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  • Parution le 15 mars 2012

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    Paru le 2 novembre 2009

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Commentaires

J'ai le sentiment que nous sommes là au coeur du problème plutôt qu'avec les posts antérieurs sur la résilience de l'économie américaine, son aptitude à l'innovation et l'éloge du capitalisme financier, qui m'avaient laissé sur ma faim.
Schwartz, à 95 ans, quelle sacrée bonne femme!
Merci pour cet interview éclairante.

Pas mal en effet, mais je la trouve un peu sévère avec Greenspan. C'est très tendance actuellement, une variante du "brûle ce que tu as adoré..."

J'ai lu son bouquin l'an dernier, Le Temps des Turbulences, passionnant à vrai dire, et je ne crois pas me souvenir qu'il n'ait eu comme hantise que la récession, à éviter à tout prix. Au contraire, il explique à maintes reprises la nécessité de "retirer le punch quand la fête bat son plein" pour éviter la formation des bulles.

C'était un friedmanien convaincu, libéral (au sens français du terme) ami intime d'Ayn Rand, et sa gestion de l'économie américaine pendant 25 ans n'a semble-til pas fait que des malheureux.

"l'excés de monnaie est , comme en 1929, la vraie cause du déréglement."

"There is now a near-consensus among professional economists that lack of liquidity caused the Great Depression."

Alors, il y en avait trop ou pas assez?

"During the severe economic downturn of 1930, the Fed did nothing as a first group of banks failed. Other depositors became alarmed that they would lose their money if their banks failed, too, leading to further bank runs, propelling a frightening downward economic spiral."

Ne rien faire a donc précipité la crise de 29.

“Ultimately, though, firms that made wrong decisions should fail.”

Il faut donc laisser les banques faire faillite (toutes les grandes banques ayant fait des « wrong decisions »), comme en 29, pour éviter 29. Bon.

"In order to rekindle the credit market, the banks must get rid of those toxic assets. That’s why Schwartz supported, in principle, the Bush administration’s first proposal for responding to the crisis--to buy bad assets from banks--though not, she emphasizes, while pricing those assets so generously as to prop up failed institutions. "

Il faut donc racheter les assets, mais les payer à un prix qui ne permette pas de sauver les banques insolvables. Or, la plupart des grandes banques sont insolvables, comme l’ont montré Roubini anc co. Ah, bien.

Il y a tellement de contradictions dans ces quelques paragraphes, que seul Greenspan pourrait tirer ça au clair ;)

M. Sorman,
Vous indiquiez dans un post précédent (écrit pour ABC) que les libéraux cherchaient encore les causes de la crise. Auriez-vous changé d'avis ?
Le problème de liquidités n'est peut-être pas la cause première.
Je vous renvoie, mais peut-être la connaissez déjà, à la bonne analyse des causes faite par Vincent Bénard, président de l'institut Hayek :
http://www.objectifliberte.fr/2008/10/subprime-crisis.html

Quel est l'impensé du libéralisme économique ?

14 février 2009 :

Réchauffement climatique : la situation plus sérieuse que prévu.

Les gaz à effets de serre s'accumulent plus rapidement que prévu dans l'atmosphère terrestre, augmentant le danger d'un changement irréversible du climat d'ici la fin du siècle, à moins d'adopter des mesures agressives, a prévenu samedi 14 février un des principaux experts sur le sujet.

"Les mesures montrent que les émissions de gaz à effet de serre s'accélèrent plus rapidement que nous pensions", a expliqué Chris Field, de la Carnegie Institution et membre du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat de l'ONU (GIEC).

"Au cours de la dernière décennie, les pays en développement comme la Chine et l'Inde ont accru leurs capacités de production électrique en brûlant plus de charbon", a-t-il précisé.

De ce fait, "les économies du monde en développement continuent à émettre de plus en plus de carbone (CO2) dans l'atmosphère, et nous sommes désormais dans une situation nouvelle quant à l'évolution du changement climatique", a poursuivi ce climatologue dans une présentation à la conférence annuelle de l'American Association for the Advancement of Science (AAAS) réunie à Chicago (Illinois, nord) depuis jeudi 12 février.

"Ceci aura un impact très probablement bien pire que l’impact qui était prédit dans le quatrième rapport du GIEC", a-t-il prévenu.

De nouvelles études révèlent également des effets potentiellement dangereux dans le système climatique. Ces effets pourraient convertir des zones d'absorption du CO2 en source de ce puissant gaz à effet de serre, a également relevé Chris Field.

Il a surtout évoqué la destruction de la forêt tropicale, qui retient de vastes quantités de CO2 dans sa végétation, et dont la grande humidité permet de bien résister aux incendies.

Mais le réchauffement du climat et la modification de la distribution des précipitations sur le globe menace aussi d'assécher les forêts tropicales, les exposant à des incendies.

Les chercheurs estiment que la perte de massifs forestiers notamment à cause des incendies au cours de ce siècle pourrait faire augmenter la concentration en CO2 dans l'atmosphère jusqu'à 100 parts par million (ppm) au-dessus des 386 ppm actuels, et ce avec des conséquences dévastatrices potentielles pour le climat terrestre.

http://fr.news.yahoo.com/2/20090214/tsc-rechauffement-climatique-la-situatio-c2ff8aa.html

Quelque soit le sujet du post, BA la ramène avec son catastrophisme écologique.

Je vous rappelle que sujet du post aujourd'hui, ce sont les considérations d'une vielle dame, économiste, sur les crises économiques, et leur gestion par les politiques.

Au fait, j'ai dans l'idée que cette crise, si elle se prolonge, aura au moins comme effet positif de remettre les choses à leur place. Les gens vont très vite se recentrer sur l'essentiel, et l'écologie, avec ses prédictions pour le moins hasardeuses, sera mise de côté pour un temps que l'on espère le plus long possible.

Je ne crois pas que l'écologie soit le soucis principal quand on risque de perdre son job.

Il me parait aussi clair que Greenspan et la création monnétaire excessive des dernières années est responsable de la crise actuelle. Néanmoins, comme je n'aime pas beaucoup la réaction qui consiste à pointer du doigt des boucs émissaires, j'ai aussi envie de prendre sa défense.
Le principal problème, il me semble, se trouve dans les statuts de la FED, qui a pour rôle d'assurer la stabilité des prix, mais aussi d'agir pour l'emploi et la croissance, ce qui au final justifie n'importe quelle politique monnétaire. Le rôle d'une banque centrale ne devrait être que d'assurer la stabilité des prix avec des objectifs inscrits dans la constitution.
Notons par ailleurs qu'aucun politicien américain, à l'époque, ne remettait en cause sa politique de taux faible et, au contraire même, ils l'encourageaient. Pendant ce temps, dee l'autre côté de l'atlantique, Sarkozy prenait sa politique en exemple pour mieux attaquer les "psychorigides" de la BCE.

@Doc 38:
Je rêve peut etre un peu mais au contraire je pense que l'écologie peut y gagner.
De toute facon le probleme est toujours le meme, si on est obsédé que par cette sacro sainte croissance, au prix d'en sacrifier la planete, on finira par en payer le prix, et l'aveuglement.

Exactement comme les américains avec les taux bas et les crédit.


Donc pour révenir a l'écologie, j'attends qu'elle devienne une valeur dans la societe de demain.
J'entends : aujourd'hui un homme est puissant, influent, s'il gagne beaucoup de pépette, il sera hommes de l'année dans Time magazine, il aura baucoup de femmes, sera célèbre etc..
C'est ce qui pousse les plus riche a s'enrichir encore et encore n'est-ce pas ?
Si demain l'échelle de valeur change, les mentalités changent, et que celui qui fait du pognon mais sans respecter l'écologie est trainé dans la chianlie, alors chacun s'attelera a etre le plus "vert" possible.

La ptite crise pourrait bien aider dans ce sens.

"De toute facon le probleme est toujours le meme, si on est obsédé que par cette sacro sainte croissance, au prix d'en sacrifier la planete, on finira par en payer le prix, et l'aveuglement.

Exactement comme les américains avec les taux bas et les crédit."

Tant pour l'écologie que pour la crise du crédit,ce n'est pas une absence de croissance qui va résoudre le mal.

D.J

“Near-consensus among professional economists that lack of liquidity caused the Great Depression” […] “During the severe economic downturn of 1930, the Fed did nothing as a first group of banks failed.”

Le consensus dont il est question, le manque de liquidités, s’applique plus à la gestion du pic de crise qu’à l’origine véritable de la crise. Ce pic qui vit le retournement d’une situation où forte croissance, investissements considérables et spéculation boursière sur les produits technologiques de l’époque (automobile, aéronautique, radio…) au retournement de tendance, crise boursière, surproduction, effondrement des marchés et bank runs.

L’origine plus profonde fut similaire à celle que nous avons connu en 2008, une période continue de forte croissance avec cet excès de confiance (40 ans que cela fonctionnait dira effondré Greenspan !), la conviction de sa pérennité, les excès des entreprises financières qui tiraient plus de profits de produits dérivés spéculatifs que du banking traditionnel.

Avec les actifs pourris et la chute de Lehman Brothers c’est la perte mondialisée de confiance qui gela les échanges interbancaires.

L’apport massif de refinancements des banques centrales, les crédits considérables garantis par l’Etat qui leur sont consentis n’ont pas totalement rétablis cette confiance interbancaire.

Fallait-il comme le Bailout le prévoyait initialement racheter les actifs toxiques et les isoler plutôt que de procéder à une recapitalisation des banques en difficulté ?

“Doing so is shifting from trying to save the banking system to trying to save bankers, which is not the same thing,”.

Certes la machine demeure encore grippée mais à la mi-octobre 2008 la crise systémique fut évitée, a-t-on sauvé les banquiers pour autant, je ne le crois pas.

En France nous avons connu cette situation des actifs pourris du Crédits Lyonnais, ceux placés dans une structure (CDR) dont on a beaucoup parlé il y a quelques mois dans le cadre du jugement arbitral CDR-Tapie.

Seize ans après la faillite du CL (nationalisé), le CDR contient toujours quelques bulles puantes non résolues !

De quoi s’interroger, pour un état, avant de faire la même chose, puissance 10 !!J'aurais tendance à penser que ces chers banquiers, peu scrupuleux pour certains, gèrent cette difficulté face à leurs actionnaires dans un cadre de sauvetage institutionnel.

Non Guy, tu es décevant.
Milton et Anna c'est pas mal, surtout dans le contexte.
C'est plein de renseignements historiques, certes.
Mais sur la théorie monétaire, le cycle des affaires, c'est second-rate.
Va directement au top : Mises, Hayek et leurs disciples.

"Lagarde : "pas de risque" de déflation"
Mais faites la taire!!! Ah, non, j'avais oublié qu'en France, on aime être gouverné par des clowns.

"La ministre française de l'Economie Christine Lagarde a estimé que la déflation ne constituait pas un risque significatif en Europe à moyen terme, alors que les prix à la consommation ont reculé en France en décembre et janvier."
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/02/20/01011-20090220FILWWW00470-lagarde-pas-de-risque-de-deflation.php

Les bourses et les banques au plus bas!

More and more analysts say nationalization is no longer a matter of "if" but "when."
http://www.cnbc.com/id/29284784

Nationalisations, en France on a déjà donné, aux US d’expérimenter !

Lagarde: il faut éviter une faillite bancaire du type Lehman Brothers
http://fr.news.yahoo.com/2/20090220/tts-lagarde-il-faut-eviter-une-faillite-c1b2fc3.html

Je vous l'avais dit: on ne fera pas l'économie de la nationalisation de grandes banques US. En France, Lagarde peut claironner ce qu'elle veut (elle n'est plus à une bourde près). Les nationalisations Françaises suivent probablement.

Et pendant ce temps, la Chine (ce nain économique que Sorman ne cesse de prendre de haut) utilise son cash pour assurer son avenir énergétique:

"With the world suffering through a tight credit market, China has suddenly gone shopping.

Beijing said on Friday that one of its big state-owned banks, the China Development Bank, agreed to lend the Brazilian oil giant Petrobras $10 billion in exchange for sending China a long-term supply of oil.
http://www.nytimes.com/2009/02/21/business/worldbusiness/21yuan.html?hp

[ 20/02/09 - 17H10 - Reuters ]

Christine Lagarde en faveur de la nationalisation des banques en faillite.

« Il est tout à fait normal de nationaliser des établissement financiers qui ont fait faillite, même s'il n'est guère idéal que des banques soient gérées par des Etats », déclare Christine Lagarde.

S'exprimant à l'école de journalisme de l'université de Columbia, à New York, la ministre de l'Economie a également dit que les dirigeants de tous les pays étaient désormais résolus à ne pas se laisser se reproduire une faillite de type Lehman, dont la chute, en septembre dernier, est largement tenue pour responsable d'une accélération de la crise financière qui a plongé le monde développé dans la récession.

« Si des établissements financiers font faillite, alors il ne fait aucun doute que l'Etat doit intervenir », a dit Christine Lagarde.

http://www.lesechos.fr/info/finance/reuters_00122894-lagarde-en-faveur-de-la-nationalisation-des-banques-en-faillite.htm

Pronostic : la première banque française qui sera nationalisée après avoir fait faillite sera la BNP.

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