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  • Parution le 15 mars 2012

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    Paru le 2 novembre 2009

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Commentaires

"pour paraphraser Marx, un spectre hante l’Europe – le spectre du chaos."

Je suis certain que si on évite ce genre de dramatisations, les gauchistes seront nettement moins "féroces".

La frousse des bourgeois exite leurs bas instincts.

Superbe analyse!

Depuis mai 1974 (élection de Valéry Giscard d'Estaing), la priorité numéro 1 de tous les dirigeants politiques français est la suivante : construire l'Union Européenne.

Guy Sorman écrit ces phrases fondamentales à propos de l'Union Européenne :

" Construire le socialisme dans un seul pays est aujourd’hui impossible, parce que les économies de tous les États membres sont interdépendantes. Le dernier à avoir tenté de faire cavalier seul, le président socialiste français François Mitterrand, élu en 1981, a fini par céder devant les institutions européennes en 1983. Ces institutions, basées sur le libre-échange, la concurrence, des déficits budgétaires limités, et des finances saines, sont fondamentalement favorables à l’économie de marché. "

Le problème, c'est que Guy Sorman écrit ensuite l'état actuel de l'Europe, aujourd'hui 16 décembre 2008 :

" pour paraphraser Marx, un spectre hante l’Europe – le spectre du chaos. "

Je me permets de poser 4 questions à Guy Sorman :

1- Existe-t-il un lien de cause à effet entre la construction de l'Union Européenne et le spectre du chaos qui hante AUJOURD'HUI l'Europe ?

2- Les institutions européennes, basées sur le libre-échange, la concurrence, des déficits budgétaires limités, et des finances saines, fondamentalement favorables à l’économie de marché, ne sont-elles pas DIRECTEMENT RESPONSABLES du risque de chaos qui menace l'Europe aujourd'hui ?

3- Pour les pays européens, davantage de libéralisme économique ne provoque-t-il pas DIRECTEMENT un risque de chaos ?

4- Plus généralement, davantage de libéralisme économique ne provoque-t-il pas DIRECTEMENT un risque de chaos généralisé ?

Contre-point N°2 : pensez-vous que le protectionnisme, les situations de monopoles, les déficits budgétaires incontrôlés, et des finances entachées de corruption fassent mieux ? Le pensez-vous réellement Mr BA ?

Protectionnisme : oui.

Situations de monopole : non.

Déficits budgétaires incontrôlés : non.

Finances entachées de corruption : non.

Contre-point n° 3 : le libéralisme économique n'empêche pas mécaniquement les situations de monopoles, ni les déficits budgétaires, ni les finances entachées de corruption.

Cher GS,

Vous écrivez: « La gauche amorphe face à la crise ». Ce n’est pas ce que l’on a constaté dans tous les pays où la gauche socialiste est au pouvoir, les mesures de soutien aux banques : garanties de crédits & prises de participation, puis les mesures récentes de relances budgétaires en conformité avec les décisions du G20 et de la commission européenne, toutes ces mesures furent menées avec autant de célérité et d’amplitude que dans les autres pays sous gouvernements conservateurs.

L’Europe sous le leadership de Nicolas Sarkozy aura su garder son unité, sa spécificité et affirmer son indépendance de décision face aux incertitudes, aux hésitations et au manque patent de leadership de l'administration américaine, réellement groggy pour le compte, responsable de l’énorme faute Leiman Brothers (après tant d'autres!).

Cette unité de décision au sein de L’UE des 27 a transcendé les clivages droite-gauche, elle a coupé l’herbe sous le pied des socialistes d’opposition en France, tant il leur est bien difficile de critiquer sur le fond des mesures unanimes prises aussi bien par l’affreux capitaliste Bush, par la droite Sarkozyste , que par les socialistes Zapatero et Brown.

Est-ce un hasard si USA et UE eurent recours aux mêmes mesures de sauvegardes sous la houlette des Etats protecteurs ? Non, la plupart des conseillers économiques en charge les ont recommandé au grand dam des théoriciens (sans responsabilités) du laisser-fairisme dont vous êtes !

Pour sauver le système bancaire et l’économie, les Etats n’avaient plus le choix ils devaient s’engager, même l’administration Bush dut s’y résoudre sans chaleur!

La popularité des gouvernants, gauche ou droite, est et sera naturellement influencée par le climat financier et économique, aux prochaines élections courant 2009, tous les sortants politiques subiront durement les effets et les conséquences de la crise.

En France ne vous y trompez pas, lors des élections européennes, la gauche ne sera pas amorphe! La majorité aura a mener une bataille difficile.
Alain

Alain Soler est ce que nous avons en France de plus proche de la pensée Kim Il Sung . Je plains Sarkozy d'avoir des partisans pareils qui confondent reflexion et slogan. Je suppose que laisser fairiste irrespaonsable est une insulte ? On ne sait plus trés bien .

Cher GS,

Comme vous j’en suis sûr, je fais la différence entre les conseillers :
() Les acting, ceux présents dans les équipes gouvernementales, qui ont des responsabilités décisionnelles, ces derniers qu’ils soient américains anglais allemands ou français ont produits globalement les mêmes mesures de sauvegarde et de protection.

() Les autres conseillers, ceux ayant toute liberté de parole en exposant des avis différents ne sont pas des irresponsables pour autant.

Dans vos billets sur ce blog, vous n’avez jamais fait mystère au plus fort de la crise bancaire de vos préférences pour le laisser-faire du marché et la destruction créatrice (2000 banques)

Réticent à de nouvelles régulations autres que l’introduction d’association de défense des consommateurs dans les agences de notation, vous n’aviez pas approuvé non plus la tenue du G20 et ses décisions.

Là encore ce fut pourtant une large majorité de conseillers financiers et économiques (dont Trichet que vous semblez apprécier) qui se sont rassemblés autour des mesures préparées par le Conseil européen dont la première d’entre elles, la relance économique budgétaire (relance nulle).

Si vous lisez mes commentaires vous aurez, je l’espère noté que je ne pratique pas l’insulte, je privilégie l’exposé, la dérision ou le pamphlet.
Respectueusement Alain

Cher GS,

Je partage assez votre analyse concernant le déficit idéologique des formations socialistes européennes.

Ce sont majoritairement des partis de gouvernement pro-européens, ils ont largement intégré le logiciel du libre-échange mondialisé et l’économie de marché capitaliste.

Au fil des élections, les plus radicaux d’entre eux se tournent vers des formations protestataires ou révolutionnaires (trotskistes), encouragés en cela par une double conjoncture croisée :
- le manque de leader incontesté chez les socialistes de gouvernement (en France),
- l’apparition de nouvelles personnalités médiatisées, telle que Besancenot chez les trotskistes

Cette situation a néanmoins pu contribuer pour les socialistes à forger des victoires électorales locales, régionales, municipales et européennes.

Cependant sans leader présidentiel, malgré la fatigue du pouvoir de la droite UMP, la gauche socialiste de gouvernement aura échoué par trois fois à la présidentielle. Avec à chaque échéance une progression sensible des voix trotskistes.

Il est fort probable qu’aux prochaines élections la gauche socialiste va se trouver confrontée à une situation similaire à celle qu’a vécu la droite républicaine avec le FN.

Les partis, les systèmes et les idéologies sont-ils déterminants dans le succès d’une formation politique de droite ou de gauche pour la conquête du pouvoir ?

Ce qui est déterminant c’est l’élection présidentielle tant en France qu’aux US ; or un parti, son organisation et sa doctrine, s’il n’est pas capable de produire et de sélectionner un véritable leader présidentiable capable de faire et d’incarner l’unité, se trouve inexorablement confronté à des forces centrifuges de désunion qui le voue à l’échec.

Mitterrand sut rassembler toutes les gauches. Chirac sans être ce leader incontesté bénéficia de circonstances particulières en sa faveur, grande faiblesse de la gauche en 1995 ; puis en raison du manque de leadership de Jospin qui n’avait pas su rassembler son camp, en 2002 ce fut la présence surprise du FN au second tour.
En 2007, Sarkozy sut rassembler les droites autour de lui.

Chez nos socialistes du PS, je ne vois pas aujourd’hui apparaître de personnalité susceptible de rassembler les gauches aux prochaines élections de 2012. Les gauches protestataires pourront donc poursuivre leurs progressions dans l’électorat pour, comme le fit le FN, atteindre et dépasser les 10%.

Alain

Les américains dans la rue? Ils pourraient avoir des raisons de désespérer

Si les européens ont le sang chaud, la gauche en particulier prompte à exploiter les manifestations de rue jusqu’aux violences, celles de Grèce aujourd’hui ou celles de France lors des émeutes de 2005.

Que penser aujourd’hui du sang froid des américains face aux multiples scandales qui, vague après vague viennent heurter les rivages Etatsuniens, la dernière de ces vagues après celles de Vivendi, de la WorldCom et d’Eron, je veux parler du scandale Bernie Madoff qui porte en lui tous les ingrédients d’une grave crise morale et sociale.

Un scandale qui pourrait porter sur 50 B$ et dans lequel les organismes de contrôle de gestion sont [une nouvelle fois] gravement impliqués dans des opérations frauduleuses.

Même l’autorité de régulation américaine,la SEC, bien que mise en garde depuis plusieurs années, s’est abstenue d’intervenir.

Voici ce qu’écrit Chris Cox le président de la SEC: "I am gravely concerned by the apparent multiple failures over at least a decade to thoroughly investigate these allegations or at any point to seek formal authority to pursue them"

L’implication répétée des cabinets d’expertises comptables et d’audit, les connivences, les malversations mises à jour sont de nature à exaspérer les américains dont les pensions, les protections sociales et leurs économies sont régulièrement spoliés par des dispositifs de régulation défaillants ou complaisants.

La crise financière aura mis à jour la pyramide de ce bon Bernie l’ex-président du Nasdaq, combien d’autres à venir?

Le déroulement et l’ampleur des pertes liées à la crise dite des Subprimes, ne laissent-ils pas craindre des fraudes massives dans ce scénario aux multiples acteurs qui s’est lui aussi étalé sur plusieurs décennies, bénéficiant de toutes les complaisances administratives sur plusieurs mandats (Clinton & Bush).
Des doutes ont été émis, des enquêtes sont en cours dans les différents établissements financiers, pourront-elles établir la vérité ?

Certes les américains connaissent et acceptent les risques des marchés financiers, mais vont-ils accepter longtemps ce qui commence à ressembler à un Tsunami cauchemardesque où les lois du marché pourraient bien avoir été pipées ?
Alain

Moi, j'aurais titré: "La Gauche est à la Rue".
Quant aux américains, je viens d'apprendre que le gouvernement, via les FHA (Federal Housing Administration), continue à garantir des emprunts immobiliers avec 3% d'apport initial et un gros laxisme quant aux ressources de l'emprunteur. Bref: du subprime étatisé. Ces prêts garantis représentent aujourd’hui 30% de tous les nouveaux prêts immobiliers!!!
On a donc rien appris. En plus de la corruption généralisée présente à tous les étages de Wall Street, l'irresponsabilité coupable des organismes de cotrôle, la collusion entre les institutions financières et les sociétés de notation et d'audit... l'état (donc, le contribuable) continue à accumuler les charges et les risques financiers de manière outrancière.
Tout ceci est très, très inquiétant pour l'avenir.

Nous sommes d'accord, ETF.

Le 24 janvier 2008, Jacques Attali remettait un rapport à Nicolas Sarkozy. Ce rapport avait une ligne directrice : " il faut moins d'Etat. Il faut toujours moins d'Etat. Il faut toujours plus d'économie de marché. "

Neuf mois plus tard, le système financier s'effondrait.

Onze mois plus tard, Jacques Attali retourne sa veste. Jacques Attali écrit :

2009 commencera avec deux seules certitudes : cela sera l’année mondial de l’astronomie, et celle de la plus longue éclipse solaire du 21ème siècle. A part cela, tout le reste est incertain et s’organise autour de cinq enjeux essentiels, dans l’ordre croissant d’importance : qui gagnera les élections européennes de juin ? Qui sera le vainqueur des élections allemandes de septembre ? Quel sera l’attitude des pays pétroliers face à la baisse des cours ? Quelles seront les prochaines mauvaises surprises financières mondiales ? Quelles seront les prochaines manifestations du terrorisme ?

On peut imaginer à partir de cela deux scénarii principaux :

1- Le plus vraisemblable verra le nouveau président américain réussir à financer de grands travaux publics par l’épargne chinoise et pétrolière. L’Europe, démontrant par une campagne électorale chaotique son incapacité à parler d’une seule voie, n’attirera pas les capitaux du monde et s’installera dans la récession, pendant que les pays émergents, pris dans les rets d’innombrables manifestations de violence, (en Chine, en Inde, en Ukraine, au Pakistan, en Corée, au Maghreb) verront fuir leurs capitaux et ses élites.

2- Le moins vraisemblable verra les responsables des principaux fonds souverains comprendre que le déficit public américain est intenable, que le système fédéral de réserve est en faillite, que l’Amérique ne pourra jamais payer sa dette, que placer ses capitaux en bons du Trésor américain est très dangereux, que plus personne à Washington ne contrôle plus rien, entrainant une hausse du cout de la dette, une chute du dollar et une faillite de l’état fédéral, suivi d’une hyperinflation planétaire.

Pour mesurer la façon dont on s’approchera de l’un ou de l’autre de ces deux scénarii principaux, il faudra surveiller la confiance des marchés dans la capacité d’emprunt de l’Etat fédéral américain ; elle se mesure à court terme par le taux d’intérêt des bons du trésor (les T bills) et à long terme par le prix des options de vente à terme de ces mêmes bons. Plus ce prix monte, plus le second scénario devient probable.

Et ces prix disent tout : Les investisseurs ont si peu confiance dans les autres placements qu’ils sont prêts à investir aujourd’hui à 0 % dans des bons du Trésor américain. A l’inverse, le prix des options à terme sur ces bons ne cesse de monter. Autrement dit, l’Amérique, considérée comme bientôt en faillite, reste pourtant l’ultime placement encore acceptable. Ainsi, les marchés eux-mêmes ne croient plus en l'avenir de l'économie de marché. Et pour une fois, ils pourraient ne pas se tromper.

http://blogs.lexpress.fr/attali/2008/12/lannee-t.php#comments

Bush roi de l’esquive en Irak (2)

Bush, bouge Bush
De l’innocent zébulon
Simple et sans façon
Petit tailleur néocon
Armé de son aiguillon, en rappeur il se fera un prénom

Bush, bouge bush
Nice tes guerres
Revanche du père
Oncle slam sidère
Bouge, bouge Bush laisse les crises devant derrières

Bush, bouge Bush
La terreur as des as
Armé de ses godasses
Ce lancer franc de face
Bush, bouge Bush en Texas Ranger expérimenté il s’efface

Alain

ouais , le slammeur , en plus

"Bush roi de l’esquive en Irak (2)"

Le même truc sous Saddam,ce journaliste aurait terminé dans les charniers avec ses 300'000 compatriotes.

D.J

Cher GS,

L’Edito du Monde ce soir, [Sarkozy & l’Europe], encore des Slogans Kim II Sung (Sarkozystes); désolé vous êtes cernés ; rendez-vous !

« Les compliments pleuvent sur Nicolas Sarkozy au terme de sa présidence européenne. Au Parlement de Strasbourg, non seulement la droite le félicite d'avoir permis à l'Europe, par son engagement, de jouer un rôle-clé sur la scène mondiale, mais la gauche elle-même s'associe aux éloges. »

http://www.lemonde.fr/opinions/article/2008/12/17/m-sarkozy-et-l-europe_1132135_3232.html

Bush roi de l’esquive

DJ, La godasse signe tangible de démocratisation et de pluralisme, future récompense des journalistes irakien pour leur indépendance d’esprit La Godasse d’Or

Guy Sorman, il a oublié de fusiller la gauche indienne, notamment le parti du congrès. Apparemment, il préfère le BJP parti nationaliste hindou, ou les RSS hindu extrimist BJP,VHP,RSS)attack on christian in india 2008: http://fr.youtube.com/watch?v=3znSTS9WcBc RSS Nazi inspired party in India: http://fr.youtube.com/watch?v=9TNyZ1xxgjw De quoi faire frémir le blog drzz!

http://fr.youtube.com/watch?v=w8Q2dsELh6A&feature=related "The Greatest Change in World History. China has the second largest economy in the world. Russia has the third largest economy in the world. In 2030 China has the first largest economy in the world. In 2030 Russia has the second largest economy in the world."

@Kim Jong Ilien

En 2050, le dernier russe mange le dernier nord-coréen. Intoxiqué, il meurt.

La gauche est dans la rue, l'Etat français est à la rue, incapable de se réformer, bousouflé de vanité et de pédanterie, piloté par des incompétents notoires certifiés qui gesticulent et reculent à la moindre menace, intoxiqué par la ligne maginot des déficits budgétaires chroniques qui vont se terminer par une banqueroute aux répercussions sociales sans précédent depuis juin 1940. le spectre du chaos, c'est surtout la banqueroute des etats du sud de l'europe, France en tête, l'explosion de la zone euro et la fin de la construction européenne. Henri Guaino doit en jubiler à l'avance !

The securities in BMIS

"Sophisticated Disaster Recovery Facilities, Reflects the Attention to Every Detail

Madoff Securities has one of the most sophisticated disaster recovery facilities found anywhere in the securities industry. In addition to its offices in Manhattan, Madoff Securities maintains a fully equipped and staffed facility located near LaGuardia Airport. This office duplicates all of the features of the primary Madoff Securities offices. Madoff Securities' disaster recovery facility is not just an alternative trading room, but rather a full-fledged office which is equipped to receive and transact orders and to handle the clearing and settlement process as well.
Under the supervision of a facilities manager, this unique on-line facility is tested continuously to ensure that it is prepared to take over the firm's operations if any kind of disaster were to affect the Manhattan office. Members of the firm's staff are rotated through the facility and regularly perform their work from it. Thus, there is always staff on hand in case disaster strikes at the firm's main office.

The disaster recovery facility is on a different electric power grid than the main office, and it is served by a different telephone central office. The facility also has its own electrical generator.

Since this facility was created in 1992, it has been used as an adjunct to Madoff Securities' main office, and it has not been confronted with a major emergency. But the existence of this facility testifies to the high priority the firm places on being available to meet the needs of its clients under all conditions. "

Madoff made off - part II

"The Owner's Name is on the Door
In an era of faceless organizations owned by other equally faceless organizations, Bernard L. Madoff Investment Securities LLC harks back to an earlier era in the financial world: The owner's name is on the door. Clients know that Bernard Madoff has a personal interest in maintaining the unblemished record of value, fair-dealing, and high ethical standards that has always been the firm's hallmark.
Bernard L. Madoff founded the investment firm that bears his name in 1960, soon after leaving law school. His brother, Peter B. Madoff, graduated from law school and joined the firm in 1970. While building the firm into a significant force in the securities industry, they have both been deeply involved in leading the dramatic transformation that has been underway in US securities trading.

Bernard L. Madoff has been a major figure in the National Association of Securities Dealers (NASD), the major self-regulatory organization for US broker/dealer firms. The firm was one of the five broker/dealers most closely involved in developing the NASDAQ Stock Market. He has been chairman of the board of directors of the NASDAQ Stock Market as well as a member of the board of governors of the NASD and a member of numerous NASD committees.

One major US financial publication lauded Bernard Madoff for his role in "helping to make NASDAQ a faster, fairer, more efficient and more international system." He has also served as a member of the board of directors of the Securities Industry Association.

Reflecting the growing international involvement of the firm, when Madoff Securities opened a London office in 1983, it would become one of the first US members of the London Stock Exchange. Bernard Madoff was also a founding member of the board of directors of the International Securities Clearing Corporation in London.

Peter B. Madoff has also been deeply involved in the NASD and other financial services regulatory organizations. He has served as vice chairman of the NASD, a member of its board of governors, and chairman of its New York region. He also has been actively involved in the NASDAQ Stock Market as a member of its board of governors and its executive committee and as chairman of its trading committee. He also has been president of the Security Traders Association of New York. He is a member of the board of directors of the Depository Trust and Clearing Corp. He is a member of the board of the Securities Industry Association.

Bernard and Peter Madoff have both played instrumental roles in the development of the fully computerized National Stock Exchange. Peter Madoff has been a member of its board of governors and has served on its executive committee. They have helped make the National Exchange the fastest growing regional stock exchange in the United States.

These positions of leadership not only indicate the deep interest Madoff Securities has shown in its industry, they also reflect the respect the firm and its management have achieved in the financial community. "

Madoff made off - part III

"At Madoff Securities, Clearing and Settlement are Rooted in Advanced Technology
The combination of quality and value that is inherent in every Madoff Securities transaction continues beyond execution. At Madoff , the clearing and settlement process is also rooted in advanced technology, which minimizes errors and maximizes efficient processing and rapid communications.
Madoff Securities is a full clearing firm and a member of all US clearing corporations and depositories. The firm's highly automated clearing and settlement systems interface with the Depository Trust Company, the Options Clearing Corporation, and the National Securities Clearing Corporation, of which Bernard Madoff is a past chairman. The firm's systems also interface fully with the systems of all major global custodians and clearing & Settlement systems.

Madoff Securities' extensive network of relationships with other broker/dealers enables the firm to ensure timely delivery and settlement of all client transactions.

Moreover, Madoff Securities' computerized transaction processing means that the firm can customize client reports and deliver them electronically in whatever format best meets the needs of clients.

IMPORTANT INFORMATION ABOUT PROCEDURES FOR OPENING A NEW ACCOUNT

To help the government fight the funding of terrorism and money laundering activities, Federal law requires all financial institutions to obtain, verify, and record information that identifies each person who opens an account.

What this means for you: When you open an account, we will ask for your name, address, date of birth and other information that will allow us to identify you. We may also ask to see your driver’s license or other identifying documents."

Madoff made off - part IV

"An Intricate Interweaving of Advanced Technology and Sophisticated Traders
One of the critical ingredients in creating the added value which Madoff Securities offers its clients is the firm's intricate interweaving of advanced technology and experienced traders. The firm's position at the forefront of computerized trading is widely acknowledged in the US financial community.
Madoff Securities' leading edge information processing technology means clients can choose to communicate their buy and sell orders to the firm's trading room by electronically inputting them or by making a telephone call. In either case, once an order is received, Madoff's systems scan prevailing prices in all markets to establish an execution price. Because this process may take only seconds, clients can receive immediate confirmation of their transactions.

Sophisticated computers are integral to every aspect of the firm's activities, from executing trades to clearing and settling them, from monitoring prices to identifying trading opportunities around the world.

Madoff Securities also utilizes its computers to seek out opportunities for hedging its inventory of securities. The firm uses a variety of futures, options, and other instruments to hedge its positions and limit its risks. While these hedging strategies are an important tool in protecting the firm's financial position, ultimately, these highly prudent risk management policies protect the interests of clients as well."

Difficile d'être de gauche.
La gauche socialiste de gouvernement ne s'écarte pas trop dans la pratique de la droite socialiste de gouvernement.
Quand elle est au pouvoir la droite essaie un peu de resserrer les boulons que la gauche desserrera lors de son retour sans toucher à rien de fondamental. Le plaisir dure.

"le spectre du chaos"
Les petits bourgeois gauchistes révolutionnaires - ce sont toujours des petits bourgeois jamais des ouvriers encore moins des paysans - sont devenus mous et n'ont plus de troupes pour le relais. Besancenot ne peut pas compter sur sa base électorale de fonctionnaires de catégorie C et équivalents comme troupes de choc pour reprendre la société en mains.
La droite est libérée par la crise et peut enfin retrouver les joies de l'étatisme.
Sakozy a fait un vaillant effort cosmétique en début mandat mais visiblement il jubile dans son nouveau rôle. La gauche ne peut mieux faire.
Le plaisir durera.

Amusant, mais Madoff, c'est des cacahuettes. 50 Milliards? Bof. C'est dans la moyenne. Et puis, Madoff s'est fait chopper. D'autres ont beaucoup plus de chance.

“As a result of the extraordinary growth at Merrill during my tenure as C.E.O., the board saw fit to increase my compensation each year.”
— E. Stanley O’Neal, former chief executive of Merrill Lynch, March 2008

Comme le note justement l'article du NY Times,
"On Wall Street, Bonuses, Not Profits, Were Real".
Tout ce joli monde s'est engraissé sur du vent, et aujourd'hui, c'est le contribuable qui paie. Stan O'Neal, quant à lui, garde ses centaines de Millions. Il doit bien se marrer.
On entend dire que les bonus à Wall Street vont être "diminués - slashed! - de moitié" cette année! Tout le monde est au bord de la faillite, l'état renfloue, et on "diminue les bonus". Ben voyons. On aurait tort de se piver! On veut bien se "serrer la ceinture", mais les traditions de faire du fric sur du vent, Monsieur, ça se respecte. Question d'honneur!

http://www.nytimes.com/2008/12/18/business/18pay.html?hp

Un spectre hante la Chine

http://www.europarl.europa.eu/news/public/story_page/015-44644-350-12-51-902-20081216STO44643-2008-15-12-2008/default_fr.htm

Histoire de fantômes chinois

Un spectre hante la Chine.

http://www.europarl.europa.eu/news/public/story_page/015-44644-350-12-51-902-20081216STO44643-2008-15-12-2008/default_fr.htm

Nouveau Président à la SEC

Bien qu’il fut l’un des intervenants auprès de la Fed dirigée par Alan Greespan pour s’inquiéter des conséquences de la politique des taux faibles sur l’évolution de la bulle immobilière, Chris Cox paie (gentiment) aujourd’hui l’incurie de la SEC à identifier et dénoncer les agissements et les corruptions de Wall Street.

Mary Schapiro le remplace à la présidence de la commission de sécurité. David Becker: « With her leading the SEC, it will show its teeth whenever necessary ».

Montrer les dents, why not ! Il serait bien temps de Mordre et de sévir plus sévèrement. Madoff est libre avec une caution de 10 M$ et une ardoise de 50 B$, est-elle vraiment dissuasive et coercitive cette sanction ?

http://www.washingtonpost.co/wp-dyn/content/article/2008/12/18/AR2008121800790.html?hpid=topnews

PS: est-ce bien prudent dans les circonstances actuelles, là où il y a besoin d’un grand coup de balai, de nommer celle qui fut une proche du sérail financier pendant 20 ans ? Une femme pour faire le ménage (sourire) !

Le Monde, encore des Slogans

Plus fort que le Figaro, ce soir Le Monde et les journalistes européens encensent Nicolas Sarkozy une nouvelle fois, deux jours de suite Le Monde enfonce le clou de l’Europe et de la Diversité.

Finalement, il fallait bien qu’Alain Minc quitte le Conseil de surveillance pour que le journal puisse gagner en objectivité.

http://www.lemonde.fr/opinions/article/2008/12/18/nicolas-sarkozy-du-bon-usage-des-crises-par-thomas-ferenczi_1132623_3232.html



Une remarque: à en juger par les pseudos, pas ou peu de commentaires féminins.

Est-ce que la mondialisation n'intéresserait pas la gente féminine, Guy auriez-vous une explication?

Sans rien connaitre en la matière,je trouve toutefois abérant que des inproductifs (spéculateurs de la finance ), soient bien, bien plus "rémunérés" que ceux qui "vendent" leur travail, seule source de "spéculation " ,si bien qu'il me semble que les spéculateurs enpochent toutes les vrais richesse,pour apauvrir (taxer ) la "masse ex laborieuse "?
Que rèste t'il aux exclus du travail (le travail ,c'est la libèrté )pour survivre dans un environement ou tout est monopolisé par une frange étroite de la population ,qui fait tout payer aux plus grand nombre ?
Il y a là, une abération chocante, il me semble ?
Pourquoi, ne pas céder devant les mafias violentes et dire :Ho, mais c'est naturel,il ne faut rien dire ........ :-D
N'en sommes nous pas là, en ce moment ?
La "politique" (lol), là dedans ne semble etre qu'un élément opportuniste ,qui se fiche complètement de ce contexte bizard, pour mettre la main sur les institutions généreuses ?
Cela resemble de mon point de vue, aux "lois justes " qui légitiment toutes sortes d'injustices iniques (lol)
Bon, ce n'est que l'avis d'un ignard du bas, bien sur .

@ Alain Solaire, je crois que le féminin assez passif(comme vous voudrez ), considère le masculin (les hommes) comme des combatants qui règlent leurs affaires entre eux et que le meilleur gagne vèrs lequel elles vont se livrer joyeusement ?
Mais aussi il leur arrive d'etre partiales ,en vèrtu de "la justice" bien sentie :-D
Donc, c'est a mon avis, une quèstion de rapport de force, entre les spéculateurs puissants et les travailleurs producteurs de richesses réelles fauchés ?
De l'èsclavage naturel en quelque sorte ;-)
Bon, ce n'est que mon avis bien sur .

Article de Krugman qui résume la situation: Wall Street nous a pondu l'arnaque du siècle. Chapeau, les gars.

"The Madoff Economy"
The revelation that Bernard Madoff — brilliant investor (or so almost everyone thought), philanthropist, pillar of the community — was a phony has shocked the world, and understandably so. The scale of his alleged $50 billion Ponzi scheme is hard to comprehend.

Yet surely I’m not the only person to ask the obvious question: How different, really, is Mr. Madoff’s tale from the story of the investment industry as a whole?

The financial services industry has claimed an ever-growing share of the nation’s income over the past generation, making the people who run the industry incredibly rich. Yet, at this point, it looks as if much of the industry has been destroying value, not creating it. And it’s not just a matter of money: the vast riches achieved by those who managed other people’s money have had a corrupting effect on our society as a whole.

http://www.nytimes.com/2008/12/19/opinion/19krugman.html?hp

Ses propos sont corroborés, outre-Rhin, par les indiscrétions du Spiegel, qui croit savoir que l'Allemagne, première économie européenne, largement réticente jusqu'alors à des mesures de soutien supplémentaires, s'apprête à adopter un deuxième plan de relance d'un montant de 40 milliards d'euros.

Cette somme serait consacrée d'abord à des investissements massifs dans les infrastructures publiques (routes, écoles, internet haut débit etc.), des baisses d'impôts et une baisse des cotisations maladie, selon le magazine qui cite des sources gouvernementales. Le porte-parole de la chancelière Angela Merkel, Ulrich Wilhelm, a fait savoir vendredi 19 décembre qu'il ne "pouvait confirmer ce chiffre" et a indiqué lors d'une conférence de presse "qu'aucune décision ne serait prise avant janvier".

Le gouvernement allemand avait déjà adopté il y a quelques semaines un premier plan de relance, représentant un effort budgétaire de 12 milliards d'euros.

Berlin avait additionné ce montant à celui de mesures déjà adoptées début octobre indépendamment de la crise financière pour arriver à un total de 31 milliards d’euros, une manoeuvre très critiquée. Mais la nécessité d'une nouvelle impulsion budgétaire s'est imposée ces derniers jours alors que l'Allemagne s'enfonce à grande vitesse dans la crise.

http://aliceadsl.lci.fr/infos/economie/conjoncture/0,,4202536-VU5WX0lEIDUzNg==,00-lagarde-tance-l-insee-berlin-pret-a-lacher-40-milliards-.html

Les américains dans la rue (à la rue c'est déjà fait), même Bush commence à prendre cette menace au sérieux !

Voici ce que George Bush déclarait jeudi: "We lost 533,000 jobs last month," Mr. Bush said in an appearance Thursday. "What would another million jobs lost do to the economy? What would that do to the psychology in markets? What would that do -- how would that affect the working people?

Bush prend conscience que la situation sociale devient critique, les américains dans la rue pour dénoncer les pertes d’emplois, la crise et la corruption financière, impensable il y a trois mois, cette crainte prend aujourd’hui plus de relief.

En conséquence, le Président Bush vient d’octroyer 17.4 B$ d’aides aux constructeurs automobiles US, dans des déclarations presque poignantes de désespoir.

Bush se met à la place du nouvel élu, Barak Obama, le pauvre ! Tandis que ce dernier se met à la place de Clinton en rappelant son ancienne administration.

Les Présidents américains se refilent le mistigri avec mauvaise conscience.

« Auto makers to get 17.4B$ »
http://online.wsj.com/article/SB122969367595121563.html

ETF, l’article de Brugman bien proche de nos propres doutes à propos de Wall Street


Alain

La gauche dans la rue : « touche pas à mon pote »

Voilà pourquoi les lycéens de la FIDL étaient encore hier dans la rue avec SOS Racisme, les parrains des deux associations (pas des siciliens mais des parisiens) auraient fait un hold-up sur leurs éconocrocs !

A moins que ce ne soit des Corporate fees loyalement gagnées par les leaders PS, les services de la Holding, cela se paient!

Le Monde : perquisition chez Julien Dray
http://www.lemonde.fr/societe/article/2008/12/19/perquisition-chez-julien-dray-apres-des-retraits-suspects-a-la-fidl-et-aux-parrains-de-sos-racisme_1132998_3224.html

Alain

Les marchés craignent un effondrement du dollar et de la livre.

Après avoir dévasté les marchés de crédit puis les places boursières, après avoir envoyé au tapis de petites monnaies, comme la couronne islandaise ou le forint hongrois, la crise des subprimes frappe aujourd'hui les grandes devises internationales. Le dollar et la livre sterling plongent, tandis que l'euro et le yen s'envolent.

Au lendemain de la baisse sans précédent, mardi 16 décembre, des taux directeurs de la Réserve fédérale américaine (Fed), ramenés à 0 %, le billet vert a connu la chute la plus violente de son histoire face à l'euro et il est tombé à son niveau le plus bas depuis treize ans face au yen. La livre sterling, elle, décroche, se rapprochant de la parité face à l'euro. Vendredi 19 décembre, l'euro cotait 1,43 dollar, contre 1,25 dollar il y a à peine un mois. La livre sterling valait 1,06 euro contre 1,30 euro début octobre.

Le billet vert avait longtemps résisté, de façon un peu surprenante, à la crise des subprimes. En dépit de la faillite de la banque d'affaires américaine Lehman Brothers, le dollar avait même gagné du terrain face à l'euro. Mais cette progression avait une explication mécanique. L'aggravation de la crise financière avait conduit les grands investisseurs américains à solder leurs positions, financées par endettement, sur les marchés financiers internationaux. Ce mouvement de "deleveraging", comme disent les spécialistes, avait poussé le dollar à la hausse. Il est aujourd'hui en grande partie terminé, et les données fondamentales reprennent le dessus.

SCÉNARIO CATASTROPHE.

Or pour le dollar, les données fondamentales sont très négatives. D'une part, le billet vert est désormais assorti d'une rémunération nulle, ce qui n'est pas fait pour inciter les investisseurs internationaux à en détenir. En comparaison, l'euro rapporte nettement plus - le taux de la Banque centrale européenne (BCE) se situe à 2,5 %.

Sur le plan économique, la situation des Etats-Unis se dégrade à une vitesse inouïe, avec une envolée du chômage et des craintes de faillite des constructeurs automobiles. La Fed, de son côté, fait fonctionner la planche à billets pour lutter contre la déflation. Cette surabondance de dollars, reflétée par l'envolée de la base monétaire, fait baisser sa valeur.

La défiance des investisseurs vis-à-vis de la monnaie américaine est accrue par le scandale Madoff. Elle l'est aussi par les doutes quant à la capacité des Etats-Unis à financer leurs déficits jumeaux, celui du commerce extérieur et budgétaire. Les plans de sauvetage bancaire et de relance - le Wall Street Journal affirme, vendredi 19 décembre, que le programme du président élu Barack Obama pourrait atteindre 850 milliards de dollars (597,5 milliards d'euros) - vont faire exploser le déficit public.

Pour l'heure, les Chinois restent fidèles et continuent à jouer les banquiers de l'Amérique. La banque centrale de Chine a même accru récemment ses acquisitions de bons du Trésor américains. Elle en détenait 652,9 milliards de dollars fin octobre, soit 11,2 % de plus que fin septembre. Mais un éditorial du journal gouvernemental China Daily, mercredi 17 décembre, a averti que la Chine n'entendait pas « financer indéfiniment l'économie américaine ».

Le risque, en cas de baisse de la demande chinoise lors des adjudications d'emprunts d'Etat américains, serait celui d'un effondrement du dollar doublé d'une flambée des taux d'intérêt à long terme aux Etats-Unis. Le Royaume-Uni, victime des mêmes maux que ces derniers - éclatement de la bulle immobilière, économie financée à crédit, explosion du déficit public - est dans une position monétaire plus délicate encore, la livre sterling n'étant pas une monnaie de réserve. Au point que certains font le parallèle avec la situation de 1976, quand le pays avait reçu l'assistance du Fonds Monétaire International.

Ce scénario-catastrophe pour les économies américaine et britannique en serait aussi un pour celles de la zone euro et du Japon. Une envolée de la monnaie unique et du yen aurait pour effet d'accentuer les pressions déflationnistes, déjà fortes, dans ces deux zones. Face à ce risque, la Banque du Japon a annoncé, vendredi, une baisse de son taux directeur, ramené à 0,10 %.

http://www.lemonde.fr/la-crise-financiere/article/2008/12/19/les-marches-craignent-un-effondrement-du-dollar-et-de-la-livre_1133129_1101386.html

Joe Biden : l'économie US pourrait « sombrer ».

AFP

20/12/2008 | Mise à jour : 17:19

Le vice-président élu des Etats-Unis Joe Biden a affirmé lors de sa première interview depuis l'élection du 4 novembre que l'économie américaine était dans un "état bien pire" que ce qu'il imaginait et qu'un second plan de relance était crucial pour éviter qu'elle ne "sombre".

"L'économie est dans un état bien pire que ce que nous imaginions", a déclaré M. Biden au cours de l'émission "This Week", qui doit être diffusée dimanche 21 décembre sur la chaîne américaine ABC.

Le vice-président élu qui entrera en fonctions le 20 janvier a estimé qu'un second plan de relance était nécessaire pour éviter que l'économie américaine ne « sombre, purement et simplement ».

« Il va y avoir un investissement majeur, que ce soit 600 milliards de dollars ou plus, ou 700 milliards de dollars, ce qui est sûr c'est que c'est un chiffre auquel personne n'aurait pensé il y a un an », a dit M. Biden, selon des extraits de cette interview transmis à l'AFP.

Il a indiqué que l'administration de Barack Obama avait pour priorité absolue de créer des emplois et d'investir dans les infrastructures pour remettre l'économie sur des rails. Il a ajouté que les autres objectifs de l'administration en terme de politique étrangère et intérieure dépendraient entièrement du rétablissement de l'économie.

« La chose la plus importante que nous devons faire dans la nouvelle administration est d'arrêter cette hémorragie d'emplois », a insisté M. Biden.

Pour info : LEAP/E2020 signifie « Laboratoire Européen d’Anticipation Politique / Europe 2020 ». C’est une entreprise de prospective.

LEAP/E2020 estime que la crise systémique globale connaîtra en Mars 2009 un nouveau point d’inflexion d’une importance analogue à celui de Septembre 2008. Notre équipe considère en effet que cette période de l’année 2009 va être caractérisée par une prise de conscience générale de l’existence de trois processus déstabilisateurs majeurs de l’économie mondiale, à savoir :
1-. la prise de conscience de la longue durée de la crise
2-. l’explosion du chômage dans le monde entier
3-. le risque d’effondrement brutal de l’ensemble des systèmes de pension par capitalisation.

Ce point d’inflexion sera ainsi caractérisé par un ensemble de facteurs psychologiques, à savoir la perception générale par les opinions publiques en Europe, en Amérique et en Asie que la crise en cours a échappé au contrôle de toute autorité publique, nationale ou internationale, qu’elle affecte sévèrement toutes les régions du monde même si certaines sont plus affectées que d’autres, qu’elle touche directement des centaines de millions de personnes dans le monde « développé », et qu’elle ne fait qu’empirer au fur et à mesure où les conséquences se font sentir dans l’économie réelle.

Les gouvernements nationaux et les institutions internationales n’ont plus qu’un trimestre pour se préparer à cette situation qui est potentiellement porteuse d’un risque majeur de chaos social. Les pays les moins bien équipés pour gérer socialement la montée rapide du chômage et le risque croissant sur les retraites seront les plus déstabilisés par cette prise de conscience des opinions publiques.

Dans ce GEAB N°30, l’équipe de LEAP/E2020 détaille ces trois processus déstabilisateurs (dont deux sont présentés dans ce communiqué public) et présente ses recommandations pour faire face à cette montée des risques. Par ailleurs, ce numéro est aussi comme chaque année l’occasion d’une évaluation objective de la fiabilité des anticipations de LEAP/E2020, qui permet de préciser également certains aspects méthodologiques du processus d’analyse que nous mettons en œuvre. En 2008, le taux de réussite de LEAP/E2020 est de 80 %, avec une pointe à 86 % pour les anticipations strictement socio-économiques. Pour une année de bouleversements majeurs, c’est un résultat dont nous sommes fiers.

La crise durera au moins jusqu’à la fin 2010.

Comme nous l’avons détaillé dans le GEAB N°28, la crise affectera de manière diversifiée les différentes régions du monde. Cependant, et LEAP/E2020 souhaite être très clair sur ce point, contrairement aux discours actuels des mêmes experts qui niaient l’existence d’une crise en gestation il y a trois ans, qui niaient qu’elle soit globale il y a 2 ans et qui niaient il y a seulement six mois qu’elle soit systémique, nous anticipons une durée minimale de trois ans pour cette phase de décantation de la crise [1].

Elle ne sera ni terminée au printemps 2009, ni à l’été 2009, ni au début 2010. C’est seulement vers la fin 2010 que la situation commencera à se stabiliser et s’améliorer un peu dans certaines régions du monde, à savoir l’Asie et la zone Euro, ainsi que pour les pays producteurs de matières premières énergétiques, minérales ou alimentaires [2].

Ailleurs, elle continuera. En particulier aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, et dans les pays les plus liés à ces économies, où elle s’inscrit dans une logique décennale. C’est seulement vers 2018 que ces pays peuvent envisager un retour réel de la croissance.

Par ailleurs, il ne faut pas imaginer que l’amélioration de la fin 2010 marquera un retour à une croissance forte. La convalescence sera longue ; par exemple, les bourses mettront également une décennie à revenir aux niveaux de l’année 2007, si elles y reviennent un jour. Il faut se souvenir que Wall Street mit 20 ans à revenir à ses niveaux de la fin des années 1920. Or, selon LEAP/E2020 cette crise est plus profonde et durable que celle des années 1930.

Cette prise de conscience de la longue durée de la crise va progressivement se faire jour dans les opinions publiques au cours du trimestre à venir. Et elle déclenchera immédiatement deux phénomènes porteurs d’instabilité socio-économique : la peur panique du lendemain et la critique renforcée des dirigeants du pays.

Le risque d’effondrement brutal de l’ensemble des systèmes de pension par capitalisation.

Enfin, dans le cadre des conséquences de la crise qui affecteront directement des dizaines de millions de personnes aux Etats-Unis, au Canada, au Royaume-Uni, au Japon, aux Pays-Bas et au Danemark en particulier [3], il faut intégrer le fait qu’à partir de cette fin d’année 2008 vont se multiplier les nouvelles concernant les pertes massives des organismes gérant les actifs censés financer ces retraites. L’OCDE estime à 4.000 milliards USD les pertes des fonds de pension pour la seule année 2008 [4].

Aux Pays-Bas [5] comme au Royaume-Uni [6], les organes de surveillance des fonds de pension viennent de lancer des cris d’alarme demandant en urgence un accroissement des cotisations obligatoires et une intervention de l’Etat.

Aux Etats-Unis, ce sont des annonces multiples d’augmentation des contributions et de diminution des versements qui sont émises à un rythme croissant [7].

Et c’est seulement dans les semaines à venir que nombre de fonds vont pouvoir faire réellement le décompte de ce qu’ils ont perdu [8].

Beaucoup s’illusionnent encore sur leur capacité à reconstituer leur capital à l’occasion d’une prochaine sortie de crise. En Mars 2009, quand gestionnaires de fonds de pension, retraités et gouvernements vont simultanément prendre conscience que la crise va durer, qu’elle va coïncider avec l’arrivée massive des « baby-boomers » à la retraite et que les bourses ont peu de chance de retrouver avant de longues années leurs niveaux de 2007 [9], le chaos va s’installer dans ce secteur et les gouvernements vont se rapprocher de plus en plus de l’obligation d’intervenir pour nationaliser tous ces fonds. L’Argentine, qui a pris cette décision il y a quelques mois apparaîtra alors comme un précurseur.

Ces tendances sont toutes déjà en cours. Leur conjonction et la prise de conscience par les opinions publiques des conséquences qu’elles entraînent constituera le grand choc psychologique mondial du printemps 2009, à savoir que nous sommes tous plongés dans une crise pire que celle de 1929 ; et qu’il n’y a pas de sortie de crise possible à court terme.

Cette évolution aura un impact décisif sur la mentalité collective mondiale des peuples et des décideurs et modifiera donc considérablement le processus de déroulement de la crise dans la période qui suivra. Avec plus de désillusions et moins de certitudes, l’instabilité socio-politique globale va s’accroître considérablement.

Notes :
[1] Il est utile de lire au sujet de cette crise une très intéressante contribution de Robert Guttmann publiée au 2ème semestre 2008 sur le site Revues.org, soutenu par la Maison des Sciences de l’Homme Paris-Nord.
[2] D’ailleurs ce sont les matières premières qui commencent à déjà relancer le marché du transport maritime international. Source : Financial Times, 14/12/2008
[3] Puisque ce sont les pays qui ont le plus développé les systèmes de retraite par capitalisation. Voir GEAB N°23. Mais c’est aussi le cas de l’Irlande. Source : Independent, 30/11/2008
[4] Source : OCDE, 12/11/2008
[5] Source : NU.NL, 15/12/2008
[6] Source : BBC, 09/12/2008
[7] Sources : WallStreetJournal, 17/11/2008 ; Phillyburbs, 25/11/2008 ; RockyMountainNews, 19/11/2008
[8] Source : CNBC, 05/12/2008
[9] Et nous ne mentionnons même pas l’influence de l’explosion de la bulle des Bons du Trésor US qui affectera également brutalement les fonds de pension. Voir Q&A, GEAB N°30.

http://www.europe2020.org/spip.php?article575&lang=fr

Aux prophétes et autres futurologues , je rappelle deux aphorismes de deux de mes anciens maîtres . De Karl Popper " L'avenir n'est pas prévisible puisque , par définition, il n'existe pas ". Et de Gérard Debreu :" La seule chose que ne sache pas faire un économiste est de prévoir". Dire l'avenir est donc toujours de la science fiction que l'on peut habiller au choix , de scientisme ou de millénarisme.

Comme l'économie est déconnectée de la réalité, qu'il ne s'y passe plus que ce que l'on croit qu'il va s'y passer, que la valeur de chaque chose est corrélée à l'espérance des gains futurs que l'on espère en tirer et que, comme l'écrit G.S., avec un esprit sagace et plein d'à-propos, l'avenir n'est pas prévisible, ignorons la crise.
Faisons comme si de rien n'était : notre survie en dépend.
À la façon des vieux mendiants taoïstes, apprenons à ne plus remuer, même des oreilles, et affectons le détachement le plus complet.

Pourquoi cette agressivité contre la gauche?Que pensez-vous de la crise financière,monétaire et maintenant économique que vos amis ultra libéraux nous lèguent tous les 70 ans,que pensez vous de cette racaille de droite qui ce fait comme d'habitude les complices de ces voleurs à cols blancs??

La déstabilisation elle ne vient pas de lanceurs de cailloux. Elle vient de Goldman Sachs, espèce de tête de noeud arrogant néo-libéral. L'économie ne ment pas hein ? Curieux Madoff et tous tes otis de banquiers anglo-saxons s'en tirenet à tout coup ou presque. Arrêtez de nous prendre pour des imbéciles. Je ne suis pas de gauche, mais ces banquiers méritent qu'on brûle leurs banques et qu'on les foutent en prison à vie. Criminels contre l'humanité ces banquiers.

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