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  • Parution le 15 mars 2012

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    Paru le 2 novembre 2009

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Commentaires

Vous faites là une belle analyse, mesurée, dépassionnée, loin des anathèmes et des invectives. je souhaite que, par la suite, vous en fassiez d'autres, dans ce même état d'esprit.
Ne pensez vous pas qu'il faudrait inscrire les mécanismes de la crise dans un contexte plus général : américain et mondial. La mondialisation qui déplace les usines vars l'Asie et diminue les ressources de tout l'occident et, plus particulièrement pour les USA, la guerre qui absorbe des ressources financières et humaines. A défauts de produire des biens, les USA ont "produit" artificiellement de l'argent !...

Arrêtons cette idéologie.

Arrêtons d'être des idéologues.

Arrêtons d'être manichéens.

Il ne s'agit pas d'être pour le libéralisme à 100 %.

Il ne s'agit pas d'être pour l'étatisme à 100 %.

Il s'agit d'être pour un système bâtard.

En clair : certains secteurs de l'activité humaine doivent être laissés au libéralisme économique. Le secteur privé s'adresse à des clients.

En revanche, d'autres secteurs de l'activité humaine NE doivent PAS être laissés au libéralisme économique. Le secteur public s'adresse à des usagers.

Superbe article, qui pose bien les problèmes actuels.
Un bémol toutefois,les "étatistes" ne sont-ils pas les seuls à pouvoir faire quelque chose dans des domaines délaissés par l'initiative privée, comme les infrastructures et la santé?

AH!
Enfin un esprit un tant soit peu "célèbre" qui évoque la "théorie" alternative à la vulgate médiatique que l'on nous sert à toutes les sauces, sur tous les canaux, dans toutes les émissions.

Comme vous (???), comme les économistes de l'école autrichienne et comme en 1929, je pense que la crise manifeste une fois de plus la faillite de la "gestion" étatique de l'économie, aux trois étages de la crise.

La SOURCE: l'inondation monétaire pratiquée par la FED entre 2001 et 2006, qui crée les bulles.
Le CATALYSEUR: les lois américaines, comme le CRA, qui ont orienté cette pluie d'argent vers l'immobilier.
Le MULTIPLICATEUR: les protections accordés par les états aux banques. A l'image de l'enfant, favorisant l'irresponbalité de ces acteurs.

Pourquoi ne vous voit on pas plus sur les plateaux chez Taddéi, Calvi & Co, pour défendre la liberté devant tous ces gens, étatistes de droite ou de gauche, qui nous chante les sirènes de la "fin d'un monde" ou du "retour" de l'état, comme si dans un pays où 54% de l'argent transite par l'état chaque année, celui était jamais parti????

Merci pour cet article. Cette synthèse n'est naturellement pas révolutionnaire, tous les libéraux connaissent les causes de la crise, mais bon, ça fait quand même du bien.

Quelques nuances et corrections toutefois.
Vous dites : "Les libéraux, ébranlés par une crise qu'ils n'avaient pas envisagée" C'est faux et je m'étonne que vous puissiez écrire une telle inexactitude. Pour tous ceux qui avaient lu par exemple le livre de Peter Schiff, conseiller économique de Ron Paul, il était clair que nous allions nous prendre le train du crédit en pleine face. Pour vous en convaincre, regardez la vidéo
http://www.youtube.com/watch?v=2I0QN-FYkpw

Sur les effets néfastes multiplicateur keynésien, pas besoin d'attendre les années 70 pour être convaincu de sa dangerosité. Il suffit de lire Frédéric Bastiat, Keynes n'a fait qu'ajouter aux discours sur les bienfaits de la "vitre cassée" un vernis scientifique. Mais si les bases sont fausses, la conclusion le sera aussi, inévitablement.

Et si l'on ne regardait pas dans la bonne direction ?

Concernant la crise concernant - les origines et les conséquence je vous livre une piste de réflexion.

J'ai développé des systèmes informatiques pour différents société pendant un vingtaine d'année. Ces systèmes - au fil des années - permettaient de faire des gains phénoménaux de productivité.

2 exemples :
- Dans le domaine de la presse on nous explique que les journaux de demain pourront tourner avec 20 personnes (alors qu'il fallait 200 personnes aujourd'hui).
- Dans mon domaine personne. Alors qu'il y a vingt ans j'avais besoin d'une équipe de 3 ou 4 personnes pour faire tourner ma petite boite. Aujourd'hui on peut pratiquement tout faire tout seul.

Il n'y aura pas de "travail" pour tout le monde et je pense que cela fait pas mal d'année que c'est le cas. Comme la croissance ne pouvait plus s'appuyer sur la création d'emploi on a été obligé de la "bidouiller" avec des incitations - notamment crédit - intenables d'ou la crise.

La crise est beaucoup plus profonde :
- l'emploi agricole a été remplacé par l'emploi industriel
- l'emploi industriel a été remplacé par l'emploi dans les services
- l'emploi dans les services sera remplacé par ... ?

Article intéressant, mais vision toute manichéenne du monde économique, et je dirais même, biaisée. Ce doit être fatiguant de voir le monde en termes idéologiques. Ici, les (bons) libéraux d'un côté, les (vilains) "étatistes" de l'autre. Il y a pourtant tout un tas d'hybrides, qui reconnaissent à la fois le rôle néfaste de l'état (Fannie, Freddy, le mandat de prêter à tout ces sub-primes, etc), celui de Greenspan, celui de la mentalité "short term profits et à après moi le déluge" de Wall Street, l'entourloupe des CDS et de la titrisation opaque et excessive, et surtout, l'hyper-leveraging des institutions financières, les rendant très vulnérables au moindre dégonflement de bulle.
Le truc qui m'étonne là dedans, c'est qu'on puisse envisager de laisser s'écrouler le système financier mondial. Je ne suis pas certain qu'Anna Schwartz ait tout à fait pris en compte l'imbrication totale et sans précédents de la finance mondiale (Lehman, vous vous rappelez?), et de l'effet domino dévastateur qu'aurait la faillite de grandes institutions financières aux US. Nous ne sommes effectivement pas en 29. Tout a changé (sauf les hommes et leurs appétits). Il faut donc sortir de la fausse dichotomie "libérale/étatiste".
Un capitalisme financier mieux régulé, voilà ce vers quoi nous nous orientons.
Mais j'ai peur que l'état n'ait pas compris la leçon: dans sa panique, il remet la pression sur les banques pour qu'elles prêtent à n'importe qui.
Good point d'Alain Barre: ne serait-ce pas l'économie US elle-même qui a du plomb dans l'aile? Un plomb structurel, qu'elle n'a pas vu venir, enivrée par l'utilisation facile et compulsive, du consommateur à l'état, en passant par Wall Street, de la grosse Credit Card USA? Comment les US vont-ils, par exemple, rééquilibrer leur balance commerciale? Jusqu'à quand les US bénéficieront-il du statut du dollar qui leur permet des folies dignes de Wall Street? Sans ce statut, New York serait Buenos Aires. America is in for a reality check. Ca va être douloureux. La fin d'un l'empire, quoi.

J'apprécie également la mesure de votre billet, GS.
Diantre, la "crise économique" vous ébranle tant que celà?

Allez, pour vous rassurer, regardez cette vidéo et vous comprendrez que nous sommes entre de bonnes mains, avec un vrai capitaine qui comprend les problèmes et tient la barre.

http://www.elysee.fr/webtv/index.php?intHomeMinisterId=0&intChannelId=1 (discours du 27/01/09).

Regardez le discours en entier, il vaut le détour.

Le discours du 22/01 sur la recherche vaut le détour aussi. Le record de CVPM* est battu.

(*) nombre de contre-vérités par minute

Ca fait du bien de lire quelqu'un qui sait de quoi il parle. Ca nous change des pseudo-débat télévisés ou le niveau rase le bitume !

Néanmoins j'aimerai apporter 2 bémoles à votre texte

1) La crise systémique
Si les Etats n'étaient pas intervenus, c'est une cascade de faillite bancaire qui se serait enchainée. Quand vous voyez des gens qui avaient placé 35 ans d'épargne chez Madoff et qui se retrouvent sans rien à 65 ans, ca fait mal. Et bien imaginer des millions de cas Madoff sur toute la planète ?

Car une banque c'est un peu un Madoff, non ? Vous lui confiez votre argent et vous lui faite confiance pour qu'il vous le garde bien au chaud. Mais vous ne savez pas vraiment ce qu'il fait avec votre fric... Donc n'importe quelle banque qui fait faillite est une sorte de Madoff qui a désintégré des années et des années d'épargne.

2) Les excès de la finance.
Je pense que vous êtes trop indulgeant avec les financiers. Cette semaine B. Obama a décidé de plafonné les salaires des patrons qui recevaient de l'argent public à 500 000 $. Avec une telle somme on est bien logé, bien nourri, bien habillé. On n'est pas à la rue que je sache, alors pourquoi certains s'octroient 2 millions de dollars ? Et pourquoi pas 20 millions de dollars ? Et pourquoi pas 200 millions de dollars ? Il faut bien une limite décente à la rémunération de dirigeants.

Et puis surtout, j'ai entendu parler du cas d'un trader qui avait touché, hors salaire, je dit bien HORS SALAIRE, une prime de fin d'année de 50 millions de dollars !

Vous avez bien lu ! 50 millions de dollars de prime de fin d'année !

Avec une prime pareille à quoi ça sert d'avoir un salaire ? On peut vivre pendant 50 ans avec ça, en vivant bien et en ayant plein de loisirs !

Donc encore une fois GS, je trouve que vous êtes un peut trop laxiste avec nos amis banquiers et financiers !

De plus je rappelle qu'ils ne font rien : ils prennent votre fric et joue à la loterie boursière avec ! Ce n'est pas comme Intel qui investit 2 milliards de dollars dans la construction d'une usine, ou bien comme IBM qui sort 5000 brevets et inventions par an.

Les financiers ne sont que des tuyaux par lesquels l'argent circule. Et d'ailleurs y'a tellement de fric qui passe entre leurs mains que la tentation de s'octroyer 50 millions de dollars de prime c'est trop tentant !

Les Etats ne vont ils pas créer une nouvelle bulle financière qui, cette fois-ci, va entraîner leur faillite ?

Ne risque t-on pas d'assister à l'éclatement de la zone Euro ?

La France qui verra sa dette exploser, ne risque t-elle pas de puiser dans le bas de laine des Français qui est considérable ?

Puiser dans le bas de laine des Français... Donc finalement l'argent des Français ne leur appartient pas puisque l'Etat peut taper dedans quand il veut ?

C'est ça l'etat de droit ?

Vous faite la promotion du travail au black ?

à Quimboiseur.
Un point d'interrogation à la fin d'une phrase est une question et non une affirmation, si j'ai bien retenu les leçons de mon instituteur.
Je ne fais donc pas la promotion de quoi que ce soit.
Je m'interroge sur l'éventuelle tentation d'un Etat aux abois qui irait chercher l'argent dans les bas de laine.
Emmanuelli a souvent dit que la dette de la France était ridicule au regard de l'épargne et de la richesse patrimoniale des Français.........

Je signale une tribune de Robert Barro sur le multiplicateur keynésien : http://www.catallaxia.org/wiki/Robert_Barro:La_dépense_publique_n'est_pas_gratuite

Guy Sorman pourrait aussi mentionner le Community Reinvestment Act comme responsabilité étatique dans la crise : http://www.wikiberal.org/wiki/Community_Reinvestment_Act

La dette Française ridicule ? On voit bien que ce n'est pas de sa poche que ça sort !

Cette dette est la marque de l'incompétence des dirigeants qui se succèdent depuis 40 ans au pouvoir.

En 1981 la France n'avait pas de dette ! Et depuis c'est la chienlit !

Imaginez un PDG qui ment sur les chiffres de son entreprise, qui manipulent les chiffres et qui creuse la dette de son entreprise ? Au mieux il est remercié, au pire l'entreprise dépose le bilan...

He bien les Français sont des actionnaires de l'entreprise France, qui écoutent leur CEO les barratiner avec des chiffres bidons, masqués et truqués, et on leur signe un blanc seing !

Et ça fait 40 ans que dure cette comédie !

"Donc encore une fois GS, je trouve que vous êtes un peut trop laxiste avec nos amis banquiers et financiers !

De plus je rappelle qu'ils ne font rien : ils prennent votre fric et joue à la loterie boursière avec ! Ce n'est pas comme Intel qui investit 2 milliards de dollars dans la construction d'une usine, ou bien comme IBM qui sort 5000 brevets et inventions par an."

Je vous signal,que pour investire 2 millards de dollards dans la construction d'usines,la plus part du temps se sont les banques "qui ne font rien" qui prêtent.

Souvant ceux qui veulent relancer la croissance par les investissement public (généralement les socialistes) se trompe de cible.En Suisse la gauche réclame des investissement public dans la construction d'ouvrages ou de bâtiments pour lutter contre le chômage.Alors que cette crise est surtout financière.Je ne vois pas en quoi celà rendrait service à des chômeurs de la finance de construire des ponts ou des autoroutes.

D.J

"Emmanuelli a souvent dit que la dette de la France était ridicule au regard de l'épargne et de la richesse patrimoniale des Français........."

On voit bien qu'Emmanuelli n'a jamais fait de comptabilité.Il saurait que les créancier réclament de l'argent liquides et non une parcelle de terrains.

Je doute que les fonctionnaires soient payés en morceaux de patrimoine.

Bon la différence avec le privé,l'état peut compter sur le contribuable,surtout chez les socialistes.

D.J

Rien de plus absurde que de comparer la comptabilité d'un état à celle d'une entreprise, ou les électeurs à des actionnaires.

"Rien de plus absurde que de comparer la comptabilité d'un état à celle d'une entreprise, ou les électeurs à des actionnaires."

Si certains responsables politiques auraient tant soit peu une notion de gestion d'entreprise celà éviterait plus souvant à des situations vraiment "absurde" de gestions comptables des deniers publics.

D.J


L'économie américaine "plus malade" de jour en jour, prévient Obama.

Le nombre de nouveaux chômeurs aux Etats-Unis a dépassé la semaine dernière la barre des 600 000 dossiers hebdomadaires, pour atteindre son plus haut niveau depuis octobre 1982.

Les commandes industrielles ont baissé de près de 4 % en décembre 2008. Il s'agit de la cinquième baisse d'affilée, une première dans les annales de cette statistique.

http://www.lesechos.fr/info/inter/300327585-l-economie-americaine-plus-malade-de-jour-en-jour-previent-obama.htm

Les prédictions de Peter Schiff pourraient très bien s'appliquer à la France : il est évident que dans quelques mois ou années la dette publique, qui finance notre train de vie au dessus de nos moyens (Sécu, retraites en or, infrastructures ruineuses, PAC, allocs-à-tout-va, etc.) depuis plus de 30 ans, va nous exploser à la g...

Tient, en parlant de train, Sarkozy a annoncé ce soir la multiplication par quatre des constructions de TGV en France... Souhaiterait-il secrètement accélérer l'explosion inéluctable de notre train de vie ?

"les investissements publics sont généralement moins productifs que les investissements privés" : là je vous arrête tout de suite! Le problème, c'est qu'il y a moult types d'investissements dont la productivité se mesure difficilement ou pas du tout : les réseaux, la santé, l'éducation, la qualité de l'environnement, la recherche fondamentale, et j'en passe. Pour une entreprise privée c'est plus simple : d'un côté elle a des coûts, de l'autre des recettes. Sa productivité se mesure bêtement par un différentiel. Mais de nombreux coûts cachés ou externalisés, liés à la production ou l'usage de ses produits, n'apparaissent nulle part : pollutions, dégradations de l'environnement, destruction des modes de vie traditionnels, guerres pour les matières premières...

L'ennui de cet article est qu'il ne comporte pas de vrai diagnostic et donc aucune vraie solution.

La crise dite des "subprimes" n'a été que l'allumette qui a fait sauter la vraie bombe : le désastre des changes flottants qui ont permis la constitution d'un endettement si colossal (pour les Etats Unis plus de 3 fois le PIB) que plus personne n'aurait pu payer les intérêts. Ce à quoi on assiste c'est l'effondrement de cet endettement phénoménal et sans cause sérieuse depuis qu'il ne sert qu'à alimenter la fuite devant les monnaies et le gonflement du prix des biens dits réels.

Depuis 1971 date où le dollar est détaché de l'or son prix en or est passé de 35$ l'once à plus de 900 et s'oriente vers les 1000. Une dévaluation de près de 97%. Est-ce que Friedman, le seul théoricien des changes flottants avait prévu cela ? Non évidemment. Il avait déclaré que les changes et les taux d'intérêt s stabiliseraient. Le dollar a perdu la moitié de sa valeur puis a doublé puis a reperdu la moitié de sa valeur désagrégeant les échanges et ralentissant la croissance. Du coup on est passé des trente glorieuses à une période bien moins tonique. Quant aux taux d'intérêt unifié, il suffit de regarder le désastre actuel pour voir à quel point un prix Nobel peut se fourvoyer.

Le système des changes flottants a permis au pays dont la monnaie était dominante de creuser des déficits colossaux et perpétuels qui ont générés avec une fréquence de 3 à 5 ans des crises financières répétées. Pour sortir d'une crise on gonflait le ballon de liquidités en dollars qui venait crever lors de la crise d'après avec une aggravation constante. Jusqu'à l'explosion nucléaire finale.

Dire : il faut laisser faillite se faire est amusant. L'ensemble du système financier mondial est en faillite. Le capital global des banques est d'environ 1/20 des pertes encourues ou potentielles ! Si on laisse tomber les banques c'est l'ensemble des dépôts mondiaux qui s'évaporent. On sait que la perte de 30% des dépôts entraîne une récession d'environ 50% du PIB. Bonjour les suites heureuses de l'irresponsabilité conduite par l'idéologie.

Actuellement crédit est mort parce que les banques sont des mort-vivants. Tout le système mondial des échanges est quasi à l'arrêt. Les flux commerciaux ne savent plus comment s'orienter.

La seule solution n'est pas de gloser sur libéralisme ou non mais de mettre fin sans délais aux changes flottants afin de stopper les guerres de dévaluation qui se mènent tous les jours, de supprimer l'alea sur les changes (qui explique la complexité des CDS et autres produits dérivés) et de rétablir un horizon économique stable pour le commerce international.

Tout le reste n'est que ruine de l'âme et de l'esprit.


@didier dufau:
Et concretement, comment fait-on pour mettre fin aux changes flottants?
On revient a un systeme ancre sur l'or?

Cher GS,

Cet article est une habile synthèse, un bon papier. Il arrive un peu tard alors que le sujet fut abondamment commenté dans ces colonnes depuis novembre 2008 ; de nombreux essais sont parus en librairie et le Net regorge maintenant de documents similaires.

() A la crise: « qui est coupable » il convient de substituer aujourd’hui « comment en sortir ».

Le contrôle du crédit est en effet l’élément fondamental de sortie de crise, en France outre le médiateur de crédit chargé de traiter les dossiers litigieux banques-entreprises, le chef de l’Etat vient de confier à la Cour des Compte la mission de s’assurer que les crédits d’état consentis aux six banques françaises (+Dexia) sont bien utilisé aux financement des projets tant des particuliers que des entrepreneurs.

Un élément probablement mineur m’apparait également comme facteur déclenchant et aggravant dans la crise, la forte spéculation sur les matières premières dont celle sur le pétrole avec un triplement du prix du baril.

Il a représenté ce troisième choc pétrolier, les deux précédents ayant été le trigger de fortes récessions et de chômage. Par intuition je ne peux imaginer qu’il n’ait pas joué un rôle néfaste à la stabilité financière et économique.

A ce propos je reste toujours confondu devant la passivité du monde industriel et de la libre entreprise devant la politique du Cartel pétrolier qu’est l’Opep, une même organisation de cartel tend aujourd’hui à s’instaurer avec les producteurs gaziers.

La mondialisation, l’OMC et le libre-échange peuvent-ils s’accommoder de cette situation, l’existence et le développement de cartels ?

() Nouvel ordre financier international

Les européens poursuivent la préparation du prochain sommet du G20 de Londres début avril, la France et l’Allemagne semblent en accord complet sur toute une série d’objectifs.

Aujourd’hui 7 février, sommet Franco-allemand, décision d’installer un régiment allemand (600h) en France (Alsace) ; le 22 février sommet du G6 européen pour élaborer une position commune qui sera proposée aux 27 européens de l’UE.

Allemagne & France sont déjà d’accord pour ces objectifs incontournables :
- Aucune entreprise financière non contrôlée (hedge funds inclus)
- Résoudre les hors bilans dont les produits dérivés
- Fin des paradis fiscaux (discussions en cours avec Monaco, Andorre, Luxembourg…)
- Rôle élargi du FMI
- Règles de fonctionnement et d'éthique dont salaires des traders

Partant du fait qu’aujourd’hui nous avons un marché mondial mais nous n’avons pas un état de droit mondial les européens souhaitent mettre en place un régulateur international (à définir, pôle des régulateurs nationaux, SEC, AMF… ?).

A Davos le 30 janvier, Angela Merkel proposait une charte économique mondiale de l’ONU à l’image du conseil de sécurité.

La question des monnaies sera également sur la table de négociation, les européens n’ont pas l’intention de payer pour les américains. Le Dollar ne peut demeurer la seule véritable monnaie internationale.

Etats Unis et UE sont en cours de rédaction d’un document de synthèse pour le 3 avril prochain.

Il se dit que l’administration Obama semble coopérer activement à ce qui s’apparente à une refondation du capitalisme international, mieux régulé et plus moral.

A Munich aujourd'hui Joe Biden parle d’un nouveau « ton » américain.
Alain

"Le contrôle du crédit est en effet l’élément fondamental de sortie de crise"

"Who is going to control the controllers?"

Qui va contrôler les crédits que l'on accorde aux états dispendieux ?

Lire sur le même sujet :

http://www.lalibre.be/debats/opinions/article/472998/nous-sommes-tous-liberaux.html

"Au vrai, les idéologues pro et anti marché communient dans une même détestation de ce monstre protéiforme et énigmatique qui refuse obstinément et plus que jamais de se plier à leurs caricatures théoriques datées : la réalité.

Pour autant, il ne s’agit pas de renvoyer les uns et les autres dos-à-dos : "Si alternative il y a, écrit Pascal Bruckner, c’est à l’intérieur de l’économie de marché et non en dehors." Il n’existe, en effet, à l’heure actuelle, aucune alternative crédible et articulée à l’économie de marché, que ce soit sur le plan éthique ou pratique. Car au-delà des caricatures qu’en font ses "amis", le marché est d’abord un incomparable instrument de mesure, qui renseigne sur la valeur que chacun d’entre nous attribue aux produits et aux services"

Mais vous mon cher. Le libre marché. Mais pensez-vous une seconde que les Chinois pensent au libre marché et aux niaiseries néo-libérales anglo-saxonnes ? On occupe le marché au complet et bientôt vous mangerez de croutes de pain. Vous inclus. Longue vie à Jean-Baptiste Say et ses contes de féees !

Notre belle société libérale (ou presque) va tout simplement sombrer dans un socialisme rampant à cause de quelques requins post-68tard. Bill Gates est libéral. Le patron de Lehman ne l'a jamais été. je crois qu'il n'y a pas plus illibéral qu'un banquier !!!

Hayek (le grand Hayek) avait raison mais Friedman avait tort. Milton avec le temps va vraiment apparaitre comme un "liberal-traitre" !!! La prétention scientifique de M Friedman l'a conduit à l'échec. Avait-il vraiment lu Les chemins de la servitude.....

@avidadollar

La première question est de savoir si les changes flottants sont bien en cause dans la crise actuelle, nième épisode depuis 71. Apprécions qu'on le pense suffisamment pour poser une seconde question : comment en sortir ?

Un système monétaire international correct suppose l'égalité des nations et des règles élémentaires. La première : tenir sa monnaie et faire en sorte que les déséquilibres qui se produisent ne soient que temporaire. La seconde : solder ses comptes internationaux. La troisième : au cas où on ne le peux pas accepter une aide temporaire moyennant une action correctrice forte imposée par la communauté.

Faut-il une monnaie comme l'or pour ajuster les soldes ? Non. N'importe quel système est possible. L'important est de revenir à une balance suffisamment équilibré pour ne pas poser de problème.

Ce peut être des DTS, une monnaie de compte internationale comme le Mondio, un système de régulation fort (les excédents impliquent aussitôt des mécanismes de taxes compensateurs si le pays ne relance pas en interne son économie.

Cela peut même être l'or. On n'a jamais extrait autant d'or. On est sur une tendance de 3% par an de croissance des productions ce qui le rythme à long terme d'une croissance soutenable.

La ringardisation de l'étalon or après en avoir fait la seule solution libérale orthodoxe est une curiosité intellectuelle.


L'important dans l'affaire c'est de cesser de pleurer sur les conséquences sans jamais voir la cause.

Les américains ne croient pas au plan de relance parcequ'ils on peur pour le dollar et craignent sont effondrement. Merci les changes flottants.

L'Islande n'a plus de monnaie après avoir pu prendre des engagements multiples du PIB. merci les changes flottants.

Le RU dévalue à mort : merci la libre concurrence saine avec une gain immédiat de près de 5à% de compétitivité !

Les fluctuations des monnaies font courir un risque tel que le commerce international est arrêté. Merci qui ?
Les pays baltes voient leur monnaie s'effondre. Cela effondre les bourses un peu plus. Merci qui ?

Il est stupéfiant de voir décrit cent fois dans les journaux des malheurs liés aux changes flottants sans que JAMAIS ils ne soient mis en cause.

La relance keynésienne ne fonctionne pas en change flottant. Pas de chance. Keynes était CONTRE les changes flottants.

Les relances monétaires par les banques centrales ne fonctionnent pas en mode changes flottants. Keynes l'avait bien vu en 1921.

En fait rien ne marche en change flottant.

le seul théoricien des changes flottants Milton F. avait prévu :

- une harmonisation des taux d'intérêt
- la convergence des taux de change.

Tout faux.

Rien ne marche en changes flottants même pas les théories des pères du système.

Il serait peut être bon de le comprendre avant que l'échec de tous les plans lancés depuis 6 mois ne deviennent encore plus patents !

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