l’histoire américaine n’était en fait qu’une inversion et donc une forme plus subtile (à la “bon sauvage”) du racisme?

http://jcdurbant.wordpress.com/2008/11/04/presidentielle-americaine-pas-la-couleur-de-leur-peau-mais-la-nature-de-leur-caractere-judged-not-by-the-color-of-their-skin-but-by-the-content-of-their-character/

S'il y a un "totalitarisme doux" qui se met en place avec Obama, selon Guy Millière et ces autres qui rappellent qu'un musulman de l'umma a le droit de mentir sur sa religion s'il est en danger en territoire etranger, qu'il est très suspect de voir les ennemis des USA soutenir Obama et des alliés soutenir Mc Cain, que Obama a eu des fréquentations louches, malsaines, voire antisemites, que c'est un gauchiste soutenu par la bienpensance gauchiste et les média et les stars, que c'est une figurine préfabriquée, etc.. s'il y a une menace de totalitarisme doux et qu'il ne nous est donc pas permis de nous réjouir parcequ'on dispose de trop d'éléments qui pourraient laisser suspecter une grosse manipulation ( cf les site ci dessus ) je viens vous répéter ce que je viens d'entendre d'une source inconnue: "c'est l'administration républicaine de ces dernières années qui a préparé la victoire d'Obama"
Sans aller jusqu'à dire qu'ils l'ont fait exprès il y avait dans l'administration Bush plein de gens avec des fréquentations louches, des manipulateurs et des manipulations mais il ne fallait pas le dire au peuple car ce sont des abrutis, et vous voudriez aujourd'hui qu'ils ne votent pas pour Obama sous prétexte de je ne sais quelles vieilles histoires de son adolescence ??!!
C'est avant qu'il fallait montrer de la rigueur, de la sévérité, voire du scepticisme (s'est-on ouvertement posé la question dans vos rangs, de savoir s'il y avait un totalitarisme doux ou dur qui se mettait en place ? ) sinon cela devient incompréhensible et vous ne passez plus que pour des rabats-joie (au mieux. Au pire vous vous êtes fait avoir comme tout le monde)

sur la meme page, proposée par jc durbant, ici par sebastien castellion:
"soit, enfin, il ne les a fréquentés que pour constituer une base politique qui le lancerait et qu’il pourrait trahir plus tard. La dernière explication est la plus rassurante, mais elle fait d’Obama un homme politique cynique, comme les autres, et non un Messie."
non un messie bien sûr mais un homme politique cynique de grand talent et sur lequel on peut miser, ce qui n'est pas le cas de tous les hommes politiques, surtout les "cyniques".
Mais vous avez raison, comment en être sûr à 100% ?

Bon et ben on fait la fête quand même non ?

Amazing grace

...Spéciale dédicace...

"Je crois que c’est illégal mais c’est pas grave."

(réponse d’un journaliste de CNN à un électeur noir de Philadelphie qui vient de se vanter d’avoir voté plusieurs fois)

Tout est dit!

Sur l’incroyable démagogie et collusion d’une presse de gauche (excusez le pléonasme) qui se croit tout permis et est même fière du hold up du siècle qu’elle vient, avec l’aide du Très Grand Capital, de perpétrer …

http://jcdurbant.wordpress.com/2008/11/05/presidentielle-americaine-a-gauche-toute-who%e2%80%99ll-stop-the-rain/

Quant à l'espoir de réconciliation avec les noirs, faudra aussi peut-être compter avec ces certes marginaux zozos-là ...

Comme en témoigne la toute récente déclaration d'un membre du New Black Panther Party de Philadelphie:

"Obama, c’est un pantin au bout de sa ficelle. Il est pas question que je soutienne un noir qui fait la politique des blancs. Je voterai pas pour le prochain négrier. Et en plus, c’est un noir qui soutient même pas les réparations pour les noirs américains. (…) La seule chose que le blanc comprend, c’est la violence."

"Shabazz"

http://www.philly.com/philly/hp/news_update/20081029_New_Panthers__war_on_whites.html

Après 40 ans de multiculturalisme et d'émigrations massive dans les pays occidentaux, cette fois c'est fait. C'est une minorité ethnique qui accède à la présidence d'un pays Occidental. Les autochtones sont prévenus. Ce schéma d'une minorité ethnique accédant au pouvoir peut désormais se produire en France, en Espagne, au Danemark, en Belgique..., bref dans tous les pays occidentaux qui ont pratiqué l'émigration massive, anarchique et incontrolée...

reste à transformer l'essai et à corriger la faute historique de Clinton flanqué des deux Bush : avoir remplacé le duel de la guerre froide par l'unilatéralisme du vainqueur.

Tout ce fatras sur la couleur de peau d'Obama va s'effacer de jour en jour. La réalité va reprendre le dessus et il sera jugé sur les résultats de sa politique économique.Ce que veulent les gens par dessus tout,entrepreneurs comme particuliers, c'est a better life.Rendez-vous dans deux ans....;-)
On peut quand même faire un pronostic, et j'en prends le risque,la déception à ce moment-là sera à la mesure de l'enthousiasme présent....

Comme je l'ai déja ecrit sur un autre poste, je suis absolument d'accord avec GS sur ce point.

Le problème noir il vient d'ou ?
La pensée qu'on ne peut pas réussir dans une societe de blanc, de wasp. Tout découle de la, point barre.
Or aujourd'hui l'homme le plus puissant est black !! Oui, ok, métis, n'empeche plus de 90% des "black" ont voté pour lui hier, donc ca montre bien qu'il rassemble de ce coté la!

Plus d'excuses donc a l'échec scolaire, la violence etc...

@Avida :
Vous dites que le probleme noir, en partie, est un probleme économique.
Je vais tacher de démontrer que c'est lié au fait de rejetter la societé.
Que dans une vague d'immigration la premiere génération soit pauvre, c'est plutot normal, logique.
Mais pourquoi les generations suivantes continuent dans ce sens ?
En france on a le meme probleme, j'ai moi meme vécu ca dans mon college ou une grande partie de ma classe était d'origine immigrée et ou on a été que deux a avoir le brevet des colleges (c'est vous dire !)
Vous savez, pourquoi dans un simple controle de math la majorité de ces eleves vont avoir 6, 7 ou 8 /20 quand la plupart des autres auront 12, 15 ou 18 ?
Moins intelligent ? non, moins de volonté de réussir ? un peu, mais surtout des parents qui je pensent s'en foutent royalement. Voir même qui inculque la haine de l'école a leur gamins. Quand je vois ces parents qui portent plainte contre des profs au moindre anicroche, ca me fait penser a ca. La clé c'est ca.
Et tout découle de la.
Réglez ce problemes, et les problemes de violence, de différences économiques disparaitront d'autant :)

Les démocrates le 20 janvier auront la présidence le sénat et la chambre des représentants.

Le Patriot Act ne sera pas aboli et les libertés individuelles seront toujours autant restreintes.

Washington augmentera encore les impôts et sa domination sur le peuple.

Bref l'ère Démocrate qui s'ouvre pour les deux prochaines années n'annonce rien de bon pour le peuple américain, car celui reste (depuis Roosevelt et son New Deal) et restera coupé en deux entre ceux qui travaillent et ceux qui votent pour leur subsistance.


Après pour le reste du monde la victoire d'Obama changera certaine le style mais certainement pas le fond de la politique extérieure des USA.


Mais qu'est devenu le land of the free and the home of the brave.

Les U.S.A. nous donnent une bonne leçon de démocratie et le parti Démocrate américain fait honte à un P.S. français qui n’a plus de socialiste que le nom. Nos élites auto-déclarées ont toujours confondu une juste tolérance zéro à l'égard des délinquants noirs de New-York avec le racisme. Voilà encore un gros pavé dans leur marre, que dis-je dans leur océan de délire bien-pensant : " Tout dans la bouche, rien dans le pantalon" pourrait être leur devise. http://blog-ccc.typepad.fr/blog_ccc/2008/11/les-usa-nous-do.html

Une leçon de démocratie dans une démocratie représentative serait d'abandonner le vote au profit du tirage au sort des représentants.

Après à chaque élection c'est toujours une leçon de démocratie pour ceux qui soutiennent le camp du vainqueur.

Exemples en France :

En 1981 c'était déjà une leçon de démocratie et la France devait passer des ténèbres à la lumière.

C'est une leçon de démocratie le vote non au référendum sur le TCE.

C'est une leçon de démocratie d'avoir élu un fils d'immigré à la présidence de la république, dans le cas inverse ça aurait été une leçon de démocratie que d'y élire une femme.

Exemple en Allemagne :

1933 était une leçon de démocratie (élective) mais quelle(s) leçon(s) en avons nous tiré?

Sans vouloir abuser, serait-il possible de parler français ici, et par conséquent d'employer le mot "Noir" et non "Black"?

Que les gauchistes de Libération mettent du "black" partout pour prouver leur coolitude, leur anti-racisme, et, en réalité, leur ethnomasochisme (les Blancs étant des ringards colonialistes et racistes voués à l'extinction), on est habitués.

Mais sur un blog libéral? Huit fois le mot "black" dans un billet de treize lignes? Guy Sorman a-t-il été marabouté? Est-ce une des premières manifestations des pouvoirs magiques du O-Man?

Par ailleurs, concernant ceci: "La plupart des crimes aux Etats Unis sont commis par des Blacks contre d'autres Blacks."

J'ignore si cette affirmation est globalement exacte, mais elle masque une réalité fort peu politiquement correcte concernant un crime particulier: le viol.

Le viol interethnique entre Noirs et Blancs, aux Etats-Unis, est exclusivement à sens unique. Si 33,6% des viols subis par les Blancs en 2005 ont été perpétrés par des Noirs (ce qui indique, déjà, une large sur-représentation des Noirs par rapport à leur présence dans la population), 0% des viols subis par les Noirs ont été perpétrés par des Blancs.

Je dis bien zéro pour cent: moins de dix cas recensés dans tout le pays, ce qui est jugé statistiquement équivalent à zéro. A comparer aux 37 460 viols perpétrés par des Noirs sur des Blancs (sans considération de sexe).

Ce sont des chiffres officiels du gouvernement américain.

http://www.ojp.usdoj.gov/bjs/pub/pdf/cvus0502.pdf

@Robert Marchenoir

Vous ne savez pas lire des statistiques. Ce n'est pas une honte, mais ça devrait vous conduire à plus de modération dans vos interprétations.
Dans le tableau 42, la petite étoile indique "*Estimate is based on about 10 or fewer sample cases." Ce qui ne veut pas dire qu'il y a moins de 10 cas recensés aux US, mais que les statistiques données avec étoile ne valent rien.
Prenez par exemple la ligne 4 de ce tableau : elle mentionne (avec étoile) une proportion de 4.7% parmis 192000 cas. Ce qui fait à peu près 9000 cas. Vous voyez bien que l'étoile ne signifie pas "moins de 10 au total", elle signifie "le 4.7% est calculé sur moins de 10 cas extraits des 9000". En l'occurence, je peux presque affirmer avec certitude qu'il s'agit d'un cas sur un échantillon de 21 (1/21 = 4.7%).

Franchement, vous avez cru lire que, sur 36000 noires violées par an, 100% l'étaient par des noirs, 0% par des blancs, et 0% par des "autres", et vous ne vous êtes pas posé plus de questions?
Voilà comment créer des légendes urbaines et polluer des blogs avec de fausses informations...

Si l'on admettait votre interprétation des chiffres, tout en tenant compte du fait que les blanches sont majoritairement violées par des blancs, on sombrerait dans des abymes de perplexité. Les violeurs blancs sont ils trop racistes pour violer aussi des noires, ou sont-ils au contraire trop respectueux des autres couleurs de peau pour s'en prendre à autre chose que des blanches? Vous me direz, les goûts et les couleurs ça ne se discute pas...

Enfin, même si nous disposions de chiffres allant dans le sens de ce que vous dites (ce qui reste possible, mais avec des proportions un peu plus réalistes), resterai à discuter quelques biais évidents dans ce type de statistiques policières. Par exemple : une femme noire violée par des policiers blancs ira t'elle porter plainte aussi facilement qu'une femme blanche violée par des policiers noirs?
Sinon, elle échappe aux statistiques...

La collaboration isaraélienne et américaine va prendre un sacré coup !

Et le monde ne s'en portera que mieux dans la paix retrouvée...


Gatien, vos propos relèvent du pinaillage gauchiste. On cherche la petite bête, le minuscule détail qui n'a pas d'importance pour discréditer l'essentiel d'un argument, et détourner l'attention des faits qui ne collent pas avec la théorie. C'est une méthode bien éprouvée.

Je me suis interrogé comme vous sur le mot "sample", qui signifie en général "échantillon". Je n'ai pas d'explication à sa présence.

Cependant, vous me semblez confondre statistiques et sondage. Ces chiffres sont fournis par le ministère de la Justice américain. Il s'agit donc, sauf preuve contraire, de l'ensemble des crimes connus. Pas d'un sondage sur un échantillon représentatif, où l'on aurait demandé aux gens "Avez-vous été victimes d'un crime?".

Au demeurant, vous semblez omettre que même s'il s'agissait d'un sondage, la conclusion serait la même -- et tout aussi significative.

Ce tableau indique bien: 0% de victimes de viol noires ont été agressées par des Blancs.

Que le nombre réel de Blancs violeurs de Noires soit zéro, 10 ou tellement négligeable qu'il aboutisse à un pourcentage nul sur des statistiques officielles, c'est un "détail de l'histoire des relations entre les races aux Etats-Unis", si vous voyez ce que je veux dire.

Vos tentatives d'interprétation ne sont que des spéculations.

Le fait, lui, est là, et il est incontestable.

La revanche de Keynes.

Dans leurs rêves les plus fous, ils n'auraient jamais cru cela possible. George W. Bush, leur antihéros américain, tentant d'injecter des centaines de milliards d'argent public... Les gouvernements européens nationalisant des institutions bancaires... Nicolas Sarkozy, qu'ils croyaient acquis aux apôtres du laisser-faire, assénant : "L'idée que les marchés ont toujours raison est une idée folle." Comme cela sonne doux à leurs oreilles ! Si l'économie mondiale n'était en crise, ils en bondiraient de joie, les keynésiens.

"J'ai souri en écoutant le président de la République. Si j'avais dit la même chose, on m'aurait traité de bolchevik." Edwin Le Héron, 52 ans, est maître de conférences à Sciences Po Bordeaux et président de l'Association pour le développement des études keynésiennes (ADEK) qui revendique 80 membres. Il est fatigué qu'on le qualifie de "marxiste" chaque fois qu'il prononce le mot "Etat". Sa référence intellectuelle n'est-elle pas un grand bourgeois britannique (1883-1946), ayant fait fortune en Bourse et ne partageant avec Lénine que le goût des costumes trois pièces ? "Les keynésiens, assure-t-il, disent simplement que les gens gagneraient plus d'argent s'il y avait plus de régulation."

La crise actuelle leur donne raison, hélas !, feignent-ils de déplorer. "L'immobilier, c'était n'importe quoi. L'endettement des ménages, c'était n'importe quoi, résume Philippe Martin, 42 ans, professeur à Paris-I. On disait depuis longtemps que cela ne pouvait pas durer. Depuis trop longtemps peut-être. On avait sous-estimé le temps que pouvait durer cette bulle. Du coup, on ne nous écoutait plus."

Actuellement, leurs actions sont à la hausse. Ils sont très demandés, sur les plateaux de télévision et dans les coulisses des ministères. La secrétaire de Jean-Paul Fitoussi, 66 ans, professeur à Sciences Po Paris et président de l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), peine à gérer l'agenda de ce dernier. L'économiste figurait déjà parmi les "visiteurs du soir" à l'Elysée. Aujourd'hui, c'est un conseiller écouté, prônant plus de régulation, mais qui doit partager la banquette avec des collègues qui ne goûtent guère ses analyses. Il triomphe. Modestement : "Je bénéficie d'un effet d'aubaine." Il se murmure que l'économiste a directement inspiré les récents discours de Nicolas Sarkozy. "On m'a demandé mon opinion", tempère-t-il.

Keynésiens. Jean-Paul Fitoussi n'aime guère cette volonté de classer à tout prix. "C'est une typologie spécifiquement européenne, constate-t-il. Elle n'a plus cours ailleurs." En France s'ajoutent les inévitables querelles de chapelles où se perdrait John Maynard Keynes lui-même.

Keynésiens "fondamentalistes", école de la régulation, postkeynésiens, néokeynésiens (à ne pas confondre avec la nouvelle école keynésienne...), forment une nébuleuse féconde, disparate et parfois antagoniste.
Reste que ces économistes ont un dogme fédérateur que définit a minima Jean-Paul Fitoussi : "Il y a besoin d'Etat." "Les keynésiens ont toujours pensé que le capitalisme donnait le meilleur de lui-même quand il était encadré", assure Franck Van De Velde, 60 ans, maître de conférences à Lille-I, qui a traduit un recueil de textes de Keynes, La Pauvreté dans l'abondance (Gallimard, 2005). "Les marchés fonctionnent mal de manière structurelle. Ils ont besoin de mécanismes externes de gouvernance", confirme Franck Portier, 44 ans, professeur à Toulouse-I et chercheur à l'Institut d'économie industrielle (IDEI). Les disciples, avoués ou non, encartés ou sympathisants, se définissent aussi, et peut-être surtout, par leurs adversaires. Ils ont les mêmes contradicteurs et parfois les mêmes bêtes noires. Jean-Paul Fitoussi les appelle pudiquement les adeptes de "l'autorégulation spontanée". Des confrères plus directs préfèrent dire Jacques Marseille ou Nicolas Baverez...
Ceux-là ne les ont pas épargnés ces dernières années, les ont taxés d'archaïsme. Même s'ils s'en défendent, bien sûr, la crise sonne comme une revanche face à ces promoteurs de la déréglementation, à ces contempteurs d'un Etat incapable, et soudain appelé au secours.

"Les néoclassiques, ceux qui disaient : "Tout problème a une solution, c'est le marché", sont plus en difficulté aujourd'hui", note Philippe Martin. Membre d'Attac, Franck Van de Velde se délecte de certains silences embarrassés : "Cela met incontestablement du baume au coeur." Et d'ajouter un rien provocateur : "J'ai toujours considéré que les keynésiens étaient les seuls qui essayaient de comprendre quelque chose au capitalisme."

Aujourd'hui, il n'est plus que quelques braves pour relever le gant, comme Jean-Marc Daniel, enseignant à l'Ecole supérieure des mines. "Le keynésianisme n'est pas la solution à la crise, c'est son origine, martèle cet économiste se revendiquant libéral. Ce sont les recettes de 1929, toujours appliquées aujourd'hui, qui ont entraîné la crise. Il faut au contraire moins de régulation par l'Etat et plus de régulation par la monnaie."

Mais de tels bretteurs se font plus rares et plus difficiles à entendre par l'opinion publique. Alors, sur fond de système financier en capilotade, les keynésiens déroulent leurs concepts, comme à la parade. "Les théories sur l'irrationalité des marchés trouvent une application concrète, constate Philippe Martin. Il y a eu par exemple cette évidente volonté de ne pas voir la crise. On est là typiquement dans la finance comportementale."

Michel Aglietta, 70 ans, pionnier de l'école de la régulation, rappelle ses travaux trentenaires sur l'effet de contagion, sur le mimétisme, qui expliquaient comment la défaillance d'un seul peut provoquer l'effondrement de tous. Les Bourses lui offrent une preuve à 1 000 milliards de dollars. "Devant l'euphorie des marchés, il aurait fallu se souvenir des cycles keynésiens", ajoute-t-il. Le polytechnicien se réjouit qu'on sollicite son école de pensée pour "donner un sens au phénomène, pour aller vers une réflexion plus profonde du système". "Il y a un changement de paradigme", constate-t-il avec gourmandise.

Edwin Le Héron se souvient des années difficiles qu'ont traversées les purs et durs qui, comme lui, plaidaient l'interventionnisme de l'Etat. "S'ils sont restés très présents dans le monde politique français, les keynésiens ont été exterminés dans le milieu universitaire", raconte l'ancien élève en Sorbonne. A écouter l'universitaire, ils avaient tout des derniers des Mohicans. L'ADEK a longtemps eu son adresse derrière la gare du Nord, loin des think tanks libéraux installés dans les beaux quartiers parisiens. C'était encore trop cher. Le siège est aujourd'hui à Bordeaux, au domicile du président...

Tandis que les plus récalcitrants au libéralisme ambiant prenaient le maquis, d'autres chercheurs d'inspiration keynésienne mitigeaient leur discours et tentaient la synthèse avec l'école classique, suivant le cheminement de Joseph Stiglitz, Prix Nobel d'économie. "La révolution néoclassique des années 1970 et 1980 nous a obligés à resserrer les boulons de la théorie", reconnaît fair-play Philippe Martin.

Les nouveaux keynésiens étaient déjà très présents au sein des banques centrales et des autorités financières, notamment aux Etats-Unis. Philippe Martin, qui a travaillé à la Réserve fédérale de New York, se souvient avoir évolué en terrain ami. La crise a aujourd'hui propulsé ces gourous à la manoeuvre pour sauver le système financier.

Selon Edwin Le Héron, il reste aux keynésiens une inaccessible Olympe : Bruxelles. "Nous restons à la porte de la Commission européenne", assure l'universitaire. Pour Alain Lipietz, 61 ans, économiste de l'école de la régulation, reconverti à la politique, la donne serait en train de changer. "La Commission est visiblement dans le blues", constate le député européen (Verts). Le Parlement donne de la voix pour plus de régulation. "Il y a maintenant l'idée qu'il faut que l'autorité politique impose une certaine direction", constate l'écologiste.

Venues de la droite se développent même, horreur !, des théories néoplanistes, impensables il y a peu.

Ignorés hier, courtisés dans l'immédiat, les keynésiens profitent de leur regain mais sans naïveté. "A chaque crise, ça ressort", constate Edwin Le Héron. Ces économistes s'inquiètent surtout d'un dévoiement de leurs idées. "Le risque face au ralentissement, c'est la relance à tout-va", constate Alain Lipietz. "Je redoute qu'on y aille à la massue en matière de régulation", assure Michel Aglietta qui, après avoir écouté les saillies guerrières de Nicolas Sarkozy contre les grands pécheurs des marchés, craint "l'emporte-pièce". Les interventionnistes s'effraient surtout qu'on endosse comme keynésienne l'idée honnie de privatiser les profits et de socialiser les pertes.

Revanche des régulationnistes sur les néoclassiques, de Keynes sur Friedman, de l'école de la demande sur celle de l'offre, la crise boursière marque aussi celle des macroéconomistes de l'université, appliqués aux grands équilibres, sur les microéconomistes du privé, les yeux rivés sur les résultats à court terme des entreprises. Etudiants, les premiers ont choisi la recherche, quand les seconds ont opté pour les écoles de mathématiques qui ouvraient les portes de la City. "Ils ont aujourd'hui des jolies maisons de campagne", explique Franck Portier sans regret. Philipe Martin a vu revenir à lui un étudiant qui était parti tenter sa chance à Londres, la veille de la déconfiture. Le fugueur a décidé de reprendre son doctorat à Paris.


http://www.lemonde.fr/la-crise-financiere/article/2008/10/01/la-revanche-de-keynes_1101719_1101386.html

Crise du capitalisme ou de l'interventionnisme?

http://www.youtube.com/watch?v=RijpW3oxUHE

Sakuragikan:
J'ecris que le probleme est en partie economique, mais j'ecris aussi qu'il est etroitement lie, comme vous le dites, a l'education.
Relisez mon commentaire, j'ai ecris "Le probleme n'est pas la couleur, mais l'ignorance et la barbarie." Je parlais la bien sur de l'education.
Et je suis entierement d'accord avec ce que vous dites.

On avait deja evoque cela sur ce blog il y a quelques mois je crois: pourquoi nos (je parle de la France) minorites arabes/musulmanes et noires s'integrent moins bien que nos minorites asiatiques? Et on retrouve le meme phenomene aux USA.
On parlait justement du niveau d'attentions et d'efforts TRES important donne par les asiatiques a l'education. Beaucoup plus important que dans d'autres communautees comme les mususlmans ou les africains.

Pourquoi certaines communautees donnent beaucoup moins d'importance a l'education? Je ne sais pas. Je n'ai pas de reponses la dessus et je suis tres curieux d'en lire plus. Les parents sont trop ignorants eux memes pour pouvoir comprendre que l'ecole est un plus gigantesque et pour pouvoir apprehender l'ecole, avec ses regles et ses usages? C'est possible, je ne sais pas. J'avais lu quelquepart aussi que le modele familial de la polygamie, avec donc beaucoup d'enfants, rend la "bonne" education difficile: en effet les ressources sont maigres et on doit alors les etaler sur trop d'enfants. Ou peut-etre tout simplement parce que les immigrations venant des pays asiatiques sont completement differentes des immigrations venant des autres pays? C'est-a-dire que ce sont des gens qui ont deja une education importante? Les cambogiens fuyant les Khmers rouges par exemple, etaient souvent des cambodgiens de la haute societe, en tout cas des gens qui savaient lire et ecrire et qui avaient ete a l'ecole. Les africains qui arrivent en France aujourd'hui savent a peine lire et ecrire. Ceci explique peut-etre cela.

Mais je suis curieux d'en entendre plus la dessus.

Les Echos, mercredi 5 novembre 2008 :

Le talon d'Achille de la globalisation.

Avec des marchés des changes à leur tour complètement déboussolés, où la « volatilité » des cours atteint une ampleur encore jamais expérimentée, on se rapproche de l'hypocentre (le foyer réel, par opposition à l'épicentre situé en surface) du séisme financier en train de s'attaquer à l'économie tout entière. Les banques n'ont pas fait leurs bêtises toutes seules.
Sans doute le retour en grâce du dollar doit-il quelque chose à l'intervention délibérée de certaines banques centrales. Rien qu'au troisième trimestre, la Banque de Chine a augmenté son stock de balances-dollar de 100 milliards. Tout plutôt qu'une panique sur la monnaie internationale ! Le moment n'est pas arrivé non plus pour la Chine de proposer des réformes. Le système dollar a cette conséquence, à la longue intolérable, que les marchandises que la Chine vend aux Etats-Unis, c'est elle qui les paie.

Beaucoup d'Américains, si on leur expliquait le mécanisme, jugeraient empoisonné ce cadeau. Ils préféreraient une protection pour des jobs mieux payés, quitte à acheter plus cher des produits qu'ils auraient fabriqués eux-mêmes.

En attendant, le système en question continue à abreuver jusqu'à plus soif (cela reste à prouver !) le monde en « liquidités ». Les réserves dites mondiales accumulées en devises (surtout des dollars) atteignaient fin juillet 2008 le montant fantastique de 7.100 milliards : presque 5 fois plus qu'il y a dix ans, 158 fois plus qu'il y a trente-sept ans (« suspension » par le président Nixon de l'étalon or de Bretton Woods). Ces avoirs sont détenus principalement sous forme de bons et obligations émis par le Trésor américan qui devrait les compter pour une dette. Cela porterait à zéro leur montant consolidé à l'échelle mondiale. Elles ont servi de support à une colossale expansion du crédit.

Quand les banques françaises boudent les 40 milliards d'euros que l'Etat est disposé à leur allouer pour aider à leur « recapitalisation », elles répondent à une intuition juste. Mais elles ne veulent pas s'en avouer la raison. L'accumulation de l'endettement dans le monde monétaire conduit à une situation de faillite, comme l'écrivait Jacques Rueff. Dans l'état actuel des choses, la solvabilité n'est pas vraiment à l'ordre du jour. Pourquoi ? Parce qu'elle est hors d'atteinte. Sauf bien sûr pour tel ou tel établissement resté fidèle aux principes de saine gestion, sinon simplement au bon sens. Le « système » a beau créer les conditions permissives d'une course effrénée aux gains les plus risqués, cela n'exempte aucun dirigeant, ni aucun régulateur, de ses responsabilités propres. Personne n'est jamais obligé de déraisonner.

La déroute boursière rendra inéluctable le nettoyage des bilans pour rétablir la solvabilité. Celle-ci exige un solde positif de la soustraction : total des actifs gonflés par exemple par les « survaleurs » enregistrées à l'occasion d'acquisitions surpayées moins total des dettes, minorées du fait que certaines d'entre elles passent pour des fonds propres. Si l'on peut dire, la baisse a encore de beaux jours devant elle.

Avec les changes flottants (historiquement, le régime des changes en temps de guerre), l'économie qualifiée de mondialisée est fragmentée en zones monétaires distinctes. Mais de cela, personne ne veut tenir compte. Aucune autorité responsable ne s'est avisée du caractère aberrant de la pratique désastreuse du « carry trade » : on empruntait à des taux d'intérêt dérisoires des yens ou des francs suisses pour financer des placements à haut rendement libellés en dollars néo-zélandais ou australiens. De pareilles divergences de taux étaient inconcevables dans le monde intégré par l'étalon or de Bretton Woods.

Une situation de faillite implique des taux d'intérêt prohibitifs. Quand un marché est pratiquement fermé, comme le sont notamment le marché obligataire des emprunts émis par les sociétés et le marché interbancaire, cela signifie en termes financiers des taux portés à l'infini. A cette dérive s'oppose la politique des banques centrales d'abaissement frénétique de leur taux. Le système dollar permet au gouvernement américain de continuer à s'endetter à bon compte. A la fin de la Seconde Guerre mondiale, il empruntait à 10 ans au taux de 1,5 %. Combien de temps l'économie mondialisée résistera-t-elle à de pareils détournements en sens inverse de l'épargne ?

http://www.lesechos.fr/info/analyses/4793237-le-talon-d-achille-de-la-globalisation.htm

Sophismes Économiques

"Un pauvre cultivateur de la Gironde avait élevé avec amour un plant de vigne. Après bien des fatigues et des travaux, il eut enfin le bonheur de recueillir une pièce de vin, et il oublia que chaque goutte de ce précieux nectar avait coûté à son front une goutte de sueur.

« — Je le vendrai, dit-il à sa femme, et avec le prix j'achèterai du fil dont tu feras le trousseau de notre fille.

L'honnête campagnard se rend à la ville, il rencontre un Belge et un Anglais.
Le Belge lui dit: Donnez moi votre pièce de vin, et je vous donnerai en échange quinze paquets de fil.
L'Anglais dit: Donnez-moi votre vin, et je vous donnerai vingt paquets de fil; car, nous autres Anglais, nous filons à meilleur marché que les Belges.

Mais un douanier qui se trouvait là dit: Brave homme, échangez avec le Belge, si vous le trouvez bon, mais je suis chargé de vous empêcher d'échanger avec l'Anglais.

Quoi! dit le campagnard, vous voulez que je me contente de quinze paquets de fil venu de Bruxelles, quand je puis en avoir vingt venus de Manchester?

— Certainement; ne voyez-vous pas que la France perdrait si vous receviez vingt paquets au lieu de quinze ?
— J'ai peine à le comprendre, dit le vigneron.
— Et moi à l'expliquer, repartit le douanier; mais la chose est sûre : car tous les députés, ministres et gazetiers sont d'accord sur ce point, que plus un peuple reçoit en échange d'une quantité donnée de ses produits, plus il s'appauvrit. »

Il fallut conclure avec le Belge. La fille du campagnard n'eut que les trois quarts de son trousseau, et ces braves gens en sont encore à se demander comment il se fait qu'on se ruine en recevant quatre au lieu de trois, et pourquoi on est plus riche avec trois douzaines de serviettes qu'avec quatre douzaines."

Frédéric Bastiat

Fin du problème noir

Qui dit cela ? G.S. qui nous assène cette vérité absolue avec l'autorité qu'octroie le boeuf-tigre à la chose jugée par lui.

Puis il embraye : modéle de comportement, Black (...) avec agressivité, dysfonctionnemnt social, cortège de violences, la plupart des crimes

Après les classes dangereuses, voici la race dangereuse.

Heureusement, les noirs américains ont acquis un certain sens de l'humour par rapport à leur stigmatisation et savent que celle-cI vient de prendre un sérieux coup de canif. Ceci est certain.

@Robert

Vous n'avez toujours pas compris.
Ce que vous avez écrit : " moins de dix cas recensés dans tout le pays", n'est pas "un peu" faux, ce qui vous permettrait de dire que je pinaille et que je suis un gauchiste. Non. Ce que vous avez écrit est juste une élucubration sans rapport avec les données fournies.

De plus une moyenne calculée sur 1 cas, ce n'est rien. Les étoiles, dans ces données, signifient "là, nous n'en savons rien". Et les auteurs sont assez honnêtes pour l'indiquer clairement, encore faut-il le lire correctement.

Vous dites :
"Ces chiffres sont fournis par le ministère de la Justice américain. Il s'agit donc, sauf preuve contraire, de l'ensemble des crimes connus."

C'est exactement ce que je pense, et c'est bien pour çà qu'il y a un biais : il y a un tas de crimes inconnus, tous ceux pour lesquels aucune plainte n'est déposée. Et quelquechose me dit que, à crime identique, les noirs portent en moyenne moins plainte que les blancs.


"Que le nombre réel de Blancs violeurs de Noires soit zéro, 10 ou tellement négligeable qu'il aboutisse à un pourcentage nul sur des statistiques officielles"

Le problème est que rien, dans ces statistiques, ne permet d'affirmer que c'est 0, 10, ou que c'est négligeable, rien ne permet non plus d'affirmer le contraire. La donnée manque, et, tout en donnant le chiffre brut sorti des ordinateurs, les auteurs signalent que le chiffre n'a pas grande valeur.

Guy Sorman est l'invité du téléjournal de 19h30 de la télévision suisse romande,pour commenter la victoire d'Obama.

http://www.tsr.ch/

D.J

@Dollars

Je me permet d'intervenir dans vore échange :
"Pourquoi certaines communautees donnent beaucoup moins d'importance a l'education? "

Je pense que Sakuragikan a déjà donné une grande partie de la réponse.
Certaines origines, et clairement en France l'origine asiatique, sont moins stigmatisées que d'autres. J'entends souvent, ou je lis sur les murs, des "sale arabe", où des choses du genre. Je n'ai jamais rien vu d'équivalent sur les asiatiques.

En retour, les asiatiques ont moins de raisons de nourrir un ressentiment à l'égard de la société qui les acueille, et moins de raison de rejeter le système scolaire.

Vous pourrez évidemment inverser les choses en disant que, si les autres sont mal vus, c'est parcequ'ils ne font rien à l'école...

Evidemment, ce problème est circulaire. C'est un cercle vicieux, qui nous pourrit la vie, et qu'il faudra bien briser un jour. Vous, semblez plutôt enclin à entretenir le mouvement perpétuel...

La dette publique des Etats-Unis atteint des sommes inimaginables.

Dette publique des Etats-Unis au 2 septembre 2008 :
9 667 801 662 429 dollars.

Dette publique des Etats-Unis au 4 novembre 2008 :
10 566 146 196 490 dollars.


http://www.treasurydirect.gov/NP/BPDLogin?application=np

De toute façon, les USAs ont une population europoïde à 80%.Les USAs resteront la première puissance mondiale. Le premier jeu video développé en Chine: Tom Clancy's EndWar http://www.gametrailers.com/player/42331.html .On ne peut pas dire que les Indiens sont capables de développé des jeux de qualité. Pas étonnant que la moitié de la population urbaine de l' Inde habite des bidonvilles. India sucks!

Les USA, la fin, terminus: http://www.voltairenet.org/article158424.html

Un parano pro indiens : Mani http://www.air-defense.net/Forum_AD/index.php?topic=10816.0 "L'Inde est entourée d'ennemis dangereux : Chinois, Arabes, Iraniens, Turcs, Américains, ... La population indienne doit se défendre pour survivre et exister. La prévention est la méthode idéale comme celle des Américains contre l'Irak.L'arme nucléaire sera décisive."
Un autre: http://www.youtube.com/user/kashsoldier

"[...] and may God bless america" - Barack Obama, acceptance speech, 11/04/2008

C'est ce qu'on appelle UN VRAI CHANGEMENT.

Les jeunes américains ont besoin d'amour. Ils se soucient énormément de ce que les autres nations pensent d'eux. Ils sont dépendants affectifs.

Connaissez-vous des gens comme ça? Ce sont rarement des gagnants et encore moins des gens aimés.

L'Amérique est malade et cette maladie n'a rien à voir avec son portefeuille.

Dommage que l'élection d'Obama soit le résultat d'une névrose collective, alimentée à coup de dépenses électorales records.

Quand l'argent vient de la droite, il est sale, mais quand il est de gauche, il est noble et légitime.

52.6% des votes avec comme actifs : W Bush, un budget électoral illimité, une crise financière et une récession, ça demeure
une courte victoire, selon moi.

Je vous rappelle que contrairement à ETF, j'apprécie la valeur des hommes à leurs actions et non à leurs discours.

J'attends maintenant les actions.

YG

@Marchenoir

Votre exemple sur les viols est, je pense, non pertinent.
Le viol est basé sur un désir physique, et je vais peut être me faire incendier si je dis ça, mais les femmes blanches sont en général plus désirées, et ce même par les hommes noirs eux mêmes.

Il suffit de mettre en parallèle votre stat avec celle des couples : bcp de couples hommes noirs-femmes blanches, mais très peu de couples inverses.
J'ai pas de stat mais j'habite Paris, ce qui me donne un échantillon bien plus gros que n'importe quel sondeur ou organisme pour constater ce fait.

@Gatien
Les asiatiques auraient autant, sinon plus, de raisons de nous en vouloir, nous autres occidentaux.
Entre les guerres d'Indochine et du Vietnam, les bombes atomiques, la guerre de l'opium en 1860 qui ravagea la cité interdite et le palais de l'été à Pekin...(par les troupes franco anglaise)
Quand je vais en Chine les chinois me parle de ça en rigolant.
Et excusez moi mais les bombes a fragmentation au vietnamien, c'était autrement plus violent et dégueulasse que les escarmouches de la guerre d'algérie.

Non, je pense que les asiatiques d'une part non pas la solidarité qu'ont les peuples musulmans entre eux. Et d'autres part leurs civilisations, resplendissante et n'ayant subi qu'un léger accident de l'histoire avec le communisme, redevient glorieuse.
tandis que la civilisation musulmane, autrefois glorieuse, ne s'est jamais relevé de sa chute et l'islam l'en empêche encore plus.
Ça créée bcp de ressentiment, et il est très facile d'en accuser la colonisation, alors que ça date de bien plus longtemps.

Succès incontestable pour Obama nouveau Président des Etats-Unis.

L’Amérique a voté avec un niveau de participation record (autour de 64%), les français seraient satisfaits à 85%. J’avais souligné lors du soutien déclaré à Obama de républicains célèbres comme celui de Colin Powell ce qui m’apparaissait comme communautaire, on apprend que les noirs américains auraient voté à 90% pour Obama (cqfd).

Après le champagne ou tout le monde s’est congratulé ; le monde entier, ou presque, avance avec fierté sa revendication ; ne nous a-t-on pas promis le multilatéralisme ?

Le réveil est difficile, même Wall Street a la gueule de bois. Les bourses avec des retraits de (-5%) à New York se rappellent au bon souvenir.
Au Kenya aussi on fait la fête, Barack l’enfant du pays (malgré lui) devenu le Président de la plus puissante économie mondiale ; le village de ses grands-parents vient de voir son chemin de terre être goudronné, le hasard faisant bien les choses, il devrait recevoir l’électricité tout prochainement.

A quand la visite de Barack Hussein Obama 1er même si dans l’ordre protocolaire il est le second du nom après son père disparu.

Obama, Baraka, Oba-man, Citizen-Can, hymne à sa belle Michelle

Michelle, ma belle.
Sont des mots qui vont très bien ensemble,
Très bien ensemble.

I need you, I need you, I need you.
I need to make you see,
Oh, what you mean to me.
Until I do I'm hoping you will
Know what I mean.

I love you.
(John & Paul)

@ YG

"Les jeunes américains ont besoin d'amour. Ils se soucient énormément de ce que les autres nations pensent d'eux. Ils sont dépendants affectifs."

Pai Mei only tolerates Bill bringing him students "because he's a very, very lonely old man".

"Quand l'argent vient de la droite, il est sale, mais quand il est de gauche, il est noble et légitime."

Quand l'argent vient de la poche de citoyens qui sont prêt à payer pour changer de système, il est la preuve d'une grande conviction politique.

"l'élection d'Obama soit le résultat d'une névrose collective"
Obama est impressionant de maitrise de soi et de calme.

"52.6% des votes avec comme actifs : W Bush, un budget électoral illimité, une crise financière et une récession, ça demeure
une courte victoire, selon moi."
Comme si élire un candidat noir (et les martiens n'envahissent pas la planète, dixit J. Stewart) allait de soi.
Il est évident que Obama était un "mauvais" candidat. Qu'il ait du se battre pour s'imposer face à la très impopulaire Hillary Clinton était significatif.

"J'attends maintenant les actions."

"President Obama
The election is a setback for the McCain campaign, but he will come back fighting and take this thing."
Colbert Report

@Saku

Je ne pense pas que les francais d'origine algérienne qui ont 13 ans aujourd'hui et en veulent à la société sont motivés par le souvenir de la guerre d'Algérie...

Quand j'étais tout petit, j'ai vite perçu que le mot "arabe" sonnait comme une insulte pour beaucoup de gens, ce n'est pas le cas de "asiatique". Un enfant est bien plus sensible à çà qu'à l'histoire d'un pays qu'il ne connaît pas.

"The Bride: [on Pai Mei] Why did he accept me? Bill: Because he's a very, very, very old man. And like all rotten bastards, when they get old, they become lonely. Not that that has any effect on their disposition. But they do learn the value of company."

@ Alain Soler

Pour être un type aussi calme, Obama doit avoir épousé une femme exceptionnelle.
Je pense que le vrai cas, c'est elle, pas lui.
Lucky Obama.

@Gatien
"Je ne pense pas que les francais d'origine algérienne qui ont 13 ans aujourd'hui et en veulent à la société sont motivés par le souvenir de la guerre d'Algérie..."
Je pense que vous vous trompez.
Même quand encore j'étais au lycée, pendant les années Jupée, je discutais avec des camarades d'origine maghrébine qui me justifiait les attentas du métro d'alors comme "le seul moyen de lutte qu'il nous reste" (Notez le *nous*)
Et au collège je m'apitoyais d'entendre des jeunes francais d'origines turques soutenir Saddam Hussein au dépends de l'armée francaise (1ere guerre du golfe)...

Si si je vous assure, les rancoeurs de la guerre d'Algérie, et des croisades, sont bien tenaces, et s'il vous arrive d'aller au Stade de France de temps en temps pour certains matchs amicaux, vous aurez pu le constater par vous mêmes.

Maintenant il ne s'agit pas de dire que cette haine/rancoeur vient juste de la, c'est une idée générale que l'homme occidental a construit sa belle société en pillant le monde arabe depuis les croisades, et la guerre d'algérie n'est qu'un symbole pour cristalliser cette haine chez les ignorants.
Voila, de plus, comme le dit aussi quelqu'un ci-dessus, cette idée est largement répandue chez les *blancs* eux-mêmes (même des gens non gauchistes...)

@ JEO

Votre florilège de citations donne peut-être la mesure de l'importance que vous accordez aux discours.

Le vote noir est allé à 95% à Obama. Donc, si vous êtes en mesure d'utiliser vos propres mots, dites-moi que le vote pour Obama n'était pas, dans bonne proportion, un vote basé uniquement sur la couleur de la peau du candidat démocrate.

La bonne nouvelle aujourd'hui - et ce n'est pas Bill Cosby qui sera en désaccord avec moi - c'est que les noirs n'ont plus aucune raison de s'appitoyer sur leur sort.

Mais ou étaient ces noirs quand Tigre Woods défonçait, de façon permanente les porte, du Master d'Augusta, dernier symbole du racisme américain.

Ou étaient ces noirs alors que les deux positions les plus prestigieuses au sein du gouvernement américain, après la présidence, étaient attribuées à des noirs noirs, soient Colin Powell et Condoleeza Rice sous la présidence d'un soi-disant raciste?

YG

My name is Friedman, Tom Friedman.

Fin du problème noir ? Fin de la guerre civile, plutôt.

Un nouveau concept : le Buffet effect.

Finishing Our Work
By THOMAS L. FRIEDMAN
Published: November 4, 2008

http://www.nytimes.com/2008/11/05/opinion/05friedman.html?partner=permalink&exprod=permalink

Pour les nostalgiques de l'heure de gloire des néo-con et des freedom fries :

Our War With France
THOMAS L. FRIEDMAN
Published: September 18, 2003

http://query.nytimes.com/gst/fullpage.html?res=9907EEDD153AF93BA2575AC0A9659C8B63&sec=&spon=&partner=permalink&exprod=permalink

Vote France Off the Island

http://query.nytimes.com/gst/fullpage.html?res=9907EEDD153AF93BA2575AC0A9659C8B63&sec=&spon=&partner=permalink&exprod=permalink

Si il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis, Friedman est un type très intelligent.

@ YG

"Le vote noir est allé à 95% à Obama. Donc, si vous êtes en mesure d'utiliser vos propres mots, dites-moi que le vote pour Obama n'était pas, dans bonne proportion, un vote basé uniquement sur la couleur de la peau du candidat démocrate."

Il y a 13,4 % de noirs (40.9 million) aux Etats-Unis. Obama l'a remporté avec 62 322 247 voix.
Le vote pour Obama n'était pas, dans une bonne proportion, un vote basé uniquement sur la couleur de la peau du candidat démocrate.
Content ?

"dernier symbole du racisme américain"

Comme symbole, on a fait mieux depuis.

Bing Crosby ou Bill Cosby, il faut choisir.

Votre "noirs noirs", vous l'avez piqué dans un sketch de Muriel Robin ?

@ Sakuragikan

"Je pense que vous vous trompez.
Même quand encore j'étais au lycée, pendant les années Jupée, je discutais avec des camarades d'origine maghrébine qui me justifiait les attentas du métro d'alors comme "le seul moyen de lutte qu'il nous reste" (Notez le *nous*)
Et au collège je m'apitoyais d'entendre des jeunes francais d'origines turques soutenir Saddam Hussein au dépends de l'armée francaise (1ere guerre du golfe)...

Si si je vous assure, les rancoeurs de la guerre d'Algérie, et des croisades, sont bien tenaces, et s'il vous arrive d'aller au Stade de France de temps en temps pour certains matchs amicaux, vous aurez pu le constater par vous mêmes."

Le soutien des musulmans de France (et d'Europe) à l'extrémisme fondamentaliste( toujours condamné en principe, mais justifié pour chaque fait individuellement) est le secret de polichinelle du politiquement correct à la française le moins bien gardé.
Il y a bien sûr une dhimmisation des français "de souche".
Une grande part du rejet du P.S. et du succès de Sarkozy vient de là.
Je ne vois pas un Obama français émerger de sitôt.

Il n'y a pas loin du Capitole à la Roche Tarpéïenne
bah !! c'est la vie
obama ou pas
rien ne changera

Le jour où YG -entre autres- aura fini d'insulter les noirs américains (pauvre ânes, qui ne voteraient qu'en fonction de la couleur de la peau du candidat) et Obama (esprit qui n'est qu'un symbole creux, une couleur de peau), on pourra reprendre une discussion sérieuse. Mais là, on part vraiment de trop bas. Je quitte ce troquet devenu nauséabond.

Obama n'est pas un président noir ou métis ; il est désormais le président des Etats Unis et nous devrons le juger sur ses actes , pas sur ses origines. Commenr répondra-t-il aux menaces de Poutine , cédera-t-il au clientélisme du parti Démocrate , gouvernera-t-il avec les Républicains , versera-t-il dans le protectionnisme , quelle sera son attitude envers les immigrants ? voila ce qui importe .

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