Les gouvernements ne cessent de se rendre utiles , beaucoup trop utiles et plus que nécessaire :
En un an , nous avons bénéficié de la relance publique , cette tragédie Keynésienne qui nous lègue des dettes mais peu d'emplois.
Puis l'alerte, fausse alerte, à la grippe qui nous a doté de stocksde vaccins inutilisables mais chers.
Voici l'aviation clouée au sol par les Etats après que Air France, KLM et Lufthansa ont démontré par des vols d'essai que la poussière volcanique ne menaçait pas les avions. Le coût économique du gel aérien devrait s'ajouter à celui de la relance.
Dans tous ces cas , et de là nait la polémique, les gouvernements ne communiquent pas les données sur lesquelles ils fondent leur décision : cette manie du secret, héritée des temps monarchiques, est inacceptable au temps d'internet et de la communication instantanée. Assez de ces réunions secrètes dont sortent des ministres enflés de leur importance et affichant la mine mystérieuse de ceux qui savent et ne parlerons pas !
Si le processus de la décision était transparent, en tout instant, sans doute la souveraineté des Etats serait-elle mieux tolérée. La suspicion publique et les blogs , constituent les seules voies pour le peuple de se défendre contre ce monarchisme attardé.
Et enfin, serions-nous du principe de précaution, entrés dans l'excès de précaution? Naguère , les Etats nous protégeaient contre les autres et maintenant , contre nous-même. On ne leur en demande pas tant.
C'est en effet édifiant. J'ai découvert seulement aujourd'hui qu'aucune mesure n'a été faite jusqu'à présent de la concentration réelle de ces cendres dans les différentes couches atmosphériques des régions d'Europe potentiellement touchées. N'est-ce pas pourtant le travail des services de météorologie (avec des ballons-sonde notamment), de l'armée ou encore des autorités de l'aviation civile?
En réalité, la circulation de millions de personnes (17.000 vols annulés hier par exemple) a été bloquée uniquement sur la base de simulations informatiques faites par un service météorologique britannique.
Les vols tests d'Air France, KLM et Lufthansa n'ont pas révélé de problèmes réels. Je nuancerais quand même en rappelant que l'armée de l'air finlandaise, qui a fait voler des F-18 jeudi dernier, a constaté que les réacteurs avaient été significativement endommagés.
En tout cas, trop de précaution tue en effet la précaution.
Rédigé par : KarlJohan | 18 avril 2010 à 17:38
Je propose de lancer la Tea Party à la SNCF : scandaleux. Je peux vous dire qu'en Europe, cette grève ne fait plus rire personne.
Qu'on les décime. Action collective : punition collective.
Les actions contre les entreprises sont difficiles ; les usagers qui se rebellent se font généralement condamner.
Le client est un roi constitutionnel : automate en hotel meublé (Baudelaire). Qu'il ne s'avise pas de vérifier l'étendue de son royaume !
Rédigé par : Jeo | 18 avril 2010 à 19:51
Notre tôlier souhaite boire du thé en beuglant et se faire arnaquer par une Sarah Palin à la Française.
Ça ne vole pas haut, mais soit.
Qui cela pourrait-il bien être.
Marine?
Assez fumeuse, mais pas assez volcanique.
Alors qui?
Rédigé par : ETF | 18 avril 2010 à 23:58
En France, Sarah pourrait s'appeler Marine (Le Pen). Encore que celle-ci est divorcée et pour l'avortement.
Christine (Boutin)n'a pas la gueule de l'emploi (et puis elle est conservatrice mais un peu socialiste sur les bords, racines catholiques obligent).
Décidement, c'est mal parti.
Rédigé par : Emmanuel | 19 avril 2010 à 08:46
Plus sérieusement, admettons que que les gouvernements en fassent trop. Au moins, on est sûr que des gens ne mourront pas.
Franchement, la certitude d'épargner des vies humaines vaut bien un très léger ralentissement de l'activité économique ! Serions-nous à ce point obsédés par le PIB ?
Rédigé par : Emmanuel | 19 avril 2010 à 09:43
Tea Party : les études de Pew Center publiées par le New York Times , montrent que les Tea Party activists appartiennent aux classes moyennes , sont plus éduqués que la moyenne des Américains et n'envisagent pas de créer un parti politique . Ils s'inquiètent de l'infiltration de l'Etat dans la société : ce qui n'est pas illégitime . Il semble que ces Tea Parties soient approuvés par 18% des Américains .
Sarah Palin n'a pas fondé ce mouvement qui a commencé sans elle et manifeste une grande autonomie .
Enfin, les Tea Parties étant ancrées dans une philosophie politique spécifique aux Etats-Unis , elles ne sauraient être reproduites à l'identique en Europe.
Rédigé par : Guy Sorman | 19 avril 2010 à 09:45
Le président permanent de l'Union européenne, le Belge Herman Van Rompuy a présenté jeudi 15 avril à Bruxelles son premier recueil de haïkus, "une forme de poésie légère" à la mode du Japon.
"Trois vagues déferlent /
abordant ensemble au port /
le trio est rentré", avait-il déclamé sous le regard intrigué de la presse internationale.
Le petit recueil sobre et élégant de 124 pages à couverture bleu ciel, édité par une maison d'édition flamande spécialisée en poésie, rassemble un quart des haïkus composés par M. Van Rompuy. Tous écrits en néerlandais - sa langue natale - ils sont traduits avec beaucoup de finesse en français, anglais, allemand et... latin, respectant autant que possible l'un des sévères codes du haïku : écrire trois vers de respectivement cinq, sept, cinq syllabes.
"Absent deux jours /
un monde qui a changé /
le verger en fleurs".
http://www.lesechos.fr/depeches/insolite/afp_00245085-herman-van-rompuy-presente-son-premier-recueil-de-haikus.htm
En exclusivité mondiale, voici cinq nouveaux haïkus que vient d’écrire Herman Van Rompuy :
« Dans notre bateau /
Dont le nom est : ZONE EURO /
Coulant sous les flots ».
« Elle n’est pas pérenne /
L’Union Européenne /
Après l’iceberg ».
« Le Titanic coule /
L’eau salée s’engouffre /
Et remplit les soutes ».
« Quand vient le naufrage /
Nous partons à la nage /
Chacun pour sa peau ».
« Le capitaine dit : /
Les femmes et enfants d’abord /
Bonne chance à tous ».
Rédigé par : BA | 19 avril 2010 à 10:40
Principe de précaution, piège à cons ?
(1) Les Etats ont sauvé les banques et l’épargne des citoyens, de quoi je me mêle…franchement les cons !
(2) Aux EU, chômage de +500.000/mois début 2009, avec la relance de l'Etat divisé par 10 en janvier dernier, les pov’s cons !
(3) Le déficit public ? Vraie conséquence de la crise financière & économique, la relance pour limiter la chute vertigineuse de l’économie, bof quels cons !
(4) L’OMS lance une alerte pandémie, les Etats font face… peu de victimes, les cons ! Les Etats ignorent l’alerte et les victimes tombent par millions, voilà qui aurait été tout bon !
(5) Les cendres volcaniques concentrées flinguent les avions nous le savons, les cendres une fois diluées sont moins dangereuses les compagnies testent avec raison.
Une bonne perte d’un avion plein à raz bord voilà qui aurait été une bonne raison d’appliquer le principe de précaution…ah les cons ils ne savent pas attendre!
(6) En Vendée et en Charente, les maires ont signé des permis de construire à tire-larigot pour le bien du développement économique et des finances publiques –et personnelles? - bilan plus de 50 morts !
Les maires qui craignent pour l’avenir de leurs communes et certains habitants de la zone se rebellent contre la zone noire de solidarité imposée par l’Etat -assurant un dédommagement sans décote- encore un principe de précaution à la con !
Les maires et les élus coupables d’une telle situation iront-ils en prison ? Si c’étaient des chefs d’entreprises ayant par négligence et appât du gain mis la vie de leurs employés en jeu et devant déplorer tant de pertes dans leurs usines, qui s’interrogerait ? Ah les cons !
"Naguère, les Etats nous protégeaient contre les autres et maintenant, contre nous-mêmes."
Que l’Etat protège à la fois contre les autres et contre nous-mêmes n’est-ce-pas le principe même de l’expression de la liberté dans la sécurité. L’innocent n’est-il pas qu’un coupable qu'on ignore/qui s’ignore ? Jugés et emprisonnés, l’Etat protège les autres de nos folies ; ne nous protège-t-elle pas également du lynchage, de la haine et de la loi du talion ?
-Quand les autres me fatiguent, c'est que je me lasse de moi-même (jules renard)
Rédigé par : Alain Soler | 19 avril 2010 à 11:40
Gnan-gnan et minimalisme flamand
Herman van Rompuy peut se donner des airs de bonze : il ne trompe pas les francophones de Belgique.
La littérature flamande en Flandre est aussi ancienne (quoique moins mémorable par ses productions) que la littérature française en Flandre. Généralement, elle était le fait de moines hâves et illuminés dans leurs monastères. Elle a débouché sur le jansénisme et toute une série de doctrines aussi farouches que nihilistes.
Aujourd'hui, elle a trouvé un moyen d'expression dans la variété la plus kitsch, dont la forme se marie fort bien à cet étalage de sentiments fugaces, et le Haïku.
exemple :
"Twee meisjes op het strand Ze lezen modebladen Ze kijken in het rond Ze dromen van een prins"
Cela donne, pour ceux qui n'ont pas la chance de comprendre le flamand.
2 jeunes filles sur la plage/ elles lisent des magazines de mode/elles regardent allentour/elles rêvent d'un prince
Ce sont les seules paroles d'une chanson de 5 minutes qui tirait des larmes d'un de mes ex-collègues flamand, grand gaillard nationaliste par ailleurs.
Rédigé par : Jeo | 19 avril 2010 à 11:54
Voici trois haïkus libéraux pour Guy Sorman que j'ajoute à ceux d'Herman Van Rompuy :
"ETF est trop fort,
Le front est bien national,
Marine n'est pas Palin."
"L'atmosphère en cendres.
Mortels, l'Etat veille sur terre.
Précaution du ciel."
"Esprit pénétrant,
Prends le thé contre l'Etat
Et ris des volcans."
Rédigé par : JFB | 19 avril 2010 à 12:10
"Je ne vois pas énormément de liens entre poésie et politique. Il y en a bien plus entre poète et homme politique. Ainsi, un poète haïku ne peut, en politique, ni être extravagant, ni fortement vaniteux, ni extrémiste", a dit M. Van Rompuy dressant le portrait en creux d'un homme qui lui ressemble."
Les échos.fr .
Toujours étonnant de voir combien les français sont désarmés devant une certaine vulgarité. En témoigne le festival d'Avignon, ramassis d'insanités flamandes devant laquelle la critique française s'esbaudit comme le veau qui vient de naître devant sa première sauce gribiche.
Rédigé par : Jeo | 19 avril 2010 à 12:19
Tea Parties: "Ils s'inquiètent de l'infiltration de l'Etat dans la société : ce qui n'est pas illégitime"
Vous idéalisez, cher tôlier, c'est beaucoup plus complexe que cela, un mouvement bourré de contradictions. Les râleries contre l'état, c'est, aux US, un réflexe pavlovien qui dissimule bien d'autres motifs. Blancs, relativement âgés, Ils s'inquietent aussi (mais shhht) du métissage croissant du pays, et de leur propre avenir, que l'on vienne, par exemple, rogner sur leur Medicare (présent ou futur), Medicare, rappelons-le, gigantesque programme d'état. Et dans le même temps, ils râlent contre les déficits. Bref, il s'agit d'un mouvement de râleurs, type beurre et argent du beurre, que l'on pourrait tres bien retrouver en France dans des manifs, mais à gauche. Sud-Rail à l'américaine, quoi.
Notons aussi que ce mouvement surfe sur le mécontentement général des américains envers leurs politiciens (80%), la corruption du systeme par les specials interests, toutes choses que je dénonce ici depuis des lustres. Ce qui est navrant, c'est que dans le même temps, ils se font récupérer et plumer par Sarah Palin, dont la principale préoccupation depuis que Mc Cain a fait d'elle une célébrité, est de se faire un max de fric en un minimum de temps, d'où ses "speechs" payés $100.000 la piece, ou encore, son émission de télé foireuse.
Bref, si la colere du peuple gronde aux US, depuis un bon moment déjà, renforcée encore par les dernieres turpitudes de Wall Street, les Tea Parties ne sont qu'un peu d'écume confuse et parfois puante sur la vague.
Les problemes de fonds, bien réels, sont les mêmes que dans tous les pays développés, et en sus de la corruption de la démocratie US, ils ont tout à voir avec la mondialisation et le basculement vers l'Orient de la puissance économique mondiale.
Rédigé par : ETF | 19 avril 2010 à 12:25
SNCF
La meilleure preuve que quand il n'y a pas de contre-pouvoir, on abuse de son pouvoir.
En l'occurence, le pouvoir de paralyser un pays (au mépris absolu de la détresse que cela peut engendrer, y compris au niveau international)
le pouvoir de faire accepter ses revendications en prenant les usagers en otage
le pouvoir de prendre des vacances à l'oeuil (ou pas) selon ses convenances et l'état de son portefeuille.
Si la SNCF fait tant grêve, c'est probablement parce que ses employés sont surpayés : ils préférent ne pas bosser et planter les usagers pendant les vacances des enfants. En accédant à leur revendications, on les encourage de facto à repartir en grève, en leur donnant encore plus de lattitude pour ce faire.
La solution pour éviter les grèves : diminution salariale au pro rata des jours de grève.
Rédigé par : Jeo | 19 avril 2010 à 13:10
L'Etat édicte des normes à la con.
Par exemple, il est interdit de faire du ski en hors piste. Et ma liberté ?
Sauf que quand des petits malins skient en hors piste et se perdent, ils sont bien contents de bénéficier des secours gratuits de ce même Etat !
L'Etat interdit l'héroïne et la cocaïne : insupportable connerie.
Sauf que quand un drogué veut s'en sorir, il est bien content de bénéficier des cures de désintox au frais de la princesse, c'est-à-dire de la collectivité (tous les drogués repentis ne sont pas des stars millionnaires).
L'Etat édicte des nomes pour la sécurité alimentaire. De quoi je me mêle ? Sauf que les consommateurs auraient bonne mine s'ils devaient vérifier que tout aliment acheté est conforme à des normes minimales d'hygiène, les courses prendraient du temps !
Malgré ces insupportables limites à la liberté individuelle, je préfère encore notre state party à leur tea party.
Rédigé par : Emmanuel | 19 avril 2010 à 13:14
L'aventure, c'est l'aventure
Le ski hors piste, c'est quand même chouette. Cela peut se pratiquer encadré par l'ESF (pure manifestation du génie organisationnel français, exemple de pédagogie standardisée et appliquée dont l'éducation nationale ferait bien de s'inspirer). Il ne manque plus aux belges que les Alpes pour l'adopter.
Héroïne et cocaïne : personne ne veut tirer les conséquences de la prohibition aux États-Unis. C'est l'État, c'est à dire ma concierge, qui génère le crime organisé en se faisant mousser moralement et en rendant la transgression financièrement et sociologiquement intéressante.
L'Etat édicte des nomes pour la sécurité alimentaire.
Là d'accord. Il y a encore beaucoup à faire pour informer correctement les consommateurs. Look up for iPhone et Android apps. Maintenant que les code bars peuvent être déchifrés par les consommateurs et avec la plus grande diffusion des RFID, les consommateurs pourraient être nettement mieux informés à l'avenir : diète, comparaison de prix, etc.
Rédigé par : Jeo | 19 avril 2010 à 13:27
Leçon de la dépénalisation de l'usage du cannabis chez les hollandais
Après une hausse de la consommation, due à la permissivité accrue, la consommation de cannabis chez les hollandais a chuté, jusqu'à devenir totalement marginale. Les hollandais doivent maintenant subir les nuisances dues au tourisme que le cannabis génère (de France, des US, de Belgique, etc.). Si ils ne ferment pas les coffee shop, c'est 1 parce qu'ils craignent que le retour de la prohibition ne ramène le retour de la consommation 2 parce que cela génère un confortable revenu pour l'État, qui paie les dégats occasionnés par ailleurs.
Rédigé par : Jeo | 19 avril 2010 à 13:38
Plus les jours passent, plus la Grèce doit emprunter sur les marchés internationaux à des taux élevés.
Plus les jours passent, plus la Grèce s'approche du défaut de paiement.
Lisez cet article :
Les rendements des obligations d'Etat grecques ont atteint lundi vers 11H00 un nouveau plus haut historique depuis l'entrée du pays dans la zone euro, au-dessus de 7,6 %.
A 11H14, le taux de l'obligation d'Etat grecque à 10 ans était à 7,621 %, contre 7,366 % vendredi vers 16H00 GMT, après une pointe à 7,631 %.
Le différentiel ("spread") avec l'emprunt allemand à 10 ans qui sert de référence au marché s'élevait à 455 points de base contre 428 vendredi. Cela signifie que la Grèce doit offrir un surplus de 4,55 points de pourcentage par rapport à l'Allemagne pour emprunter sur les marchés.
http://www.romandie.com/infos/news/201004191145080AWP.asp
Rédigé par : BA | 19 avril 2010 à 13:53
Testons le gouvernement Grec !(aussi valable pour vos enfants : il n'y a pas que l'État qui peut se livrer à des abus de pouvoirs)
http://www.testdrogue.fr/
Rédigé par : Jeo | 19 avril 2010 à 14:08
@Jeo il parait que l'etat hollandais veut limiter la vente au citoyen hollandais seulement, où tout du moins à des porteurs de cartes bancaires hollandaises, pour limiter le tourisme cannabique et les problèmes associés.
A propos de tea-party et de prohibition à une époque dans la Russie tsariste la consommation de café était sanctionnée par le nez et les oreilles coupées, je ne sais pas si la raison était économique ou morale mais c'est très sévère.
Les test drogue me rappelent plusieurs études effectuées à partir des eaux usées de plusieurs grandes villes comme Londres ou Paris qui concluait à une consommation bien plus élevée que les chiffres officiels, de cocaïne entre par ex, ou à celles faites à partir des toilettes des parlements, européen par exemple, qui mettent en evidence une forte consommation de cocaïne dans une proportion élevée de la population, Et celle-ci à l'insu de parlementaires lors d'interviews la sueur etait récupérée par les maquilleurs puis analysée, 1/3 positif au cannabis et 1/10 à la cocaïne (j'aurais imaginé l'inverse).
Il y a aussi eu des etudes à partir des billets de banques et l'air ambiant, on trouve de tout, le brouillard traversé par l'air force one polonais était peut-être le nuage dérivant d'un concert de reggae, et le pilote aurait piqué du nez...
Restez chez vous et fermez les fenêtres, ça vous évitera aussi le rhume des foins, avec tous ces pollens.
Quand même ça fait du bien le retour du printemps.
Rédigé par : Soliv | 19 avril 2010 à 18:15
Ma contribution à Spirou,
Fais-moi peur
La grippe s’est fanée
Ce roman de l’automne
Un instantané, aphone
Cendres et sols noirs
Avions lucioles décloués
Le printemps se voile
C’est Bastien l’artiste
Qui sifflera le tea-temps
Un passe populiste
Rédigé par : Alain Soler | 19 avril 2010 à 22:03
Fais moi peur, Grèce !
Le plan d'aide à la Grèce pourrait se révéler très insuffisant.
La Grèce pourrait avoir besoin de 80 milliards d'euros d'aide financière pour éviter la faillite, près du double du montant prévu par le plan européen, a affirmé le président de la Bundesbank, Axel Weber, cité indirectement mardi par le Wall Street Journal.
La situation de la Grèce empire et "les chiffres changent tout le temps", a rapporté au journal une personne proche du dossier, après une réunion à huis clos de parlementaires, au cours de laquelle M. Weber s'est exprimé.
"La situation financière de la Grèce pourrait être pire que ce qu'imaginent de nombreux observateurs", souligne le Wall Street Journal, et la Grèce pourrait avoir besoin au total de 80 milliards d'euros d'aide.
Les ministres de la zone euro ont décidé un programme d'aide à la Grèce, qui doit couvrir une période de trois ans, avec un volume de crédits allant jusqu'à 30 milliards d'euros, au taux de 5 %, pour la première année. Cette aide devrait être combinée à un apport du FMI, d'un montant de 10 à 15 milliards d'euros. Interrogée par le journal, la Bundesbank a refusé de commenter.
http://www.lemonde.fr/economie/article/2010/04/20/le-plan-d-aide-a-la-grece-pourrait-se-reveler-tres-insuffisant_1339997_3234.html
Rédigé par : BA | 20 avril 2010 à 09:57
Les manifestations de l'année passée : un certain mal-être comptable ?
Comment la situation grecque pourra-t-elle s'améliorer ? Comment la faire évoluer ? C'est probablement le retour de l'émigration grecque : Australie, USA, Europe. Le système de redistribution tel qu'il a été institué en Grèce cours à sa perte.
Rédigé par : Jeo | 20 avril 2010 à 10:17
Affaire de protitution de mineure dans l'équipe de France
Plusieurs joueurs sont impliqués ; seul Ribéry a avoué.
Transparence ! Pédophiles !
Rédigé par : Jeo | 20 avril 2010 à 10:24
Plus les jours passent, plus la Grèce doit emprunter sur les marchés internationaux à des taux d'intérêt de plus en plus élevés.
Plus les jours passent, plus la Grèce se surendette.
- Emprunt à 3 mois :
En janvier 2010, la Grèce a lancé un emprunt à 3 mois. La Grèce a dû verser un taux d'intérêt de 1,67 %. Mardi 20 avril, la Grèce a dû verser un taux d'intérêt de 3,65 % !
- Emprunt à 6 mois :
En janvier 2010, la Grèce a lancé un emprunt à 6 mois. La Grèce a dû verser un taux d’intérêt de 1,38 %. Mardi 13 avril, la Grèce a dû verser un taux d’intérêt de 4,55 % !
- Emprunt à 12 mois :
En janvier 2010, la Grèce a lancé un emprunt à 12 mois. La Grèce a dû verser un taux d’intérêt de 2,20 %. Mardi 13 avril, la Grèce a dû verser un taux d’intérêt de 4,85 % !
- Emprunt à 10 ans :
Mardi 20 avril, le taux de l'obligation à 10 ans a battu tous les records : il est au-dessus de 7,8 % !
Lisez cet article :
http://www.romandie.com/ats/news/100420100329.eznyqfk9.asp
Rédigé par : BA | 20 avril 2010 à 13:01
11 à table
Je suis profondément indigné.
J'attends impatiemment un communiqué de l'Élysée, pour rassurer la nation, face à ce traumatisme qui nous touche tous au plus intime de notre conscience. Une marche blanche à Paris ! La tour Eiffel couverte de ballons blancs en solidarité avec l'innocence baffouée ! La révolte des mères !
Je veux entendre le témoignage et les sanglots de la petite à laquelle ces brutes épaisses*, cocaïnées et avinées ont fait violence. Non à la conspiration du silence.
Ce petit corps martyrisé, trahi et vendu 11 fois, souillé et humilié 100, 1000 fois, c'est celui du Christ !
Qui sait si ils n'ont pas agi en groupe, ces simplets ! Ah, elle est belle, l'équipe de France ! En formation !
Qu'est-ce qu'ils fabriquent, à l'Elysée, bon dieu ?
Sont-ils tout à fait insensibles ? Se rendent-ils compte de l'effet désastreux que cette histoire aura sur la jeunesse de France et sur la confiance des jeunes dans leurs idoles ? Vous parlez d'un exemple. Quelle insensibilité ! Quelle cruauté ! Quels monstres !
Alain Soler, comment prétendez-vous défendre l'attitude de ce Caligula de Sarkozy et son silence complice et coupable ?
Pour profiter des retombées en terme de popularité, il est toujours prêt à courir derrière l'équipe de France.
Couvre-t-il ces scandales de pédophilie ? Aide-t-il à étouffer l'affaire ? Fournit-il des diversions ? Se range-t-il au nombre des cyniques qui assument sans complexe le droit des plus forts d'abuser des enfants des plus faibles ? Est-ce cela, profiter d'une réussite légitimement acquise? Est-ce cela, la réussite qu'il vante ? Plus troublant, la France est-elle avec lui ?
Transparence ! On nous cache tout ; on nous dit rien. Pédophiles !
Ah, elle va nous entendre chanter, en Afrique du sud, la France ! Banzaï !
* ETF, entre les attouchements timides d'un prêtre et les exploits sportifs et humoristiques du "beau gosse blagueur" Ribéri, je pense que le choix serait vite fait, si ce genre de choix devait vous échoir un jour.
Rédigé par : Jeo | 20 avril 2010 à 13:15
Pauvre Ribery, il s'est trompé de carrière. Il aurait du faire prêtre, ce qui lui aurait permis de pratiquer pendant des années, en toute impunité, protégé par sa hiérarchie. Et puis il aurait eu le choix! Et de tous les âges! Là, c'est embêtant. Un petit écart, et il va devoir rendre des comptes devant la justice des hommes! Vraiment, ces hommes et leur justice, ils exagèrent!
Si j'étais lui, je demanderais une entrevue au pape, histoire de s'assurer le pardon divin. Puisque c'est ça qui compte...
Rédigé par : ETF | 20 avril 2010 à 13:39
Dans le cas des joueurs de foot, la justice ne traîne pas. Ribery et consorts ne bénéficient pas de protection en haut lieu, apparemment. C'est tout ce qui compte.
Ribéry, les prêtres ou, dans un registre différent, Pasqua et Chirac, qu'importe : que la justice fasse son travail, c'est tout ce que je demande pour ma part.
Rédigé par : Emmanuel | 20 avril 2010 à 13:45
"et il va devoir rendre des comptes devant la justice des hommes"
Bien sûr que non, il est entendu en tant que témoin.
Il a couché avec une mineure à l'insu de son plein gré.
Rédigé par : Jeo | 20 avril 2010 à 13:49
"Un petit écart"
Je suppose que c'est ce qu'on appelle la géométrie variable.
Rédigé par : Jeo | 20 avril 2010 à 13:54
Entendu comme témoin, c'est mal parti pour lui. Ce qui aurait été grave, c'est que les instances du foot ou le gouvernement empêchent la justice de faire ce qu'elle a à faire. apparemment, ce n'est pas le cas.
Il reste que cette affaire est lamentable pour tous ces gamins qui prennent les stars du foot pour des idoles.
Mais comme je l'ai dit, il n'est pas mauvais de déboulonner les idoles de temps en temps, qu'elles soient cléricales, psychanalytiques ou sportives.
Rédigé par : Emmanuel | 20 avril 2010 à 13:59
"Si j'étais lui, je demanderais une entrevue au pape"
Ribéry a abjuré la foi catholique, cela doit être pour cela.
Rédigé par : Jeo | 20 avril 2010 à 14:02
"Mais comme je l'ai dit, il n'est pas mauvais de déboulonner les idoles de temps en temps"
Sarkozy, démission !
Rédigé par : Jeo | 20 avril 2010 à 14:06
Mardi 20 avril 2010 :
A 18H00, le taux de l'obligation d'Etat grecque à 10 ans s'établissait à 7,851 %, contre 7,618 % lundi soir. Il a atteint en séance 7,864 %, du jamais vu depuis l'entrée du pays dans la zone euro.
Le différentiel ("spread") avec l'emprunt allemand à 10 ans qui sert de référence au marché s'élevait à 476 points de base contre 455 lundi.
Cela signifie que la Grèce doit offrir un surplus de 4,76 points de pourcentage par rapport à l'Allemagne pour emprunter sur les marchés.
http://www.romandie.com/infos/news/201004201852050AWP.asp
Lundi 12 avril : le taux de l'obligation grecque à 10 ans était de 6,637 %.
Mardi 13 avril : le taux de l'obligation grecque à 10 ans était de 6,815 %.
Mercredi 14 avril : le taux de l'obligation grecque à 10 ans était de 7,034 %.
Jeudi 15 avril : le taux de l’obligation grecque à 10 ans était de 7,123 %.
Vendredi 16 avril : le taux de l’obligation grecque à 10 ans était de 7,366 %.
Lundi 19 avril : le taux de l'obligation grecque à 10 ans était de 7,618 %.
Mardi 20 avril : le taux de l’obligation grecque à 10 ans était de 7,851 %.
Rédigé par : BA | 20 avril 2010 à 20:34
Les commentaires concernant les articles de Guy Sorman ont souvent deux points en commun:
- Premièrement, ils sont passionnants, pleins de réflexions passionnantes;
- Deuxièmement, ils n'ont rien à voir avec l'article d'origine, qui pour le dernier d'entre eux pose la question de l'attitude des pouvoirs publics face à des risques, qu'illustre le cas du nuage de cendres issus d'un volcan islandais. On se retrouve vite avec des analyses certes intéressantes mais hors-sujet sur la crise financière grecque ou les dérives supposées de certains Bleus.
Chaque jour qui passe me confirme dans mon idée que les pouvoirs publics européens font preuve d'irresponsabilité, non pas en fermant initialement par précaution louable les espaces aériens, mais en ne faisant que cela, sans essayer de faire depuis des évaluations de la présence réelle et des caractéristiques des nuages de cendres volcaniques.
A notre époque obsédée par les questions climatiques, où nous prenons la peine de faire des forages très profonds dans les glaces antarctiques pour savoir quelle était la composition de l'atmosphère il y a plusieurs centaines de milliers d'années, il me paraît inconcevable que l'on ne prenne pas la peine de faire des mesures (et pas uniquement des simulations informatiques) de ce contient ou ne contient pas actuellement l'atmosphère de nos contrées européennes.
Un article actuel dans le journal Le Monde rappelle l'éruption très violente du volcan islandais Laki en 1783-1784 et ses conséquences matérielles désastreuses en Europe: hivers très rigoureux, étés trop secs, air sulfuré, le tout occasionnant une surmortalité par famine ou intoxication. L'article rappelle que des institutions françaises scientifiques et médicales faisaient des mesures avec les moyens de l'époque, comme par exemple de porter de la viande en altitude avec des cerf-volants (pour observer son éventuelle dégradation). Il est atterrant de constater que nos ancêtres d'il y a plus de deux siècles, qui disposaient de moyens conceptuels et matériels beaucoup plus limités que maintenant, essayaient d'agir avec rationalité, alors que nous ne faisons que réagir d'une manière frileuse et instinctive.
Rédigé par : KarlJohan | 20 avril 2010 à 21:39
On se gausse, on se moque, mais que ne dirait-on si un avion (dont les réacteurs ne sont pas certifiés pour voler dans de la poussière volcanique) s'était crashé?
On se gausse, on se moque, mais que dirait-on si les états avaient laisse le système financier s'effondrer, General Motors et tous les autres (par exemple) aller a la faillite, et qu'on avait a l'heure actuelle des millions ou des dizaines de chômeurs en plus...
Top facile. Cet anti-étatisme un peu primaire n'a pour le coup, pas grand chose de scientifique, chers amis qui vous réclamez de la raison et de la science, mais tout de l'idéologie. Crash....!
Rédigé par : ETF | 21 avril 2010 à 13:36
Principe de précaution et principe de prévention : concepts
La télé finira par nous apprendre quelque chose : le premier s'applique aux évènements non-certains(cette 100.000ème cigarette va causer mon cancer), le deuxième aux évènements certains(ravage acide de cendres volcaniques sur les réacteurs d'avions).
Question : comment être certain qu'un évènemenent serait advenu, une fois qu'il a été prévenu ?
Rédigé par : Jeo | 21 avril 2010 à 15:02
@Jeo
"La solution pour éviter les grèves : diminution salariale au pro rata des jours de grève."
N'est-ce déjà le cas? Sauf erreur, les fonctionnaires (et assimilés) grévistes ne sont pas payés. Le seul jour de où j'ai fait grève, j'ai reçu 29 trentième de mon salaire habituel à la fin du mois. Proportionalité parfaite.
Rédigé par : Gatien | 21 avril 2010 à 20:55
@KarlJohan
"A notre époque obsédée par les questions climatiques, où nous prenons la peine de faire des forages très profonds dans les glaces antarctiques pour savoir quelle était la composition de l'atmosphère il y a plusieurs centaines de milliers d'années, il me paraît inconcevable que l'on ne prenne pas la peine de faire des mesures (et pas uniquement des simulations informatiques) de ce contient ou ne contient pas actuellement l'atmosphère de nos contrées européennes."
Je ne suis pas très au fait des polémiques de dernière heure sur le sujet, mais votre indignation me semble superflue.
Des simulations numériques sont largement suffisantes pour savoir grosso-modo quelles teneurs en cendres peuvent être attendues au dessus de l'Europe.
Par ailleurs, les mesures sont forcément ponctuelles : elles ne donnent pas d'indication sur les possibles zones plus concentrées. Sauf bien sûr si vous décidez de dépenser l'argent du contribuable dans la mise en place - en quelques jours - d'une logistique permettant quelques milliers de mesures simultanées partout en europe de l'ouest et à toutes les altitudes.
Le seul moyen d'obtenir à peu de frais et en peu de temps une image réaliste, c'est la simulation numérique.
Le vrai problème n'est pas savoir si les teneurs en cendres atteignent 1 ou 2 ppm (j'invente les chiffres), mais si un avion court des risques en dessous de 100ppm. Ce problème n'a rien à voir avec la météorologie. Seul méthode : faire voler des avions pour voir si ils se crashent. Je salue les types qui font ce boulot.
Rédigé par : Gatien | 21 avril 2010 à 21:14
Je précise une fois de plus que je ne critique pas par principe la fermeture des espaces aériens européens, suite aux craintes nourries par les nuages de cendres volcaniques du volcan islandais. Mais il s'agit de mesures conservatoires et initiales, qui doivent être suivies d'évaluations déterminant ce qu'il convient de faire dans les jours suivants. De même dans la vie courante, quand la justice prend dans l'urgence des décisions en référé, cela ne la dispense pas de juger sur le fond à plus long terme en évaluant posément tous les éléments, quitte à remettre en question le jugement en référé.
Il est positif de faire des simulations numériques, à condition de les confronter à des mesures locales. C’est le principe même de la démarche scientifique de faire valider (ou invalider) des hypothèses, des théories ou des simulations par des mesures ou des expériences. Simulation numérique ne veut pas dire forcément précision ou justesse. D’après de nombreuses simulations brillantes faites par des gens brillants, le SARS, la grippe aviaire, la grippe H5N1 ou je ne sais plus quelle autre maladie récente encore s’apprêtaient à tuer des millions de personnes de par le monde en quelques semaines. Les simulations ne sont pas plus à même capables de prédire des crises économiques ou financières, comme ce que nous vivons actuellement.
Je conteste l’idée qu’il faudrait faire des milliers de mesures ponctuelles au-dessus de l’Europe pour avoir une image fidèle de la présence des cendres volcaniques, car celles-ci à mesure qu’elles s’éloignent du volcan tendent à tomber ou à se disperser, entraînant des valeurs homogènes pour une zone donnée.
La meilleure méthode reste encore de faire voler des avions et c’est justement la bonne initiative qu’ont prises d’elles-mêmes des compagnies comme Air France, KLM ou Lufthansa, sans lesquelles nous serions encore à attendre que le volcan islandais daigne bien cracher moins de cendres.
Si un service météorologique britannique n’avait pas pointé du doigt cette question des cendres volcaniques, l’éruption du volcan islandais serait passée inaperçue en dehors de l’Islande, et les avions auraient continué à voler dans toute l’Europe sans que personne ne se pose de questions.
J’ai trouvé également très hypocrites les mesures de ces derniers jours, où on autorisait pour quelques heures des réouvertures d’aéroports, des couloirs aériens ou des vols spéciaux. Il faut savoir ce que l’on veut : Si on estime qu’il y vraiment un nuage de cendres volcaniques menaçantes dans les espaces aériens concernés, il ne devrait y avoir aucune autorisation de ce type, même limitée ou provisoire.
Enfin, pourquoi accuser les compagnies aériennes de vouloir reprendre les vols à n’importe quel prix ? Quel serait l’intérêt d’une compagnie réclamant de pouvoir assurer des vols, dont elle sait qu’ils sont susceptibles de causer des dommages sérieux à ses appareils ?
Rédigé par : KarlJohan | 21 avril 2010 à 21:37
Saluons la contribution britannique à l'invention des paniques naturelles depuis vingt ans , de la vache folle au réchauffement climatique et aux cendres volcaniques . Les Anglais ont aussi créé le WC , c'était plus utile.
Rédigé par : Guy Sorman | 21 avril 2010 à 22:00
@Gatien
Je proposais une diminution du salaire : proportionalité parfaite, chaque mois. Révisable chaque année.
Seule façon de diminuer les abus du droit de grève à la SNCF, en limittant a priori les moyens de la faire.
Rédigé par : Jeo | 22 avril 2010 à 10:57
Grèce : les taux longs à 8,3 %, le déficit public 2009 revu à la hausse.
Les taux des obligations d'Etat grecques à 10 ans repartaient fortement à la hausse jeudi matin, atteignant de nouveaux sommets, après l'annonce d'une révision à la hausse du déficit public de la Grèce par Eurostat.
A 11H20 (09H20 GMT), le rendement des obligations grecques atteignait 8,323 %, contre 8,086 % mercredi soir. Il évoluait autour de 6,3 % il y a à peine un mois.
Le différentiel ("spread") avec l'emprunt allemand à 10 ans, qui sert de référence sur le marché obligataire, s'élevait à 525 points de base, un niveau encore jamais vu depuis l'entrée du pays dans la zone euro en 2001.
Depuis trois séances, les taux grecs connaissent une flambée qui fait craindre pour la solvabilité du pays.
http://www.boursorama.com/international/detail_actu_intern.phtml?num=1e09c2e0b9af37851a7105f2f62e83ab
Rédigé par : BA | 22 avril 2010 à 11:59
La Graisse va devoir faire une cure d'amaigrissement.
Rédigé par : ETF | 22 avril 2010 à 13:14
Flambée des taux, déficit record : la Grèce se rapproche de la faillite.
http://www.lemonde.fr/economie/article/2010/04/22/flambee-des-taux-deficit-record-la-grece-se-rapproche-de-la-faillite_1340986_3234.html
Rédigé par : BA | 22 avril 2010 à 13:24
L'euro en-dessous des 1,33 dollar.
L'euro est tombé jeudi à son plus bas depuis près d'un an, chutant à 1,3261 dollar, son plus faible niveau depuis le 7 mai 2009, les craintes d'un défaut de paiement de la Grèce ayant été relancées de plus belle par la révision en hausse du déficit public grec.
Moody's a dégradé la note de la Grèce qui passe de A2 à A3, assortie d'une perspective négative.
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2010/04/22/97002-20100422FILWWW00419-l-euro-en-dessous-des-133-dollar.php
Rédigé par : BA | 22 avril 2010 à 17:03
Jeudi 22 avril 2010 :
Lundi 12 avril : le taux de l'obligation grecque à 10 ans était de 6,637 %.
Mardi 13 avril : le taux de l'obligation grecque à 10 ans était de 6,815 %.
Mercredi 14 avril : le taux de l'obligation grecque à 10 ans était de 7,034 %.
Jeudi 15 avril : le taux de l’obligation grecque à 10 ans était de 7,123 %.
Vendredi 16 avril : le taux de l’obligation grecque à 10 ans était de 7,366 %.
Lundi 19 avril : le taux de l'obligation grecque à 10 ans était de 7,618 %.
Mardi 20 avril : le taux de l’obligation grecque à 10 ans était de 7,851 %.
Mercredi 21 avril : le taux de l’obligation grecque à 10 ans était de 8,086 %.
Jeudi 22 avril : le taux de l’obligation grecque à 10 ans était de 8,780 %.
La situation de la Grèce est en train de dégénérer.
La Grèce fonce vers le défaut de paiement.
http://www.lemonde.fr/economie/article/2010/04/22/flambee-des-taux-deficit-record-la-grece-se-rapproche-de-la-faillite_1340986_3234.html
Rédigé par : BA | 22 avril 2010 à 20:42
Si le gouvernement Grec refuse, comme il le fait, les mesures d'austérité demandées par le FMI, seules à même de rassurer les marchés et remettre la Grèce dans la voie droite, il serait crétin aux autres pays Européens de lui venir en aide. On ne prête pas à un panier percé, surtout quand on est soi même endetté jusqu'au cou. Expulsion de la Grèce de la zone Euro. Basta.
L'austérité, ils vont l'avoir, d'une manière ou d'une autre. Mais l'irresponsabilité et l'impunité, ça suffit.
Rédigé par : ETF | 22 avril 2010 à 21:05
La dette grecque ramenée au rang des plus risquées au monde.
Ce qui était inimaginable il y a quelques mois est en train de se produire. Un pays de la zone euro figure parmi les plus risqués au monde. Hier, la Grèce a détrôné l'Ukraine au palmarès des signatures les plus dangereuses.
Le coût d'une protection contre un éventuel défaut de la dette hellénique, mesuré par le « credit default swap » (CDS) a atteint le niveau inédit de 644,1 points de base, d'après CMA DataVision. A ce prix, le marché estime implicitement que la probabilité de voir le pays faire défaut d'ici cinq ans s'élève à plus de 40 % (et davantage encore dans un futur proche).
Sur ce critère, la Grèce est désormais le quatrième pays le plus risqué au monde, derrière l'Argentine, le Venezuela et le Pakistan, trois Etats qui se sont retrouvés en cessation de paiements entre 1999 et 2005.
http://www.lesechos.fr/info/marches/020494956458-la-dette-grecque-ramenee-au-rang-des-plus-risquees-au-monde.htm
Cet article est très intéressant car il commence par une phrase qui résume bien la période actuelle :
« Ce qui était inimaginable il y a quelques mois est en train de se produire. »
Cette phrase est typique de la période inaugurée par le 15 septembre 2008. Depuis le 15 septembre 2008, nous assistons en spectateurs stupéfaits à des événements inimaginables.
Chose étonnante : les esprits les plus brillants, les éditorialistes les plus médiatiques, les économistes les plus respectés nous répétaient que de telles choses étaient IMPOSSIBLES.
La réalité a renvoyé tous ces imposteurs à leur nullité.
Quant à nous, simples citoyens, que cela nous serve de leçon. Nous étions bien cons de les écouter pérorer à la télévision. Nous étions bien cons de croire à tous leurs discours.
La période inaugurée le 15 septembre 2008 nous a rappelé deux choses que nous avions oubliées :
1- Ce qui était inimaginable il y a quelques mois est en train de se produire. Tout peut se produire. Absolument tout peut se produire.
2- L’Histoire est tragique.
Rédigé par : BA | 23 avril 2010 à 10:02
Il y a dès lors deux sorties de crise possible pour la Grèce :
Scénario 1 : les pays européens y vont quand même, aident massivement Athènes, mais sans savoir jusqu'où cette aide va les entraîner. Surtout si d'autres pays ont besoin d'aide dans la foulée. C'est un engrenage dangereux. Or il faut savoir que la Grèce a besoin non pas de 30 milliards (le montant du plan européen) mais au minimum de dix fois plus : 150 milliards d'euros d'ici 2015 au titre du principal de sa dette actuelle, et 90 milliards au titre des intérêts. Ceci sans compter la dette supplémentaire qu'elle va devoir souscrire d'ici là du fait de ses déficits. Le soutien à la Grèce est un enjeu à plusieurs centaines de milliards d'euros. En a-t-on encore les moyens ?
Scénario 2 : la Grèce fait défaut. Elle reconnaît qu'elle ne peut plus rembourser et on entre dans une négociation pour rééchelonner sa dette sur 15, 20, 25 ans comme on l'a fait jadis pour l'Argentine. Ce scénario évidemment douloureux pour les créanciers, au premier rangs desquels les banques et assureurs européens, était impensable il y a encore 48 heures pour un pays de la zone euro. Il est débattu aujourd'hui. Il est encore tabou chez les dirigeants européens. Les marchés financiers sont en train de les forcer à ouvrir les yeux.
http://www.lesechos.fr/info/inter/020496841181-point-de-vue-nicolas-barre-grece-le-scenario-de-la-faillite.htm
Rédigé par : BA | 23 avril 2010 à 20:27
Ce qui est inquiétant, c’est qu’on ne connaît toujours pas le nombre de centaines de milliards d’euros qui seront nécessaires pour sauver la Grèce.
Ce qui est inquiétant, c’est la phrase prononcée par un dirigeant européen à propos de la dette publique grecque : « Avec la Grèce, les chiffres changent tout le temps. »
On ne peut rien planifier à partir du moment où tous les chiffres de la dette publique grecque ne sont pas connus.
Le seul économiste qui a tenté de faire ce calcul, c’est à ma connaissance Nicolas Barré, et lui-même a conclu que la dette publique grecque ne pouvait être chiffrée qu’AU MINIMUM :
« il faut savoir que la Grèce a besoin non pas de 30 milliards (le montant du plan européen) mais au minimum de dix fois plus : 150 milliards d’euros d’ici 2015 au titre du principal de sa dette actuelle, et 90 milliards au titre des intérêts. Ceci sans compter la dette supplémentaire qu’elle va devoir souscrire d’ici là du fait de ses déficits. Le soutien à la Grèce est un enjeu à plusieurs centaines de milliards d’euros. En a-t-on encore les moyens ? »
http://www.lesechos.fr/info/inter/020496841181-point-de-vue-nicolas-barre-grece-le-scenario-de-la-faillite.htm
Si nous acceptons ce chiffre d’ AU MINIMUM 300 milliards d’euros d’ici 2015, la situation commence déjà à s’éclaircir. La Grèce aura besoin d’au minimum 300 milliards d’euros d’ici 2015 : nous pouvons maintenant planifier ce qui va se passer :
les Etats européens ne pourront pas sauver la Grèce du défaut de paiement.
Je n’ose même pas imaginer ce qui se passera ensuite pour la dette publique du Portugal, de l’Irlande, de l’Italie, de l’Espagne, du Royaume-Uni, de la France, etc.
Je propose donc aux dirigeants du G20 de tirer les conséquences de cette réalité :
les dettes publiques des Etats occidentaux ne pourront jamais être remboursées.
Je suggère donc aux dirigeants du G20 de choisir entre quatre possibilités :
1- L’inflation.
2- La guerre.
3- La privatisation de tout (sauf la Justice, la Police et l’Armée car il faudra réprimer les émeutes).
4- Le défaut de paiement de tous les Etats du G20, annoncé à la fin du prochain G20 : « A partir d’aujourd’hui, nous arrêtons de payer nos dettes. Nous remettons les compteurs à zéro. Merci encore. Au revoir. »
Rédigé par : BA | 24 avril 2010 à 09:47