Contraste : autour d' Obama , chez ses électeurs , régnent une ferveur , une attente , quasi mystiques. L' homme a transcendé les races , ce qui vu d'Europe , est une prouesse presque incompréhensible : nous ne savons pas ce que fut la ségrégation parce que nous ne l'avons pas vécue. Et nous ne comprenons pas non plus, combien cette société américaine est pétrie de sentiments religieux : la distinction Etat et culte est vraie dans la loi, elle ne l'est pas dans la maniére dont la société joue.
Et puis , dans les coulisses où se prépare la prise du pouvoir , pour l'instant , que du rebattu : les premiers choix d'Obama déçoivent . Que des politiciens trés classiques et tous les chevaux de retour de l'administration Clinton. Où est l'équivalent Démocrate d'une Condolezza Rice ? On ne voit pas . En économie , pour l'instant , que des trés vieux Keynésiens et une seule référence , le New Deal, comme s'il ne s'était rien passé depuis 1932 , comme si le New Deal avait été un immense succés.
Le bilan du New Deal fut pour le moins contrasté. Mais Paul Krugman, Nobel allumé, écrit que FD Roosevelt échoua à sortir les US de la crise , parce qu'il n'avait pas osé dépenser assez d'argent public ; la preuve de l'efficacité de la dépense publique , ajoute Krugman, est que la Deuxiéme guerre mondiale a bien relancé l'économie . Le Nobel lui aurait-il fait perdre tout sens commun? Obama n'a -t-il pas de gourou plus moderne ?
Assez archaïque aussi , la requête d'Obama à Bush : une subvention massive des contribuables pour les industries automobiles de Detroit . Il se trouve que Honda, Toyota et Suzuki , implantés dans le Sud des Etats Unis et qui emploient cent mille travailleurs américains ne sont pas en difficulté et ne seront donc pas soutenus . La différence ? Les constructeurs japonais aux US , sont mieux gérés et ne sont pas aux mains de l'ultime forteresse syndicale américaine , l'UAW , United Auto Workers . L' UAW a contribué à la victoire d'Obama : c'est une machine à produire des voix autant que des emplois . L' UAW a obtenu des conditions de travail exceptionnelles pour ses membres mais qui ont plombé les manufactures de DEtroit . Commentaire d'un dirigeant de General Motors : GM est un systéme de sécurité sociale , retraites , hopitaux etc.. qui , accessoirement , fabrique des automobiles.
A Obama , il faut souhaiter de la chance : c'est l'intérêt de tous , US et ailleurs inclus , qu'il soit un succès. On lui souhaite aussi , des idées plus neuves , pas du repackaging.
New York
Que voulez-vous, la mode est à la "dé-Reaganisation". Cela dit, les "blue dogs" veillent au sein du Parti Démocrate. Et au sein de l'équipe de Barack Obama, Rubin et Summers ne sont pas les plus laxistes en termes de déficits budgétaires.
Rédigé par : Aurelien Veron | 11 novembre 2008 à 15:03
En tant que Wallon, je suis bien plaçé pour savoir que le secteur industriel est un puits sans fond pour l'argent du contribuable.
Mais si j'étais flamand, je pourrais vous dire le peu d'attachement de l'industrie automobile japonaise (ou française) au plein emploi belge.
"GM est un systéme de sécurité sociale , retraites , hopitaux etc.. qui , accessoirement, fabrique des automobiles."
C'est drôle et probablement juste.
GM doit s'occuper de la sécurité sociale vu que l'Etat a démissioné.
Le système de répartition n'étant plus en place, les grandes entreprises fournissent à leur employé les services que la collectivité ne fournit plus.
Remarquons que
1. les entreprises et les employés identifient les mêmes besoins que l'Etat et les contribuables
2. les entreprises sont rarement plus efficaces lorsqu'elles veulent faire du "social"
3.la chute de l'utilité sociale du système éducatif, social, des retraites, etc. aux US n'a pas empêché le nombre de fonctionnaires de croître constamment sous toutes les administration, depuis (et y compris) Reagan.
4. S'en remettre aux japonais (ou aux français, si on est pas français) pour défendre la sécurité sociale de son pays, ce n'est peut-être pas à recommander.
Rédigé par : Jeo | 11 novembre 2008 à 15:15
Le projet McCain sur la sécu était bien meilleur que celui d'Obama.
http://aurel.hautetfort.com/sante_et_secu/
Il cherchait à couper ce lien qui rend les salariés trop dépendants de leur employeur, lien qu'Obama va sans doute renforcer.
Rédigé par : Aurelien Veron | 11 novembre 2008 à 15:20
Bien vu, Jeo.
Car qui demande à corps et à cri une sécurité sociale à la Française (Government-funded Universal healthcare)? GM et toute une ribambelle de grandes et moins grandes entreprises Américaines qui ne peuvent plus faire face aux coûts exorbitants de l'assurance maladie privée, et des pensions de leurs ex-employés. Qu’en dit Sorman? Rien. Il ne regarde ni ne dénonce jamais les défauts de son propre modèle. Tout va très bien, Madame la marquise. Très Bushien, en somme. Et bien entendu, il tape sur Krugman.
Notons que dans le cas de GM, c'est l'hubris et l'acculture auxquels je faisais référence plus tôt qui sont en cause. Le management n'a pas imaginé une seconde que les prix du pétrole augmenteraient, et que les américains en auraient mare de leurs gros SUV. C'est donc avant tout une faillite complète du management: plus personne n'achète GM, ou Ford, parce que leurs voitures n’arrivent pas à la cheville des autos Japonaises. Et ça, ça n'a RIEN A VOIR avec les syndicats.
Rédigé par : ETF | 11 novembre 2008 à 15:41
ETF, Jeo dit que les entreprises ne sont pas plus compétentes que l'Etat pour gérer la sécu. Il n'a pas dit "pas moins" non plus. Gérer une assurance santé est un métier qui évolue rapidement avec les progrès de la technologie, de la médecine et du management de la santé.
Que les entreprises américaines veuillent se dégager de cette obligation ne rend pas l'Etat fédéral plus compétent pour autant. Ni plus attractif.
Rédigé par : Aurelien Veron | 11 novembre 2008 à 15:49
Diversion: je lis que Sainte Ségolène du Poitou prend la tête du PS. Pauvre France!
Rédigé par : ETF | 11 novembre 2008 à 15:52
Aurelien: sais-tu combien coûte en moyenne une assurance maladie pour une famille aux US? Sais-tu quels bénéfices les grands HMOs (assurances privées) ont dégagées pour leurs management et leurs actionnaires ces dernières années? Enfin, as-tu lu des études comparatives sur la qualité des soins et la mortalité aux US et dans d'autres grands pays Occidentaux? Etc… Etudie la question et on en reparlera.
Rédigé par : ETF | 11 novembre 2008 à 16:02
Oui, j'ai une petite idée. Mais pourquoi me poses-tu la question ? Ai-je défendu le modèle hybride américain ?
A mon tour de te demander si tu connais le modèle d'assurance santé suisse et hollandais.
Rédigé par : Aurelien Veron | 11 novembre 2008 à 16:16
Dans son blog , Roger Kimball propose d'appeler la nouvelle administration US " Utopia Limited " . C'est bien.
Rédigé par : guy sorman | 11 novembre 2008 à 17:04
Utopia Limited VS Calamity Unlimited, the choice is clear!
Rédigé par : ETF | 11 novembre 2008 à 17:28
Il est clair qu'Obama ne va pas pouvoir régler les problèmes de crises en un seul mendat.Mais ce qui est sur,c'est que l'on saura si il a pris les bonnes ou mauvaises décisions.
D.J
Rédigé par : D.J | 11 novembre 2008 à 17:46
Je tombe justement grâce au site http://www.libéraux.org sur une intéressante synthèse de Vincent Benard : "Le New Deal de Roosevelt n'a pas résolu la crise de 1929. Il l'a prolongée." http://www.objectifliberte.fr/2008/10/new-deal-2.html
Rédigé par : lucotte | 11 novembre 2008 à 18:38
Première visite du couple Obama à Washington
"Michelle ma belle", la future première dame en robe rouge écarlate à la Maison Blanche !
Quel dress code ? Provocation socialiste, message d’une rebelle un poing levé ou une faute de style ?
Rédigé par : Alain Soler | 11 novembre 2008 à 19:46
Si GM tombe, c'est Obama qui est dans la mouise !
C'est un cadeau empoisonné cette victoire à l'élection présidentielle !
Rédigé par : Quimboiseur | 11 novembre 2008 à 22:17
ETF, ca n'est pas l'un ou l'autre. Soit le management des automakers est nul, soit les automakers sont sous la coupe des syndicats et sont en fait de grosses vaches a lait sociales.
C'est peut-etre tout en meme temps...
Vous avez raison quand au management des automakers qui a ete un peu en dessous de tout et n'a absolument rien anticipe du tout en termes d'energie etc... On a fait des gros SUV (moi j'avoue bien aimer le mien, j'en suis tres content) et puis c'est tout. Le marche se retourne et on n'a rien a proposer aux clients... Nul, tres nul, on est bien d'accord.
Mais cela ne veut pas dire que GM et Ford ne sont pas des grosses vaches a lait sociales alors que dans les dernieres annees, on a vu des pans entiers d'activites et de nombreuses societes aux US reduire les benefices (pensions notamment) offerts a leurs employes pour rester competitives.
GS oubliait de mentionner dans son post le mauvais management des automakers, cela ne veut pas dire qu'il a tort sur les autres points les concernant.
La question interessante est: doit-on utiliser l'argent des contribuables pour bailout les automakers?
Rédigé par : Avidadollars | 11 novembre 2008 à 23:18
C'est le système de "pensions" Américain qui a du plomb dans l'aile. Encore un échec bien réel du privé. Le modèle américain tant adulé par les idéologues a décidément beaucoup de problèmes. Il ne fait pas bon être vieux aux US.
Laisser couler les constructeurs auto américains (3 Millions d'emplois directs et indirects) alors qu'on vole à la rescousse de Wall Street, que ces Messieurs de la place vont continuer à toucher des bonus (même réduits), et leurs actionnaires, des dividendes?
Voilà qui pose problème.
Rédigé par : ETF | 12 novembre 2008 à 01:46
ETF: Vous dites que l'on ne doit pas laisser couler les automakers juste parce qu'on a fait le rescue de Wall Street? Sans le Wall Street rescue, vous laissez donc couler les automakers?
Je vous suis bien?
Rédigé par : Avidadollars | 12 novembre 2008 à 02:48
Je n'ai rien dit de tel. Je dis simplement que c'est une situation compliquée, sur le plan financier et moral. Pourquoi bailout un secteur et pas un autre? Jusqu'où l'état doit-il aller, telle est la question. Je ne pense pas qu'il laissera disparaitre l'industrie automobile américaine. Ce serait un cataclysme économique et moral pour le pays.
Je remarque, d'une manière plus générale, que le modèle américain a du très sérieux plomb dans l'aile.
Rédigé par : ETF | 12 novembre 2008 à 02:57
Obama et Pelosi se sont deja prononces assez clairement pour un bailout des automakers. Je ne crois pas que Bush puisse vraiment s'y opposer. Il y aura donc un bailout des automakers, cela semble evident.
La question que je posais etait:
Doit-on utiliser l'argent des contribuables pour bailout les automakers? Est-ce une bonne idee??
Rédigé par : Avidadollars | 12 novembre 2008 à 03:18
Les constructeurs automobiles américains GM, Chrysler et Ford sont depuis longtemps dépassés par les constructeurs Japonais et Allemandes. Ce ne sont pas les Américains qui ont mis en place la qualité totale , Gemba Kaisen , la production à flux tendu... Bien que j' ai un oncle en Californie manager chez Chrysler, il faut dire ce qu' il en est.De toute façon, la production automobile appartient à la vieille économie loin de la Silicon Valley. Si GM fait faillite, ce n' est pas une mauvaise chose: destruction créative.
Rédigé par : Kim Jong Ilien | 12 novembre 2008 à 03:54
Robert Krugman est-il le frere de Paul?
Rédigé par : Potero John | 12 novembre 2008 à 05:21
1- Quand les patrons des banques privées font des bénéfices, ils passent leur temps à critiquer l'Etat.
Quand les patrons des banques privées font des bénéfices, ils passent leur temps à prôner une baisse des impôts et à défendre les contribuables.
EN REVANCHE, quand les patrons des banques privées font des pertes, ils demandent à l'Etat des dizaines de milliards de dollars pour les sauver de la faillite, comme des mendiants.
2- Quand les constructeurs d'automobiles font des bénéfices, ils passent leur temps à critiquer l'Etat.
Quand les constructeurs d'automobiles font des bénéfices, ils passent leur temps à prôner une baisse des impôts et à défendre les contribuables.
EN REVANCHE, quand les constructeurs d'automobiles font des pertes, ils demandent à l'Etat des dizaines de milliards de dollars pour les sauver de la faillite, comme des mendiants.
Conclusion : les banquiers, les constructeurs d'automobiles, etc. ( liste non exhaustive ) sont des tartuffes. L'Etat ne devrait pas verser un seul centime pour ces tartuffes. L'Etat devrait laisser toutes ces banques et toutes ces industries automobiles faire faillite.
Rédigé par : BA | 12 novembre 2008 à 06:38
Une autre image qui illustre the Bush Legacy, et ce qu'il laisse à son successeur.
http://www.nytimes.com/slideshow/2008/11/11/nytfrontpage/20081111POD_index.html?emc=eta3et
Rédigé par : ETF | 12 novembre 2008 à 12:33
GS nous cite fièrement, à l'appui de sa thèse: "Commentaire d'un dirigeant de General Motors : GM est un systéme de sécurité sociale , retraites , hopitaux etc.. qui , accessoirement , fabrique des automobiles."
Symptomatique de la pleurnicharderie et de l'irresponsabilité de certains managers aux US, qui préfèrent jeter la pierre à leurs salariés plutôt que de remettre en cause leurs propres performance. Foutez moi tous ces managers à la porte sans retraite, sans assurance médicale, et on en reparlera. La manière dont le management d'entreprises contre-performantes est protégé aux US est absolument scandaleux. Tout ce beau monde par dessus bord, et sans parachute, please!
Bon article de Friedman sur la question:
http://www.nytimes.com/2008/11/12/opinion/12friedman.html?hp
PS à Sorman: le jour où vous distriburez les mauvais points de manière équitable et non selon votre idéologie, vous gagnerez en crédibilité.
Rédigé par : ETF | 12 novembre 2008 à 15:43
Et à ceux qui excluent une argentinisation de l'Amérique:
US May Lose Its 'AAA' Rating
The United States may be on course to lose its 'AAA' rating due to the large amount of debt it has accumulated, according to Martin Hennecke, senior manager of private clients at Tyche.
"The U.S. might really have to look at a default on the bankruptcy reorganization of the present financial system" and the bankruptcy of the government is not out of the realm of possibility, Hennecke said.
http://www.cnbc.com//id/27641538
Rédigé par : ETF | 12 novembre 2008 à 15:52
un connaisseur du système social US peut-il nous expliquer ce qui se passerait pour le fond de retraite GM en cas de faillite de GM ? y-a-t-il une garantie de l'Etat fédéral ? a-t-on une idée du montant annuel des pensions à servir aux retraités de GM ?
Rédigé par : PFR | 12 novembre 2008 à 16:49
Extrait du blog : objectif liberté
Crise: le plus dur est devant nous. Il est urgent de changer de cap économique!
http://www.objectifliberte.fr/2008/11/crise-le-plus-d.html
My name is Bond. Junk Bond...
Or, la crise actuelle n'est pas la seule bombe budgétaire qui menace l'état. Dans ce rapport de 2005 [1](antérieur à la débâcle, donc), Standard and Poor's, notant que les déficits sociaux liés à l'âge de la population n'étaient pas correctement anticipés par les gouvernements de plusieurs pays, prévoyait que la notation des principales signatures publiques risquerait fort d'être dégradée entre 2010 et 2020. Et la France, malheureusement, était en tête de liste des prévisions de dégradation.
Le graphique ci après[2], tiré de ce rapport de S&P's, montre comment la notation de l'état Français pourrait être dégradée dans les années à venir, si l'état ne faisait rien pour corriger le tir :
Selon la courbe, la note de la France risquait une dégradation légère à partir de 2010, pour atteindre des rivages critiques vers 2020: sa dette deviendrait alors une obligation pourrie, en anglais, junk bond.
Or, la crise actuelle rend plus que probable une accélération cette dégradation, sauf changement radical de cap politique. D'ailleurs, même si les agences de notation subissaient des pressions pour ne pas dégrader ces notes, les investisseurs ne s'y tromperaient pas: en demandant des écarts de taux ("spreads") de plus en plus élevés pour des pays comme la France ou l'Italie par rapport à l'Allemagne, comme nous l'avons vu plus haut, ils ont déjà anticipé le début de la glissade.
La situation est plus que grave: si l'état ne prend pas rapidement des mesures drastiques pour éliminer ses déficits, elle pourrait devenir désespérée. En combien de temps ? C'est une bonne question, mais tout porte à croire qu'il ne nous en reste pas beaucoup pour réagir.
[1]http://info.worldbank.org/etools/docs/library/139494/S&P_AgingSocietiesSovereignRatings.pdf
[2]http://liberte.typepad.com/photos/uncategorized/2008/10/30/dettedegradation.jpg
Donc si les Etats-Unis perdent leur AAA la France les aura précédés ou les suivra de près!
Rédigé par : bibi33 | 12 novembre 2008 à 16:52
@PFR
Pas de garantie de l'état. La boîte coule: plus de retraite payée par la boite, plus de couverture maladie. Reste les fonds versés par la "Social Security" (qui aux US, est une caisse de retraite publique à laquelle les salariés cotisent, mais qui paye des clopinettes) et pour les plus de 65 ans, l'accès à l'assurance maladie gratuite via Medicare (encore un service public). GM avait décidé, l'an dernier, de payer une somme globale pour se débarrasser de la couverture maladie de ses retraités. Donc même si GM fait faillite, ses retraités ne devraient pas perdre leur couverture. Mais ils perdront leur "pension". Et tous les salariés actuels l'ont dans l'os.
Quand je dis que le modèle américain a du plomb dans l'aile...
Rédigé par : ETF | 12 novembre 2008 à 17:04
"Quand je dis que le modèle américain a du plomb dans l'aile..."
On ne peut pas résumer le modèle américain aux seul GM et Ford.
L'innovation technologique,les brevets,ains que les prix nobel scientifique attribués aux américains ne sont pas en pannes.
Ce qui pourrait mettre en faillite GM,ce serait le risque par patriotisme de s'opposer a son rachat par une firme étrangère.
Sorman déjà en 1994 dénonçait dans son livre "le capital suite et fin" la maimise syndical à l'industrie automobile à Détroit.Et celà bien avant la crise que connait l'industrie automobile US.
Toujous @ ETF,
La suisse connait également la retraite obligatoire par capitalisation et géré par des caisses privé en plus d'une caisse public et social.Le systhème malgré la crise financière n'est pas menacé de faillite.Tout fut bien pensé est bien encadré par l'état.On ne peut exclure le risque zéro bien sur.
D.J
Rédigé par : D.J | 12 novembre 2008 à 17:42
Curieuses ces difficultés drastiques de GM, dés les premières bourrasques financières le titre GM fut à la ramasse. Les SUVs coupables ?
Peut-être mais pas sûr, cette année encore tous les constructeurs européens, les français aussi proposent des SUVs (c’est nouveau), avec au cours de 2007 et 2008 de beaux résultats, le C4 Picasso grand monospace connait un réel succès sur les neuf premiers mois de 2008.
VW a sorti cette année sa troisième gamme de 4x4 compacts des résultats consolidés en hausse de 30% sur les neuf mois de 2008, Porsche toujours en pointe avec ses puissantes berlines.
Porsche qui a fait vibrer Francfort avec la prise de VW et des résultats toujours sympathiques avec 6Mds€.
Bien sûr la crise va passer par là et laminer les profits, GM apparaissait bien fragile avant même le combat d’après crise.
Obama veut 25 Mds$ mais Paulson ne veut pas les prélever sur les 700 du bail out !!
Situation délicate ou la direction à suivre est de plus en plus incertaine ; Paulson change une nouvelle fois d’objectif pour ses 700 Mds$ en s’alignant "définitivement ?" sur l’UE.
Est-ce qu’il y a encore un pilote dans l’avion ? Le copilote semble bien hésitant également ! Le vaisseau Etatsunien peut-il demeurer en pleine crise "le cul entre deux chaises" encore pendant deux mois?
Alain
Rédigé par : Alain Soler | 12 novembre 2008 à 21:28
Change!!! On nous a bassine pendant des semaines et des semaines, des mois et des mois avec le motto "Change!!"...
Et qu'est-ce qu'on a??
On commence avec Rahm Emanuel, puis Podesta... Les deux anciens de Clinton...
Puis on a carrement Mme Clinton elle meme comme Secretary of State, pas fait encore, mais bon, "emballez, car c'est pese", comme on dit...
Et maintenant le ministre de la Justice sera Eric Holder!!!! Bien sur un autre ancien Clintonite.. Il a ete "deputy attorney general" sous le vieux Bill... Vous ne vous souvenez pas?? C'est celui qui est derriere le pardon presidentiel de derniere minute a Marc Rich...
Ca c'est du changement...
Rédigé par : Avidadollars | 18 novembre 2008 à 22:25
Le "changement" continue: il semble probable que Gates reste a la Defense...
Que pensent les Obamafans de tout ce "changement"...????
Rédigé par : Avidadollars | 19 novembre 2008 à 06:28
GS, je vous trouve de bien mauvaise foi quant à votre opinion sur le choix par Obama de ses collaborateurs. Certes, une grande partie de ceux-ci faisait partie de l'équipe Clinton… mais qui, mieux qu'eux, connaissent les arcanes et rouages de la Maison Blanche? Ne vous en déplaise, le nouveau président a judicieusement choisi la stratégie de l'efficacité avec une équipe immédiatement opérationnelle dans le contexte d'urgence actuel. Rien ne dit qu'il conservera intégralement cette équipe après l'investiture. Autre raison de son choix : "On ne change pas une équipe qui gagne"... pour mieux comprendre, comparons les ères Clinton et Bush sur 3 points : économie, politique extérieure et budget. Ceux que vous traitez de vielles lanternes ont conduit le pays vers la prospérité, laissé à Bush une Amérique appréciée du reste du monde. Au Moyen Orient, par exemple, ils ont pratiqué une politique en faveur de la paix. Sur le plan budgétaire, ils laissaient au successeur de Clinton un excédent de près de 300 Mds $. Bush et son équipe laissent un pays ravagé par une crise financière et économique majeure qui s'est propagée à une grande partie du monde. A l'extérieur, Bush a fait détester l'Amérique, par exemple : toujours au Moyen Orient, par son soutien inconditionnel à la politique catastrophique menée contre les palestiniens par Ariel Sharon, dont les conséquences ont été, à court terme, le 11/09/2001 et à moyen terme, la fulgurante progression du Hez Bollah dont la puissance est devenue en quelques années si redoutable qu'il a pu en 2006, tenir en échec au Liban l'offensive d'une l'armée israëlienne ultramoderne réputée invincible... Enfin, sur le plan budgétaire, Bush laisse à son successeur un déficit abyssal (on parle de 10 000 Mds $). Encore à la charge du président actuel, on pourrait ajouter le refus de signer le protocole de Kyoto pour sauver la planète, mais de loin l'héritage le plus pénalisant : 2 guerres meurtrières, coûteuses, où l'Amérique s'enlise, dont celle en Irak a été lancée sur les motifs mensongers. Revenons à l'attentat du 11/09/2001 qui a eu, en plus du drame humain, des effets économiques désastreux, conduisant à la politique du "new patriotism" : consommation effrénée pour relancer l'économie, soutenue par une FED (Alan Greenspan) avec des taux d'intérêt trop bas, trop longtemps. Vous ajoutez l'explosion de produits financiers nouveaux qui, mal maîtrisés insuffisamment contrôlés, avec des agences de notation inefficaces, des agences sponsorisées par l'Etat de garantie de prêts immobiliers qui ont fait prendre des risques inconsidérés et vous avez tous les facteurs qui ont conduit à la crise financière et économique actuelle, qui démontre les limites et les tares de l'ultra libéralisme sans une régulation effective actuellement inexistante, une plus grande transparence des flux de capitaux avec une harmonisation des fiscalités dans tous les pays, associée au démantèlement des paradis fiscaux, le retour à un capitalisme favorisant l'initiative individuelle et la libre entreprise plutôt que la spéculation effrénée avec ses exigences de rendement à court terme, le contrôle de ces formes de capitalisme émergeants qui s'affranchissent des lois du marché et de la concurrence dénaturant ou contournant les mécanismes de régulation du marché qui en faisaient le moteur principal de la croissance. La responsabilité de Bush et de son équipe, dont la plupart des membres sont des businessmen qui ont largement profité de leur situation aux affaires, est écrasante. La situation dont hérite Obama est de loin la plus dégradée depuis Franklin Roosevelt, successeur de Hoover, après la crise de 1929.
GS, Votre opinion sur le nouveau président que vous trouvez… : "banal" ne correspond pas du tout avec les faits observés. Il a beaucoup plus d'atouts qu'en aurait MacCain que vous souteniez : Il est jeune, brillant, pragmatique, dynamique, calme, mesuré, réfléchi, mais surtout, il a un rayonnement personnel qui soulève l'enthousiasme des foules (vous utilisez plutôt le mot de "ferveur"). Son métissage fait de lui un symbole, le rend plus sympathique à beaucoup de nations, émergentes ou non, et son élection permet à l'Amérique de retrouver respect et admiration. Mais le plus important, en définitive, pour résoudre la crise, il a permis à l'Amérique de retrouver la confiance. Il a tout naturellement le soutien des forces vives, celles qui forgent l'avenir, celles qui compteront dans l'économie du futur. A noter à ce sujet qu'il a été puissamment aidé par la mise à sa disposition des outils de communication avancés d'Internet : avec le web2, les réseaux sociaux, blogs etc, dont le rôle a été et restera déterminant pour une nouvelle forme de démocratie. N'oublions pas les élites intellectuelles et artistiques qui ont eu aussi un rôle médiatique important et la population noire qui voit en lui son porte parole. Bref, Il bénéficie du soutien de tout un peuple, chacun pour des raisons différentes. Beaucoup d'américains sont galvanisés par ce leader incontestable, un homme exceptionnel et clairvoyant (à ce sujet, je vous conseille de lire son ouvrage écrit en 2006: "The audacity of Hope", traduit récemment en Français : "L'audace d'espérer") qui sait qu'il peut disposer des bonnes volontés et de la coopération de ces forces vives, même celles du camps adverse, nécessaires à l'immense tâche à accomplir. C'est justement dans sa capacité à résoudre collectivement au mieux les problèmes, sortir de la pagaille noire (les américains disent : mess…) accumulée par l'administration actuelle que le nouveau locataire de la Maison Blanche sera jugé. Je suis d'accord sur le fait qu'il règne encore beaucoup d'incertitude que vous vous complaisez à souligner avec un certain pessimisme. Sa marge de manoeuvre est faible, l'enjeu est capital : la moindre erreur ne lui sera pas permise car on attend peut-être trop de lui. Vous auriez certainement eu plus de mansuétude pour MacCain s'il l'avait emporté. Vos propos laisse transpercer une déception qui me paraît aveugler votre jugement On ne gouverne pas un pays sur des états d'âme mais en prenant les décisions adaptées, circonstanciées, souvent concertées, avec sérénité. Obama en est capable : il l'à démontré à maintes reprises, notamment au démarrage de la phase aigüe de la crise, au moment de l'abandon à son sort de la banque Lehmann brothers par George (Walker)Bush, Henry( Meritt) Paulson (secrétaire au trésor) et Ben (Shalom) Bernanke (gouverneur de la FED). Les électeurs ont pu alors tester "en vraie grandeur" la réaction des 2 candidats devant cette décision et de la panique bancaire et boursière qui s'en est suivie. Les américains ont pu comparer les 2 attitudes. Leur jugement a fait basculer la campagne définitivement en faveur d'Obama jusqu'à sa victoire du 05/11/2008. Ils ont pris leur décision en connaissance de cause. Elle a été sans appel... Alors, de grâce, nous vous serions reconnaissants de produire ces bons petits billets que nous affectionnons tous, mais avec un peu plus d'objectivité… Merci d'avance !
Rédigé par : William Thimothy MacBrown | 21 novembre 2008 à 02:27
Bel effort, William. Mais ne vous faites aucune illusion.
Rédigé par : ETF | 21 novembre 2008 à 03:02
William:
Quand vous ecrivez "Bush a fait détester l'Amérique, par exemple : toujours au Moyen Orient, par son soutien inconditionnel à la politique catastrophique menée contre les palestiniens par Ariel Sharon, dont les conséquences ont été, à court terme, le 11/09/2001" vous dites que les attentas du 11 Septembre sont de la faute des americains? En gros, "ils l'ont bien cherche"?, c'est ca?
Rédigé par : Avidadollars | 21 novembre 2008 à 04:23
L'ère clinton, l'ère clinton...
C'est bien sous l'administration clinton que les subprimes, via Freddy et Mac ont été fortement encouragées par l'état non ? Par pure utopie politique, tout le monde propriétaire !
Accuser tout le temps l'administration en place d'un mal à l'instant t c'est un peu primaire et malheureusement fortement répandue, comme attitude.
De même pour le 11 septembre, a peine un an et demi après les prises de fonction de Bush... comme si la haine envers les états unis datait de cette époque.
Rédigé par : Sakuragikan | 21 novembre 2008 à 09:50
"Obama seems to have dispensed with the romantic and failed notion that you need inexperienced “fresh faces” to change things."
"Believe me, I’m trying not to join in the vast, heaving O-phoria now sweeping the coastal haut-bourgeoisie. But the personnel decisions have been superb. The events of the past two weeks should be reassuring to anybody who feared that Obama would veer to the left or would suffer self-inflicted wounds because of his inexperience. He’s off to a start that nearly justifies the hype."
David Brooks
http://www.nytimes.com/2008/11/21/opinion/21brooks.html
Rédigé par : ETF | 21 novembre 2008 à 13:23
Et aux fixistes qui ne voient pas venir la fin de la domination américaine (ou qui ne veulent pas voir, entre autres aveuglements), nous soumetons cette analyse du National intelligence Council:
"US economic, military and political dominance is likely to decline over the next two decades, according to a new US intelligence report on global trends.
The National Intelligence Council (NIC) predicts China, India and Russia will increasingly challenge US influence.
It also says the dollar may no longer be the world's major currency, and food and water shortages will fuel conflict.
http://news.bbc.co.uk/2/hi/americas/7741049.stm
Rédigé par : ETF | 21 novembre 2008 à 14:51
"romantic and failed notion that you need inexperienced “fresh faces” to change things"
Very true!
The romantic notion that change is good in itself and no change is bad should be questionned as well...
Rédigé par : Gatien | 21 novembre 2008 à 15:57
"The National Intelligence Council (NIC) predicts China, India and Russia will increasingly challenge US influence."
Du coup, c'est bête que Bush ait enterré tous les accords américano-russe sur le démentèlement des arsenaux nucléaires.
Ou comment un type avec une vision arriérée nous a tous propulsé quelques dizaines d'années en arrière...
Rédigé par : Gatien | 21 novembre 2008 à 16:02
"De même pour le 11 septembre, a peine un an et demi après les prises de fonction de Bush... comme si la haine envers les états unis datait de cette époque."
Avec ce genre de réflexions,(Bush a fait detéster l'Amérique par tout le monde) je me suis souvant demander si Bush est président des USA depuis deux sciècles.
D.J
Rédigé par : D.J | 21 novembre 2008 à 16:23
La Clinton va bien sur accepter le poste aux Affaires Etrangeres, Geithner au tresor et Richardson au Commerce!!!
Quel changement!!!
Quelle farce???
Mais y'en a deux que j'aime bien: Emanuel, un vrai pitbull (et sans rouge a levres...) et Richardson le debonnaire bon vivant.
Emanuel ne lachera jamais Israel et Richardson est a comme moi: a moitie latino.
Rédigé par : Avidadollars | 22 novembre 2008 à 01:41
"Chevaux de retour" ...
C’est bien sûr l’intérêt de personne et surtout pas des EU eux-mêmes ni du reste du monde que les auteurs du hold up du siècle se plantent à la tête de la 1ère puissance du monde et du leader du monde libre.
Mais, alors qu’une nouvelle équipe démocrate s’apprête à renflouer à coups de milliards du contribuable, comme vous le rappelez si bien, le “système de sécurité sociale qui, accessoirement, fabrique des automobiles”, faudra bien un jour poser la question de cette crise financière mondiale issue pour une bonne part des pratiques financières démagogiques de la présidence Clinton …
Comme, à l’heure où sa propre femme se prépare à reprendre les rênes de la diplomatie américaine 15 ans après le lamentable ordre de retrait militaire de Mogadiscio donné par sa meilleure moitié, la responsabilité de ladite Administration Clinton dans non seulement le développement du terrorisme mondial à la Al Qaeda mais aussi de la montée en force de la piraterie internationale …
http://jcdurbant.wordpress.com/2008/11/23/piraterie-vers-la-recolonisation-de-la-somalie-how-long-can-we-again-put-off-the-recolonization-of-somalia/
Rédigé par : jc durbant | 23 novembre 2008 à 18:52
@Sakuragikan
Merci de votre intervention. Evidemment, pas question de nier que l'action de Clinton sur les GSE citées, a eu un rôle néfaste dans la crise. Je l'écris d'ailleurs explicitement dans mon post : "les agences sponsorisées par l'Etat ont fait prendre des risques inconsidérés…". Cela a été important, mais pas déterminant. Pour éclairer mon point de vue, j'ai recopié la partie consacrée à la crise, que je vais commenter ensuite :
"" Revenons à l'attentat du 11/09/2001 qui a eu, en plus du drame humain, des effets économiques désastreux, conduisant à la politique du "new patriotism" : consommation effrénée pour relancer l'économie, soutenue par une FED (Alan Greenspan) avec des taux d'intérêt trop bas, trop longtemps. Vous ajoutez l'explosion de produits financiers nouveaux qui, mal maîtrisés insuffisamment contrôlés, avec des agences de notation inefficaces, des agences sponsorisées par l'Etat de garantie de prêts immobiliers qui ont fait prendre des risques inconsidérés et vous avez tous les facteurs qui ont conduit à la crise financière et économique actuelle….""
J'insiste, au début, sur la politique de Bush pour sortir de crise (déjà…) après le 11/09/2001 par l'incitation à consommer soutenue par la FED avec une baisse sensible et durable de son taux d'intérêt (chute à 1,75% en Décembre 2001, jusqu'à 1% fin Juin 2003, remontée à 1,75% en Septembre 2004, soit presque 3 ans). C'est justement ce taux de la FED, anormalement bas pendant une période trop longue au moment où le marché immobilier était orienté depuis longtemps à la hausse, qui a déclenché la suite… Dans cette conjoncture jusqu'à fin 2006, les banques ont prêté de façon irraisonnée à des emprunteurs qui ne présentaient pas les garanties de solvabilité suffisantes, tant sur le taux d'endettement maximum que sur l'apport personnel (les trop fameuses subprimes) en misant sur la hausse continue du marché immobilier qui donnait aux emprunteurs en cas de difficultés, la possibilité de revendre leur bien sans trop de perte et rembourser. La raison essentielle qui a permis aux banquiers une telle entorse aux règles classiques a été la possibilité de se débarrasser de ces créances immobilières par la titrisation. Mais avec le retournement brutal du marché immobilier en 2006-2007, ces dernières vont se révéler douteuses : la belle mécanique qui avait si bien marché s'enraye avec les résultats que chacun a pu voir à la TV : ces images désolantes de maisons à l'abandon, des familles expulsées avec les traites impayées car leur "home sweet home" est devenu un bien invendable. Le recours massif et irraisonné à la titrisation (qui permet de "diluer" le risque sur de beaucoup de souscripteurs) a provoqué l'ampleur de la crise actuelle comme l'explique fort justement GS dans un autre billet (le bel avenir des banques) sous forme imagée très parlante. Ajoutez aussi les défaillances d'évaluation des agences de notation (Standard & poor, Moody's, Fitchrating…). C'est la possession de ces énormes volumes de créances douteuses par de nombreuses banques et organismes financiers à travers le monde qui a ébranlé la confiance, entraînant le blocage progressif du marché interbancaire et les restrictions drastiques des crédits accordés aux forces vives de l'économie, précipitant cette crise que nous vivons aujourd'hui. En conclusion, c'est l'enchaînement et l'effet multiplicateur des différentes causes ci-dessus, qui est responsable de la situation actuelle, le facteur principal restant sans doute l'utilisation abusive (dans tous les sens du terme : quantité et qualité) de la titrisation sur des créances devenues douteuses. Encore une fois : elles ont "infecté" la finance internationale par la réduction des flux interbancaires et le tarissement des crédits aux entreprises et aux particuliers, ce qui a engendré la crise économique actuelle.
Pour terminer, votre remarque est typique d'un libéral s'accommodant mal de l'intervention de l'Etat (Clinton et les GSE) qui limiterait l'efficacité du marché. Or, on peut reprocher beaucoup de choses à Bush mais certainement pas d'être un interventionniste : le marché n'a subit aucune entrave, or c'est sous Bush que la crise est apparue…. La doctrine du libéralisme postule que le marché doit s'autoréguler de lui-même. Cela n'a pas été le cas… parce que certains acteurs ont enfreint les règles pour accroître encore leurs profits en exploitant les failles du système (opacité des flux de capitaux, paradis fiscaux, etc…). Cela montre les limites du libéralisme actuel et appelle à une révision conceptuelle de fond pour empêcher que de telles dérives se produisent à nouveau en mettant en œuvre des mécanismes de préventions mais n'entravant pas le fonctionnement du marché. C'est l'objet des sommets du G20 dont le 1er s'est tenu à Washington le 15/11/2008. Cela pourrait être l'avènement d'un nouveau libéralisme éclairé… si les lobbies financiers ne font pas accoucher cette montagne d'une souris !.
Rédigé par : William Thimothy MacBrown | 25 novembre 2008 à 00:39
hehe, je ne suis pas aussi libéral que ca :)
Je suis plutôt convaincu que cette sorte de "fuite en avant" vers le crédit ne fait que repousser le problème. En France c'est l'état qui s'endette, la bas ce sont les citoyens, finalement ça revient au même. Et votre poste l'illustre très bien
Rédigé par : Sakuragikan | 25 novembre 2008 à 14:02