Parfois on voudrait comprendre . J'ai donc demandé à mon complice José Bové , pour quoi était le Nouveau Parti Anticapitaliste ? Réponse du gourou :" Nous n'avons pas à faire de propositions , nous sommes dans la Résistance". C'est beau . Besancenot en De Gaulle. Le capitalisme , c'est le fascisme.
Cela , je crois , ne peut exister qu'en France . Pour une raison que l'historien François Furet avait bien décortiquée : la Révolution en France , conserve une aura positive . Que en France . Et ce mythe positif reste véhiculé par notre enseignement primaire , celui qui impreigne les esprits pour la vie. Donc , nous devrons vivre avec : dur.
"Que en France", l'image positive de la révolution? C'est quand même un peu exagéré.
Parmis les trois principaux partis politiques mexicains, le PRD et le PRI.
"Parti Révolutionaire Démocratique"
"Parti Révolutionaire Institutionel" (!)
Rédigé par : Gatien | 05 février 2009 à 23:51
Besancenot est tres dangereux parce que tres sympathique.
Vous dites qu'il n'y a pas besoin de faire de propositions, ce qui sous entend qu'il n'y a pas de propositions. Je ne suis pas sur d'etre d'accord avec ca.
Besancenot a ete candidat a 2 presidentielles et a chaque fois il y avait un programme avec des propositions assez claires et precises.
Exemples: augmentation immediate du SMIC a 1500 euros, interdiction des licenciements pour entreprises beneficiaires, construction d'un million de logements sociaux et requisitions des logements vides, regularisations immediate de tous les sans-papiers, CDI comme seul contrat de travail, taxation des capitaux speculatifs, sortie du nuclaire tant civil que militaire, J'en passe et des meilleures.
Tout ca c'etait quoi? Je vous garanti que beaucoup de gens en France prennent beaucoup des ces propositions au serieux. Notre postier de service parle bien, est loin d'etre idiot, ne se laisse pas malmener a la tele lors des interviews, etc...
Il est extremement dangereux. Sarkozy le fait mousser un peu histoire de finir de noyer le PS qui n'en peu plus d'agoniser et pensant que, comme avec Le Pen, y'a aucun risque.
Je ne suis pas sur de ca. Si un jour Besancenot se retrouve a un deuxieme tour de presidentielle (qui ici croit vraiment que c'est impossible?), ca va mal finir... Un cocktail de jeune postier charmant, sympathique et parlant beau, avec ce fond unique a la France dont vous parlez avec tant de raison: l'aura positive sur la Revoluton francaise. Rajoutez la crise actuelle...
Ce cocktail peut avoir des consequences gigantesques.
Rédigé par : Avidadollars | 06 février 2009 à 04:19
En passant, je félicite Sarko pour sa déclaration au sujet du mouvement séparatiste québécois, en le qualifiant de renfermement sur soi et de sectaire.
Depuis plus de 40 années, la France entretien la flamme de nos séparatistes nationaliste gauchistes, et ce, au grand dam de l'État Fédéral. Sarko à remis les pendules à l'heure cette semaine.
À remarquer : Le premier ministre émasculé de la province demeurant tout à fait stoïque malgré le cadeau que Sarko lui offre sur un plateau d'argent. Le couard à tellement peur des séparatistes qu'il n'ose même pas esquisser ne serait-ce qu'un sourire. Au lieu de cela, il nous fait l'imitation d'un gars qui vient de subir un traitement de canal.
http://www.youtube.com/watch?v=a4ve1bN6uz0
YG
Rédigé par : Yannick Gagné | 06 février 2009 à 05:45
Besancenot représente un réel danger pour l'avenir de la France.
Il règne chez beaucoup de jeunes français une atmosphère pré-révolutionnaire.
Il suffirait que Sarkozy perde toute crédibilité avec une crise qui se prolonge jusqu'à 2012, que le PS ne choisisse pas le bon candidat et que Bayrou perde de son lustre.
Besancenot, s'il rallie toutes les extrême et ultra gauches, pourrait être au deuxième tour.
Et si le PS et autres opposants votent pour lui, il pourrait être élu président.
Inconcevable il y a seulement un an, ce scénario prend aujourd'hui de la consistance.
Après tout, cela ne serait-il pas une occasion rêvée pour purger la France de ses fantasmes révolutionnaires?
Rien que pour cela, je voterais bien Besancenot...;-)
Rédigé par : El Oso | 06 février 2009 à 09:42
Besancenot n'est pas seulement dangereux parce que la presse est plutôt complaisante à son égard. Il l'est essentiellement parce qu'il fédère des mouvements qui ont une culture de la violence (grèves, manifs, sequestrations, blocages, barricades, squat...). En cas de conflit social dur, nous pourrions le voir "là où on ne l'attend pas" comme il le dit lui-même.
Lien : aurel.hautetfort.com/archive/2009/02/03/che-besancenot-et-la-strategie-de-la-violence.html
Rédigé par : Aurelien | 06 février 2009 à 10:13
J'espère que Bové roule en Trabant. Ah, non, en Lada, suis-je bête! Tout ça, c'est la faute à René Goscinny. Bové se prend pour Asterix, potion magique (coups de rouge bio) et tout, encerclé par les légions capitalistes. D'ailleurs, le NPA, c'est le Nouveau Parti d'Asterix. Attention, ça va barder (hohoho).
Rédigé par : ETF | 06 février 2009 à 12:30
ETF, les désastres causés par Bové semblent vous faire rire. Labos qui licencient leurs chercheurs et se délocalisent, paysans qui perdent la valeur de leur moisson, voire sont poussés à la faillite, exemple de désobéissance civile, c'est à dire de refus de la loi... Bové devrait croupir en prison depuis un bon moment si des juges complaisants n'empilaient les sursis depuis des lustres. Je souhaite à notre société que pareil vandale finisse derrière les barreaux comme la loi le prévoit. Que voulez-vous, je persiste à croire naïvement que la loi devrait s'appliquer à tous.
Rédigé par : Aurelien | 06 février 2009 à 15:37
D'accord avec Avidadollars,Besancenot et cie ont des projets.Des projets certe,mais pas crédible pour un sou.
J'ai entendu une émission radiophonique sur les anticapitalistes avec entre-autre Kirvine du futur NPA.
Ils veut sortir du capitalisme et se passer des patrons(une entreprise sans patron est possible selon lui) et redistribuer les richesses de façon équitable et démocratique.
Comment arrive t'on a ne pas comprendre que seul le capitalisme est vecteur de richesse.Comment vont-ils redistribuer les richesses quand il n'y a rien à redistribuer.
J'ai peur pour vous amis Français.
D.J
Rédigé par : D.J | 06 février 2009 à 16:02
Visiblement, certains aiment se faire peur avec l'extrême gauche, couteau entre les dents, prête à bouffer du patron et à déclencher des violences.
L'extrême gauche est extrême, certes, mais soyons sérieux. En Europe, En Israël, en Russie, le problème est plutôt la montée de l'extrême droite xénophobe.
Ce qui m'ennuie avec l'extrême gauche, c'est qu'elle contamine avec ses idées simplistes des mouvements ou des idées qui sont au départ plutôt progressistes. Exemple typique, le mouvement ATTAC, dépassé au fil du temps par les adhésions de gens idéologiquement influencés par la LCR.
Par cet "entrisme" (je mets des guillemets car ce n'est pas toujours une démarche téléguidée par quelque obscur patron de la LCR), l'extrême gauche ruine les débats internes de telles organisations, et les décrédibilise au yeux du grand public.
A force de ratisser large et d'organiser des meetings politiques festifs pour enrôler de jeunes adhérents à 20euros, Royal pourrait se retrouver dans le même cas de figure...
Son récent appel du pied vers Besancennot est d'ailleurs, peut-être, en phase avec une évolution de son public.
Rédigé par : Gatien | 06 février 2009 à 16:42
@Aurelien
Pensez aussi à tous les agriculteurs qui ont évité de voir leurs plantations contaminées par des polens "expérimentaux", grâce à José Bové.
Outre l'intérêt en terme de tracabilité et de protection de l'environnement, ils auront ainsi évité de coûteux procès de la part de Monsanto.
Rédigé par : Gatien | 06 février 2009 à 16:46
"Pensez aussi à tous les agriculteurs qui ont évité de voir leurs plantations contaminées par des polens "expérimentaux", grâce à José Bové."
Et pourquoi Bové dans son élan protecteur de la nature ne va pas faucher les cultures non OGM qui polluent les nappes fréatique à coup de pesticide?
Surement que le progrès et le recule de la famine par Monsanto la très capitaliste et de surcroit américaine ne peut-être accepté par des marxistes.
D.J
Rédigé par : D.J | 06 février 2009 à 16:56
"Et pourquoi Bové dans son élan protecteur de la nature ne va pas faucher les cultures non OGM qui polluent les nappes fréatique à coup de pesticide?"
Il vous a échappé que Bové défent l'agriculture bio, qui n'utilise ni OGM ni pesticides?
"Surement que le progrès et le recule de la famine par Monsanto la très capitaliste et de surcroit américaine ne peut-être accepté par des marxistes."
Je ne sais pas si Bové est marxiste (je crois plutôt que non), mais en effet, pour certains la lutte contre les OGM est en fait une lutte contre les multinationales monopolistiques, pour certains même une lutte contre le capitalisme.
Très bon exemple de la perversion des idées par l'extrême gauche. Car vous n'allez quand même pas me dire que tous les gens qui s'inquiettent des OGM (une majorité de francais) sont marxistes. Si?
Sur Monsanto bienfaiteur de l'humanité et sauveur de la famine, il faudrait vous informer un peu plus. Monsanto n'est pas une entreprise philantrope... C'est juste une entreprise, et elle n'a pas sauvé grand monde de la famine.
Elle a en revanche pris la mauvaise habitude d'influencer les dirigeants politiques par tous les moyens.
Rédigé par : Gatien | 06 février 2009 à 17:48
Notez aussi, DJ que les méthodes Monsanto ne résolvent rien au problème de la chimie agricole polluante et des napes phréatiques, au contraire.
Un produit vedette de Monsanto : le RoundUp, herbicide total, des plus nocifs
OGMs vedettes de Monsanto : le soja Roundup Ready, le colza Roundup Ready et le coton Roundup Ready, qui ont la particularité de survivre au RoundUp, contrairement à tout autre être vivant.
Autrement dit, la méthode Monsanto, c'est beaucoup de pesticides et beaucoup d'OGM, les deux en même temps.
Voilà aussi comment Monsanto s'y prend pour sauver les gens de la famine :
"Du milieu des années 1990 à 2004, Monsanto avait poursuivi en Amérique du Nord 147 agriculteurs et 39 entreprises agricoles pour violation de brevet en relation avec des OGM. La majorité de ces procès concerne l'utilisation d'une partie de la récolte comme semence pour l'année suivante."
"En 1998, la firme a attaqué le fermier canadien Percy Schmeiser et son épouse pour vol de semences brevetées. Ce fermier n'avait pas arraché des plants de canola transgénique résistants au Roundup, qui avaient poussé dans un de ses champs de culture conventionnelle à la suite d'une dissémination."
http://fr.wikipedia.org/wiki/Monsanto
Rédigé par : Gatien | 06 février 2009 à 18:26
Bové est plus libertaire que marxiste. Et il s'est fait voler la vedette (et le score à la présidentielle) par un jeune Mercure qui transporte les messages de la Poste.
Concernant les OGM, Jean-Paul Oury a écrit un excellent ouvrage que je vous recommande : "La querelle des OGM". Il est bien argumenté et favorise un débat serein.
Rédigé par : Aurelien | 06 février 2009 à 18:50
Cher GS,
() José Bové votre complice et gourou, j’ai probablement dû manquer un épisode historique, quelqu’un pourrait-il m’affranchir ?
Il est vrai que José Bové sort progressivement de son réseau sectaire pour s’engager :
- tantôt avec le mouvement écologique verts-écologie qui sous la direction de Daniel Cohn-Bendit et de l'ex-juge Eva Joly mèneront la liste « Europe écologie » avec la bénédiction de Nicolas Hulot pour les prochaines élections européennes,
-tantôt avec le NPA de Besancenot.
() "Pour Quoi le NPA" je dirais "Pour Qui" Pour Besancenot qui suit une trajectoire similaire à celle de son mentor, Alain Krivine ; même jeunesse d’engagement, même charisme, mêmes racines trotskistes révolutionnaires.
Feu de paille dans les années 70s pour retomber en basses eaux après l’alliance PC-PS et le constat d’échec de la tentative collectiviste en 1983.
Besancenot possède une supériorité sur Krivine, celle de parler un véritable langage populaire celui de son électorat, il semble plus dynamique et est devenu un fin stratège politique.
Avec la naissance du NPA et le rapprochement des gauches radicales, il sera confronté aux appétits des ténors JLM…
Mais le petit facteur a du coffre, il l’a prouvé Lors des dernières élections présidentielles en résistant à la poussée des amis de Bové et du PC qui envisageaient de l’intégrer pour mieux le digérer.
Au final ce seront Bové et le PC-Buffet qui mordront lamentablement la poussière sans grand talent.
Cet hiver il a probablement commis l’erreur politique qui sans être conséquente pour l’avenir de son mouvement lui collera à la peau pour longtemps dans les prochaines confrontations électorales nationales.
Je veux parler de son projet d’associer parmi les fondateur du NPA l’ancien membre AD Jean-Marc Rouillan.
Les déclarations de ce dernier et la défense que mena Besancenot contre la famille Besse fut une faute qu’il aura du mal à faire oublier.
Alain
Rédigé par : Alain Soler | 06 février 2009 à 22:59
En ce qui concerne les racines idéologiques et historiques du NPA et de l'extrême gauche, je crois qu'il faut remonter aux évènements de 1848, qui, de février à juin, marquèrent profondément la culture politique française jusqu'à aujourd'hui, et structurent encore tant la droite que la gauche. Sans plus développer, disons qu'on trouve les racines à droite du "bonapartisme", cet étrange jacobinisme très interventionniste, teinté d'un vague "libéralisme" assez ambigu.
A gauche, un romantisme de la protestation, fondé sur un idéal romantique, inspiré de Lamartine et d'un zeste de Blanqui, du peuple et de ses valeurs et de sa culture qu'il convient d'organiser afin d'imposer un "régime" républicain égalitariste qui partageraient mieux les richesses produites grâce à une bureaucratisation qui aurait pour tâche de contrôler l'ensemble de la société.
D'ailleurs, le modèle et les pratiques de la protestation tiennent des mêmes technique militaristes qui, outre le fait qu'elle ne correspondent plus à la société de notre temps, ont depuis 1848 montré leur inefficacité foncière.
Le principe, création et entretien d'un noyau permanent parfaitement organisé en recrutant très jeunes des militants issus de la petite classe moyenne, puis endoctrinement sectaire de type vulgate néo-marxisante (pauvre Marx !) fortement influencé par l'activisme opportuniste bolchévique cher à Lénine. C'est rajouté depuis 2001, en parfaite symétrie avec l'idéologie du déclin cher à Baverez, une vision catastrophisme millénariste et viscéralement anti-modernité avec l'idée délétère d'un vaste complot cosmopolite genre synarchie des années des années 30 qui trouve un écho assez fort dans l'opinion.
Habituellement, ces minuscules minorités ne rencontrent guère de succès sinon que depuis une vingtaine d'années, elle maitrisent parfaitement la communication avec les médias type télévision en créant de toute pièce des évènement spectaculaires dont le retentissement excède de très loin leur véritable influence politique.
Jusqu'à maintenant, en terme de résultat électoraux, cela ne leur pas rapporté, ou très peu, d'élus.
Néanmoins l faut comprendre leur montée en puissance dans l'opinion comme une conséquence du mauvais sentiment que procure une sorte de "cogestion" de la politique économique française entre les partis politiques français dits de "gouvernement", UMP et PS, et les grandes acteurs de l'économie française, les quelques multi-nationales dont les directions et les conseils d'administration sont majoritairement des français.
Le "deal" est très simple, la haute fonction publique sous la responsabilité du gouvernement aménage des règlementations et prend des mesures administratives, fiscales et financières favorables à ces grands groupes et holdings tandis que ceux-ci acceptent la tutelle du ministère des finances et de l'économie pour choisir les bassins d'emploi et déterminer le volume d'embauche lors d'implantation de filiales et de sous-traitants de ces multinationales.
Si l'administration française reste plus que discrète sur ces arrangements, en revanche, les bilans financiers et la communication auprès des actionnaires est sans équivoque sur cette forme de gouvernance en collaboration étroite avec l'administration.
Je cite, à titre d'exemple, d'après un document officiel d'un groupe parmi d'autres :
"En 2004, xxxx s’est engagé auprès des pouvoirs publics français à contribuer à la création d’emplois dans des régions particulièrement touchées par le chômage et les restructurations industrielles, sous deux formes :
la création, par l’intermédiaire de sous-traitants, de deux centres [..] liés à l’activité du groupe, l’un à xxx fin 2005, l’autre à xxx fin 2006, à raison de 300 emplois équivalents temps plein chacun,
soit 600 emplois au total à fin 2007,
l’aide à la création, dans des bassins choisis par le Ministère de l’économie, des finances et de l’emploi, de 1 000 emplois
en trois ans et de 1 500 emplois sur cinq ans, non liés à l’activité du groupe, en apportant un soutien financier à des projets viables de création ou de développement d’entreprises, à hauteur de 5 millions d’euros par an pendant cinq
ans, soit pour un montant total de 25 millions d’euros.
Au 31 décembre 2007, 749 emplois avaient été créés sur l’ensemble ..."
Je laisse évidemment à chacun le soin de juger de cette forme de collaboration liant un état à ces principales entreprises nationales.
Simplement, on est très loin des principes libéraux les plus élémentaires.
Je crains que cette forme de co-gouvernance politique et économique n'alimente, entre autres inconvénients, non pas une opposition politique constructive mais des protestations alimentés par le fait qu'une bonne partie de la population a le sentiment d'être hors jeux quand aux retombées éventuelles de ces sortes de meccanos industriels et financiers et ressentent mal ce mélange des genres entre administration publique et stratégies d'entreprise.
Quand à moi, l'intervention systématique de l'État dans les décisions économiques me laisse particulièrement sceptique quand à la validité et la pertinence proprement économique de ces actions.
Mais mon libéralisme, très Lumière, n'est certainement plus de mise.
PS.
L'affaire Jean-Marc Rouillan est si complexe qu'elle ne peut se traiter dans un simple commentaire.
Rédigé par : Egide | 07 février 2009 à 05:50
@Egide:
En quoi l'affaire JM Rouillan est-elle si complexe?
Rédigé par : Avidadollars | 07 février 2009 à 06:07
@Avidadollars
Comme je l'avais écrit, on ne peut en quelques phrases aborder le cas Rouillan.
Pour ne pas trop vous décevoir,, j'indique cependant qu'il est rarissime qu'un homme est été instrumentalisé autant que lui.
Ce qui, bien sur, n'enlève rien quand à sa responsabilité d'avoir participé à des actions violentes et criminelles.
Remarquons, enfin, qu'il a été jugé, qu'il a assumé ses actes même les pires, les assassinats, et qu'il a déjà accompli une très longue peine de prison.
Si jamais une sorte d'hagiographie devait mettre un voile sur le contexte et les circonstances de ce qu'il faut bien appeler une dérive vers de plus en plus de violences politiques, on ne saura pas mettre fin à ce mirage "révolutionnaire" qui hante encore une partie de la gauche de la gauche française. Et qui convient très bien comme repoussoir pour continuer d'user de l'anticommunisme, pourtant destructeur de certains conservateurs, trop heureux de voir apparaitre des spécimens, sincères c'est un comble, correspondant tout à fait aux caricatures qu'ils décrivent pour justifier un autoritarisme sécuritaire qui est l'un des facteur du "blocage" actuel de la société française.
Les utopies, c'est la liberté de création, vouloir réaliser un idéal, c'est toujours destructeur.
Adam Smith l'avait bien écrit ce fantasme de toute puissance qui conduit certains à accroire à leurs capacité de maitriser l'évolution d'une société entière.
Mais la grotesque métaphore de "la main invisible du marché" qu'on lui attribue a châtré sa pensée.
Rédigé par : Egide | 07 février 2009 à 06:48
@Avidadollars
Pour mettre fin à l'affaire Rouillan, il faudrait une analyse politique qui démontrerait l'erreur qu'a représenté le recours à l'action violente pour se conformer à une idéologie révolutionnaire.
Dénier à Rouillan ses motivations politiques, c'est tenter de l'anéantir en tant que sujet responsable de ses crimes. Le bénéfice de cette sorte de vengeance est pratiquement nul, voire risque d'être contre-productif.
Démontrer par une approche argumentée les erreurs et les faiblesses des idées qui ont conduit à ce gâchis humain, social et politique serait bien plus efficace. D'après certaines déclarations qu'il a faites et dans les ouvrages qu'il a écrit, on peut penser qu'il y a une possibilité qu'il révise d'une manière beaucoup plus critique les évènements tragiques auxquels il a participés.
Mais je suis à ranger parmi ceux qui pensent qu'il est nécessaire de réintégrer dans la société les personnes condamnées, y compris ceux qui ont effectué de longues peines.
Rédigé par : Egide | 07 février 2009 à 07:07
la responsabilité des politiciens français de droite comme de gauche est absolument stupéfiante, les entendre rivaliser d'amabilités avec besancenot sur les plateaux TV est incroyable. c'est aux démocrates de faire de la pédagogie et d'expliquer que BESANCENOT = KIM IL SUNG !!! derrière la belle petite gueule de gendre romantique idéal du facteur (et de sa grande rivale oubliée Arlette laguiller, NPA et LO c'est pareil) de neuilly se cachent les goulags, les éxecutions sommaires, l'asservissement, les persécutions religieuses, bref tout ce qui faisait le charme de l'ex-URSS. mais par simple calcul politique, quelques crétins poussent à l'émergence du npa pour emmerder le PS sur sa gauche, tout comme LO fut copieusement et discrètement "arrosée" pour emmerder le PC dans les années 70. que besancenot s'exprime, c'est normal, c'est la démocratie, mais il faut lui rentrer dedans et ne pas lui servir la soupe, au contraire expliquer que son programme c'est la terreur, les colonnes infernales version 21ème siècle, des dizaines de milliers de morts hommes femmes enfants !
Rédigé par : PFR | 07 février 2009 à 09:41
@ Gatien,
"Autrement dit, la méthode Monsanto, c'est beaucoup de pesticides et beaucoup d'OGM, les deux en même temps."
C'est de loin la vérité vu que certains OGM permettent de se passer de pesticides,comme certain maïs qui sont poison pour les insectes qui ravage les cultures de maïs par exemple.Et sans parler des OGM qui résistent beaucoup mieux contre les secheresses,ce qui permet une économie d'eau.
D.J
Rédigé par : D.J | 07 février 2009 à 14:36
@Egide:
Je ne suis pas sur de bien vous comprendre. Rouillan est un assassin (vous le dites vous meme), qui a ete juge, reconnu coupable de ses crime et finalement, condamne. Il purge sa peine. Voila. Quoi de plus?
Le sortir de prison avant qu'il n'ait purge sa peine ne me semble pas etre une proposition recevable ni discutable. Respectons la Justice.
Tout cela me semble assez simple et clair. Je ne vois pas tres bien ou et comment cela se complique.
Rédigé par : Avidadollars | 07 février 2009 à 14:38
() « Comme je l'avais écrit, on ne peut en quelques phrases aborder le cas Rouillan. »
Pour aborder le cas Rouillan inutile de chercher bien loin, ses propos sont d’une extrême clarté, assez stupéfiante à la fois de «vérité » et de lucidité par rapport à l’action révolutionnaire qu’il revendique; sans regrets pour le passé ni reniements pour l’avenir.
Lire son interview dans l’express, véritable modèle du genre quant à la pertinence des questions et la parfaite franchise des réponses qui rompt « j’ai envie de dire radicalement » avec l’habituelle langue de bois à la dialectique si élaborée de nos différents partis marxistes révolutionnaires
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/action-directe-rouillan-parle-et-pourrait-se-voir-prive-de-sa-semi-liberte_579389.html
() « Pour mettre fin à l'affaire Rouillan, il faudrait une analyse politique qui démontrerait l'erreur qu'a représenté le recours à l'action violente pour se conformer à une idéologie révolutionnaire. »
Voila qui a également le mérite de la franchise et de la clarté en situant cette réflexion exactement sur la même ligne que JM Rouillan, la même phrase dans sa bouche au mot près ! Le partage des mots n’est pas nécessairement celui des idées mais le flirt est patent.
« Mais je suis à ranger parmi ceux qui pensent qu'il est nécessaire de réintégrer dans la société les personnes condamnées »
Après avoir purgé sa peine et avoir effectué tout au long de la détention une démarche de réinsertion et de socialisation, le fondement de la justice est la réintégration du détenu dans la société !
Une porte ouverte donc, pour autant crimes de sang et viols impliquent des conditions, par exemple que le coupable ayant ou non exprimé des regrets se tienne à l’écart de l’environnement des victimes.
De même que certains multirécidivistes sont aujourd’hui susceptibles d’être éloignés durablement de la société, astreints à des soins comme éléments de la peine voulue par les jurés.
Dans le cas de JMR j’aurais tendance pour ma part à exprimer le vœu de le voir écarté de toute action militante politique, la démocratie doit avoir le courage de se défendre contre un ennemi de la démocratie dont l’objectif est si clairement affiché.
() Retour à Olivier Besancenot le guévariste
A la question de l’Express posée à JMR: quand Besancenot dit qu'il a toujours condamné les méthodes d'Action Directe, il exprime une opposition à cette violence...
JMR répond : Oui... Et en même temps, il se dit guévariste. C'est un petit peu paradoxal!
J’observe l’illustration de cette franchise évoquée plus haut, la justesse également car c’est en effet paradoxal. Besancenot n’hésite pas à user de la confrontation physique, hypocrisie de sa stratégie politique sans aucun doute.
A la question de l’Express posée à Besancenot : Françoise Besse affirme que vous cautionnez l'action terroriste passée d'Action directe.
Réponse d’Olivier Besancenot : Le passé est le passé. Françoise Besse a des comptes à régler avec Action directe. Je regrette qu'elle les transfère sur moi. J'étais bien jeune à l'époque. Cela ne peut pas être un débat entre elle et nous. Quant à Jean-Marc Rouillan, il a purgé sa peine de prison. Et même plus. La question, c'est de savoir si un homme qui a purgé sa peine a le droit de s'engager en politique. Ma réponse est oui.
J’observe à la fois une attitude de parfaite indifférence voire de mépris face à cette victime de JMR et ne perçoit aucune condamnation morale d’un lâche assassinat.
Ni le mensonge, JMP n’a pas fini de purger sa peine, ni la complaisance coupable avec un terroriste assassin n’ont rien à voir avec la dignité des travailleurs ouvriers.
Alain
Rédigé par : Alain Soler | 07 février 2009 à 14:38
Besancenot est-il favorable à la violence, Besancenot a-t-il raison d'accepter Rouillan dans son entoutage, tout cela m'apparaît de bien peu d'importance.
Ce que l'on ne voit peut-être pas, c'est que le "front de gauche" fait déjà 14% d'intentions de vote, trois ans et demi avant la présidentielle, alors que la crise économique et sociale ne fait que commencer. Chaque chômeur de plus apporte de l'eau à leur moulin. Les jeunes des banlieues ne connaissent pas encore l'oiseau, mais cela ne saurait tarder.
Nous avons déjà eu l'extrême droite au deuxième tour, nous pourrions bien avoir la prochaine fois l'extrême gauche. Qui elle aurait des chances d'aller au bout,car tous les opposants à Sarkozy voteraient Besancenot. Et cela fait beaucoup de monde.
Vous voyez d'ici la politique économique de Besancenot appliquée?
Je suppose que je n'ai pas besoin de vous faire un dessin, la France serait vite en faillite et dans la chienlit la plus complète.
Voilà le vrai danger.Il ne faut pas jouer avec le feu, en croyant naïvement qu'en favorisant Besancenot on affaiblit le PS.
Rédigé par : El Oso | 07 février 2009 à 15:16
"En tant que communiste, je reste convaincu que la lutte armée à un moment du processus révolutionnaire est nécessaire." Bon, ben au moins, Rouillan est clair. Il a envie d'en découdre, envie d'une révolution sanglante. Il n'a visiblement rien appris, rien compris, et doit avoir une envie de vengeance qui le rend encore plus dangereux. Ceci-dit, la meilleure stratégie pour Sarko, c'est de le laisser entrer au NPA. Le NPA remplacera fort utilement le défunt parti communiste dans l'attirail des épouvantails anti-gauche. Vous le voyez, vous, le PS allié au NPA de Rouillan et Guevara made in PTT? J'aime vraiment de plus en plus la France, mais de loin, et en touriste occasionnel. Je disais garder précieusement mon passeport Français... J'attends aussi avec impatience mon passeport Américain. Comme ça je pourrais venir accueillir à Ellis Island les réfugiés de chez Sorman... Mais peut-être préféreront-ils la Suisse de DJ.
Rédigé par : ETF | 07 février 2009 à 15:26
Pour moi,les Français sont le bienvenu en Suisse.
Et les futurs éventuel dissidents du gouvernement NPA le sont encore plus les bienvenu.
D.J
Rédigé par : D.J | 07 février 2009 à 19:26
DJ, ETF, Je suis convaincu que le NPA et le front des gauches radicales ne parviendront pas au pouvoir dans notre pays.
Ils ont profité ces derniers mois de la grande faiblesse du PS ; aujourd’hui Martine Aubry regroupe les forces de son parti et reprend contact avec les syndicats à la reconquête de son électorat populaire.
La droite de Nicolas Sarkozy ne participe aucunement à la promotion du NPA ; ce qui n’est pas le cas de Ségolène Royal qui de retour du Forum Social au Brésil invitait les amis du Postier à une réflexion commune en essayant de surfer sur cette nouvelle vague, après avoir tenté de séduire les centristes du Modem; elle accentue ainsi son strabisme divergeant.
Si certains parlent de projections de vote autour de 14%, à ma connaissance, il s’agit d’intox de premières « estimations » pour les futures européennes qui seraient attribuées à la liste « Europe Ecologie» dont j’évoquais la composition dans un précédent commentaire (Cohn-Bendit-Verts-Eva Joly-Bové.
A ne pas confondre avec la LCR (NPA)-Gauche et PC. Même si Bové y fait le grand écart !
Il ne faut pas oublier qu’au plus fort des mouvements de mai 1968, alors que le PC était puissant en base sociale et électorale (+20%), porteur d’un message révolutionnaire prônant la dictature du prolétariat, les élections législatives des 23 et 30 juin 1968 ont porté l’une des plus fortes majorités que la droite ait jamais obtenue.
ETF et DJ vous êtes sympas, y a pas le Feu.. Au… Lac !
Alain
Rédigé par : Alain Soler | 07 février 2009 à 22:15
Après Alliot-Marie qui présente l'extrême-gauche-terroriste comme le principal risque pour notre sécurité intérieure, voici venir Xavier Bertrand :
"Xavier Bertrand, secrétaire général de l'UMP, a qualifié dimanche Olivier Besancenot, porte-parole du tout nouveau parti NPA, de "chef d'orchestre de l'opposition""
http://fr.news.yahoo.com/2/20090208/tpl-bertrand-besancenot-un-chef-d-orches-ee974b3_1.html
@Alain Soler
"La droite de Nicolas Sarkozy ne participe aucunement à la promotion du NPA"
Vous en êtes bien sûr?
Rédigé par : Gatien | 08 février 2009 à 15:37
C'est évident, le NPA, c'est le FN de la gauche. Sarko and co ne vont pas se gêner pour s'en servir. Si la récession devient dépression, le NPA pourrait faire un beau score, surtout si Bayrou et Aubry se partagent les voix de centre-gauche. Et que Ségo continue à draguer Bové. NPA au second tour, pas impossible: on a bien eu LePen. Et si la dépression devient anarchie (Allemagne 1930s), le Nazional AntiKapitalist Parteil parviendra au pouvoir. Probabilité: 5%.
Mettez tout de même quelques sous en Suisse, au cas où.
Rédigé par : ETF | 08 février 2009 à 15:58
Et je recontinu,les sous des Français sont le bienvenu en Suisse.Lol
D.J
Rédigé par : D.J | 08 février 2009 à 18:52
Gatien, ma phrase complète : « La droite de Nicolas Sarkozy ne participe aucunement à la promotion du NPA ; ce qui n’est pas le cas de Ségolène Royal qui de retour du Forum Social au Brésil invitait les amis du Postier à une réflexion commune en essayant de surfer sur cette nouvelle vague »
En réponse à l’attitude socialiste, Royal toujours socialiste n’est-ce pas ?
Xavier Bertrand répond aux critiques contre NS et réagit au battage médiatique fort bien orchestré à l’occasion de la création du NPA.
Que dit Bertrand :"Je vois qu'il y a cette tentation de la part du PS de courir avec l'extrême gauche et il y a une forme de compétition des positions caricaturales qui n'a rien à voir avec la démocratie apaisée", "Le parti socialiste a tendance à courir après l'extrême gauche et j'ai la conviction qu'Olivier Besancenot est devenu quasiment le chef d'orchestre de l'opposition à Nicolas Sarkozy"
A propos des idées de Besancenot Bertrand poursuit : « Il ne s'est pas trompé de siècle médiatique […] il s'est trompé de siècle idéologique et ce sont ses idées aujourd'hui qui sont ringardes
Selon vos critères, il aurait également décidé de faire la promotion de Bayrou, dans le même article on peut lire : « Auparavant, Xavier Bertrand avait qualifié de "populiste" le président du MoDem François Bayrou qui lançait dimanche sa campagne pour les élections européennes.
L'ancien ministre des Affaires sociales a lancé à propos du député des Pyrénées-Atlantiques: "il n'est plus centriste, il n'est pas populaire, c'est un populiste".
() Dans un commentaire précédent je notais que Besancenot est plus dynamique que ne l’était son mentor Krivine, chacun peut le constater même si les moyens médiatiques aujourd’hui ne sont guère comparables.
Désolé, mais Xavier Bertrand ne peut que constater cette réalité et dénoncer des idées ringardes d’un autre siècle.
Que fit le PS pour favoriser la montée du FN ? Il prit des mesures concrètes, quelques exemples :
- Actions favorables aux émigrés, régularisations massives, accès à tous les guichets sociaux, rejet de toute préférence nationales, actions contre les institutions d’enseignement catholique, son programme incluait le droit de vote des émigrés
- Modification de la loi électorale législative en instaurant la proportionnelle faisant entrer 30 députés FN à l’Assemblée nationale.
Bref le PS soit prenait de réelles mesures bien concrètes ou brandissait des menaces repoussoirs qui portaient l’électorat de droite vers le FN.
Alain
Rédigé par : Alain Soler | 08 février 2009 à 19:44
Aujourd’hui pour favoriser l’extrême gauche Nicolas Sarkozy devrait adopter des mesures fortement libérales voire ultra libérales, la poussée à gauche extrême serait garantie, or que fait-il ?
Il adopte depuis longtemps des mesures de soutien aux travailleurs, il se déplace sur tous les sites industriels, ministre de l’industrie il avait déjà nationalisé Alstom, dans la crise il prend soins de protéger les plus faibles.
En janvier 2009, ce sont de nombreuses mesures en leur faveur, prime de fin d’année 220€, prime à la cuve fioul 200€, prime de solidarité pour 4Millions de RSA 200€, loi de décembre 2008 pour que les contrat de participation puissent être utilisés immédiatement, les nouveaux contrats donnant la possibilité d’une prime de 1500€, le chômage partiel rémunéré passe de 50 à 60% au 1er janvier (le 5 février il annonce vouloir aller plus loin) toutes les prestations sociale et logement augmentent de 3%.
Les lois Tepa se poursuivent avec le complément des heures sups défiscalisées (en 2008 se sont 5 millions de français qui reçurent 1800€/an).
Face à la crise les dernières instructions pour la réunion du 18 février prochain, le partage des profits de l’entreprises, les partenaires sociaux doivent négocier un accord de répartition, NS a depuis longtemps exposé son intuition en règle des 3 tiers (salaires, actionnaires, investissements) ; le produit des intérêts des fonds transmis aux banques 1.4 Mds seront intégralement utilisés pour le social.
Les entreprises financières viennent à l’initiative de NS de mettre en place une charte éthique pour le salaire des traders, après avoir imposé le renoncement aux bonus des patrons de banques.
Sa dénonciation du capitalisme fou, son appel à une refondation ne font pas de NS spécifiquement un repoussoir ‘ultra libéral » vers les extrêmes, certains pourraient même s’interroger sur sa réelle couleur idéologique.
A l’occasion de la récente et importante modification de la constitution là encore en tenant bon sur le scrutin majoritaire il fait échec à l’extrême gauche, là où le PS les avait favorisées (FN).
Alain
PS la droite avait toujours refusé de s'allier avec le FN, là est la principale différence le PS n'a jamais rien refusé ni au PC ni aux autres forces de gauche!
Rédigé par : Alain Soler | 08 février 2009 à 19:51
"Que fit le PS pour favoriser la montée du FN ? Il prit des mesures concrètes, quelques exemples :
- Actions favorables aux émigrés, régularisations massives, accès à tous les guichets sociaux, rejet de toute préférence nationales, actions contre les institutions d’enseignement catholique, son programme incluait le droit de vote des émigrés"
Tout çà pour favoriser le FN? Bigre!
Là, vous fabulez sérieusement Soler.
Sarkozy père et fils sont favorables au droit de vote des immigrés, ils veulent eux-aussi faire monter le FN?
"En réponse à l’attitude socialiste, Royal toujours socialiste n’est-ce pas ?"
Heu... comment vous dire...
Royal et sa ligne politique ont été mises en minorité au PS. Ce qu'elle déclare à propos du NPA n'engage qu'elle.
Mais je comprends que Bertrand, et vous, veuillez garder Royal et Besancenot comme principaux opposants.
Je comprends que vous vous occupiez de leur promotion.
Je comprends très bien.
"Selon vos critères, il aurait également décidé de faire la promotion de Bayrou, dans le même article on peut lire : « Auparavant, Xavier Bertrand avait qualifié de "populiste" le président du MoDem François Bayrou"
Bertrand n'a pas fait de Bayrou le chef d'orchestre de l'opposition. Donc, non, il ne fait pas la promotion du Modem.
Rédigé par : Gatien | 08 février 2009 à 20:09
"PS la droite avait toujours refusé de s'allier avec le FN, là est la principale différence le PS n'a jamais rien refusé ni au PC ni aux autres forces de gauche!"
Ce que vous dites sur la droite est faux, il y a eu des alliances au niveau local, et un grand nombre d'UMP sont des transfuges du FN.
Il est vrai que le PS a fait alliance avec le PC (et le même jour les chars soviétiques sont entrés dans Paris), mais pas avec l'extrême gauche (ou, disons, pas avec "le reste" de l'extrême gauche, si vous considérez que le PC de Buffet est extrême).
D'ailleurs l'extrême gauche ne demande rien au PS et n'a jamais envisagé la moindre alliance.
Rédigé par : Gatien | 08 février 2009 à 20:17
Oui Gatien le PS a pris des mesures qui favorisèrent la poussée du FN, elles n’étaient pas exclusives. Tous les analystes politiques en ont convenu.
Les 30 députés FN sont la concrétisation, bien exclusive et indélébile, d’une mesure adoptée pour tenter de faire échec à une majorité RPR. vous voulez réécrire l’histoire!
Oui le PS avait et possède toujours dans son programme l’accès au vote des émigrés hors UE, ce n’est pas une mesure que l’on trouvait dans celui de l’UMP ni dans le programme politique du candidat Sarkozy. Le mot politique et le mot programme ont un sens précis.
Vous dites:« D'ailleurs l'extrême gauche ne demande rien au PS » ; oui le NPA exprime des demandes écoutez Besancenot au grand jury hier : « On propose au PS de résister ensemble face à la droite sans sectarisme » ; le terme sans sectarisme est une perle!
Oui la droite républicaine a durant 25 ans refusé de s’allier avec le FN, ne prenez pas l’exception pour la règle quand elle n’est que l’exception qui confirme la règle !
Une règle qui aura couté cher, genre 20 régions sur 21 pour le PS !
Alain
Rédigé par : Alain Soler | 09 février 2009 à 12:17
Soler, vous partez de quelques morceaux de vérité pour inventer une histoire. Celà s'appelle de la propagande.
Personne ici n'a nié que Mitterand avait tiré parti de l'existence du Front National, le manipulant au besoin.
Ce qui est délirant, c'est de considérer que, pour prendre un de vos exemples, les "actions contre les établissements d'enseignement catholique", étaient dictées par cet impératif.
Vous suggérez que des pans entiers du programme du PS sont destinés à favoriser le racisme en France. Pourquoi pas aussi les 35h tant que vous y êtes?
Mauvaise foi? Provocation? Crédulité? Aveuglement? Sectarisme? Vous m'intriguez cher Soler.
Rédigé par : Gatien | 09 février 2009 à 12:54
Au passage, il faudrait expliquer en quoi favoriser les établissements publics au détriment des établissements confessionels (je précise que je n'y suis pas favorable) devait pousser la France de droite dans les bras du FN. La logique m'échappe.
Rédigé par : Gatien | 09 février 2009 à 13:10
Pour un Américain (de l’origine polonaise) comme moi, la différence entres les processus politiques en France et aux E-U tient à l’attachement constitutionnel. En Amérique, les deux principaux partis forment des grands parapluies, sous lesquels il existe de vifs discours. Mais, en dehors des partis démocrate et républicain, les Américains se méfient des voix extrémistes, surtout s’ils visent à renverser l’ordre constitutionnel. L’extrême gauche de Ralph Nader ou l’extrême droite de Lyndon LaRouche suscitent peu d’admirateurs. La liberté d’expression ne les empêche pas de mener des discours politiques mais les marchés de débats, tels la TV ou les grands titres de presse, ne leurs sont pas aussi ouverts qu’aux candidats « constitutionnels ». On évite alors l’épanouissement des forces extrémistes et l’on protège ainsi l’ordre constitutionnel du libéralisme et de la démocratie représentative, qui sont les acquis incontournables de la société américaine.
Rédigé par : Krzysztof | 09 février 2009 à 16:07
OK dude, now it's time you stop blogging with your BlackBerry...
;-))
Rédigé par : Elke | 10 février 2009 à 16:14
" Bové soutient le bio " lisais-je dans les commentaires.
Mais Bové n'a jamais fait de bio.
Rédigé par : Béret vert | 11 février 2009 à 17:46
"Mais Bové n'a jamais fait de bio."
Il n'a jamais fait grand chose.
D.J
Rédigé par : D.J | 11 février 2009 à 18:58
Je pense que l'intégration est la meilleure façon de faire et qu'elles n'auront plus envie à terme de porter leur voile
Rédigé par : Lingerie sexy | 05 février 2010 à 17:46