To tag Barack Obama as a socialist, as many of his critics have done, is to suppose that he is committed to a strong ideology. He is not: he ran a calm and cool presidential campaign devoid of any specific commitments. Obama is a feel-good pragmatist, very much attuned to contemporary skepticism. He also happens to be a fairly good manager, as demonstrated by his brilliantly run campaign. As a Harvard-trained lawyer, he has the capacity to listen to various opinions on any subject, no doubt. But will he be able to make effective decisions after hearing from all of his soon-to-be-known (and supposedly bipartisan) advisers?
Obama’s deliberate avoidance of articulating a clear-cut world vision, or any comprehensible ideology, could incline him toward politically correct, media-savvy policies. Take economics. As media pundits the world over are now telling us, state interventionism is back. Its return is not based on rational or scientific reasons, but on scapegoating the Bush administration and exacting revenge for those statist exiles who have learned nothing from previous economic crises. Economists now know that protectionism and excessive regulation of the economy greatly aggravated the Great Depression. We also know that the 1974 depression was aggravated by Keynesian policies, which led to inflation and unemployment until the 1980s.
These demonstrably ineffectual policies could attract the inexperienced Obama crowd and might even be popular in the short term. Increased individual consumption (thanks to more government spending and thus a bigger budget deficit) and closing the borders to protect U.S. jobs could make for an exhilarating year or two, until inflation and unemployment strike back. Will Obama take the risk of looking uncool and resisting such neo-Keynesian advice? If he were to stay on a free-market course—pitting him against many in his own party—he could probably lead the U.S. economy to recovery just in time for the next midterm election.
Another temptation would be multilateralism, that fashionable canard among global bureaucrats. But international organizations are dominated by nondemocratic regimes whose leading ambition is to downgrade any American support for human rights and global economic growth. Let us hope that Obama will find the courage not to sign the Kyoto Treaty or its equivalents. If he really wants to go green, a low carbon tax would be the best incentive for innovation and reducing oil dependence. But perhaps it will not be trendy enough to satisfy his admirers.
Still another foreign-policy temptation would be to share pierogi with Medvedev, lamb chops with Ahmadinejad, and kimchi with Kim Jung Il. Neville Chamberlain tried such ingratiating gestures on the eve of World War II and found that they did not work. They would be great photo opportunities, however, and make Obama even surer to grace Time’s Man of the Year cover. On the other hand, if he were to support a worldwide democratic and human-rights agenda, he could approach it with far more global credibility than George W. Bush currently has.
And then he could make history for real.
Guy Sorman, a City Journal contributing editor, is the author of numerous books, including The Empire of Lies: The Truth About
La dette publique des Etats-Unis atteint des sommes inimaginables.
Dette publique des Etats-Unis au 2 septembre 2008 :
9 667 801 662 429 dollars.
Dette publique des Etats-Unis au 6 novembre 2008 :
10 624 730 227 798 dollars.
Soit 10 624 milliards, 730 millions, 227 798 dollars.
http://www.treasurydirect.gov/NP/BPDLogin?application=np
Rédigé par : BA | 09 novembre 2008 à 22:41
BA, comme la démagogie et le populisme des gros chiffres sont un doux oreiller pour les imbéciles.
La dette américaine n'a rien de stupéfiant, qu'on la ramène au PIB ou au nombre d'habitants.
Surtout si on tient compte que cette dette est honnêtement comptabilisée, ce qui n'est pas le cas des dettes publiques européennes qui «négligent» des engagements de retraite pourtant massifs.
Rédigé par : Franck Boizard | 10 novembre 2008 à 10:39
Bonjour Guy Sorman,
Vous faites bien d'insister sur les dangers du multilatéralisme.
Il faut en effet souligner que la multiplication des règlements dans les marchés boursiers constitue une des causes de la crise et est le fruit du socialisme démocratique (Lamy, Delors). Il s'opposa en son temps aux accords bilatéraux voulus pars les USA et finit par prendre le dessus... avec les conséquences que l'on commence maintenant à "apprécier".
Rédigé par : lucotte | 10 novembre 2008 à 13:36
Nous voyons poindre un plan de sauvetage destinés à des pans importants de l'industrie américaine, à commencer par l'automobile. Les hauts revenus, locomotives de l'économie, vont être un peu plus taxés. Certes, ces choix ne vont pas dans le bon sens. Mais dans l'ensemble, la dose de protectionnisme et d'interventionnisme supplémentaire reste modérée.
Nous sommes bien loin de la chiraquisation de la présidence française. Cette dérive accélérée est en train de tester la cohésion et les fondations libérales de l'Europe. Le refroidissement des relations entre la France et l'Allemagne est particulièrement inquiétant en ce moment, alors que les périls extérieurs, notamment russes, exigeraient au contraire leur renforcement.
Rédigé par : Aurelien Veron | 10 novembre 2008 à 14:39
Augmenter les impôts sur les revenus supérieurs à $250.000 annuels pour financer une baisse des impôts sur les revenus inférieurs (classes moyennes) est parfaitement légitime et nécessaire. D'autant que nous resterons sous la barre des 40%. Je m'attends aussi à un relèvement des l'impôt sur les revenus financiers, lui aussi absolument légitime dans le cadre d’un rééquilibrage entre impôts sur le travail / impôts sur les placements et d’une augmentation des recettes budgétaires. Quant aux « libéraux » Bushistes, grands donneurs de leçons devant l’éternel, ils feraient bien de se montrer quelque peu modestes ces temps-ci. Mais c’est trop leur demander. Libéralisme ne rime visiblement pas avec humilité.
Rédigé par : ETF | 10 novembre 2008 à 14:58
ETF, pourquoi voulez-vous punir ceux qui montrent le plus de dynamisme sur le plan économique ? Reconnaissez que l'effet de ces lois confiscatoires est si dramatique que ceux qui les votent sont ensuite les premiers à défendre les niches fiscales pour limiter la fuite des capitaux, et la baisse de dynamisme des entreprises petites et moyennes.
En fait, ce sont les classes moyennes supérieures qui ont droit au matraquage fiscal sans bénéficier des niches destinées aux plus gros patrimoines. Ce sont elles qui en prennnent le plus dans la figure. Effet direct, la croissance moyenne des pays à la fiscalité punitive se stabilise autour de 1.5 ou 2 % contre 3.5 - 5 % pour les pays fiscalement moins pénalisants.
Je souhaite aux Etats-Unis de ne pas rentrer dans cette spirale de la croissance molle, fruit de l'attaque en règle des "riches" tant honnis.
Sinon, il n'y aura plus qu'à taxer les mouchoirs si utiles pour pleurer.
Rédigé par : Aurelien Veron | 10 novembre 2008 à 15:30
Aurélien, vous auriez simplement pu répondre à ETF qu'appauvrir les riches n'a jamais enrichi les pauvres. Ou comme les Chinois : quand les riches ont faim, les pauvres meurent. Ou comme Reagan : un marxiste c'est quelqu'un qui, quand il voit un gros assis à coté d'un maigre, croit que le gros a volé le maigre.
Rédigé par : Franck Boizard | 10 novembre 2008 à 17:53
Aurelien Veron, les impôts ne sont pas plus une punition que l'Etat n'est un père fouettard.
"Reconnaissez que l'effet de ces lois confiscatoires est si dramatique que ceux qui les votent sont ensuite les premiers à défendre les niches fiscales pour limiter la fuite des capitaux"
La fiscalité francaise écrase l'économie si fort et depuis tellement longtemps, à écouter les libéraux, que je me demande comment nous sommes encore en vie...(*)
Il faudra bien que les libéraux acceptent un jour que l'économie mondiale est un système fermé.
Si la fiscalité est élevée en europe et aux US, il faudra bien que les capitaux aillent quelquepart, ils ne pourront pas fuir éternellement.
Sus aux paradis fiscaux!
(*): oui, je sais, c'est pour demain, nous sommes en sursis, etc. Pas l'impression pourtant que nous vivions plus à crédit que les US...
Rédigé par : Gatien | 10 novembre 2008 à 17:54
Il faudrait aussi cesser de nous «les casser» avec toutes les rêveries d'un new New Deal. Puis-je rappeler à nos nostalgiques rooseveltiens que la New deal n'est rose que dans la douceur du souvenir ? Que ses résultats furent, au mieux, mitigés ?
Rédigé par : Franck Boizard | 10 novembre 2008 à 18:01
"appauvrir les riches n'a jamais enrichi les pauvres."
Enrichir les riches non plus.
"quand les riches ont faim, les pauvres meurent"
Quand les pauvres n'ont pas faim, les riches ont le ventre plein.
Rédigé par : Gatien | 10 novembre 2008 à 18:02
Sus au paradis fiscaux, c'est vite dit : plutôt que de s'attaquer à des Etats souverains qui sont libres de pratiquer la politique fiscale qu'ils veulent, et tant pis pour nous si il est plus attractive que la nôtre, pourquoi ne pas se transformer nous-mêmes en paradis fiscal ?
Ca serait une politique nettement plus intelligente, car elle ne dépendrait que de nous, et moins hypocrite, que de militer pour une fermeture des paradis fiscaux dont on sait bien qu'elle n'aura jamais lieu.
Rédigé par : Franck Boizard | 10 novembre 2008 à 18:08
Gatien, l'impôt sur le revenu n'est pas très élevé, mais sa répartition est bien trop inéquitable par sa progressivité excessive. Ajouté à d'autres impôts tels que la CSG/CRDS et l'ISF, l'Etat est un père fouettard pour ceux qui créent le plus de richesse. Ce n'est pas un hasard on estime à plus de 200 milliards d'euros les capitaux qui ont fui la France. En 10 ans, le nombre d'expatriés a doublé, passant de 1 à 2 millions; et parmi eux, des chercheurs, des entrepreneurs, des ingénieurs en masse.
La France-musée est un pays agréable à vivre quand vous avez de l'argent et que vous êtes imposé ailleurs. Autrement, tout est fait pour entretenir un taux de chômage officiel (excluant une bonne partie des RMIstes et RMAstes...et des faux emplois aidés) dans la marge de 8.5 et 12.5 % depuis 1980, avec une croissance molle depuis ces années. La France a tout fait pour ne pas profiter de la croissance mondiale...mais elle va payer la crise comme tout le monde. Et à suivre les sondages sur le sentiment de bonheur des Français, il n'y a pas de quoi pavoiser.
Je vous signale que les taux d'imposition de nos voisins sont considérablement inférieurs au nôtre. Et si, c'est possible. Nous avons donc de la marge avant de rejoindre la moyenne européenne...puis la moyenne de l'OCDE.
Enfin, au moins, nous n'avons pas de pôvres en France avec nos 500 millliards annuels dépensés en protection sociale (chiffres du ministère des affaires sociales). Si ?
Rédigé par : Aurelien Veron | 10 novembre 2008 à 18:15
Obama risque d'écouter ses conseillers pro-Israéliens pour aller taper sur l'Iran et embeter le Pakistan.
Le Pakistant possède la bombe nucléaire.
L'Iran est un grand pays. Attaquer l'Iran c'est avoir une 3eme guerre mondiale sur fond de pénurie de carburant et de crise économique !
La Russie qu'on taquine avec un bouclier anti-missile juste à ses portes est très susceptible et risquerait de preter main forte à l'Iran.
Et la Russie est une puissance nucléaire.
Nous assistons làa à une sacrée partie d'echec où tout le monde est en position de se faire "manger"...
Assistons nous à la fin de cette partie d'echec ? Le monde sera-t-il bientot echec et matt ?
Rédigé par : Quimboiseur | 10 novembre 2008 à 18:47
Enrichir les riches n'enrichit pas les pauvres ?
Certes ! Mais appauvrir les riches enrichit-il les pauvres ?
Et quand tout le monde est pauvre, qui relève le niveau économique ?
Qui se porte volontaire ? Et pourquoi y aurait-il des volontaires sur on coupe toutes les têtes qui dépassent ?
Le volontaire qui se proposer de relever le niveau, vous savez comment on l'appelle ?
On l'appelle un "entrepreneur" !
Rédigé par : Quimboiseur | 10 novembre 2008 à 18:58
Busho-libéralisme ne rime visiblement pas non-plus avec réalisme. La stagnation, voire la baisse des revenus des classes moyennes aux USA depuis plus de 10 alors que les revenus des 5% les plus riches se sont envolés est la preuve, si besoin était, que le trickle-down economics, c'est du pipeau s'il n'est pas accompagné de règles du jeu qui permettent de rééquilibrer les choses. Imposer les plus aisés un peu plus pour imposer la masse des autres un peu moins est non seulement moralement justifié, c'est aussi nécessaire à la survie du système. Cela sera fait aux US, et tant mieux. Et cessez de gémir. D’une part, ça ne vous affecte pas (moi, si), d’autre part, le taux maximal d’imposition sur les revenus redeviendra ce qu’il était du temps de Reagan. Pas de quoi hurler au communisme.
Rédigé par : ETF | 10 novembre 2008 à 19:27
Hi Guy Sorman,
Je suis très heureux de découvrir votre blog !-)
Je vous incessamment lis depuis "la Nouvelle Richesse des Nations" jusqu'à "l'Année du Coq".
Je vous propose de parcourir cet article titré
"Barack Obamarketing" dans
mon blog Electrosphère :
http://electrosphere.blogspot.com/2008/11/obamarketing.html
Par ailleurs, j'insère immédiatemment votre blog dans mon bloglist + blogroll.
Amicalement
Electrosphère
Rédigé par : Barack Obamarketing | 10 novembre 2008 à 19:38
ETF, ne sois pas de mauvaise foi. Peu de libéraux soutiennent Bush et son action. Il a été protectionniste, interventionniste, il est à l'origine du Patriot Act et de tant d'autres hérésies... Toi qui dénonce si facilement les clichés caricaturaux chez les autres, un peu d'honnêteté s'il te plait !
On peut ne pas rêver d'Obama sans défendre Bush pour autant.
Les Etats-Unis sont loin d'être parfaits, et la pauvreté est encore présente. Mais la qualité de vie y est meilleure qu'ici, avec un logement plus accessible et un coût de la vie moindre. La mobilité sociale y est supérieure. Et à ce que je sache, le monde continue à vouloir s'y installer, qu'il s'agisse des futurs nobels ou d'individus sous-qualifiés qui savent que tout y est possible. Mais on ne va pas refaire ce débat une millionnième fois de plus.
Rédigé par : Aurelien Veron | 10 novembre 2008 à 20:08
Aurelien, tu ne réponds pas à la question de la taxation, et tes autres données sur la mobilité sociale, la qualité de vie, et les logements accessibles (subprimes, anyone?) sont fausses. Le rêve américain a du sérieux plomb dans l'aile, d'où lé mécontentement grandissant des classes moyennes. Les seuls Français qui immigrent aux US sont les entrepreneurs ou les hautements qualifiés, et là dessus, ils ont raison: les US sont indéniablement supérieurs. Mais pour le reste, tu as tout faux. Ah si, tu as raison sur Bush: une calamité.
Rédigé par : ETF | 10 novembre 2008 à 20:27
La calamité vient d'ailleurs de battre un nouveau record:
Bush disapproval rating is worst in history -
Bush leaving office more unpopular than Nixon
"No other president's disapproval rating has gone higher than 70 percent. Bush has managed to do that three times so far this year," says CNN polling director Keating Holland. "That means that Bush is now more unpopular than Richard Nixon was when he resigned from office during Watergate with a 66 percent disapproval rating."
http://www.cnn.com/2008/POLITICS/11/10/bush.transition.poll/index.html
Chapeau l'artiste!
Rédigé par : ETF | 10 novembre 2008 à 20:42
Tirer sur Bush, ce n'est pas un peu facile, non ?
Un peu panurgesque aussi (quand tout le monde pense la même chose, c'est qu'on ne pense plus).
Comme je n'aime pas être avec la foule des courageux qui tirent sur l'ambulance, je vous prie de lire cet article d'un ancien employé de la campagne de Kerry :
http://online.wsj.com/article/SB122584386627599251.html
Le titre en est The treatment of Bush has been a disgrace.
Rédigé par : Franck Boizard | 10 novembre 2008 à 21:22
Cher GS,
Obama un socialiste ? Nos socialistes sont en passe de désigner leur prochain premier secrétaire au sein du courant conduit par Ségolène Royal.
Cette dernière se déclarait proche du leader démocrate récemment élu à la présidence américaine. Difficile de comparer le programme d’un Obama avec celui des socialistes français, programme en reconstruction permanente, mais est-ce que Ségolène Royal pourrait se reconnaitre véritablement dans les grandes lignes de celui publié du nouvel élu à la Maison Blanche?
(1)Serait-elle en faveur de l’application de la peine de mort comme Obama ?
(2)Serait-elle en faveur d’un massif renforcement des forces de l’OTAN en Afghanistan ? Et de mesures de représailles directes contre des réfugiés talibans au Pakistan ?
(3)Souhaiterait-elle renforcer nos frontières par des murs infranchissables, des caméras et des patrouilles comme Obama veut l’intensifier à la frontière Mexicaine
(4)Régulariser les clandestins à la manière de Sarkozy, sur critères au cas par cas, signer un contrat de développement avec les pays sources comme le fait Sarkozy ? (Obama faisant comme Sarko)
(5)Être contre le mariage homo (pour un statut d’union type Pacs) comme Obama ?
(6)Une conscience écologiste bien modeste d’Obama, par rapport aux objectifs et aux acquis de notre Grenelle de l’environnement
(7)Augmenter les effectifs et les budgets de l’armée comme Obama ?
(8) Elle ne serait pas hostile à la possession d’armes par les français, comme Obama ?
La réponse est globalement non, elle peut évoluer naturellement, les mesures envisagées par Obama sont bien plus proches de celles que pourrait soutenir un Alain Madelin, voire plus à droite, que du couple Royal-Sarkozy
Alain
PS: je n'évoque pas les réductions de taxes pour les classes moyennes, une aberration pour notre PS.
Rédigé par : Alain Soler | 10 novembre 2008 à 21:29
D’après le Premier Ministre François Fillon, la France est en faillite.
Dette publique de la France : 1269 milliards d’euros, soit 25 061 dollars par habitant, soit 65,7 % du PIB de la France.
Maintenant, voyons voir les Etats-Unis.
Dette publique des Etats-Unis : 10 624 730 227 798 dollars.
Nombre d’habitants aux Etats-Unis : 302 074 000 habitants.
Dette publique des Etats-Unis par habitant : 35 172 dollars.
PIB des Etats-Unis : 14 545 milliards de dollars.
Dette publique des Etats-Unis par rapport au PIB : 73 %.
Rédigé par : BA | 10 novembre 2008 à 22:21
"Sus au paradis fiscaux, c'est vite dit : plutôt que de s'attaquer à des Etats souverains qui sont libres de pratiquer la politique fiscale qu'ils veulent, et tant pis pour nous si il est plus attractive que la nôtre, pourquoi ne pas se transformer nous-mêmes en paradis fiscal ?"
Très bonne idée!!
Si l'ONU, ou les US unilatéralement, décident de geler les comptes en banque de proches de Ben Laden, effectuons en loucedé un transfert vers des banques francaises.
Par les temps qui courent, un sou est un sou.
Rédigé par : Gatien | 10 novembre 2008 à 23:14
Boizard défend Bush pour ne pas faire comme tout le monde. Voilà une bonne raison! Digne de Bush!
Quand à moi, ça fait 8 ans que je dénonce cet abruti et je le faisais du temps où c’était devenu tabou. J'ai patienté presque 8 ans qu’une majorité de mes compatriotes US se rendent à l'évidence. Ils ont élu par deux fois un incompétent notoire, un imbecile obscurantiste qui a foulé au pied ce que l'Amérique a de meilleur et envoyé le pays dans le mur. Bon vent l'artiste, au plaisir de ne jamais te revoir.
Rédigé par : ETF | 10 novembre 2008 à 23:20
Cher BA « La France en faillite » ?
Non la France n’est pas en faillite ! Il ne faut pas confondre les finances de l’Etat et en particulier la dette publique des administrations françaises APU (dette comptable au sens de l’UE), qui s’élève à 1250Mds€ soit des finances bien mal en point au regard du PIB, ce que chacun reconnait (François Fillon le premier) ; cependant ne pas confondre la dette APU avec l’état de solvabilité de la France et des français (pays d’épargnants), dont la richesse demeure très importante.
Raison pour laquelle l’Etat français tout en étant très endetté n’a aucune difficulté pour couvrir ses emprunts et obtenir des crédits à des taux avantageux sur les marchés financiers internationaux.
Rédigé par : Alain Soler | 11 novembre 2008 à 00:07
La dette japonaise est bien pire: 180% du PIB! Le Japon , malgré sa technologie, est en faillite. Dans l' empire des dettes, Bill Bonner écrit que la dette globale des Etats Unis se chiffrait à 36000 milliards de dollars http://solidariteetprogres.online.fr/News/Etats-Unis/breve_908.html . Il écrit que les USAs ne se remettront pas d' une crise immobilière. J' ai lu quelque part que les USAs sont dans la même situation que le Japon en 1990.
Rédigé par : Kim Jong Ilien | 11 novembre 2008 à 06:13
Un article du 5 octobre 2008 :
1. En France, une situation d’endettement encore raisonnable.
En dépit des problèmes de surendettement d’une fraction d’entre eux, le niveau d’endettement global des ménages français demeure raisonnable, puisque la Banque de France l’estime à environ 47% du PIB. Encore s’agit-il d’un endettement brut et non d’un endettement net, défalqué de l’épargne mise de côté. Or, parmi les ménages de tous les pays occidentaux, les ménages français sont ceux qui ont le plus fort taux d’épargne (de l’ordre de 16 à 17 % du revenu disponible alors que la moyenne de l’Union européenne est à 10 %). L’endettement net des ménages français est donc de l’ordre de 30% du PIB.
Quant au niveau d’endettement moyen des entreprises françaises, il demeure relativement satisfaisant, même s'il est en assez forte croissance. Il atteint actuellement un volume de l’ordre de 57 % du PIB, selon la Banque de France.
2. Aux Etats-Unis, une situation d’endettement catastrophique.
Le taux d’épargne des ménages américains présente en revanche une particularité extraordinaire, dont on ne connaît pas de précédent dans toute l’histoire économique mondiale : depuis quelques années, il est, selon les sources, soit voisin de zéro, soit même négatif. Ce qui signifie qu’en moyenne, les ménages américains n’ont plus le moindre sou devant eux et qu'ils n’ont que des dettes.
Du reste, l’endettement moyen des ménages américains est extraordinairement élevé, du fait que les banques américaines leur ont prêté de l’argent à tout-va pendant des années, notamment pour les prêts à la consommation et les prêts immobiliers, avec la bénédiction de la Réserve Fédérale américaine. On estime ainsi que l’endettement total net des ménages américains est actuellement de l’ordre de 110 % du PIB, près de 4 fois supérieur à l’endettement net des ménages français.
C'est d’ailleurs cet hyper-endettement des ménages et l’insolvabilité qui en découle lorsque les taux d'intérêt remontent qui sont justement à l’origine de la fameuse crise des "subprime" qui fait désormais la Une des journaux du monde entier et qui est en train de ravager le système financier américain et mondial.
On estime par ailleurs que l’endettement des entreprises américaines est actuellement de l’ordre de 210 % du PIB américain, soit près de 3,5 fois plus que l’endettement des entreprises françaises.
Pour la même raison que les ménages, les entreprises américaines ont en effet bénéficié des largesses extravagantes des banques et de la Réserve Fédérale. Le retournement de la conjoncture associée à la hausse des taux d’intérêt est en train de conduire à la faillite de très nombreuses PME. L’hyper-endettement des entreprises est également au cœur de "l’effet domino" des faillites bancaires américaines.
Le grand secret : l’endettement total des Etats-Unis est 2,7 fois plus grave que l’endettement total de la France.
L’ensemble de l’analyse qui précède nous conduit tout naturellement à la conclusion, que les vrais économistes connaissent d’ailleurs parfaitement : à savoir que la donnée essentielle pour juger de la santé financière d’une nation, c'est le niveau d’endettement total de tous ses agents économiques : l’Etat et les collectivités publiques, mais aussi les ménages et les entreprises.
Examinée sous ce critère, la France pâtit, il est vrai, d’un endettement public un peu trop fort par rapport à ce qui serait souhaitable (65,9 % du PIB), mais elle bénéficie a contrario d’un endettement net des ménages et d’un endettement des entreprises raisonnables l'un et l'autre. De telle sorte que l'on estime que l’endettement total de la société française, tous agents économiques confondus, tourne autour de 2.800 milliards d’euros, soit environ 153 % de son PIB .
Si l'on veut prendre une image, l’endettement total de la France (public + ménages + entreprise) est ainsi d'un poids comparable à ce que serait, pour un ménage de salariés modestes où le mari et la femme travaillent et gagnent ensemble 3.000 € (20.000 F) de revenus nets par mois, (soit 36.000 € par an), un endettement total de 55.000 €. (360.000 F). Comme on le mesure, il s’agit d'un endettement assez lourd mais encore gérable. Il s’agit même d'un endettement qui peut être judicieux si la contrepartie de cet endettement est la propriété d’une résidence principale d’habitation.
En revanche, examinés sous ce même critère, les Etats-Unis ne pâtissent pas seulement d'un endettement public trop élevé et qui va s’accroître très fortement dans les semaines qui viennent pour atteindre 80 % du PIB. Les Etats-Unis souffrent aussi d’un endettement net des ménages (110 % du PIB) et d’un endettement des entreprises (210 % du PIB) aussi excessifs l'un que l'autre. De telle sorte que l'on estime que l’endettement total de la société américaine, tous agents économiques confondus, est aujourd'hui supérieur à 53 billions de dollars (53.000 milliards de dollars), qu'il va atteindre très vite 55.000 milliards de dollars avec le Plan Paulson, et qu'il est donc de l’ordre de 410 % du PIB des Etats-Unis (ce dernier est de l’ordre de 13.000 milliards de dollars)..
Pour reprendre notre image précédente, l’endettement total des Etats-Unis (public + ménages + entreprise) est d'un poids comparable à ce que serait, pour le même ménage de salariés modestes gagnant 3.600 € par mois (20.000 F), un endettement total de 147.000 € (970.000 F). Comme on le mesure, il s’agit cette fois d'un endettement démesuré et dont les remboursements mensuels sont devenus très excessifs par rapport aux revenus du ménage. Celui-ci n’est plus en mesure de les rembourser et la situation de quasi-faillite est avérée.
En résumé apparaît ici l'un des grands secrets du prétendu dynamisme américain : en pourcentage de leur PIB respectif, l’ensemble de la société américaine est 2,7 fois plus endetté que l’ensemble de la société française. Ce grand secret, les medias et les responsables politiques se sont bien gardés de le dire aux Français, pendant toutes ces longues années où ils ne cessaient de leur donner les Etats-Unis en modèle, tout en osant au même moment les culpabiliser sur l’endettement des seuls pouvoirs publics français !
http://u-p-r.org/ab/index.php?page=article&id=71
Rédigé par : BA | 11 novembre 2008 à 08:40
@ ETF
"That means that Bush is now more unpopular than Richard Nixon was when he resigned from office during Watergate with a 66 percent disapproval rating."
La grande force de Bush, c'est qu'il s'en fout.
A milles milles d'une république idéale, Bush n'a jamais caché qu'il pensait gouverner le pays pour quelques familles nanties. Discours d'Harvard, que l'on retrouve dans un film de Michael Moore (que je n'apprécie pas).
D'ailleurs si vous le cherchez, il prie : prière de ne pas déranger.
@ Boizard
"Ou comme les Chinois : "quand les riches ont faim, les pauvres meurent.""
Ou comme les Wallons : "les riches sentent mais les pauvres puent."
Ou "c'est todi les ptis qu'on spotche"
@ ETF
"Et cessez de gémir. D’une part, ça ne vous affecte pas (moi, si)"
La vie rêvée des anges :
Un chose m'a fait rire lors de cette campagne présidentielle.
Lorsque l'on demandait aux américains si ils allaient être plus taxé avec Obama, 60-70 % déclarait que oui alors que seulement 5 % se trouvent dans cette tranche d'imposition.
Lorsque l'on parle de la vie rêvée des anges, au chômeur qui rêve de justice sociale, il convient d'ajouter le lecteur de Guy Sorman qui se lamente contre l'État qui lui a volé des millions qu'il n' a jamais eu.
Rédigé par : Jeo | 11 novembre 2008 à 11:08
"The rich are different from you and me." -- F. Scott Fitzgerald. "Yes, they have more money." -- Ernest Hemingway
Rédigé par : Jeo | 11 novembre 2008 à 11:18
"The rich are different from you and me." -- F. Scott Fitzgerald. "Yes, they have more money." -- Ernest Hemingway
Rédigé par : Jeo | 11 novembre 2008 à 11:22
Les américains et leur gouvernement sont devenus les rois du beurre et de l'argent du beurre: des services publics sans payer d'impôts, du crédit à volonté, pour les maisons, les bagnoles, les guerres, crédit qu'on rembourse avec d'autres crédits: l'état en émettant des bonds du trésor, le contribuable en hypothéquant sa maison et en rajoutant 4 ou 5 cartes de crédit. Jusqu'au jour où le manège s'arrête, et là, le réveil est très rude.
On voudrait faire passer cette aversion pour l'impôt pour de la responsabilité personnelle et du libéralisme, alors que c'est de l'irresponsabilité teintée d’hubris et d'égoïsme.
J’entends déjà les cercles nauséabonds de la droite américaine (Rush Limbaugh and co) qui ont soutenu Bush, ses guerres et ses folies, tenter de faire porter la responsabilité du marasme sur Obama and co, avec une violence verbale coutumière qu’on n’ose à peine imaginer en Europe. Le gouverneur (démocrate) de l’état de New York vient d’annoncer des coupes sombres dans les finances allouées à Medicaid (couverture médicale pour les “pauvres ») et aux écoles. Bloomberg, le maire de la ville, a annulé des crédits d’impôts sur l’immobilier et commence à licencier à tours de bras. Le pays est en crise, et la dette publique colossale (près de $450000 par famille – sans compter la dette privée) ne s’effacera pas d’elle même.
Au fond, les responsables, c’est les américains eux-mêmes. Bush n’est qu’un symptôme d’un problème bien plus vaste: l’acculture.
Pauvre Obama! Et Sorman qui lui fait la leçon!
Rédigé par : ETF | 11 novembre 2008 à 12:01
"On voudrait faire passer cette aversion pour l'impôt pour de la responsabilité personnelle et du libéralisme, alors que c'est de l'irresponsabilité teintée d’hubris et d'égoïsme."
Cette vérité systématiquement occultée l'est pour une raison simple: tous les bords politiques ont recours à ce tour de prestidigitation dès qu'ils ont le pouvoir. Faire payer à d'autres, pus tard ce que l'on dépense aujourd'hui, à partir du moment où c'est possible -et on ne voit pas vraiment comment en sortir même si certains proposent d'inscrire dans la loi fondamentale l'interdiction des déficits- n'est rien d'autre qu'une insulte à la démocratie étant donné un héritage systématiquement restreignant en terme de marges de manœuvre qui alimente dans un cercle vicieux facilement observable la tentation de recommencer pour le pouvoir suivant.
" le contribuable en hypothéquant sa maison et en rajoutant 4 ou 5 cartes de crédit. Jusqu'au jour où le manège s'arrête, et là, le réveil est très rude."
De l'esclavage moderne en somme...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Solon
Rédigé par : PaulNizan | 11 novembre 2008 à 13:22
Le surendettement volontaire n'a rien à voir avec le surendettement contraint. Un ménage qui demande 14 cartes de crédit pour emprunter 3 fois ses revenus annuels est directement responsable de sa situation. En revanche, si l'Etat endette le pays, ce qu'a fait Bush, ce ménage n'a pas eu le choix et n'est donc que très partiellement responsable de cette gabegie qui le dépasse.
ETF, nous serions heureux et fiers de payer des impôts si l'usage qui était fait de cet argent était digne de l'effort que nous avons dû consentir pour le gagner.
Or, quelle que soit la majorité au pouvoir, elle dépense notre richesse sans faire attention, sans évaluation, sans mesure et souvent pour servir ses propres intérêts clientélistes. Elle traite les citoyens comme des moutons obéissants, elle abuse de sa position dominante sans savoir contrôler ses propres excès et ses dérapages.
Etre hostile à l'excès d'impôts n'est pas de l'égoïsme mais simplement le signe d'une exigence bien naturelle.
Rédigé par : Aurelien Veron | 11 novembre 2008 à 13:52
"Etre hostile à l'excès d'impôts n'est pas de l'égoïsme mais simplement le signe d'une exigence bien naturelle." Reste à définir ce qu'est "l'excès d'impôt". Je pense que le projet d'Obama n'a rien d'irraisonnable et que celui de Bush (réduire les impôts, surtout des plus aisés, en temps de guerre) était crétin (no surprise), voire abject.
En jouant sur le patriotisme, on envoie au casse-pipe le brave gars de famille modeste, et on s’en met plein la lampe avec ses potes pendant ce temps là. C’est tellement immonde et cynique, que je ne trouve pas les mots pour le qualifier. Faudrait inventer un langage.
Et ces soi-disant con-servateurs fiscaux qui ont soutenu mordicus Bushus Républicus Calamitus… Franchement, on se demande parfois s’ils ont quelque chose entre les deux oreilles. Et maintenant, haro sur Obama! La crétinerie continue.
Rédigé par : ETF | 11 novembre 2008 à 15:18
Vous mélangez la diminution de la charge fiscale avec l'envoi au casse-pipe du "brave gars de famille modeste" avec une parfaite mauvaise foi !
Votre agressivité inciterait presque un Obamaniaque à défendre Bush contre vos invectives stériles.
Rédigé par : Aurelien Veron | 11 novembre 2008 à 15:57