C'est le Costa Rica et un peu l'Uruguay si j'en crois la liste noire publiée à Londres. En revanche Macao est "blanchi".
Quelle est la relation entre ces paradis fiscaux et la crise ? Je ne sais pas mais leur dévoilement est considéré par Nicolas Sarkozy comme un acquis historique de ce sommet tout aussi historique .
A notre grand regret , la proposition du Roi Ubu, écarté de ce sommet , de décréter qu'il ferait beau tous les jours , n' a pas été prise en considération . Au prochain somemt de Copenhague sur la climat , peut-être.
Notre ami tôlier n'a toujours pas compris que l'homme n'est pas une machine et que les sentiments d'injustice et de spoliation ont tout à voir avec l'avenir du capitalisme et de l'économie.
Mais peut-être a-t-il envie d'un Mai 68 bis, où l'on balancerait des pavés dans les vitrines des banques, et où l'on harcèlerait (comme cela a commencé aux USA) les banquiers.
Il s'inquiète des injustices envers les paradis fiscaux (pourquoi la Suisse et pas Macao), mais les injustices envers le contribuable? Rien! Circulez, y'a rien à voir.
Ne vous étonnez pas, ensuite, que le libéralisme ait mauvaise presse. Les Ubu ne sont pas toujours ceux que l'on croit. Santé!
Rédigé par : ETF | 02 avril 2009 à 23:22
Macao est blanchi parce qu'il s'est engagé à jouer le jeu en 2009. Rien d'extraordinaire, donc, pas d'injustice et pas de quoi fouetter un chaton. Alors?
Je viens de recevoir ma première offre de refinancement immobilier (crédit hypothéquaire) au téléphone! Ça faisait un bail que ça n'était pas arrivé. On dirait que le business reprend...
Rédigé par : ETF | 03 avril 2009 à 00:02
A mon sens, le propos était de montrer le ridicule de pointer du doigt les paradis fiscaux comme étant la source de tous les maux engendrés par cette crise, alors que l'origine est a priori un interventionnisme étatique.
Rédigé par : OL | 03 avril 2009 à 02:52
D'Empire à république de bananes ?
http://www.iedm.org/main/show_editorials_fr.php?editorials_id=705
YG
Rédigé par : Yannick Gagné | 03 avril 2009 à 04:41
Question à 1 000 milliards avant la prochaine à New-York qui vaudra certainement 10 000 milliards de plus ?
Quelle est la croissance mondiale nécessaire pour récupérer la mise ?
J’ai le vague sentiment (de paysan crotté) que ces milliards virtuels auront le même effet qu’une piqûre d'eau distillée pour soigner une de mes vaches cancéreuses.
Avec les nouvelles normes comptables, les banques vont pouvoir se refaire la cerise sans nettoyer leurs actifs pourris : je vais donc pouvoir revaloriser le stock de pneus usés de mon tracteur pourri pour compenser mes pertes sur les prix du porc.
Une liste déjà connue de paradis fiscaux est éditée : j’irai donc à Macao ou Hong-Kong avec la bénédiction des Chinois pour placer mes subventions européennes pour mon lait frelaté à la mélamine.
Sinon je demanderai à un pays pauvre de créer une zone off-shore pour me reconvertir en producteur d'huile de palme au goût d'olive vierge première pression à froid et je graisserai la patte du dictateur en place qui aura placé l'aide du FMI dans un paradis acceptable de Sa Majesté la Queen, bordé d'une mer turquoise ou ira voguer un yacht prêté par un ami du Président.
PS Anne Sinclair a passé une soirée exquise en tant que pot de fleur chez Gordon malgré le mort du G 20 et le fait qu'elle n'ai pas été invité à la table des Grandes Dames. Son époux ne vaut que 1 000 milliards, il est vrai.
http://annesinclair.typepad.fr/ on ne rit surtout pas !
Rédigé par : Blanc Cassis | 03 avril 2009 à 05:12
Pour un nouveau slogan
1000 000 000 000 US $
OUI
JE CANE
Rédigé par : Blanc Cassis | 03 avril 2009 à 08:15
“It’s the passing of an era,” said Robert Hormats, vice chairman of Goldman Sachs International, who helped prepare summits for presidents Gerald R. Ford, Jimmy Carter and Ronald Reagan. “The U.S. is becoming less dominant while other nations are gaining influence.”
Hé oui. Même Goldman Sachs le dit. Nous on le dit ici depuis un bon moment, parce que ça crèves les yeux. Et l'administration Bush aura largement précipité ce déclin (mais elle n'est pas seule).
Le capitalisme doit devenir plus juste, sinon il s'auto-détruira. On ne peut pas avoir une croissance (en partie fictive - financière) qui ne bénéficie qu'à une toute petite minorité, pendant que les revenus de 95% de la population stagnent, et que les prix "necessities" comme l'assurance maladie et les médicaments, l'éducation (université), le logement, etc, progressent de près de 10% + par an.
L'analyse marxiste n'est pas entièrement fausse. Sur certains points, elle est factuelle et scientifique: le recours massif au crédit, dont le crédit hypothécaire, est devenu le seul moyen permettant de faire face (un temps) au décalage grandissant entre les revenus et certains prix, même s'il y a aussi eu une part d'endettement irresponsable et non nécessaires (grosse baraque, ou baraque tout court, grosse bagnole, alors qu'on n'en a pas les moyens).
Qui en a profité? Surtout les banques, bien entendu. Ce qui a encore renforcé les inégalités de revenus, amplifiées encore par une fiscalité qui redistribue assez mal la richesse.
Et quand le château de cartes s'écroule, qui paie? Le contribuable. Enfin, ses enfants (crédit), soit directement, soit via l'inflation, soit via la guerre.
Ce modèle pose problème, sur les plans économiques et humains, et je ne vois pas notre tôlier ni le reconnaître, ni s'y coltiner.
Dommage.
De toute façon, nous vivons dans un monde causal, où l'on échappe pas très longtemps au réel.
L'avenir est incertain pour les vieux pays riches, largement minoritaires en population, endettés jusqu'aux yeux, en déclin démographique, qui ne pourront tenir longtemps encore leurs promesses de confort (retraite, santé, vacances, etc) à leurs populations alors que des milliards de pauvres et jeunes, dans un monde que la technologie rend plus "plat" chaque jour, ne demandent rien de tel, et crient "à notre tour!". Allez, patron, un p'tit verre de champagne pour oublier, comme en 39.
Rédigé par : ETF | 03 avril 2009 à 09:39
merci à Blanc Cassis de nous avoir signalé le blog d'Anne Sinclair : c'est gratiné
Rédigé par : guy sorman | 03 avril 2009 à 11:44
ETF, je crois que Guy Sorman est le premier à plaindre le contribuable. Et ce, bien avant la crise.
Rédigé par : Aurelien | 03 avril 2009 à 16:36
Costa Rica, Uruguay...combien de divisions ? Les listes noires, grises et moins blanches que blanches épargnent les 2 gros pôles de la finance : non seulement Macao et Hong Kong qui ont mal à masquer la présence de Pékin au dessus de leurs épaules, mais également les Etats-Unis et la Grande Bretagne et leurs îles favorites. Pour les adeptes de la théorie du complot, il n'y a pas mieux pour illustrer la connivence sino-US.
Rédigé par : maluot | 03 avril 2009 à 19:37
Sans oublier la coqueluche des néo-luddites, Lula, et ses "blancs aux yeux bleus" ...
http://jcdurbant.wordpress.com/2009/04/02/g20-la-preference-nationale-na-pas-ete-inventee-par-le-pen-back-to-buy-american-and-british-jobs-for-british-workers/
Rédigé par : jc durbant | 05 avril 2009 à 10:56