Les quatre leaders survivants du régime communiste des Khmers rouges (dont l’ancien chef de l’Etat, Khieu Samphan), en prison à Phnom Penh depuis 2007, vont être traduits en justice, dans leur propre pays : le premier procès du communisme va enfin avoir lieu devant un tribunal incontestable. Ce tribunal avait fait ses preuves le 26 juillet dernier, en condamnant Douch à 35 ans de prison : Douch, un rouage de la machine exterminatrice Khmer rouge, avait dirigé, de 1975 à 1979, un centre de torture qui fit quinze mille victimes. Contrairement au tribunal de Nuremberg qui, en 1945, jugea les dignitaires nazis, celui de Phnom Penh n’est pas géré par des puissances victorieuses : il opère au sein de la Justice cambodgienne, sous le contrôle de l’opinion publique cambodgienne mais financé par les Nations Unies. On ne saurait douter de la légitimité et de l’objectivité de ce tribunal. La sentence a d’ailleurs été mal accueillie par les Cambodgiens qui, au regard des crimes commis par Douch, l’estimaient insuffisante. Celui-ci, évidemment, a fait valoir qu’il obéissait aux ordres de ses supérieurs : évidemment, puisque ce fut aussi l’alibi des dirigeants nazis à Nuremberg - Hitler étant mort - et celui de Adolf Eichmann à Jérusalem, en 1961.
Par-delà le cas de Douch et de la Bande des quatre aujourd’hui inculpée, qui juge-t-on à Phnom Penh ? On constate dans les médias occidentaux et asiatiques, comme dans les prises de position des gouvernements - particulièrement celui de la Chine - une volonté certaine de réduire les crimes de Douch et de Khieu Samphan à des circonstances locales. Une regrettable catastrophe se serait abattue sur le Cambodge en 1975, sous le nom de Khmers rouges et cette rébellion venue d’on ne sait où, aurait ravagé le Cambodge et tué 1,5 million de Khmers. À qui, à quoi, devrait-on imputer ce que le tribunal a qualifié de génocide des Khmers par d’autres Khmers ? Ne serait-ce pas la faute des Américains ? Ceux-ci, en installant au Cambodge un régime à leur solde, auraient provoqué comme un choc en retour, une réaction nationaliste. Ou bien, ce génocide ne serait-il pas un héritage culturel propre à la civilisation Khmère ? Des archéologues fouillent, en vain, le passé pour retrouver un précédent historique. Mais, l’explication véritable, l’arme du crime, on la trouvera plutôt dans ce que les Khmers rouges eux-mêmes déclaraient : de même qu’Hitler avait décrit à l’avance ses crimes, Pol Pot (aujourd’hui décédé) avait expliqué par avance qu’il détruirait son peuple pour en créer un nouveau. Pol Pot se disait communiste : il le devint, étudiant, à Paris, dans les années 1960. Puisque Pol Pot et le régime qu’il imposa, se disaient communistes – et d’aucune manière les héritiers de quelque dynastie cambodgienne – il faut admettre qu’ils l’étaient vraiment, communistes.
Ce que les Khmers rouges imposèrent au Cambodge, ce fut bien le communisme réel : il n’y eut pas, ni en termes conceptuels ou concrets de distinction radicale entre ce règne des Khmers rouges et le Stalinisme, le Maoïsme, le Castrisme ou la Corée du Nord. Tous les régimes communistes suivent des trajectoires étrangement ressemblantes que colorent à peine, les traditions locales. Dans tous les cas, ces régimes entendent faire du passé table rase et créer un homme nouveau ; dans tous les cas, les « riches », les intellectuels et les sceptiques sont exterminés. Les Khmers rouges regroupèrent la population urbaine et rurale dans des communautés agricoles calquées sur les précédents russes, les kolkhozes et chinois, les communes populaires, pour les mêmes raisons idéologiques et conduisant au même résultat : la famine. Sous toutes les latitudes, le communisme réel patauge dans le sang : extermination des Koulaks en Russie, révolution culturelle en Chine, extermination des intellectuels à Cuba. Le communisme réel sans massacre, sans torture, sans camps de concentration, le goulag ou le laogaï, cela n’existe pas. Et si cela n’a pas existé, il faut bien en conclure qu’il ne pouvait en être autrement : l’idéologie communiste conduit nécessairement à la violence de masse parce que la masse ne veut pas du communisme réel. Ceci dans les rizières du Cambodge tout autant que dans les plaines de l’Ukraine ou sous les palmiers cubains : et les régimes communistes partout et toujours ne furent jamais qu’imposés par l’extrême violence.
Le procès de Douch, puis de la Bande des quatre est donc le premier procès d’apparatchiks marxistes responsables dans un régime officiellement et réellement marxiste, léniniste, maoïste. Le procès du nazisme fut instruit à Nuremberg en 1945, celui du fascisme japonais à Tokyo en 1946, mais celui du communisme jamais. Bien que le communisme réel ait tué ou dégradé plus de victimes que le nazisme et le fascisme réunis. Ce procès du communisme n’a jamais eu lieu, - en dehors de la sphère intellectuelle - pour deux raisons : d’abord, le communisme bénéficie d’une sorte d’immunité idéologique parce qu’il se réclame du progrès. Et surtout, parce que les communistes sont toujours au pouvoir, à Pékin, Pyongyang, Hanoi et La Havane. Là où ils ont perdu le pouvoir, ils ont organisé leur propre immunité en se reconvertissant en socio-démocrates, en hommes d’affaires, en leaders nationalistes, ce qui est le cas général dans l’ex-union soviétique.
Le seul procès possible et effectif n’a donc sa place qu’au Cambodge : mais ne nous méprenons pas. Il ne s’agit pas du procès des Cambodgiens par d’autres Cambodgiens : encore une fois, le procès de Phnom Penh est celui du communisme réel par ses victimes. Pour l’avenir, il faut imaginer, mais c’est incertain, un procès du communisme à Pyongyang, intenté par les victimes coréennes, ou un procès de Pékin, intenté par les victimes et leurs ayants-droit. Si ces procès devaient un jour se tenir, à Pékin ou Pyongyang, voire à Moscou ou à Kiev, on serait étonné par la similarité des crimes et par celle des alibis : partout des accusés sans courage se déclareraient victimes des circonstances ou des ordres d’un supérieur introuvable.
Une caractéristique étrange du communisme réel, révélée à Phnom Penh, est qu’après sa chute, aucun apparatchik communiste ne se réclame plus du communisme. Le procès de Phnom Penh montre combien le marxisme est très utile pour revendiquer le pouvoir, prendre le pouvoir et l’exercer de manière absolue: mais le marxisme comme idéal n’est revendiqué par personne, pas même par ses anciens dirigeants. Les Khmers rouges ont tué au nom de Marx, Lénine et Mao, mais ils préfèrent mourir comme des traîtres à leur propre cause ou s’enfuir plutôt que mourir en marxistes. Cette lâcheté des Khmers rouges devant leurs juges révèle le marxisme sous un jour nouveau : le marxisme est réel, mais il n’est pas vrai, puisque nul n’y croit.
Le christianisme messianique a fait infiniment plus de morts pour des raisons divines que le nazisme allemand ou l' Islam chez les Hindous à l' époque des Moghol .Il n' y aura pas de guerre dans les pays communistes prochainement, car ces pays sont trop puissants comme la Biélorussie d' Alexander Loukachenko. Le point chaud est le monde islamique.La Russie et des pays communistes effectuent des transferts de technologie vers l' Iran: No Dong Nord Coréens(Shahab 3), HQ 9,Fateh 110,Nasr 1 en provenance de chine , centrale nucléaire russe.La Russie vend des armes à l' Iran,sous marins Kilos, missiles sun Burn, Tor M1,... Vive l' Iran! Vive Ahmadinejad! http://www.facebook.com/group.php?gid=6674164097#!/group.php?gid=6674164097&v=wall
Vive le Pakistan! Free Kashmir!Free Naxalites! Free Palestine!
Rédigé par : Kim Jong ilien | 17 septembre 2010 à 21:14
Une video tirée de la chute du faucon noir the Minstrel boy à la gloire de l' armée US pour rassurer les bloggeurs. http://www.youtube.com/watch?v=-vubPZf-yDI
Le site du parti juchéen de France: http://juchefrance.org/
Rédigé par : Kim Jong ilien | 17 septembre 2010 à 22:18
C' est lors d' une formation auprès des Services de Renseignement de KIM IL SUNG que Hassan Nasrallah leader charismatique du Hezbollah et ahmadinejad leader non moins charismatique se sont connus.La Corée du Nord est l' un des fournisseurs officiels de l' Iran et du Hezbollah.Pour un axe Iran-Syrie-Russie-Pakistan-chine-Corée du nordHezbollah pour mettre en echec l' axe du mal americano sioniste: Europe-USAs-Inde-Australie-Israel.
Rédigé par : Kim Jong ilien | 18 septembre 2010 à 05:30
Excellente question hier à Vergès : puisque vous avez épousé la cause algérienne, embrassé l'Islam, cautionné le terrorisme, pourquoi n'êtes-vous pas resté en Algérie, où vous vous étiez établi ?
Cher Kim, le Monde est vaste et la Corée du Nord et le Pakistan vous ouvrent leurs bras.
Je vous déconseille Moscou. Un ami belge d'origine coréenne qui a appris le Russe, a mis un an à se remettre de son stage de fin d'étude. Selon lui, les seuls russes qui se comportent correctement avec ceux de sa race et qui sont un peu civil, sont des mafiosis qui ont tué père et mère. En dehors des discothèques, sachez-le, il n'y a pas de salut pour un coréen à Moscou.
Rédigé par : Jeo | 18 septembre 2010 à 13:34
Pour sauver l' Iran, la syrie et le Hezbollah de l' extermination, la seule méthode: la méthode nord coréenne:
http://www.algerie-focus.com/2010/05/10/strategie-de-defense-asymetrique-exemple-de-la-coree-du-nord/
"On estime également à 180 le nombre de sites militaires construits sous terre dans des régions au relief très escarpé et irrégulier. Des centrales hydro électriques alimentent en énergie ces sites. Autre fait d’importance: la Corée du Nord possède un plan de guerre. Et les stratèges du pentagone le
savent.L’histoire récente a démontré fort à propos que les américains attaquent préventivement tout pays qui a le malheur d’être faible ou dans l’incapacité de se défendre en violation avec toutes les règles du droit international et en faisant fi des Nations unies. L’Afghanistan et l’Irak ont été
envahis alors que le premier était complètement en ruines et le second totalement désarmé.
L’une des particularités de la stratégie nord-coréenne est de combiner l’usage de l’artillerie et des missiles avec l’emploi d’armes non conventionnelles tout en exploitant au maximum la topographie de la péninsule coréenne: on estime que les quelques 18 000 pièces d’artillerie que le Nord déploie près de la frontière sont capables de déverser 500 000 obus de tous calibres par heure sur les forces américaines stationnées près de la DMZ et même sur Séoul. Un déluge de feu.
Les bases US de Yijong-bu, Paju, Yonchun, Munsan, Dinguchun et Pochun seraient à portée des feux de l’artillerie nord-coréenne dont les canons Goksan de 170 mm et les lances-roquettes multitubes de 240 mm, cachés profondément sous terre, sont d’une redoutable efficacité. En parallèle avec cet usage particulier de l’artillerie, la Corée du Nord dispose des forces spéciales les plus importantes en terme d’effectif dans le monde. Celles-ci sont estimées à 120 000 combattants groupés au sein de brigades d’infanterie légère, de brigades d’attaques aéroportées et de
transport naval. 25 brigades de commandos dont la mission est d’infiltrer les lignes arrières ennemies et d’attaquer les installations US en Corée du Sud, au Japon et au delà.Enfin, les fortifications demeurent un élément clé de la stratégie nord-coréenne: entamés en 1960, tous les sites militaires stratégiques sont enterrés sous terre à des profondeurs rendant inopérantes les bunker-busters américains comme le B-61 mod 11 ou le GBU-28 à guidage Laser (taux de pénétration: 30 m). Le pays possède 8236 sites souterrains qui sont reliés par 547 km de tunnels. Au dessous de la capitale PyongYang, existe un immense souterrain.
1.67 million de tonnes de munitions et 1.46 million de tonnes de carburant y seraient stockés pour une éventuelle utilisation en temps de guerre. Enfin le pays dispose de 12 000 pièces de DCA et des SAM’s dont l’efficacité est loin d’être probante vu le développement prodigieux de l’aviation américaine. Néanmoins, les nord-coréens fabriquent leur propres missiles balistiques de moyenne portée (MRBM). On soupçonne à juste titre que les missiles balistiques iraniens ont été développées à partir de modèles nord-coréens. Et les nord-coréens ont bien fait comprendre qu’en cas
d’attaque américaine dirigée contre eux, ils n’hésiteraient pas à cibler le Japon avec leur force de missiles et même l’Alaska…Une attaque de missiles nord-coréen sur le Japon serait désastreuse pour les USA car cela les toucherait au cœur d’un dispositif clé de leur système financier de rente."
Rédigé par : Kim Jong ilien | 19 septembre 2010 à 07:12
"Hezbollah libanais lors de la guerre du Liban en 2006 puisque de l’aveu même de cadres de ce mouvement, l’idée de combiner les tunnels avec des missiles est directement inspirée du modèle nord-coréen." vous vous rendez compte, la race supérieure menacée par des stratégie made in north Korea.Fini le retour de Jésus sur terre après l' élimination physique de l' ensemble des palestiniens puis l' armaggeddon pour l' extermination des nons blancs.
Rédigé par : Kim Jong ilien | 19 septembre 2010 à 07:20
Cher Guy, vous introduisez Marx tout à la fin de votre article, comme un cheveu sur la soupe.
Pourriez-vous préciser ce qu'il vient faire là ?
Rédigé par : François Delpla | 19 septembre 2010 à 08:43
Oui, c'est bien, tant mieux... mais que cette justice est longue à venir et traîne en longueur. Pour un peu on se croirait en France et sa justice de pacotille dont les instructions durent, durent, et s'étirent comme de la guimauve.
Heureusement que se sont les Usa qui avaient pris en main le jugement des criminels nazis sinon, avec la France on serait encore en train d'instruire l'affaire...
Maintenant je note que l'arrivée des Khmers rouges au pouvoir coïncide avec la chute de Saïgon et sa "libération" par le Vietcong....
Peut-on y voir un lien de cause à effet ?
Rédigé par : Infraniouzes | 19 septembre 2010 à 10:24
Depuis juillet « Le Nuremberg du communisme » fait l’objet de plusieurs retours en tête de gondole...
Si c'est volontaire, j’aimerais bien que notre hôte nous fasse un petit résumé des épisodes…
Rédigé par : Alain Soler | 19 septembre 2010 à 15:42
Le Nuremberg du communisme revient dans l'actualité en raison de la toute récente inculpation de la Bande des quatre Khmers rouges , ainsi que signalé au début du texte.
Rédigé par : Guy Sorman | 19 septembre 2010 à 17:04
Marx n'est pas un cheveu sur la soupe Khmer Rouge puisque Pol Pot s'en réclamait. Le Marxisme étant un matérialisme, on doit admettre que tout régime se réclamant de Marx est marxiste. Sur ce débat ,on peut s'en référer au site du Monde après publication de mon texte et injures subséquentes.
Pour ce qui est de la prise de pouvoir des Khmers rouges , on rappellera le titre fameux du Monde à l'époque : " Phnom Penh libéré par les Khmers Rouges" et celui de Libération : " Le drapeau de la Résistance flotte sur Phnom Penh". Depuis lors , Le Monde a fait amende honorable , Libération pas à ma connaissance.A noter que ces journaux n'avaient pas de correspondants sur place et qu'il leur fallut plusieurs mois avant de se faire l'écho timide du génocide des Khmers.
Rédigé par : Guy Sorman | 19 septembre 2010 à 17:13
Vite, où ai-je rangé mon nationalisme wallon ?
http://www.lalibre.be/actu/elections-2010/article/610922/picque-les-nationalistes-peuvent-devenir-des-ennemis-politiques.html
http://levif.rnews.be/fr/news/belga-politique/fetes-de-wallonie-viseur-dans-les-pas-de-destree-il-n-y-a-plus-de-belges/article-1194819471669.htm
Où les francophones découvrent que l'on ne fait rien de bon avec des nazillons, où ils courent aux armes qu'ils n'ont plus et où ils se rappellent que c'est dans les vieilles casseroles que l'on attrape le botulisme.
Rédigé par : Jeo | 20 septembre 2010 à 10:26
Belgïe is dood, vive la Belgique.
Rédigé par : Jeo | 20 septembre 2010 à 12:09
Impasse
Comme les négociations sont dans l'impasse, nos politiciens sont courageusement en train de décider de nous amener ... dans une autre impasse.
Un référendum (que nous devrons rebaptiser consultation populaire, puisque les référendums sont constitutionnellement interdit en Belgique).
Bien sûr, il est impossible de formuler la question de façon satisfaisante pour les francophones.
Comme le dit le Président (le vôtre) européen, la Belgique ne sera jamais scindée, les belges ne sauront jamais se mettre d'accord pour cela.
Petite indication : lorsqu'on demande aux Écossais si ils doivent rester dans l'Union, il sont 60 % à se déclarer en faveur du oui. Lorsqu'on leur demande si ils doivent quitter l'Union, ils sont 60 % à déclarer en faveur du oui.
Rédigé par : Jeo | 20 septembre 2010 à 13:07
Une image valant mieux qu'un long discours :
http://mediatheque.lesoir.be/v/le_kroll/48713septembre2010.jpg.html
Rédigé par : Jeo | 20 septembre 2010 à 14:24
Après la Hollande, la Suède.
Ces pays que l'on nous présentait comme étant l'Alpha et l'Omega de la tolérance en Europe cèdent les premiers à l'appel des sirènes poissardes de l'extrême droite.
On aurait mieux fait d'y regarder d'un peu plus près.
Rédigé par : Jeo | 20 septembre 2010 à 15:43
Oh oui, vous allez me dire 5-6 %, ce n'est pas grand-chose.
Est-ce que vous pensez qu'un parti néo-nazi ferait 5-6 % en France ?
Oh, vous allez me dire : ils ont viré de leur parti ceux qui "dérappait", ils se sont rangé des voitures, ils se sont adaptés à la culture démocratique .
Ils sont bien plus dangereux comme cela, ils restent ce qu'ils sont, ils l'ont juste recouvert d'un vernis de respectabilité et de civilité pour que les imbéciles puissent se rallier à eux, sans complexes. Ils ont juste appris un nouveau jeu.
Rédigé par : Jeo | 20 septembre 2010 à 15:55
Philippe Marini, député oiseux
Rédigé par : Jeo | 20 septembre 2010 à 16:06
ik ben van Luxembourg
Voilà qui ne va pas faire plaisir à Soller, mais qui éclaire les comportements des protagonistes :
http://www.lesoir.be/actualite/france/2010-09-19/de-keyzer-une-injure-a-la-france-793918.php
Rédigé par : Jeo | 20 septembre 2010 à 16:28
" Pour ce qui est de la prise de pouvoir des Khmers rouges , on rappellera le titre fameux du Monde à l'époque : " Phnom Penh libéré par les Khmers Rouges" et celui de Libération : " Le drapeau de la Résistance flotte sur Phnom Penh". "
Il y a encore aussi ceux qui parle de libération de l'Europe des nazis pas les soviétiques. Je doute que les polonais,tchèques et autres nations de l'est se sont sentis libérés une fois le communisme établis par l'URSS.
D.J
Rédigé par : D.J | 20 septembre 2010 à 17:07
"Je doute que les polonais,tchèques et autres nations de l'est"
Et même du centre, les prisonniers wallons qui ont été libérés par les russes ne les portent pas dans leur coeur. Ils les ont vu à l'oeuvre sur les allemands.
Rédigé par : Jeo | 20 septembre 2010 à 17:51
Le fait que le prolétariat wallon (pour être prisonnier de guerre, il fallait être wallon et ouvrier) ait été au contact des "camarades" russes explique que le parti communiste belge après-guerre n'ait pas joué un rôle comparable à celui qu'il a joué en France.
Le chef du parti communiste belge a été tué par la résistance, après-guerre, et son assassin n'a jamais été poursuivi, alors que toute la Belgique connaissait son identité.
Rédigé par : Jeo | 20 septembre 2010 à 18:05
GS
Je ne nie pas que Pol Pot se soit réclamé de Marx. Sarkozy se réclame bien de Jaurès !
Ce dont je causais, c'est de l'économie de votre article, qui s'offre à la fin un raccourci vertigineux.
Rédigé par : François Delpla | 21 septembre 2010 à 10:07
Qui veut faire l'idiot, fait l'idiot
Sarkozy ne se réclame pas de Jaurès.
"raccourci vertigineux"
Pour la plupart des gens, les communistes étaient des communistes. Il se trouve même quelques communistes pour penser comme cela.
Mais, somme toute, c'est chez les communistes qu'on doute le plus que les communistes étaient des communistes.
Vous allez me dire : il faut bien faire la différence, une situation n'était pas l'autre, chaque communisme fut particulier.
Pour abréger un peu, vous allez en arriver à la conclusion que le communisme, en tant qu'essence, n'existait pas.
C'est là que j'aurai compris que j'ai affaire à un communiste.
L'essence du communisme (je vous le dit dans un raccourci foudroyant, mais parfaitement inoffensif), c'est le meurtre de masse. C'est pourquoi le communisme ne peut pas se connaître lui-même et est perpétuellement obligé de ruser avec les miroirs.
Rédigé par : Jeo | 21 septembre 2010 à 12:43
A chaque jour suffit sa peine :
http://abonnes.lemonde.fr/europe/article/2010/09/20/un-probleme-de-lignes-blanches_1413583_3214.html
Rédigé par : Jeo | 21 septembre 2010 à 14:02
Le communisme, c'est une technique pour permettre à un petit groupe de personne qui a réussis à s'emparer de l'état de spolier (voler) le travail des citoyens de cette état.
Le communiste existe depuis des temps immémoriaux: l'histoire est pleine de dictateurs, empereurs romain, etc... qui se servait de leur pouvoir pour voler (les riches d'abord, puis les citoyens ordinaire) et redistribuer leur butin parmi leur supporteur. Marx a simplement donner un nom à ce phénomène...
Rédigé par : G.M. | 21 septembre 2010 à 16:42
" Le communiste existe depuis des temps immémoriaux: l'histoire est pleine de dictateurs, empereurs romain, etc... "
Et encore; l'empire romain fut une dictature éclairée. Les pays conquis par Rome, ce sont aux moins enrichis et se sont également civilisés. Ceux conquis par l'URSS fut tout le contraire.
( Enfin, quand je dit civilisés; je parle surtout du degrés de libertés individuelles accordé par les dirigeants ).
D.J
Rédigé par : D.J | 21 septembre 2010 à 17:39
Vous pensez peut-être que j'exagère avec mes flamands et mes nazis
Bon, le pays est au plus profond d'une crise dont la plupart des francophones souhaite qu'elle se résolve par l'indépendance de la Flandre.
De quoi parle Bart de Wever dans sa chronique hebdomadaire dans le Standaard ?
http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=RH2VJIPE
Demonstration en trois temps
Hergé était nazi. donc les francophones mentent lorsqu'il disent que seuls les flamands étaient nazi et ils nient cette aspect de la personnalité d'Hergé (pauvre Hergé - Bart de Wever ne connait pas Assouline). Certes les bibliothèques flamandes sont pleines (je confirme : que de cela -ndlr) d'histoires de collaboration avec l'allemagne nazie. Mais c'est parce que les historiens francophones n'ont pas fait leur travail (on peut comparer le comportement du clergé, des ordres monastiques et jésuites et des gouverneurs et bourgmestres fracophones avec celui des flamands, on obtiendra un contraste saisissant. Il y a des maquis wallons, il a une attaque wallone du QG de la Gestapo, rien de tel en Flandre. - ndlr).
Dans les années 60, la représentation d'un combat idéologique entre les forces du mal et les forces du bien a pris le pas comme explication de la seconde guerre mondiale sur un combat entre etat-nation.
Bart laisse la conclusion à François Mitterand et s'adresse à ceux qui n'ont de cesse (comme moi) de rappeler ses origines familiales et idéologiques :"'On ne tourne pas le dos à ce qu'on était, on change, c'est tout.'(en français dans le texte -ndlr)"
Rédigé par : Jeo | 21 septembre 2010 à 17:46
je maintiens que Marx vient à la fin de l'article comme un cheveu sur la soupe et je demande, d'urgence maintenant, un lien.
ce n'est pas en injuriant qui le fait remarquer qu'on diminue l'essence capillaire du cheveu et soupière de la soupe.
Rédigé par : François Delpla | 21 septembre 2010 à 18:03
Jolie illustration de l'intégration à l'américaine: les cartes de Eric Fischer qui reproduisent en couleur la répartition par ethnie dans les villes.
New York:
http://www.datapointed.net/2010/09/fischer-race-and-ethnicity-maps/
Los Angeles:
http://www.flickr.com/photos/walkingsf/4981441877/in/set-72157624812674967/
Chicago:
http://www.flickr.com/photos/walkingsf/4982044660/in/set-72157624812674967/
Bref, le Melting Pot est au mieux, une illusion, ce qui n'est sans doute pas propre aux USA. Notre préhistoire commune n'est pas si loin...
Rédigé par : ETF | 21 septembre 2010 à 18:03
" Vous pensez peut-être que j'exagère avec mes flamands et mes nazis. "
Pas moi en tout cas.
D.J
Rédigé par : D.J | 21 septembre 2010 à 18:54
Incroyable, je suis sûr que l'on fait mieux à Bruxelles
Mais Paris ? Les cités doivent être d'un couleur et Neuilly d'une autre.
Rédigé par : Jeo | 21 septembre 2010 à 18:55
@ ETF,
Obama en tant que métis, incarne justement une Amérique de moins en moins blanche.
Mais la Suisse aussi se diversifie ethniquement. Nos ancêtres les helvètes, ne sont plus représentatif des suisses d'aujourd'hui, comme ne le sont plus les gaulois vis-à-vis des Français d'aujourd'hui.
D.J
Rédigé par : D.J | 21 septembre 2010 à 19:02
Il y un Devos sur la soupe marxiste cher Jeo
« Mais, somme toute, c'est chez les communistes qu'on doute le plus que les communistes étaient des communistes.
...Vous allez me dire : il faut bien faire la différence, une situation n'était pas l'autre, chaque communisme… »
Rédigé par : Alain Soler | 21 septembre 2010 à 19:32
Comme un cheveu sur la soupe européenne, Viviane Reding
En conférence de presse aujourd’hui : VR "Lorsqu'un homme tape du poing sur la table, c'est jugé viril, il se défend. Si une femme tape du poing sur table elle est hystérique", a-t-elle regretté, signifiant ainsi avoir eu le sentiment d'être excessivement vilipendée au cours des derniers jours. »
--> La presse espagnole l’a qualifiée de « Loca » folle, pas d’hystérique ; maintenant si elle y tient on peut dire folle-hystérique !
« Interrogée pour savoir si elle n'était pas trop affaiblie dans ses fonctions à la Commission après les critiques dont elle a fait l'objet dans toute l'UE pour ce "dérapage", Mme Reding a répondu par la négative.
"Je pense que cela m'a renforcée" au contraire, a-t-elle dit. »
--> Si Vivianne considère être renforcée après avoir été, pour son dérapage, critiquée dans toute l’Europe voilà un aveu circonstanciel– renforcée…
Peut-elle encore sauver sa tête Reding-Robespierre ?
http://www.lexpress.fr/actualites/1/roms-la-commissaire-viviane-reding-reste-ferme-malgre-les-critiques_921262.html
Rédigé par : Alain Soler | 21 septembre 2010 à 19:34
Merci ETF, Merci D.J.
Viviane Reding : elle a dérapé ; elle s'est excusée.
Sarkozy a pu noyer le poisson en jouant à l'outragé et en plombant, avec l'aide de Berlusconi, le débat européen sur l'intégration des Roms.
Quelle revienne aujourd'hui sur ses propos et qu'elle se défende contre les insultes : après tout, tout le monde défend sa cohérence, surtout lorsqu'on se fait traiter de loca.
Rédigé par : Jeo | 21 septembre 2010 à 19:57
Jeo, vous n'aimiez pas l'artiste, Devos?
Rédigé par : Alain Soler | 21 septembre 2010 à 20:08
Je voulais dire merci Soller.
Rédigé par : Jeo | 21 septembre 2010 à 20:47
Je vais y arriver
Merci, Alain Soler
Rédigé par : Jeo | 21 septembre 2010 à 20:50
Jeo « Mais Paris ? Les cités doivent être d'un couleur et Neuilly d'une autre. »
Confusion assez courante Neuilly ou plus précisément Neuilly-sur-Seine n’est pas Paris (75) c’est l’une des villes de la petite couronne des hauts de seine (92) sur l’ouest parisien.
Département très divers, avec au nord des communes populaires et parfois difficiles : Nanterre, Colombes, Gennevilliers et Clichy proches du 93 ; des quartiers d’affaires comme La Défense ainsi que des communes au sud du département mixant ZI et urbanisme banlieusard de cités et pavillons.
Boulogne-Billancourt où sévit GS au conseil municipal est l’une des plus grandes villes de ce département des HdS.
Département dans lequel le Président français à exercé tous les postes électifs dont celui de président du conseil général des hauts de Seine le patron du département.
Il n’y a pas de cité type années 60-80 à Paris, la charte archi neuf-rénovation est sévère, mais des arrondissements plus populaires que d’autres au nord et à l’est de la ville de Paris.
Rédigé par : Alain Soler | 21 septembre 2010 à 22:11
Le pire, c'est qu'on se croit obligé de répondre.
Dans Le Soir,
Francis Balace est professeur
honoraire d’histoire
contemporaine à l’université
de Liège et ancien directeur
du Céges, le Centre
d’études et de documentation
guerre et sociétés
contemporaines.
M. Wever laisse entendre
que les
Flamands ont vidé
l’abcès de la
collaboration, tandis que les
francophones se seraient imparfaitement
livrés à cette opération.
Qu’en est-il exactement ?
Il est certain qu’à cause des remous
de l’Affaire royale (les événements
qui secouèrent la Belgique
entre le 7 mai 1945 et le 17
juillet 1951 à propos du retour
au pays du roi Léopold III,
NDLR), vous avez eu la construction
de l’image d’une Wallonie
unanimement résistante – qui
correspond d’ailleurs à la majorité
de l’opinion qui vote pour les
partis de gauche –, ce qui est loin
de correspondre à la réalité.
Mais vous avez tout de même
quelque chose que l’on ne peut
pas nier, c’est que le VNV
(Vlaams Nationaal Verbond :
parti collaborationniste fondé
en 1933 par Staf De Clercq), auquel
appartenaient les ancêtres
de De Wever, représentait
100.000 membres à lui seul,
alors que Rex, pendant la guerre,
n’en représente pas 10.000…
Vous ne pouvez donc pas comparer
des pommes et des poires.
Il ne faut pas oublier non plus
qu’en Flandre, les collaborateurs
se sont beaucoup plus vite
réadaptés à la vie politique. La
Vlaamse Concentratie (dont une
des figures de proue, Karel Dillen,
sera à l’origine du Vlaams
Blok en 1977) se présente aux
élections de 1949. Vous n’avez aucun
parti réclamant l’amnistie
ou ce genre de choses qui se présente
en Wallonie.
Là où je donne acte à De Wever
d’une grosse différence, c’est
qu’en Flandre, il y avait possibilité
d’être un « collaborateur modéré
», d’être échevin, bourgmestre…
A Pâques 1941, lors du renouvellement
des cadres, les Allemands
ont nommé des bourgmestres
VNV mais pas rexistes
en Wallonie, « pour ne pas énerver
les forces de résistance déjà
latente dans cette région ».
Quand vous regardez la comparaison
des peines, vous avez
donc en Flandre un nombre énorme
de « petits inciviques » qui
ont été frappés. Il est beaucoup
plus aisé de dire en Flandre :
« Je me suis trompé, j’ai fait ça
pour “Moeder Vlanderen” », etc.
En Wallonie en revanche, le
noyau rexiste et les membres
d’autres petits partis encore plus
groupusculaires sont pris dans
une spirale abominable. Ils sont
tellement honnis par la popula-tion que leur collaboration
prend une forme militaire.
Vous avez la Légion Wallonie
et la Waffen SS Wallonie sur le
front russe, mais aussi, chez
nous, la Garde wallonne. Vous
me direz qu’il y a des Vlaamse
Wachters en Flandre… Oui,
mais en Wallonie, ils vont être
lâchés contre les maquis, on va
les utiliser pour traquer les réfractaires
au travail obligatoire,
certaines unités vont commettre
des exactions. C’est ça la
grosse différence.
Mais enfin, n’oublions quand
mêmepas non plus que l’ensemble
des collabos et des résistants
reconnus sur le territoire belge,
représentent 3 % de la population.
Ce qui veut dire que plus
de 90 % des Belges ont attendu
que ça se termine…
Mais il n’y a pas eu, une volonté
sciemment orchestrée pour
minimiser les faits de collaboration
au Sud du pays ?
Cela a existé dans le domaine
particulier de la collaboration
économique. L’industrie lourde,
qui fournit aux Allemands,
est à ce moment-là en Wallonie.
Cela dit, si les fabricants de
meubles de Malines qui tournaient
des manches en bois de
grenades allemandes pouvaient
toujours dire qu’ils ne savaient
pas à quoi ça servirait,
les blockhaus duMur de l’Atlantique,
ce sont des firmes flamandes
qui les ont construits, pas
les cimentiers wallons…
Rédigé par : Jeo | 22 septembre 2010 à 11:25
Devos était un wallo-picard de France
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_la_Lys_(1940)
Y a t-il une résistance en Flandre ? Oui, très exactement égale en proportion à celle des autres parties du pays.
Où est la différence ? Eh bien, les wallons n'ont jamais tenté de relativiser ou de réhabiliter la collaboration, les flamands, oui.
Rédigé par : Jeo | 22 septembre 2010 à 11:43
Tourisme en Wallonie (partie I - porno-collabo - remember Belgium)
En 14, les allemands ont massacrés les civils de Dinant. En 45, dans les premiers jours de l'invasion, Goering a tenu a visité la région.
J'ai en ma possession des photo de Goering visitant Yvoir. On le voit entouré de paysans ahuris, moustachus et badauds, serrant les pinces, content de l'effet de son bel uniforme. Les enfants observent dans les jupes de leur mère, qui ont les mains sur les hanches. Ce qui frappe, c'est l'obésité de Goering.
Je n'ai jamais vu un goret aussi gros.
Attendez que je réfléchisse.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Atrocit%C3%A9s_allemandes
Rédigé par : Jeo | 22 septembre 2010 à 12:06
Tourisme en Wallonie (Partie II le bâton)
Le président du Parlement flamand était en randonnée en Wallonie la semaine passée avec se femme.
Son oncle était instituteur, du type flamingant : il donnait cours avec un révolver. Tonton s'est fait descendre pendant qu'il donnait cours.
Il a récemment déclaré que les résistants belges étaient des "voyoux des rues".
A l'occasion de la fête nationale flamande, il a fait un discours à Bruxelles, tellement insultant pour les francophones, que même les libéraux flamands sont sortis de la salle. Une libérale flamande a déclaré qu'il sallisait la Flandre et les flamands.
Pendant sa petite escapade en Wallonie, il est tombé sur un manifestation ferrovière. Il a expliqué à Mimine que "c'étaient les connards des Fourons" qui avaient organisé cela. Il est tombé sur un wallon qui comprenait le flamand : un oeuil au beurre noir. On ne se méfie jamais assez des voyoux des rues.
Son beau-frère qui dirige une chambre de commerce lui a offert un baton de marche pour frapper les coqs belliqueux, les chiens errants, les sangliers hargneux (wallons, bruxellois, ardennais)qu'il pourrait encore croiser
La "cérémonie" a eu lieu dans le parlement flamand.
Rédigé par : Jeo | 22 septembre 2010 à 12:17
Une fois
L'histoire sert toujours les plats deux fois : la première fois, c'est une tragédie, la deuxième, une histoire belge.
Rédigé par : Jeo | 22 septembre 2010 à 12:32
Transfert entre l'extrême-droite du judoka et l'extrême-droite de centre-gauche
Rob Van de Velde quitte la LDD pour la N-VA
Serait-ce parce que De Decker invite les flamands à déplacer leurs institutions à Anvers ?
Sacré De Decker. Finalement, les judoka nitzschéen sont des gens de bon sens : regardez Kim.
Rédigé par : Jeo | 22 septembre 2010 à 12:55
Pour le bien du petit :
http://www.francophonedebruxelles.com/2010/09/enfants-separes-sur-base-de-leur.html
Rédigé par : Jeo | 22 septembre 2010 à 13:52
http://www.rtbf.be/info/regions/bruxelles/peter-gabriel-et-les-querelles-belgo-belges-255446
Rédigé par : Jeo | 22 septembre 2010 à 13:57
Jeo, vos commentaires sont fascinants. Mais je continue à dire que M. Sorman devrait ajouter un post sur ce qu'il pense de la situation en Belgique. Ça nous informerait un peu plus et ça vous permettrait de nous informer tout en demeurant dans le sujet du post...
Rédigé par : G.M. | 22 septembre 2010 à 15:37
Remugle
C'est la faiblesse de l'empire autrichien qui a permis l'éclosion de l'anti-sémitisme en Autriche ; c'est la faiblesse de l'État belge qui permet ce mauvais remake.
Un État belge, qui aurait mis la Flandre au coin, pour réfléchir sur sa bêtise, serait un état fort, uni, multiculturel et bilingue (français-allemand).
À terme, une union avec le Luxembourg serait possible. Au lieu de quoi, on assiste au Luxembourg à l'isolation des européens et à la montée du nationalisme luxembourgeois (ne rigolez pas), ce qui a pour conséquence concrète, par exemple, la suppression des allocs familiales pour les enfants des frontaliers de plus de 18 ans, l'expulsion des frontaliers sans emploi en cas de crise économique, etc...
Si les francophones acceptent n'importe quoi (le non-élargissement de Bruxelles), la Wallonie se disloquera (les nationalistes au Luxembourg lorgnent déjà vers le Luxembourg belge).
Rédigé par : Jeo | 22 septembre 2010 à 17:50