Quand dix personnes réunies pensent la même chose , c'est qu'elles se trompent , dit le Talmud : car dix sages à la fois , cela ne se peut pas.
En cette fête de Hanuka, constatant que tous les gouvernements à l'unisson viennent en aide à leur industrie automobile nationale , cette parabole talmudique me revient à l'esprit : il faut envisager que ces gouvernements ne sont pas sages . A leur décharge , ce n'est pas leur argent .
Quel est le sage qui a écrit ceci le 12 septembre 2008 ?
(Je dis bien le 12 septembre 2008)
Je cite le sage :
Résilience de l'économie américaine.
Depuis la débâcle du crédit hypothécaire aux Etats-Unis, on guette la récession américaine : mais la récession n’arrive pas, la croissance semble même redémarrer. Ce n’est pas en Amérique que l’économie a calé, mais en Europe. Par-delà la conjoncture toujours changeante, c’est le trend qui importe. Comment comprendre ce dynamisme américain et cette stagnation européenne ? Il faut pour cela remonter loin dans l’histoire. En 1820 s’est produit un événement considérable, passé inaperçu à l’époque : cette année-là, le revenu moyen par habitant des Américains a dépassé le revenu moyen des Européens. Ce retard, depuis lors, n’a jamais été rattrapé. Les raisons profondes en sont enracinées dans nos deux civilisations, absolument distinctes de part et d’autre de l’Atlantique.
Aux Etats-Unis, société démocratique et égalitaire, les producteurs ont d’emblée cherché à satisfaire les goûts homogènes du peuple : la standardisation et la mécanisation ont été les réponses économiques à cette exigence politique. Une passion démocratique qui se perpétue aujourd’hui par les « chaînes ». Elle perdure aussi dans la « nouvelle économie » : sur Google, les sites sont classés non par des experts mais en fonction de leur fréquentation. La « sagesse des foules » l’emporte sur les choix des experts. Car l’Europe, à l’inverse, fut et elle reste le continent des élites, des aristocrates et des experts. Naguère dans l’Europe aristocratique, l’excellence au service des élites guidait les entrepreneurs : l’objet était parfait et pas standardisé. Cette Europe est restée le continent de l’excellence et du luxe, et de la conservation plus que de l’innovation.
Spontanément, l’Européen préfère le passé ; l’Américain penche vers l’innovation, le risque, l’inconnu. Ce qui est nouveau est aux Etats-Unis toujours accueilli avec enthousiasme et avec méfiance en Europe. Dans le jargon économique contemporain, ce goût de l’innovation s’appelle le principe de la création destructrice. Aux Etats-Unis, la rage de l’innovation ne cesse de remplacer du vieux par du neuf : l’économie croît ainsi par bonds et souvent de bulle spéculative en bulle spéculative.
Au début du XXe siècle, les Etats-Unis comptaient trois mille constructeurs automobiles : il en reste deux. En 2000, Silicon Valley comptait 5 000 entreprises de logiciels internet ; 80% ont disparu. Ce que l’on appelle la crise des subprimes suit exactement la même logique. Des milliers de banques ont innové – les dérivés, les subprimes – des centaines vont disparaître. Mais, après l’éclatement de ces bulles, un plus grand nombre d’Américains roulent en voiture, plus ont accès à internet et il est certain qu’un plus grand nombre resteront propriétaires malgré la crise des subprimes.
Le bilan de la destruction créatrice s’avère donc positif : c’est bien la prise de risque, la passion de l’innovation et le marché de masse qui tirent l’économie américaine. Il y faut aussi beaucoup de Dollars, mais il n’en manque jamais : crise de subprimes ou baisse du Dollar, les capitaux affluent toujours aux Etats-Unis. Faute d’alternative ? Pour alimenter ce Léviathan économique, les Etats-Unis offrent toujours la sécurité juridique et les perspectives d’enrichissement que l’on ne trouve pas ailleurs. Il faut aussi de l’intelligence car l’innovation aux Etats-Unis naît du concubinage, inconnu ou suspect en Europe, entre les universités et l’industrie : un couple où chacun trouve ses comptes. L’Etat américain n’est pas absent pour autant, pas comme moteur de la croissance mais comme assureur du dernier recours ou infirmier social.
Cette épopée économique américaine est culturellement si distincte de l’Europe qu’elle ne peut pas être considérée comme un modèle exportable : on ne voit donc pas qui menacerait le leadership américain, ni l’Europe, ni les Chinois, ni Obama. À l’exception de la crise de 1930 qui avait conduit Franklin Roosevelt à socialiser l’économie et à prolonger la crise, aucune élection ne change radicalement le modèle américain. Nul ne conteste ni le capitalisme ni la Banque Fédérale qui veille à la stabilité des prix. Il est significatif qu’il n’y ait pas aux Etats-Unis, de ministre de l’Economie mais seulement un secrétaire d’Etat au Trésor. Mais il reste possible d’esquiver le débat : Nicolas Sarkozy a demandé à deux économistes prix Nobel, Amyarta Sen (Anglo-Indien) et Joseph Stiglitz (un Américain altermondialiste) de concevoir un index du bien-être qui serait distinct de l’index économique classique, la PIB. Cette tentative a eu de nombreux précédents, en particulier à l’ONU où l’on n’aime pas trop le capitalisme américain : hélas ! il est toujours apparu que le dynamisme économique rendait le peuple plus heureux que la stagnation. La croissance ne résout pas tous les problèmes mais la stagnation n’en résout aucun.
Rédigé par : BA | 23 décembre 2008 à 21:04
Quel est le sage qui a écrit ceci le 4 septembre 2008 ?
Je cite le sage :
McCain , coup de poker réussi.
Le couple McCain -Sarah Palin a donné un coup de vieux à Obama -Biden: les Démocrates ont soudain des allures de vieux routiers de la politique tandis que les Républicains s'avérent innattendus et rafraichissants. Nul ne sait si McCain sera Président ; mais si une femme entre un jour à la Maison Blanche , ce sera Sarah Palin plutôt que Hillary Clinton. La révolution conservatrice , commencée en 1980 avec Ronald Reagan , rebondit de maniére innattendue sous les traits plaisants d'une jeune femme , chasseur de caribous , et qui s'est définie comme un "pitbull avec du rouge à lèvres ".
New York , 4 septembre 2008.
Rédigé par : BA | 23 décembre 2008 à 21:06
Ou encore:
"McCain Président
On parie ? Hillary Clinton arrivera en finale, mais déchiquetée par Obama. Le côté héroïque de Mc Cain fera la différence"
Clinton en finale, et McCain qui gagne. Tout faux, quoi, notre ami tôlier (quoique... la mégère n'a pas tout perdu),
http://gsorman.typepad.com/guy_sorman/2008/01/mccain-prsident.html
Il n'a pas besoin de se mettre en 4, ni à 10 pour se tromper: il fait ça tout seul, ça lui vient naturellement. Galabru dans "Le Viager", vous connaissez?
D'ailleurs, si on l'avait écouté, lui qui a toujours raison contre tous, le système financier mondial serait par terre et la révolution en marche.
Dommage, on aurait bien rigolé.
HahahaNuka!
Rédigé par : ETF | 24 décembre 2008 à 00:39
Vous essayez de démontrer quoi, ETF et BA ? que GS n'est pas doué de préscience, en tirant quelques commentaires révéles inexact aujourd'hui ?
Essayeriez nous de nous vendre le fait que vos prévisions à vous se révèlent souvent plus exact ? :)
Dans les paris à 50-50 (genre élection américaine, Mc cain ou obama), il y a toujours forcement quelqu'un qui "prédit" juste hein !
Rédigé par : Sakuragikan | 24 décembre 2008 à 09:45
Petite remarque de GS très impertinente mais bien ciblée. Le gouvernement entretient les canards boiteux avec l'argent de ceux qui auraient éventuellement le talent pour réussir si on leur en laissait les moyens.
Rédigé par : Aurelien | 24 décembre 2008 à 10:19
Où bien celà,
"Aux prophétes et autres futurologues , je rappelle deux aphorismes de deux de mes anciens maîtres . De Karl Popper " L'avenir n'est pas prévisible puisque , par définition, il n'existe pas ". Et de Gérard Debreu :" La seule chose que ne sache pas faire un économiste est de prévoir". Dire l'avenir est donc toujours de la science fiction que l'on peut habiller au choix , de scientisme ou de millénarisme."
Il est forcement difficile pour BA de se tromper,vu qu'il n'utilise que des copiés-collés.Il ne sera jamais responsable de se tromper vu qu'il n'est pas l'auteur de ses commentaires.
Quand à ETF,à force de contredire systhématiquement Sorman,il a forcement 1 chance sur deux d'avoir raison.
Quand au premier commentaire,Sorman parle de ce qui se passait au présent.et non de se qui se passe aujourd'hui.Il y a ceux qui pense et ceux qui démontent tout.Ce dernier et plus facile.Car penser demande une certaine connaissance du sujet.
D.J
Rédigé par : D.J | 24 décembre 2008 à 10:22
1- Il existe des secteurs de l'activité humaine qui doivent être laissés au libéralisme économique, au secteur privé. Ce secteur privé s'adresse à des clients.
2- Il existe des secteurs de l'activité humaine qui doivent être " hors commerce ". Ce secteur public doit être placé hors d'atteinte du libéralisme économique. Ce secteur public s'adresse à des usagers.
Rédigé par : BA | 24 décembre 2008 à 10:37
Guy, vous êtes décidément en grande forme.
Je vous souhaite de bonnes fêtes.
Pour l'année 2009, je forme le voeu que les politiciens soient sages et que vos contradicteurs arrêtent de nous les briser menues avec des copier-coller de 2 km de long (n'est-ce pas BA ?).
Deux voeux totalement irréalistes : si les politiciens étaient sages, ils changeraient de métier et si vos contradicteurs étaient plus urbains, ils cesseraient de se sentir importants.
Sur ce, n'abusez pas trop des bonnes choses : la capitalisme c'est l'enfer adipeux, un magasin de style nord-coréen est bien meilleur pour la diététique.
Rédigé par : Franck Boizard | 24 décembre 2008 à 12:20
Qui se sent important ici ?
Qui continue de donner des leçons d'économie à la terre entière après avoir écrit une chronique intitulée " Résilience de l'économie américaine " le 12 septembre 2008 ?
Qui devrait apprendre à être modeste ici ?
Rédigé par : BA | 24 décembre 2008 à 12:36
L’auto-satisfaction
Le cadeau du magicien Séguela à Nico
Le dîner était fécond
Chacun pouvait en droit
S’imaginer que le con
De la soirée ce fut moi
Cette grande et douce, Carlita s’épancha
A Disney sur les manèges
En m’as-tu vu, florilèges
Fier et plus grand déjà
D’un col noir d’Alcantara
La très fière et douce Carlita s’exalta
En Egypte je fis mes voeux
En traîne-savate miteux
Sans palmes ni porteurs
En vile lunettes d’aviateur
Ma tendre et douce Carlita succomba
Certes n’étant le premier ! Du délice !
Amateur friand du caprice
De l’anneau royal argenté
Enchaînée je pus la culbuter
Ma belle et douce Carlita s’enflamma
Chez la Reine d’Angleterre
Je dus surveiller mes arrières
Ce faux-cul de Prince, ce George ! Tu parles !
Ecolo butineur reçu une mandale
Ma sage et tendre Carlita se pâma
Nico 1er Empereur européen
Maître du monde au G20
Les crises, ça me va bien
Leur Cam à ses valoisiens
Ma muse et tendre Carlita s’extasia
Oui l’Europe ça me botte
Six mois un simple encas
Le oui Irlandais ce sera hot
Comme si de rien n’était ! Je Reviendra !
Ma reine, ma tendre Carlita approuvera !
Alain,
Bon Noël à tous
Rédigé par : Alain Soler | 24 décembre 2008 à 14:42
"Quand à ETF,à force de contredire systématiquement Sorman,il a forcement 1 chance sur deux d'avoir raison."
Hé non! Sorman ayant tort 3 fois sur 4, je vous laisse faire le calcul.
Enfin, on s'offense ici beaucoup des interventions gouvernementales, on ironise à l’envie, mais je ne lis pas beaucoup de vers offensés à propos de l'une des pires arnaques financières jamais perpétrées, une entourloupe née à Wall Street et répandue à l’échelle planétaire, dont les instigateurs dorment tranquilles, magot en banque (et bonus continuant à tomber), bien à l’abri pour des générations à venir, pendant que le quidam paie l’adition. On filtre ici la mouche, et on gobe l’éléphant, parabole de saison. Joyeux Noel, Hannuka, Quanza, et tutti quanti… tout de même.
Bon article de Friedman à lire sous le sapin, avec les boules d’usage.
http://www.nytimes.com/2008/12/24/opinion/24friedman.html
Rédigé par : ETF | 24 décembre 2008 à 15:06
Bonnes fêtes des Lumières à tous...
"je ne lis pas beaucoup de vers offensés à propos de l'une des pires arnaques financières jamais perpétrées, une entourloupe née à Wall Street et répandue à l’échelle planétaire, dont les instigateurs dorment tranquilles, magot en banque (et bonus continuant à tomber), bien à l’abri pour des générations à venir, pendant que le quidam paie l’adition."
Des vers offensés? Mais pour quoi faire? On apprend cette semaine qu'un français (Thierry de la Villehuchet) s'est ouvert les veines dans son bureau de Manhattan après avoir été victime de madoff... 50 milliards sur une seule arnaque dans le contexte actuel et ça aurait pu durer encore longtemps, et grossir, grossir... Je me demande bien ce qui s'est passé dans la tête de ses enfants qui l'ont dénoncé... "50 milliards, en ce moment, ça va passer comme une lettre à la poste et puis on va pas garder ce secret plus longtemps". On peut ironiser plus que jamais au sujet des interventions de l'État qui nous prouve une fois de plus que - dans les faits - il se tamponne de l'une de ses obligations régaliennes: la Police. Et on parle de lui comme de l'assureur ultime: peut-on attaquer en justice le gouvernement fédéral pour ne pas avoir fait son boulot?
Rédigé par : PaulNizan | 24 décembre 2008 à 16:40
Mais, cher Nizan, si le politique n'était pas inféodé à « l'argent », notoirement aux US, nous n'en serions pas là. Tout ce joli monde, législateur, financiers, et tutti, fait, en gros, partie du même club: mon premier finance mon second qui renvoie l'ascenseur législatif à mon premier. Tout le monde est content et la populace globalement naïve, inculte et endettée jusqu'à l'os l'a... dans l'os. Bien fait pour elle, me direz vous. On est en démocratie, oui ou m…?
Alors bon, si vous préférez l'ironie à l'offense, permettez que je proteste de temps à autre contre l'ironie à la Sorman qui est toujours à sens unique.
Rédigé par : ETF | 24 décembre 2008 à 19:12
Meilleurs Voeux pour un Joyeux Noel a notre ami Guy.
Qu'il passe un bon reveillon en famille!!
Meme chose pour tous les autres habitues de ce blog!! Meme pour ceux qui ne savent pas ecrire comme BA ou qui disent des aneries comme ETF ou encore ce bon Gatien....
Ahha!!, juste une petite plaisanterie, comme ca, avant ma dinde et ma buche... Mais sans mechancete!!!
ETF: Vous ecrivez "si le politique n'était pas inféodé à « l'argent », notoirement aux US, nous n'en serions pas là"...
Si vous enleviez le "notoirement aux US", on pourrait presque etre d'accord avec vous...
L'affaire Dray en France est la pour vous rappeler que les US n'ont pas le monopole de la corruption et de tout ce petit monde qui se finance et se renvoie des ascenseurs a droite et a gauche...
On a envie de rajouter que aux US le fait que les lobbys existent legalement offre une bien plus grande transparence que chez nous, on sait qui dit et fait quoi et ce qui est dit et fait l'est toujours (ou devrait l'etre) dans un contexte legal... Et aussi que aux US, quand les corrompus sont pris la main dans le sac, ils vont en taule, alors que chez nous, les faisans sont un peu partout sauf en taule...
Rédigé par : Avidadollars | 24 décembre 2008 à 21:14
Bon noël à tous!!!!
D.J
Rédigé par : D.J | 24 décembre 2008 à 22:00
L'affaire Dray?! 150.000 euros éventuels? Ouaaah! Ces Français, c'est vraiment des rigolos.
1.6 Milliard de dollars alloués par l'état (US) pour la sauvegarde des banques ont été directement utilisé pour payer les salaires et bonus de ces messieurs de la place. Ca, c'est un vrai hold up! Ou encore, combien a coûté pour l'instant le renflouement d'AIG? 150 Milliard de dollars! Et les executives continuent à s'en mettre plein la lampe. Et surtout, pas touche aux fortunes accumulées pendant ces longues années d'arnaque! Bien mal acquis profite toujours, à quelques exceptions près. Dray? Si c’est vrai, c’est petit! Minable! Digne du PS, quoi (et surtout, n’oublions pas la présomption d’innocence). Notre ami dollars filtre la mouche et gobe le dinosaure, une fois de plus, comme l’ami Sorman.
Haro sur le sapin pour cacher la foret. Allez, j’arrête de vous enguirlander.
Joyeux Noel!
Rédigé par : ETF | 24 décembre 2008 à 22:48
C'est Noel je serai donc charitable et ne passerai pas des lignes et des lignes la dessus, mais l'arnaque a la Maddoff ou a l'Enron, c'est a mettre dans le meme sac que la corruption des hommes politiques. Et l'affaire Dray va avec, dans le meme sac des faisans. Comme l'affaire Dumas en son temps ou plein d'autres. Pleins d'autres affaires, scandales et faisans aux USofA, en France et partout dans le monde depuis que le Monde est Monde.
Mais dire, ecrire et repeter sans se lasser et a tout bout de champs que le bailout des banques, d'AIG et autres entre dans ce meme domaine des Maddoff et des faisans et que les "cadres" qui gagnent bien leurs vies sont des voleurs ("Bien mal acquis" vous ecrivez n'est-ce pas?), est de l'ideologie, de la betise ou de la demagogie, ou encore, un mix des trois. Au choix.
Ca ne va pas me gacher mon Noel, j'en ai vu d'autres et des meilleures, mais bon, ca va comme ca, merci.
Rédigé par : Avidadollars | 24 décembre 2008 à 23:54
L' automobile est l' un des rares domaines où les USAs ne sont pas leaders: http://www.worldmapper.org/display.php?selected=77 En terme d' innovation, les USAs sont à égalité avec l' Europe: http://www.worldmapper.org/display.php?selected=167 C' est l' Europe qui domine le monde dans le domaine des produits chimiques http://www.worldmapper.org/display.php?selected=85 et dans l' industrie pharmaceutique. La Chine est dépassée dans tous les domaines, son industrie ne vaut pas plus que celle de l' URSS jadis, sauf dans le domaine des ports containers: http://www.worldmapper.org/display.php?selected=38 La région qui comporte le plus de Bidonvilles est l' Asie: http://www.worldmapper.org/display.php?selected=187
Rédigé par : Kim Jong Ilien | 25 décembre 2008 à 04:04
"1.6 Milliard de dollars alloués par l'état (US) pour la sauvegarde des banques ont été directement utilisé pour payer les salaires et bonus de ces messieurs de la place. Ca, c'est un vrai hold up! Ou encore, combien a coûté pour l'instant le renflouement d'AIG? 150 Milliard de dollars! Et les executives continuent à s'en mettre plein la lampe."
vous vous marché sur le sac ETF.Avec l'économie selon sorman,ce genre d'hold up ne serait que rare."La destruction créatrice ne fait pas de cadeaux aux incapable" Apparament il se trompe un peu moins que vous vouliez nous faire croire avec BA.
D.J
Rédigé par : D.J | 25 décembre 2008 à 17:41
Dieu merci, il n'y a pas dix économistes libéraux!
8 seulement, merci Stieglitz, merci Klugman ;-)
Rédigé par : El Oso | 26 décembre 2008 à 14:16
"("Bien mal acquis" vous ecrivez n'est-ce pas?), est de l'ideologie, de la betise ou de la demagogie, ou encore, un mix des trois."
Non. Je regarde la réalité en face. Je n'ai jamais vu de profession dans laquelle l'irresponsabilité et l'entourloupe sont aussi bien rémunérées et aussi peu punies. Pire que le pire des fonctionnaires planqués. Digne de l'URSS. Je ne parle pas, bien entendu, du petit trader de bonds qui fait son boulot comme tout le monde. Je parle du top management, et des petits génies de l'ingénierie financière qui ont pondu des produits d'une rare toxicité. Et du mode de rémunération à la Wall Street (primes en cash) qui rémunère tellement bien le court-terme qu'on peut très bien se dire "après moi, le déluge". Ma fortune est faite, allez vous faire foutre.
Ça ne vous dérange pas, par exemple, qu'alors que les pertes sont avérées et s'accumulent, et que le contribuable est appelé à la rescousse, on continue à distribuer des bonus à la pelle (Goldman Sachs faisant exception)? On a affaire ici à une nomenclatura politico-financière, qui s'en met plein les fouilles et qui, quand ça tourne mal, socialise les pertes.
C'est criminel, et ça contribue à a déliquescence morale du capitalisme. Je crois à l'éthique et à la responsabilité individuelle. Ce qu'on voit à Wall Street ces dernières années, c'est tout l'inverse.
El Olso, c'est Krugman, pas Klugman.
Rédigé par : ETF | 26 décembre 2008 à 14:59
ETF, c'est El Oso, pas El Olso...et Stiglitz, pas Stieglitz...;-)
Rédigé par : El Oso | 26 décembre 2008 à 17:11
Ah oui, merdre.
A propos, bon article de Krugman aujourd'hui, mettant en garde Obama et notant, au passage, que New Deal (sur lequel certains ici tapent à l'envie) a décorrompu le gouverenement:
" As a study recently published by the National Bureau of Economic Research puts it, “Before 1932, the administration of public relief was widely regarded as politically corrupt,” and the New Deal’s huge relief programs “offered an opportunity for corruption unique in the nation’s history.” Yet “by 1940, charges of corruption and political manipulation had diminished considerably.”
http://www.nytimes.com/2008/12/26/opinion/26krugman.html?hp
Rédigé par : ETF | 26 décembre 2008 à 21:09
Excellent article du fameux Henry Blodget dans "The Atlantic":
http://www.theatlantic.com/doc/200812/blodget-wall-street
Sur les bulles en general, la crise actuelle et pourquoi cela ne finira jamais...
Rédigé par : Avidadollars | 28 décembre 2008 à 22:28
Merci, Avidadollars, vos liens sont souvent de premier ordre.
Rédigé par : El Oso | 29 décembre 2008 à 11:11
Un autre lien, interessant aussi et ce, a plus d'un titre:
http://www.youtube.com/user/idfnadesk
Rédigé par : Avidadollars | 30 décembre 2008 à 17:21
Un autre lien, interessant aussi et ce, a plus d'un titre:
http://www.youtube.com/user/idfnadesk
Rédigé par : Avidadollars | 30 décembre 2008 à 17:22
Joyeuses fêtes Avidadollars! (en réponse aux voeux formulés par vous dand un fil précédent).
Dites moi, des vidéos de propagande montrant la guerre propre contre les méchants terroristes, à la suite d'un billet de GS évoquant le Talmud, c'est un troll, non?
Allez, meilleurs voeux de bonheur aux gazaouis en cette fin d'année...
Rédigé par : Gatien | 30 décembre 2008 à 23:18
Non Gatien, pas provocateur du tout. Ou en tout cas pas dans mon idee d'etre provocateur en mettant ce lien. Je ne vois d'ailleurs pas tres bien en quoi cela serait provocateur, mais bon...
J'ai juste voulu partager quelquechose qui me semblait interessant.
Rédigé par : Avidadollars | 31 décembre 2008 à 04:13
Excellent poste
je propose propose de l'appliquer aussi au 2500 scientifiques "unanimement" (hum hum) d'accord sur le réchauffement climatique...
J'invite chacun à lire aussi "la psychologie des foules" de Gustave le bon, qui explique tout cela en détail.
Rédigé par : Patrick | 31 décembre 2008 à 14:13
Je me risque au passage à proposer le genre de "plan" qui serait je pense le plus approprié à cette crise.
1ERE mesure.
(il y a un petit peu de cela dans le plan actuel), ce serait un remboursement (et non une subvention) IMMEDIAT d'impôts qui concernent TOUTES les entreprises.
La taxe professionnelle semble la plus appropriée mais on peut imaginer une combinaison avec d’autre taxe.
http://doc.impots.gouv.fr/aida2007/brochures_idl2007/ud_062.html#dgibro.idl2007
Ca permettrait de fournir du cache pour passer le cap aux entreprises solides ayant des problèmes de trésorerie et éviter un effet domino de faillites à cause d'un client qui disparaissent sans payer leurs factures.
Pratiquement, dans la mesure ce sont plutôt des taxes locales une taxe locale, je proposerais que le gouvernement prenne en charge la moitié de tout remboursement de taxe fait par les collectivités locales.
2EME mesure.
En cas de faillite, l’Etat et l’URSSAF seraient mis en dernier créancier, APRES les salarié et les fournisseurs, toujours éviter un effet domino de faillites.
3EME mesure.
Des réductions de personnels nécessaire dans les emplois publics a fin de ne pas accroitre la dette ou les impôts, la crise tout le monde doit en prendre sa part, pas de privilèges.
Rédigé par : Patrick | 31 décembre 2008 à 14:15