Belle illustration ce
jour, de la différence américaine: Tiger Wood se repent en public d'avoir
trompé sa femme ( souvent ) - annonce qu'il entre en thérapie pour guérir de
son "addiction" sexuelle - et qu'il revient aux préceptes de
renoncement bouddhiste que lui enseigna sa mère. Que cette confession télévisée
, prime time , fut sincère ou mise en scène,peu importe : Only in America, la
repentance, la thérapie, la piété , rien ne manque à cette Amérique immuable.
Imagine-t-on un instant cette séquence en
France ? ( où, il est vrai , les stars du stade ne trompent pas leurs femmes ou , s’en vantent ). Il y a peu, Mitt Romney,
candidat à la Présidence des Etats-Unis ( déjà et encore !) accusait Barack Obama « d ’Européaniser »
les US – étatisme, socialism, sécurité
sociale, pacifisme - envisageant, quelle horreur, que les Etats-Unis puissent devenir « La France du
vingt et unième siècle ( sic) . Sans les
365 fromages chers à De Gaulle,
tout de même.
Que Romney se rassure et nous aussi : les Etats-Unis , ce n'est pas encore la France. On en est assez loin
En France comme em Suisse, on entend et cela même chez les élus, que les Etats-unis sont une société ultra-libéral ou que Bush est un nazi ou un fasciste.
" Les idées reçues sont bien imprégnés des deux côtés de l'Atlantique. Envisageant, quelle horreur, que les Etats-Unis puissent devenir « La France du vingt et unième siècle ( sic) . Sans les 365 fromages chers à De Gaulle, tout de même. "
Je dirait les 364 fromages, vu que le gruyère français est une pâle copie de son original suisse. Et qui plus est, un fromage sans trou. Les trous du gruyère sont également une idée reçue bien encré des deux côté de l'Atlantique.
D.J
Rédigé par : D.J | 20 février 2010 à 16:59
L'Amérique puritaine tient le haut du pavé. Mais c'est aussi de l'Amérique que les revendications homosexuelles sont parties, divorces et séparations sont plus pratiqués qu'en France, et devinez pourquoi on parle encore en France de "sex shop" comme on dit "week-end" ?
Bref, attention aux généralisations abusives. L'Amérique puritaine du middle-west, droguée à Palin et fox news n'est pas celle de New York ou de la communauté gay de San Francisco.
Rédigé par : emmanuel | 20 février 2010 à 17:49
«L'Amérique puritaine du middle-west, droguée à Palin et fox news »
J'apprécie à sa juste valeur tout le mépris contenu dans l'utilisation du mot «droguée».
En revanche, les chaines et les politiciens de gauche ne droguent pas, ils informent en parfaite honnêteté.
Il est absolument exclu de voir la gauche voter pour un élu sans substance sur des critères accessoires, comme sa couleur de peau. Ce genre d'errements ne peut arriver qu'à la droite «droguée» élisant un «imbécile» comme GW Bush.
Ca me fait rire, mais rire ... Il paraît que cinq minutes de rire valent un steak. Là, je suis nourri pour le week-end.
Merci
Rédigé par : Franck Boizard | 20 février 2010 à 19:43
Personnellement, cher Boizard, ceux qui mettent sur le même pied Palin et Obama ne me font pas trop rire. Obama et Palin n'ont, en effet, pas grand chose en commun, surtout pas sur le plan de l'intellect, de l'éducation, et de leur expérience du monde. Sur le plan du sex appeal, par contre, ça se disctute. Obama use de son sourire nacré et de son corps d'athlète pour séduire ces dames, et Palin de ses rondeurs, de son look secrétaire de film X, et de ses clins d'oeil pour amadouer l'électeur américain. Match nul.
Il est de bon ton, chez certains républicains, de mépriser l'éducation et la culture. "l'élite", comme ils disent. Ils sont, en cela, proche des régimes communistes qu'ils prétendent haïr. Allez, bon week-end, camarade Boizard, et surtout, rigolez bien, ça ne mange pas de pain.
Rédigé par : ETF | 20 février 2010 à 20:21
Tiger sort du bois mais cela ne fait pas de lui un Robin Wood, ces scènes publiques de pseudo repentance avec dans le rôle principal Bill ou Tiger, Britney ou Paris, c’est bien le comble de l’hypocrisie et du grand guignol médiatique!
Qui peut croire en la sincérité de telles mises en scène ? Quitte à être au cinéma, dans la famille Wood je préfère Nathalie !
Comment ne pas voir dans cet évènement, autre chose que le simple coup médiatique (people) de ses agents et annonceurs pour tenter de redonner de la valeur à leur produit et sauver leurs investissements ?
Pour un grand professionnel: communication & business first!
Alain
Rédigé par : Alain Soler | 20 février 2010 à 21:01
Si l’Amérique ce n’est pas encore la France, je crains que la France ne devienne de plus en plus perméable à certaines dérives de cette Amérique si immuable, et cela ne me rassure pas; on peut énumérer avec un trait à peine forcé :
- la violence de ses gangs, la violence de son cinéma, la violence de ses clips vidéo, la violence à l’école…!
- Ses faux combats, ses faux débats, ses fausses miss siliconées, ses fausses confessions, ses faux amis !
- Ses vrais happy slappers, ses vrais dopés, ses vraies addictions au sex au mensonge et à la politique!
- La fausse morale, la fausse piété, les fausses religions et les vraies sectes et les vrais arnaqueurs!
Heureusement qu’il demeure toujours quelques magnifiques American Beauties !
Rédigé par : Alain Soler | 20 février 2010 à 21:19
Les mœurs sexuelles sont (probablement) pareilles des deux côtés de l’Atlantique. Alors on n’y est pas loin, l’un de l’autre. Ce qui nous distingue c’est plutôt le poids de la religion dans nos vies privées. La repentance réside au cœur de la foi et on en est plus à l’aise ici qu’en France. Toutes choses confondues, les américains prennent leur religion à la carte et « light »: l’infidélité conjugale n’y figure évidemment pas.
Je doute fort « qu’il soit de bon ton, chez certains républicains, de mépriser l'éducation et la culture ». Mais pas mal de républicains, de démocrates et de Dupont moyens se méprisent des élites snobes qui se pensent le beau monde. Il y a une différence entre l’élite et l’élite snobe.
Rédigé par : K. Bledowski | 20 février 2010 à 21:35
D'accord, cher Biedowski, mais je ne pense pas qu'on puisse dire d'Obama qu'il fasse partie de l'élite snob. Obama est arrivé là où il est à la force du poignet, et non parce que Papa avait du fric et le bras long. C'est un homme brillant, bon écrivain de surcroît. Le comparer à Palin, c'est une insulte à l'intelligence. Et il est de bon ton chez les républicains millénaristes et christo-fascisants d'insulter l'intelligence. Pendant que Palin se faisait exorciser, Obama terminait brillamment la Harvard Law School, et se consacrait ensuite au social, alors qu'il aurait pu faire fortune chez... Goldman.
Palin, quant à elle, n'a pas hésité une seconde entre un mandat difficile de gouverneur de l'Alaska, et l'attrait des dollars qu'elle empoche allègrement, sans le moindre scrupule, malgré son soi-disant profond christianisme, sur le dos, entre autres, du Tea Party mouvement, qui n'a pourtant rien d'un mouvement de riches. Non, vraiment, Obama et Palin ne boxent pas du tout dans la même catégorie.
Rédigé par : ETF | 20 février 2010 à 22:02
Le repentir est solitaire, face à sa conscience, c'est-à-dire à Dieu, comme aurait dit Victor Hugo.
Face aux caméras, il n'est que tentative pour récupérer les sponsors...
Ne pas confondre piété et hypocrisie...
Rédigé par : El oso | 21 février 2010 à 10:46
Harvard - Are you popular ?
Bush aussi est diplômé d'Harvard (et Papa Bear, itou).
Pas sûr que l'université américaine produisent des produits surfins ...
A mon avis, la "validité" de n'importe quelle démarche doit passer au crible du retour sur investissement et de la "popularité" du cours.
Il y a bien un anti-intellectualisme américain et une marginalisation de tout ce qui pourrait remettre en cause l'intérêt de la grande dinette socio-psycho-économique.
Rédigé par : Jeo | 21 février 2010 à 12:24
El Oso
Ah mais oui ! Voilà ce qui a manqué à Roman Polanski, une bonne conférence de presse organisée par ses producteurs et amis du cinéma, bien dégoulinante de repentance et de bons sentiments, surtout en étalant les détails les plus croustillants devant les caméras du monde entier, on est voyeur ou on ne l’est pas !
Il a préféré rester derrière la caméra…résilience européenne, quel maladroit ce franco-polonais.
De la Berlinale, El Oso de plata como mejor director por Roman Polanski
PS : cela n’aurait pas atténué son crime vieux de trente ans, mais cela aurait tant fait plaisir aux américains…
Rédigé par : Alain Soler | 21 février 2010 à 12:29
Jeo, sans papa Bush, junior n'aurait jamais fait Harvard (business school, not law school), où il fût d'ailleurs très médiocre (il le reconnaissait lui-même) - c'est pour ça que j'avais précisé: "Obama est arrivé là où il est à la force du poignet, et non parce que Papa avait du fric et le bras long"-
Aux US pour avoir une mauvaise moyenne , que ce soit à l'école ou dans les universités, il faut vraiment être nul. Par la suite, le fiston Bush a été planqué par papa pour éviter de partir au Vietnam, et il s'est ensuite planté dans toute ses entreprises professionnelles, bien qu'il fût, là encore, pistonné par papa. Enfin, avec son peudo-accent Texan, ses erreurs de langage, inventions involontaires de mots, etc, son simplisme, sa religiosité en bandoulière, etc... il plaisait à cette Amérique anti-intellectuelle, pour laquelle n'avoir jamais voyagé hors des USA à 50 ans, est une preuve de patriotisme.
Bref, Obama est un intellectuel. Bush, surtout pas.
Pour le reste, je l'ai souvent dit ici. L'Amérique fût le pays le plus puissant du monde, avec la population la plus inculte du monde développé. Y-a-t-il une relation de cause à effet? Probablement pas, ou bien elle est inverse, puisqu'aujourd'hui, l'inculture s'étend, et le pays est en déclin.
Au point que personnellement, je suis tellement atterré par la pauvreté intellectuelle des programmes scolaires, surtout sur le plan des sciences humaines, que je songe à remettre mes enfants (actuellement dans le public américain) dans un système scolaire français, ou tout au moins, qui vise la bac international. Il faut le voir pour le croire!
A propos de l'histoire Woods? Je suis tellement fatigué par toutes ces âneries que je ne regarde plus la télévision depuis des années, et ne suit plus le moins du monde l'actualité people. La télé et le people, sont le nouvel opium du peuple. Aux US, on a la totale: religion, télé, people... Marx se fût régalé.
Rédigé par : ETF | 21 février 2010 à 13:18
Groucho Marx, bien entendu.
Rédigé par : ETF | 21 février 2010 à 13:20
Tout d'abord, je vous signale une très jolie faute d'orthographe dans l'article :
"Tiger Wood (sic) se repend en public" : il fallait vraiment que ce golfeur fût au fond du trou pour s'y reprendre à deux fois !
Sinon je pense qu'on devrait lui conseiller l'inusable "Défendre les indéfendables" de Walter Block pour se désintoxiquer de cette culpabilité médiatique.
Rédigé par : lucotte | 21 février 2010 à 16:45
@ ETF,
Inculture, corruption, dirigeants incultes, chiffres du chômage truqué, niveau des programmes scolaires nul etc...etc...
Mais que faite vous encore dans cette enfer américain?
D.J
Rédigé par : D.J | 21 février 2010 à 17:03
"l'actualité people" : rien de neuf sous le soleil. Le bon peuple se gargarisait déjà de la vie sexuelle supposée de Marie-Antoinette, et cela a eu un impact politique (une autrichienne, et en plus une salope...).
Remontons plus loin si on veut : les pamphlets gosaient sur les amants supposés d'Henri III (amants qu'il n'a probablement jamais eu).
La différence avec les USA, c'est la repentance publique, le désir de "transparence" (culture protestante contre culture catho si on veut). Pour le reste, l'exploitation people de la vie privée des grands n'est pas nouvelle.
Rédigé par : emmanuel | 21 février 2010 à 18:32
Ah, cher DJ, ce jogging dans Central Park enneigé, un beau dimanche d'hiver, avec Hunky Dory dans les oreilles, ça rachète tous les enfers. Je viens d'y croiser (me semble-t-il), Eliot Spitzer, joggant en sens inverse.
Bref, mon bon DJ (chez Sorman, il y a un DJ et un Solar, pas mal), je suis un apprenti-bobo, et un Obamaniaque, comme tous les New Yorkais. Un modérément snob, vaguement intello, immigré d'Europe, de surcroît, pour qui tout va plutôt bien, puisqu'il a la chance d'être dans les 2% pour qui tout va... plutôt bien. En plus, je ne travaille pas dans la finance, je n'ai donc pas les problèmes de conscience que l'on enterre tant bien-que-mal sous une montagne de dollars.
Pour parodier Sartre, l'enfer, c'est pour les autres. Cela implique-t-il qu'on se désinteresse de leur sort?
Rédigé par : ETF | 21 février 2010 à 22:07
@ETF
Je n’ai dit pas qu’Obama était snob. Je ne le compare pas à Palin non plus. Vous avez absolument raison : si Obama est un intellectuel, Palin ne l’est pas. Obama, de la misère à la richesse (intellectuelle, bien sur), tout à fait d’accord.
Mais vous sous-estimez Palin. Bien qu’elle ne soit pas taillée pour la présidence à mon avis, elle possède un sens de la politique, de la façon Reagan ou Schwarzenegger. L’office du gouverneur à un très jeune âge, avec cinq enfants à ses basques … ce n’est pas mal. Une femme émancipée qui sait fusionner la vie familiale avec la professionnelle : tout à fait ce que l’esprit éclairé du XXI siècle nous préconise, non ?
Rédigé par : K. Bledowski | 21 février 2010 à 22:13
Aujourd'hui, Petraeus s'est opposé publiquement à Dick Cheney et ses justifications de l'emploi de la torture, et Schwarzenegger a traité ses collègues républicains d'hypocrites, parce qu'ils ne cessent d'attaquer le stimulus d'Obama, mais qu'ils sont les premiers à frimer auprès de leurs électeurs parce que l'argent de ce stimulus leur permet de financer des projets et de créer des emplois.
Enfin! Les tartuffes en prennent pour leur grade! Ce qui ne les empêchera certainement pas de redoubler d'ardeur dans la tartufferie.
Rédigé par : ETF | 21 février 2010 à 22:47
Les dépenses publiques en temps de crise , créent-elles des emplois ? On ne sait pas trop car il faudrait pouvoir comparer avec une alternative sans " stimulus" . Il faudrait aussi se demander combien d'emplois n'ont pas été créés dans les entreprises en raison du pompage des crédits par l'Etat ? Et combien d'emplois ne seront pas créés dans l'avenir en raison des dettes du stimulus , à rembourser ? De quoi occuper les statisticiens pour des années . La raison commune dans la profession , est de considérer que les "stimuli" sont positifs pour l'emploi dans le court terme et négatifs dans les cinq ans qui suivent . On verra.
Rédigé par : Guy Sorman | 21 février 2010 à 23:58
Le stimulus et l’emploi.
Dans les modèles que j’ai vus et les données que nous avons observées, le stimulus n’a pas crée beaucoup d’emploi net. Mais le programme a empêché la destruction d’emploi (surtout par le biais des transferts).
L’effet d’éviction est plus difficile à estimer puisque le stimulus n’avait pas influencé les taux d’intérêt (et alors l’offre des prêts). Les statistiques confirment que le redressement économique récent tient beaucoup à la demande du gouvernement.
Votre question sur l’effet du stimulus sur l’emploi à long terme est pertinente. Il me semble que peu d’emploi privé crées par les dépenses du programme seront viable une fois le gouvernement se retire.
Rédigé par : K. Bledowski | 22 février 2010 à 03:20
Le pb supplémentaire aux US, c'est que les safety nets sont moins généreux qu'en Europe, et que par conséquent, la population est encore plus durement touchée par la crise.
Mais stimulus ou pas, là n'est pas la question (même si elle est intéressante). La question est de savoir comment les économies occidentales, dopées depuis des lustres aux dettes et au crédit, et qui n'ont cessé de remettre à demain l'inévitable, vont gérer leur retour forcé à la réalité. Et comment, dans une compétition mondiale, retrouver une croissance et un dynamisme à même de créer assez d'emplois pour résorber les pertes énormes de ces dernières années. Il y eut les 30 glorieuses, et les 30 à crédit. Ready pour les 30 maigres?
Rédigé par : ETF | 22 février 2010 à 04:37
Les safety nets européens sont la version locales des subprimes : on ne fait que reporter le problème.
Les revenus d'allocations sont immédiatement réinjectés dans le circuit de la consommation et donc permettent de soutenir l'économie à court terme, sans création de valeur ajoutée.
Rédigé par : Jeo | 22 février 2010 à 10:07
Partisans de l'auto-régulation par le marché contre partisans de l'intervention de l'état: le débat sera-t-il clos un jour?
Nous sommes effectivement dans une situation où de nombreuses questions se posent.
Mais il faut quand même se demander ce que serait le monde aujourd'hui si Goldman Sachs, Morgan Stanley, CitiGroup, Bank of America, AIG, Freddie et Fannie, General Motors et Chrysler avaient eux aussi fait faillite?
La récession aurait été plus violente et le chômage plus important encore.On imagine aisément la descente aux enfers de la bourse...
Quel moteur aurait permis de remonter la pente?
On ne le saura jamais...car en 2008 comme dans les années 30 l'état est intervenu puissamment.
Avec des résultats discutables certes.
Mais il est triste de constater que lors de la précédente crise les Etats-Unis ne s'en sont vraiment sortis qu'avec la deuxième guerre mondiale. Qu'en sera-t-il cette fois?
Reprise progressive et business as usual? Ou stagnation endettée à la japonaise? Ou rechute violente, que certains prédisent?
Ou nouveau cycle économique sur des base plus saines et durables?
Rédigé par : El oso | 22 février 2010 à 10:24
@K. Bledowski
"Bien qu’elle ne soit pas taillée pour la présidence à mon avis, elle possède un sens de la politique, de la façon Reagan ou Schwarzenegger."
"Les Grands ne nous paraissent grands que parce que nous sommes à genoux ! "
On est toujours responsable des fascinations que l'on laisse exercer sur soi. Je ne vous crois pas encore fasciné par Ms Palin ; arrêtez de chanter ses vertus : vous allez succomber à ses "charmes".
Le meilleur exemple (ou le pire) de la responsabilité des gens qui se laissent séduire : ces français, généralement de gauche, qui reconnaissent du "charisme" à Le Pen, vociférant breton.
De quel secret émoi, leur effroi et leur dégout sont-ils le paravent ? Combien il est nécessaire à leurs convictions !
Rédigé par : Jeo | 22 février 2010 à 10:51
" Mais il faut quand même se demander ce que serait le monde aujourd'hui si Goldman Sachs, Morgan Stanley, CitiGroup, Bank of America, AIG, Freddie et Fannie, General Motors et Chrysler avaient eux aussi fait faillite? "
On saura surtout si l'état n'a pas soutenu de l'insolvabilité. Certaines banques américaine ou comme l'UBS en Suisse ont pu rembourser à l'état avec pour ce dernier un bénéfice à la clé.
Je pense que l'état aurait pu laisser partir en faillite les entreprises citées et de soutenir les chômeurs comme par exemple de les aider à se réorienter vers de nouveaux métiers, avec l'argent qui a servi à soutenir les entreprises. une sorte de fléxisécurité.
C'est ce que envisageait l'économiste Jacques Marseille en réponse au soutient public de l'industrie automobile. Les industries de marques étrangères aux USA comme Toyota sont bien implantées sur le territoire, ils auraient sans aucun doute repris les parts de marché laissé par Général Motors.
D.J
Rédigé par : D.J | 22 février 2010 à 12:45
La dette des ménages aux Etats-unis ne serait pas si catastrophique que cela selon un économiste suisse, en se référent notamment avec des comparaisons des ménages suisses qui ces derniers sont considérés comme de grands épargnants.
http://www.letemps.ch/Page/Uuid/993ac616-1f31-11df-9116-1e4f03ffc601/Endettement_des_ménages_cigale_américaine_et_fourmi_suisse
D.J
Rédigé par : D.J | 22 février 2010 à 15:08
ETF: Intéressant que tu pointilles sur la performance de GW Bush a Harvard – passant sous silence la grandeur d’âme d’un homme qui a suffisamment d’étoffe pour s’auto dénigrer ; et dans la même haleine, oublie de comparer la performance universitaire de GW Bush a la performance universitaire d’Obama… ??!!
…Dur a faire, j’en conviens, vu que toutes les notes scolaires d’Obama, ainsi que ses thèses, dossiers, rédactions, etc. (en Amérique et en Indonésie) de sa maternelle hawaiienne jusqu'à sa remise de diplôme d’avocat - ont été interdits aux yeux du public par Obama lui-même. Ceci contre toutes pratiques habituelles pour un President americain.
QUE CACHE T’IL ? Est la question que toute personne objective se pose – ou du moins, les «imbeciles » confrontent cette question en Amérique profonde - et les intellos socialos do gooders new yorkais s'efforcent dur a ne pas confronter.
Rédigé par : Annika | 22 février 2010 à 15:38
@Jeo
Un avertissement bien fondé de votre part, merci.
Palin ne sera pas le choix républicain de leadership (vous savez déjà qu’elle n’est pas mon choix). Tout simplement elle ne saura pas réunir toutes les mouvances conservatrices dans un cadre général. Pour l’instant elle profite de la colère générale pour protester sans offrir un fil conducteur à la sortie du malaise.
Mais si jamais je succombe à ses charmes, je vous écrirais pour solliciter des conseils curatifs.
Rédigé par : K Bledowski | 22 février 2010 à 16:30
"passant sous silence la grandeur d’âme d’un homme qui a suffisamment d’étoffe pour s’auto dénigrer "
Je ne sais pas si on peut parler de grandeur d'âme.
Bush est suffisamment malin pour savoir qu'en agissant de la sorte, il coupe l'herbe sous le pied de ses détracteurs et dévoile un secret de Polichinelle.
Pour parler belge : malin, il est ; intelligent et intelligible, c'est moins sûr.
"QUE CACHE T’IL ? Est la question que toute personne objective se pose (...)"
Des pieds palmés ?
Sérieusement, je peux maintenant vous avouer ce que tous les européens socialistes vous ont caché jusqu'à son élection : votre président a eu deux enfants noirs.
Rédigé par : Jeo | 22 février 2010 à 16:35
Annika est un excellent exemple de cette droite américaine qui reconnaît à peine (ou pas) de légitimité à Obama.
"QUE CACHE T’IL"
HOOOUUUUUU!
Article de 1990 du New York Times:
" BOSTON, Feb. 5— The Harvard Law Review, generally considered the most prestigious in the country, elected the first black president in its 104-year history today. The job is considered the highest student position at Harvard Law School.
The new president of the Review is Barack Obama, a 28-year-old graduate of Columbia University who spent four years heading a community development program for poor blacks on Chicago's South Side before enrolling in law school. His late father, Barack Obama, was a finance minister in Kenya and his mother, Ann Dunham, is an American anthropologist now doing fieldwork in Indonesia. Mr. Obama was born in Hawaii."
http://www.nytimes.com/1990/02/06/us/first-black-elected-to-head-harvard-s-law-review.html?pagewanted=1
Un cancre à la tête du Harvard Law Review, tout fout l'camp ma bonne dame! Mais non, suis-je bête. C'est une conspiration! Obama n'a jamais tenu ce poste. D'ailleurs, il n'a même pas fait Harvard! HOOOUUUUUU!!!!!
Vite, encore un peu de tea!!!
Rédigé par : ETF | 22 février 2010 à 16:44
Un bon Président?
L’appréciation populaire d’un bon Président est rarement en phase avec l’éclat ou les succès de sa formation initiale.
Des deux présidents français encore vivants, Giscard d’Estaing et Jacques Chirac, c’est ce dernier qui possède toujours et de loin la préférence des français avec une popularité toujours au zénith malgré ses ennuis judiciaires (ou à cause...).
Des deux, VGE est pourtant le plus brillant spécimen politique de la cinquième république : 2 bacs philo & math élém à 15 ans, prépa Louis le Grand, Polytechnique, ENA ; un engagement dans la première armée à 18 ans où il combat sur Strasbourg et en Allemagne, décoré de la croix de guerre.
Plus jeune Président français, élu au moment du premier choc pétrolier, son septennat verra une modernisation à marche forcée de notre pays où seront lancés avec discernement et une extrême rapidité toutes les grandes options de développement:
– Programme électro-nucléaire-TGV-Arianespace-télécoms ! Quand il quitte le pouvoir en 1981 pour faire un parallèle avec la situation actuelle, les finances de l’Etat sont saines et la dette est minime (16.5% de Pib)! Ce ne sera plus jamais le cas depuis !!
Brillant et efficace et cependant mal-aimé. A sa superbe grandeur, les français lui auront préféré le plus trouble des politiques, le moins titré de formation parmi nos présidents élus, ce François Mitterrand qui après quatorze années de politiques gribouilles laissera la France exsangue.
Hymne à ce dieu Poulidor ! Les français dit la rumeur ! Adorent les malchanceux ! Le plus valeureux à ce jeu ! Est bien rarement vainqueur !
Rédigé par : Alain Soler | 22 février 2010 à 22:09
Merci de lire: Des deux ex-présidents...
Rédigé par : Alain Soler | 22 février 2010 à 22:13
Et que dire de ceux qui n'ont pas été élu, et qui pourtant auraient fait des présidents plus valables que ceux que nous avons eu.
R. Barre incarnait la rigueur, l'honnêteté intellectuelle. Question pédigrée, n'était-il pas "le meilleur économiste de France" ?
E. Balladur était "un honnête homme", dixit Mitterrand lui-même.
Mais les électeurs ont préféré Mitterrand en 1988 contre Barre et Chirac, parce que Mitterrand avait un programme simple : je ne ferai rien, ce sera "ni ni". En 1995, la démagogie chiraquienne l'a emporté.
Ne soyons pas trop durs envers Mitterrand. Il a eu le mérite de réconcilier la gauche avec le pouvoir, de tuer l'illusion de la rupture avec le capitalisme, il a fait avancer l'Europe, et décentralisé. Ce n'est pas rien.
Rédigé par : Emmanuel | 23 février 2010 à 08:52
Mardi 23 février 2010 :
Etats-Unis : la confiance des consommateurs à son plus bas depuis juillet.
La confiance des consommateurs américains a chuté en février à son plus bas niveau depuis juillet, les ménages étant plus pessimistes, aussi bien sur la conjoncture actuelle que dans leurs prévisions, selon l'indice publié mardi par l'institut de conjoncture privé Conference Board.
L'indice a reculé de 10,5 points, à 46,5, alors que les analystes tablaient sur une légère baisse, à 55,0.
Les deux composantes de cet indicateur ont lourdement chuté.
L'appréciation des ménages sur la conjoncture actuelle, à 19,4, a atteint de nouvelles profondeurs lors de cette crise : elle est au plus bas depuis février 1983.
Les prévisions des ménages sur l'évolution de l'économie dans les six mois à venir est pessimiste également, avec un indice à 63,8, son plus bas niveau depuis juillet.
Rédigé par : BA | 23 février 2010 à 16:25
Stimuli pour l'emploi.
Généralement, les multiplicateurs des dépenses sont plus grands pour des projets d’infrastructures et beaucoup moins efficaces pour des baisses des impôts – à court terme. Mais on peut introduire des réductions des impôts vite. Les « grand travaux » n’ont pas encore fait fructifier l’embauche dans le privé probablement parce que la plupart de ses dépenses attend toujours de vrais démarrages.
Ce qui n’est pas étonnant par contre c’est l’essor fulgurant de la compétitivité, qu’on la mesure par une productivité quelconque ou par des couts unitaires de production. J’ai comparé les diverses réactions d’emploi à la baisse de production aux secteurs manufacturiers durant cette récession : seuls les E-U et la Norvège ont parvenue à ajuster l’affectation de la main d’œuvre proportionnelle à la baisse de la production (l’Irlande étant le seul pays développé à faire des coupures préventives encore plus sévères). Alors avec le déstockage déjà très avancé ici, le démarrage d’embauche aurait voir le jour bientôt.
Le consommateur chevauche toujours, comme nous rappelle si astucieusement BA. Les temps sont dures, il est vrai.
Rédigé par : K Bledowski | 23 février 2010 à 17:05
Ce qui est remarquable, c'est ceci : l'administration George W. Bush, puis l'administration Obama ont injecté des centaines de milliards de dollars dans l'économie US ...
... et l'économie US ne repart toujours pas. Le chômage continue d'augmenter. La consommation baisse. La pauvreté se développe de plus en plus vite. La confiance des consommateurs s'effondre.
Nous venons d'apprendre aujourd'hui que l'appréciation des ménages sur la conjoncture actuelle a atteint de nouvelles profondeurs lors de cette crise : elle est au plus bas depuis février 1983.
Les prévisions des ménages sur l'évolution de l'économie dans les six mois à venir ont atteint leur plus bas niveau depuis juillet 2009.
Hypothèse : il aurait mieux valu laisser le système s'effondrer en septembre 2008. Il aurait mieux valu trancher dans le vif. Il aurait mieux valu enlever les tumeurs cancéreuses, c'est-à-dire les grandes banques US.
Au lieu de ça, Bush et Obama ont laissé les tumeurs cancéreuses en place en septembre 2008.
Aujourd'hui, en février 2010, nous voyons le résultat.
Rédigé par : BA | 23 février 2010 à 18:01
ETF: Ton lien ne démontre en rien la performance scolaire d’Obama. Ironiquement, l’article du NYT illustre qu’Harvard Law School utilise pour classement de ses élèves, un system de discrimination ‘positive’… « The new system, disputed when it began, was meant to help insure that minority students became editors of The Law Review.”
GWB aurait donc eu le bras long grâce a papa, et Obama l’aurait eu AUSSI grâce a la discrimination ‘positive’ ? Thanks for the tip !
Quant a la suite de ton poste… Résumer le mouvement réformateur qui englobe notre pays aux humeurs des ‘tea party’ participants est un simplisme peu digne de l’intellectuel que tu prétends être. En effet, le mécontentement du peuple s’étend bien au delà des réfractaires usuels (ces 'imbeciles' de l'Amerique profonde), jusqu’a englober 40% des groupes démocrates et une majorité des ‘indépendants’.
Rasmussen reporte que 78% de l’électorat sans affiliation politique considère que l’Amérique est sur ‘une mauvaise voie (on the wrong track)… http://www.rasmussenreports.com/public_content/politics/mood_of_america/right_direction_or_wrong_track
78% ETF ! are you wholed up in a NYC cave?
Rédigé par : Annika | 23 février 2010 à 18:59
Hé oui, chère Annika, la colère est généralisée contre la classe politique dans son ensemble, et la corruption massive du système par les lobbys. Je le dis ici depuis des lustres (et des chandelles), mais je vois que tu ne lis ce blog qu'occasionnellement.
Mouvement réformateur? Mais tout le monde se veut réformateur, donc ça ne veut rien dire. Un slogan, rien de plus.
Etre pro-Bush, pro-républicain, et pour le changement, c'est à mourir de rire. Si Junior n'avait pas fait l'andouille pendant 8 ans, nous n'en serions pas là. Il est trop facile, après coup, de jouer les révoltés. Ca s'appelle de la tartufferie, grande spécialité républicaine, surtout ces jours-ci!
Rédigé par : ETF | 23 février 2010 à 19:44
@ ETF,
Je ne sait pas ce qu'on entend par " élève médiocre ou cancre à Harvard " de la part de W. Bush.
Car ce dernier a quand même une licence en histoire de l'art.
D.J
Rédigé par : D.J | 23 février 2010 à 22:17
Etats-Unis : 2,7 millions de chômeurs arriveront en fin de droits d'ici la fin avril 2010.
The New Poor : millions of unemployed face years without jobs.
Even as the American economy shows tentative signs of a rebound, the human toll of the recession continues to mount, with millions of Americans remaining out of work, out of savings and nearing the end of their unemployment benefits.
Economists fear that the nascent recovery will leave more people behind than in past recessions, failing to create jobs in sufficient numbers to absorb the record-setting ranks of the long-term unemployed.
Call them the new poor : people long accustomed to the comforts of middle-class life who are now relying on public assistance for the first time in their lives — potentially for years to come.
Yet the social safety net is already showing severe strains.
Roughly 2.7 million jobless people will lose their unemployment check before the end of April unless Congress approves the Obama administration’s proposal to extend the payments, according to the Labor Department.
http://www.nytimes.com/2010/02/21/business/economy/21unemployed.html?hp
Rédigé par : BA | 23 février 2010 à 22:24
BA, pourquoi vous mettre en peine pour pourchasser les mauvaises nouvelles sur l'économie américaine, Guy Sorman ne nous a-t-il pas dit que la crise était finie?... ;-) L'économie ne ment pas...
Rédigé par : El oso | 24 février 2010 à 01:20
ETF: "tartufferie, grande spécialité républicaine, surtout ces jours-ci!"
Semblerait que ces jours-ci, la tartufferie est bel et bien du domaine democrate... $1Billion pour une nouvelle ambassade... Ouais !
Crise ? Quelle crise ?! Probleme budgetaire ? Quel probleme budgetaire ?! http://www.timesonline.co.uk/tol/news/uk/article7038550.ece
Obama s'apprete a donner sa version de projet de loi (sur la SS) directement au congres en but de vote - Un acte anticonstitutionnel.
La Constitution ? Quelle Constitution ?!
49% des americains accusent Obama d'avoir REDUIT leurs droits constitutionnels (liberte relieuse, liberte de s'exprimer, et de se rassembler).
http://www.wnd.com/index.php?fa=PAGE.view&pageId=125979
Cogite un peu ETF, on peut certainement attribuer ce fait sur le compte de GW.Bush - n'est-ce pas ?
Rédigé par : Annika | 24 février 2010 à 06:44
Coup de masse islamiste en Turquie
Crack down sur l'armée accusée de formenter un coup d'Etat : hypothèse guère crédible.
Non, l'AKP n'est pas un parti démocratique ; oui, l'armée (avec la justice) était la garante de la laïcité de l'État. En lancant ce procès, l'AKP fait coup double et met tout le monde au pas.
Non, les Turcs ne sont pas, ne seront jamais des européens.
Rédigé par : Jeo | 24 février 2010 à 10:57
Leur langue est européenne, pourtant. Du même rameau que le finnois, les langues baltes et le hongrois...
Rédigé par : El oso | 24 février 2010 à 11:15
Les Turcs ne sont pas chrétiens. C'est cela qui dérange, cessons de mentir.
Rédigé par : Emmanuel | 24 février 2010 à 11:20
" BA, pourquoi vous mettre en peine pour pourchasser les mauvaises nouvelles sur l'économie américaine, Guy Sorman ne nous a-t-il pas dit que la crise était finie?... ;-) L'économie ne ment pas..."
On peut effectivement dire que la récession est finie. Puisque le PIB se reprend. Mais le marché l'emploi comme avec chaque reprise à un temps de retard. Et ce n'est pas seulement qu'aux Etats-unis. L'année 2010 sera probablement la pire année pour le chômage.
D.J
Rédigé par : D.J | 24 février 2010 à 11:35
Merzifonlu Kara Mustafa Pacha
"Du même rameau que le finnois, les langues baltes et le hongrois.."
Du rameau de Tamerladiratan ?
Rédigé par : Jeo | 24 février 2010 à 11:44
Mme Ozdemir - première députée voilée du parlement belge
"Lors de leur premier congrès, ils fustigeaient le cdH d'avoir le pauvre privilège d'avoir fait rentrer une femme voilée au Parlement. Ils ne se rendent pas compte qu'on n'est pas à la période nazie. La sociologie bruxelloise change. Ça fait plus de quarante ans que les immigrés sont ici et veulent prendre part à la société"
Vous voilà prévenu : si vous êtes opposés au voile islamique, vous êtes des nazis.
Mme Ozdemir n'a pas fait de remarque sur le coup d'État survenu dans son pays d'origine.
Rédigé par : Jeo | 24 février 2010 à 12:02
Oui, Jeo, même si cela semble vous déranger, la langue turque fait partie du rameau dit finno-ougrien...Même si les Pachas sont imputables à linfluence islamique...
Rédigé par : El Oso | 24 février 2010 à 12:10