The French have a long tradition of taking to the streets as an irrational answer to economic reforms. In 1848, when a democratically elected government tried to contain monetary inflation, the nascent Socialist Party raised barricades in Paris. Alexis de Tocqueville, then a member of the parliament, wrote in his “Memoires” that the French knew a lot about politics and understood nothing about economics. The current disruption of French cities by strikes and riots illustrates the continuity of this political culture.
The pretext for the current “social movement,” as we call it in French, is a perfectly rational initiative by President Nicolas Sarkozy to raise the legal age of retirement to 62 from 60. It had been lowered to 60 from 65 in 1983 by the socialist François Mitterrand. Going up to 62 is thus a modest return to sanity: 62 happens to be the average in the European Union.
The rationale behind this modest reform can be understood by all the French: an aging population—a longer life expectancy and a slow economic growth rate offer no other choice to save the public pension funds from bankruptcy. Why then such a violent reaction from the street?
The leftist unions that have started the strikes represent the public sector, a quarter of the active population. For them, any change in the pension-fund regulations is but a first breach in the welfare state. The French left sees how the Scandinavian, German and British governments are cutting spending in the name of sound finance and stronger economy.
The French unions fear France will follow. Since they represent the public sector, they are not that interested in reviving the market economy. Moreover, the welfare state is perceived by the French left as a historical conquest on the road to socialism, which remains the ultimate goal. Knowing who the unions represent allows us to understand their choice for violence against negotiations: France is not a northern European, pragmatic country.
This does not suffice to explain the support for the strikers by high school students and the mild sympathy from a majority of the French—or at least the passivity of the silent majority. Mr. Sarkozy’s character may explain, in part, the mixed feeling of the French towards the strikes and the riots. The president is a polarizing figure who is generating a stronger hostility from the left than his older conservative predecessors did. What’s more, the French are proud of their Revolution: To replay it, in a less bloody and more theatrical form than in 1793, is often perceived as a patriotic and cultural duty. It does not help that in the French school curriculum the 1789-1793 Revolution is taught with enthusiasm by leftist teachers. They apparently missed Marx’s line about history repeating itself “the first time as tragedy, the second time as farce.”
For the young, street riots are sort of a generational rite of passage. They replay the Revolution as their parents did in May 1968. The comparison is somewhat irrelevant: May 1968 was a Parisian rebellion of rich kids asking for more personal freedom in a still-authoritarian society dominated by the haughty figure of Gen. Charles de Gaulle. At that time, there was no unemployment, no fear for the future. Also in May 1968, there was no equivalent of the violent mobs we see today. This new kind of gratuitous violence is the regrettable outcome of decades of uncontrolled immigration, a lack of opportunities, and police tolerance for vast lawless suburban zones.
The current violence will subside when the French citizenry get tired of the theatrics and demand order. In 1968, the De Gaulle government was able to re-establish order when the French could not find any more gasoline at the pump. The same denouement can be expected this time and nothing will be resolved: The pension age will be raised to 62, but the real battle will take place later.
The debate on how to strike the right balance between the welfare state that Europeans love and a dynamic economy started many years ago in the Scandinavian countries. Denmark, for one, came with the creative concept of flexisecurity : the labor market has been deregulated, dismissed employees are immediately sent to training schools and must accept the first new job offered to them. Less regulation has actually created more jobs. Germany has also rekindled the job market by reducing unemployment benefits. The United Kingdom under David Cameron is shifting welfare support from the middle class towards the real poor. In France, Mr. Sarkozy—who was elected on a free-market platform—has become enamored in office with statism like all his predecessors.
To conclude that France never changes however, would be slightly mistaken. In spite of a Napoleonic right and a Marxist left, the French economy has become much more market oriented than it was 20 or 30 years ago. The best and the brightest want to become entrepreneurs, not top bureaucrats anymore. Such an evolution was not desired by political leaders but instead has been forced on French society through the liberating influence of globalization and the European Union. This confrontation between Mr. Sarkozy and the unions doesn’t mean much compared to those historical trends.
Wall Street Journal, 21 octobre 2010.
Guy Sorman écrit : "the French economy has become much more market oriented than it was 20 or 30 years ago."
Exact.
Et le bilan pour la France ?
Quel est le bilan pour la France de ces 30 dernières années ?
Bilan globalement positif ?
Rédigé par : BA | 21 octobre 2010 à 14:17
"For the young, street riots are sort of a generational rite of passage".
Dans un pays ou 150 000 jeunes sortent du système éducatif sans diplôme et où 25 % des moins de 25 ans sont au chômage, la réaction des jeunes témoigne surout d'une peur légitime.
Le problème est que cette réforme des retraites n'est pas dirigée contre les jeunes, et que manifester contre le gouvernement ne sert à rien.
Réformer l'Ecole et le marché de l'emploi sont les vrais réponses aux angoisses d'une jeunesse inquiète, voire sacrifiée.
Rédigé par : Emmanuel | 21 octobre 2010 à 15:31
Je pose une question:
Pourquoi le président ne demande-il pas une émission en prime time dans laquelle, entouré d'économistes respectés et non-politiciens, il(s) expliquerait, powerpoint, animations et tableaux à l'appui ce qu'est réellement cette nouvelle loi, le pourquoi et le comment, suivi d'une belle séance de questions/réponses?
POURQUOI?
Raymond, reviens!
Rédigé par : ETF | 21 octobre 2010 à 15:56
Parce que Nicolas n'est pas Raymond. Du reste ce dernier battait aussi des records d'impopularité.
Rédigé par : Emmanuel | 21 octobre 2010 à 16:13
A défaut de Raymond la science et en l'absence de son père , Taddéi recevra ce soir Joy Sorman, avec Besancenot en vedette américaine, FR3 , 22h30
Rédigé par : Guy Sorman | 21 octobre 2010 à 16:40
Israel plus important que nos Retraites.
http://www.youtube.com/watch?v=Aj44wpgSuO4
Rédigé par : Kim Jong Ilien | 21 octobre 2010 à 16:49
que les français manifestent jusqu'à la violence contre une réforme des retraites qui leur nuira si peu prouvent qu'ils ont atteint un niveau d'imbécilité qui a atteint celui de la dégénérescence. Que des gens comme ça se prétendent plus "morale" que les Américains est une honte qui salit la nation française. Ne me faite jamais croire que le monde latin est plus solidaire que le monde anglo-saxon. Ce serait une insulte à l'intelligence humaine.
Rédigé par : G.M. | 21 octobre 2010 à 17:02
Et ce député a parfaitement raison de dire qu'Israël est plus important que nos retraites (au Canada, elle est fixé à 65 ans et personne n'en meurt): C'est de là que se joue la paix, notre paix et ce n'est pas en sacrifiant lâchement la seul démocratie libérale de ce coin du monde qu'on l'obtiendra.
Rédigé par : G.M. | 21 octobre 2010 à 17:05
Cher GS,
Voici une question qui ne concerne pas cet article (une tragi-comedie francaise), mais concernant le tout récent numéro de l'Hebdo dont vous faites partie de l'équipe.
On n'y trouve que de louanges pour Obama, personne que vous n'aviez cessé de critiquer jusqu'à maintenant.
Pourquoi cette différence d'opinion dans une même équipe ?
Gia Tien Nguyen, Suisse
Rédigé par : Gia Tien Nguyen | 21 octobre 2010 à 17:19
L' Hebdo est un magazine diversifié
Rédigé par : Guy Sorman | 21 octobre 2010 à 17:31
"prouvent qu'ils ont atteint un niveau d'imbécilité qui a atteint celui de la dégénérescence. "
"Ne me faite jamais croire que le monde latin est plus solidaire que le monde anglo-saxon. "
Vous êtes sûr de vouloir l'indépendance du Québec ?
Parce que vils latins que nous sommes, il faudra bien s'assumer à un moment ou à un autre, et pour cela éviter de reprendre à notre compte les clichés racistes de "nos bons maîtres". Pour ce qui est de la solidarité anglo-saxone, l'UE ne se fait plus beaucoup d'illusions.
Rédigé par : Jeo | 21 octobre 2010 à 17:43
D'ailleurs, c'est une bonne chose. Cameron a fait savoir qu'il n'accepterait pas une législation européenne qui briderait les réformes anglaises.
En Europe, le courage politique n'est pas communicatif ; il est concurrentiel.
Rédigé par : Jeo | 21 octobre 2010 à 17:52
Baby-boomers
Ils ont cassé l'école ; ils ont brisé les mécanisme de transmission de savoir entre les génération ; ils ont abjuré le respect et l'admiration ; ils ont craché sur l'Occident ; ils ont conchié la culture ; ils ont ouvert leur pays à une immigration délirante ; ils ont endetté leur enfants et leur petits-enfants pour financer leur train de vie et leur sécurité de l'emploi ; ils ont pollué la planète avec leur consommation hideuse et leurs hobby débiles ; ils ont promené leur misère esthétique, affective et intellectuelle sur toutes les plages du monde, dans des shorts inélégants aux couleurs criardes.
Aujourd'hui, ils font défiler leurs petits-enfants pour défendre une retraite dont ils les ont privés.
Rédigé par : Jeo | 21 octobre 2010 à 18:03
Dites donc, la Taddéi connexion, ça marche!
Pourvu que Joy ne tombe pas sous le charme du petit postier (de Taddéi, c'est plus probable)... Comme l'eut dit le regretté Serrault, ce s'rait l'ponpon...
Rédigé par : ETF | 21 octobre 2010 à 19:59
Les lycéens français s'opposent à la réforme des retraites sur une croyance bien encrée; ou relever l'âge de la retraite, c'est de donner le boulot aux vieux qui prennent la place des jeunes. Apparemment la Suisse et le Danemark ils ne connaissent pas. Plein emplois et âge de la retraite bien plus tard qu'en France.
D.J
Rédigé par : D.J | 21 octobre 2010 à 19:59
Cher Jeo,
On vous répondra qu'ils laissent derrière eux de quoi faire face à ces passifs... C'est une autre caractéristique essentielle du baby-boomer: l'auto-satisfaction.
Rédigé par : PaulNizan | 21 octobre 2010 à 20:02
Baby-boomers ?
Du miracle des trente glorieuses
Aux bâtards des trente boudeuses
Nos insouciants soixante-huitards
Enfants des révolutions superstars
Devenus Papy-boomers sur le tard
Alain
Rédigé par : Alain Soler | 21 octobre 2010 à 20:05
La tragi-comédie française et ses enfantillages
La comédie :
Celle du nombre de manifestants, à Marseille 25 000 selon la préfecture et les observateurs indépendants, 250 000 selon les syndicats et les opposants politiques ! Les médias Radios & Télévisions devraient pouvoir nous informer intelligemment, avec un ratio de 10 cela devrait être facile d’identifier les menteurs ! Il n’en est rien, la comédie...
Celle d’un mouvement majoritaire de protestataires où le pays serait en grève ; avec en moyenne moins de 15% de grévistes, le mouvement de grève est faiblement suivi ! La comédie se poursuit…
Celle du rite initiatique des leaders lycéens (FIDL) et étudiants (UNEF) en apprentissage sous le parrainage socialiste de leurs ainés des partis de gauche, à chaque promotion son mouvement de protestation en TPs de formation !
La retraite pour les lycéens, un jeu de rôle, une comédie initiatique…
Les faux débats au parlement ; déjà prés de 140 heures « d’occupation » du Sénat de détournement des vrais problèmes et de vrais débats, des sénateurs somnolents soûlés de bouffonneries!
La comédie des amendements de la honte pour ces parlementaires désireux de transmettre leur pouvoir à la rue.
Nos dirigeants d’opposition qui défilent dans la rue, ne sont pas parlementaires : Royal, Aubry, Delanoë, Hamon qui défilent aux côtés de Besancenot de République à la Bastille : une comédie de boulevards…
Rédigé par : Alain Soler | 21 octobre 2010 à 23:14
"Vous êtes sûr de vouloir l'indépendance du Québec ?
Parce que vils latins que nous sommes, il faudra bien s'assumer à un moment ou à un autre, et pour cela éviter de reprendre à notre compte les clichés racistes de "nos bons maîtres". Pour ce qui est de la solidarité anglo-saxone, l'UE ne se fait plus beaucoup d'illusions."
Moi? NON! Car je crois que ce sera le premier pas vers une dictature québécoise. Mais le mouvement indépendantiste se divise en 2 camps: La gauche, qui se prétends opprimé par les capitaliste anglo-saxon et la droite, qui sait parfaitement que c'est faux mais qui voit notre dépendance face à l'argent provenant de l'ouest du Canada. Nous recevons plus de 8 milliards/ans en péréquation, à part les autres subsides caché que l'état fédérale donne au Québec pour maintenir la province dans la fédération. Selon eux, l'indépendance nous obligerait à voir la réalité en face et à prendre nos responsabilités. Moi, je crois plutôt que nous nous retrouverions avec une constitution à la soviétique ou tout serait parfait sur papier mais achèverait de nous enfoncer dans la pauvreté et la médiocrité. Et tout comme dans les ancien états communistes, on nous ferait croire que le Québec serait une démocratie.
Les anglo-saxons, tout comme les allemands, ont compris que derrière toute solidarité se cache un voleur prêt à fondre sur ses victimes crédules. Mais les tromperies ne marche qu'un temps et ne dures jamais éternellement...
Rédigé par : G.M. | 22 octobre 2010 à 06:59
VU D’AILLEURS - "Les Français se battent pour l’avenir de l’Europe." (”The Guardian”)
C’est un Américain qui vante les grévistes français.
Mark Weisbrot, co-directeur du Centre de Recherche Economique et Politique (CEPR) à Washington, a pris sa plume pour écrire dans le Guardian tout le bien qu’il pense de la mobilisation actuelle contre la réforme des retraites.
Il critique l’argument selon lequel “comme l’espérance de vie augmente, il faut absolument travailler plus longtemps”.
"L’âge de départ à la retraite a été déplacé pour la dernière fois en 1983. Depuis, le PIB par habitant a augmenté de 45 %."
"L’augmentation de la durée de vie est très limitée en comparaison, estime Mark Weisbrot. L’augmentation du revenu national a été largement suffisante pour compenser les changements démographiques".
Selon lui, le refus d’augmenter l’âge de la retraite relève uniquement “d’un choix social“.
“Si les Français veulent conserver le même âge de départ, il y a beaucoup de manières de financer le coût des retraites. Une d’entre ellles (…) serait une taxe sur les transactions financières”, écrit le chercheur.
Mark Weisbrot en profite pour vanter un système social qui permet de réduire les inégalités par rapport aux autres pays de l’OCDE, et une gauche qui a encore les moyens d’organiser des protestations de masse, alors que “les autorités européennes et internationales accélèrent les régressions sociales dans les économies les plus faibles de la zone euro comme la Grèce”.
De quoi conclure que “les Français se battent pour l’avenir de l’Europe - et ils sont un bon exemple pour les autres”.
Sans surprise, le chercheur avoue toutefois n’avoir jamais compris comment les Français ont pu voter pour un président qui faisait campagne en vantant le modèle économique américain, qui entrait alors dans une crise profonde.
Rédigé par : Franco-Américain | 22 octobre 2010 à 10:35
Augmentation importante du PIB (45% depuis1983), fortes baisses d'impôts au profit des plus riches (30 milliards depuis 2000), déplacement des richesses du travail vers le capital (5 % du PIB depuis 1973).
Et donc possiblité de financer les retraite sans "régression" sociale.
Ce sont les arguments de notre gauche de gauche (de Hamon à Besancenot).
Arguments qui méritent au moins qu'on en parle. Le hic, c'est que les richesses risquent de ne plus augmenter si on taxe trop les riches et le capital. Et comme le profit reste le plus formidable moteur de l'action humaine, les marges de manoeuvre sont limitées.
Faisons un rêve, celui d'une société où des gens créent des richesses mais acceptent d'en être dépossédés en grande partie. C'est ce que propose la gauche de la gauche.
Formidable, nous aurions des entrepreneurs sur qui reposent l'innovation, la création des emplois, la croissance (et qui donc, par leur travail, nous donnent les moyens de financer retraites et services publics) et qui accepteraient de faire tout ça pour rien : créez mais ensuite, la société (l'Etat) se charge de gérer les fruits de votre travail à votre place.
D'autant que ces richesses produites sont nécessairement réinvesties quelque part (par exemple dans les fonds de pension qui servent à financer les retraites complémentaires).
J'aimerais beaucoup croire à ce genre de théories, n'étant pas fasciné par le monde du Fouquet's.
Hélas, il faut sortir du rêve.
Rédigé par : Emmanuel | 22 octobre 2010 à 11:06
Impôt sur le revenu, impôt sur la fortune, impôts fonciers, impôts locaux, impôt confiscatoire, impôt juste, immigration en quête d'avantages sociaux, émigration/évasion fiscale, fuite des cerveaux,hydrocéphalie... Je m'arrête.
Je vois personnellement dans le mouvement qui touche la France et réjouit en silence les journaleux une illustration du culte du grand Rien qui bloque ce pays... Pas vraiment de propositions, pas vraiment de solutions définitives, pas vraiment de débat... Où que l'on se tourne, plus aucune utopie authentique en vue... Et ça les extrêmes adorent: portes ouvertes à toutes les fausses utopies, à toutes les prémisses de lendemains très sombres...
Taxer quoi? Taxer qui? A quel niveau? Je n'en sais rien. Ce que je sais c'est que voir taxés les stocks (patrimoine, capital) me choque beaucoup moins que de voir les flux taxés... Je veux dire, rationnellement, pourquoi embêter un type qui gagne 100 k€ par an s'il en dépense autant? Comment le justifier? Comment laisser tranquille quelqu'un qui déclare le SMIC au fisc alors qu'il possède un patrimoine 100 fois plus important que le premier? Les gens ne s'intéressent plus au débat, ne s'y mêlent plus car il est trop éloigné de leur aspiration primaire/primitive de Justice, d'Équité.
Rédigé par : PaulNizan | 22 octobre 2010 à 12:45
Tant qu'il restera des Lionel Gueganton, il y aura de l'espoir...
http://www.bloomberg.com/news/2010-10-22/apple-application-for-french-strikes-led-gas-shortage-tops-download-list.html
Rédigé par : Avidadollars | 22 octobre 2010 à 14:27
"aspiration primaire/primitive de Justice, d'Équité.". Aspiration indéracinable,cependant.
On peut tout de même s'interroger sur la destination des profits des grandes entreprises, pour trancher le débat.
Mais comme on ne sait pas où va cet argent, les assertions des uns et des autres ne sont pas vérifiables.
Reste donc les croyances : en la liberté individuelle et au marché, ou en la solidarité et la collectivité.
Affaire de foi.
Rédigé par : Emmanuel | 22 octobre 2010 à 16:28
Le socialisme est financer par l'endettement: C'est la réalité brut. Les go-gauche croit que les riches le sont à l'infini. Quand on leur dit, et prouve, qu'il n'y a pas assez de riche pour financer le socialisme, comme les retraites, la santé, etc..., ils refusent de le croire car cette réalité est inacceptable pour eux. Et ils se mettent à promettre toutes sorte de chose, se font élire, et découvre avec stupéfaction qu'effectivement, les riches sont déjà sur-taxé. Mais promesses électorales obligent, ils passent des lois populistes (comme la retraite à 60 ans) et emprunte pour les financer. Mais ce type de comportement ne dure qu'un temps et l'argent des autres (emprunté) vient toujours à manquer. Parlez-en aux grecs...
Rédigé par : G.M. | 22 octobre 2010 à 16:40
This is not rocket science. Les multinationales, les institutions financières, leurs actionnaires et principaux dirigeants bénéficient à plein de la mondialisation. Voir l'écart grandissant entre les revenus de la super-classe et celui stagnant voire diminuant des classes moyennes (en pays développés). Une meilleure répartition, un rééquilibrage des revenus de la mondialisation est indispensable.
Voir les Anglais qui vont trancher dans les services publics ET imposer plus sévèrement les banques.
Google a payé 2% d'impôts sur les bénéfices depuis trois ans. Excellent pour l'actionnaire, mais quid du reste?
Bref, les dés sont outrageusement pipés et ça finira mal. Paupérisation des masses, réduction des services publics, avec dans le même temps, emploi des deniers publics (à crédit) pour sauver les banques (qui re-prêtent cet argent aux états à un taux plus élevé), plus une richesse insolente et exponentielle des few, qui échappent en plus largement à l'impôt, c'est ubuesque et on sait où cela mène.
Oui, je sais, c'est le moins pire des systèmes... Argument choc qui permet de tout justifier.
Rédigé par : ETF | 22 octobre 2010 à 16:46
"Le socialisme est financer par l'endettement".
Les USA sont surendettés, et pas spécialement socialistes pour autant (moins que la France en tous cas).
Rédigé par : Emmanuel | 22 octobre 2010 à 16:47
"Les USA sont surendettés, et pas spécialement socialistes pour autant (moins que la France en tous cas)."
Toujours la même réponse débile. L'Amérique est endettée à cause de l'armée, pas du socialisme. Et prétendre que les voisins sont pire que nous ne réglera surement pas le problème du sur-endettement socialiste. Lorsque les marchés financiers refuseront de financer d'avantage le socialisme des états, européens ou autre (comme le Canada), qui le financera? Quand ça va arriver aux États-Unis, ils n'auront qu'à couper dans l'armée (et le complexe militaro- industriel en prendra pour son rhume). Mais que feront alors les pays européens? Ils feront sauter les chancelleries à coups de pavés?
Rédigé par : G.M. | 22 octobre 2010 à 17:02
"L'Amérique est endettée à cause de l'armée, pas du socialisme". GM à côté de la plaque. L'armée arrive loin derrière la combinaison santé (Medicaid/Medicare) et retraites (Social Security). Le "socialisme", donc!
http://en.wikipedia.org/wiki/United_States_federal_budget#Major_expenditure_categories
Et ça ne va pas aller en s'arrangeant.
Rédigé par : ETF | 22 octobre 2010 à 17:35
" “Si les Français veulent conserver le même âge de départ, il y a beaucoup de manières de financer le coût des retraites. Une d’entre ellles (…) serait une taxe sur les transactions financières”, écrit le chercheur. "
Encore un qui veut remplir à l'infini un tonneau percé.
" Le socialisme est financer par l'endettement".
Les USA sont surendettés, et pas spécialement socialistes pour autant (moins que la France en tous cas). "
Le socialisme s'endette et fait des déficits sur le dos du contribuable. Les USA par la vente de dollars aux monde entier.
Les dépenses de la armée US sont de 4% du PIB contre 12% pour les dépenses censés relancer l'économie.
La Guerre du Vietnam était de 8 à 9% du PIB; 39-45 plus de 30% du PIB contre 1% pour l'Irak et l'Afghanistan.
D.J
Rédigé par : D.J | 22 octobre 2010 à 17:41
Ça, ce sont les chiffres de 2009. Au 19e siècle, c'était la défense qui était responsable du déficit américains (années 90 exceptées). Et effectivement, contrairement aux prétentions populaires, les dépenses social ont dépassées les dépenses militaires sous George Bush et c'est pire depuis Obama.
Mais ça ne répond toujours pas à la question: Comment est-ce que les pays socialistes vous payer pour leur dépenses sociales quand les marchés financiers refuseront de les financer? L'Amérique peut encore régler une bonne partie de ce problème en coupant dans l'armée (mais ils devront aussi couper dans leur mesure sociale).
Rédigé par : G.M. | 22 octobre 2010 à 17:51
"Les USA sont surendettés, et pas spécialement socialistes pour autant (moins que la France en tous cas)."
Ça aussi, ça aura une fin un jour et même l'Amérique devra faire face à son sur-endettement un jour. Mais ce pays a l'habitude des crises économique et n'a jamais céder à la tentation de la dictature depuis le début de sont existence (même le sud de la guerre civile a conservé un système démocratique).
Rédigé par : G.M. | 22 octobre 2010 à 18:00
Et j,ai oublié d'ajouter: ce n'est pas le cas des pays européens...
Rédigé par : G.M. | 22 octobre 2010 à 18:01
"Sans surprise, le chercheur avoue toutefois n’avoir jamais compris comment les Français ont pu voter pour un président qui faisait campagne en vantant le modèle économique américain, qui entrait alors dans une crise profonde."
Ton chercheur est un affabulateur gauchiste. C'est pourquoi il préfère changer la réalité des chose pour éviter d'y faire face. Et cette réalité est la faillite d'un système socialiste basé sur l'endettement. Et Sarkozy s'est fait élire sur un projet identitaire et sécuritaire, pas sur un projet de réforme de l'économie.
Rédigé par : G.M. | 22 octobre 2010 à 18:12
Le modèle économique américain.
Concernant le modèle économique américain, le chercheur Mark Weisbrot, co-directeur du Centre de Recherche Economique et Politique (CEPR) à Washington, écrit "n’avoir jamais compris comment les Français ont pu voter pour un président qui faisait campagne en vantant le modèle économique américain, qui entrait alors dans une crise profonde."
Fin de citation.
G.M. réagit : "Ton chercheur est un affabulateur gauchiste. C'est pourquoi il préfère changer la réalité des chose pour éviter d'y faire face. Et cette réalité est la faillite d'un système socialiste basé sur l'endettement."
Fin de citation.
Bon, d'accord, le modèle économique américain est en faillite.
Bon, d'accord, le modèle économique américain est basé sur l'endettement.
Dette privée des Etats-Unis :
16 287 milliards de dollars.
Dette totale des Etats-Unis :
54 690 milliards de dollars, soit 93 % du PIB.
http://www.usdebtclock.org/
Mais pourquoi écrire que "cette réalité est la faillite d'un système socialiste basé sur l'endettement."
Le modèle économique américain n'est pas socialiste.
Rédigé par : BA | 22 octobre 2010 à 20:25
"Mais pourquoi écrire que "cette réalité est la faillite d'un système socialiste basé sur l'endettement."
Le modèle économique américain n'est pas socialiste."
Ce qui est faux: les interventions (extrêmement nuisibles) de l'administration Obama est un système socialiste, même s'il s'agit de sauver des compagnies en les rendant dépendante de l'état.
Le système européens l'est d'avantage. Et il fera faillite bien avant le système américain puisque l'Amérique s'est engagé dans cette voie bien après l'Europe. D'ailleurs, ce sont les déficits commerciaux américains récurrents qui soutenaient le socialisme européen (et Japonais). Mais ce système étant insoutenable, nous en paierons le prix tôt ou tard. Et comme le faisait remarqué Guy Sorman, le nombre de brevets enregistrés et la tradition entrepreneurial des États-unis sortira l'Amérique des problèmes résultants de cette faillite (inflation, etc...) bien avant l'Europe. On ne voit pas ça en Europe, dont les populations ne semble plus capable de voir la réalité en face, comme on le voit en France. Les excès qui y sont observés parce que Sarkozy veut les faire travailler 2 petites années de plus le prouvent. DEUX PETITES ANNÉES ET ON COUPE L'ALIMENTATION EN CARBURANT DU PAYS. INCROYABLE!!!
Et on vient accuser le système américains d'être immoral. Les gens immoraux, ce sont les français qui croient que tout leur est dû. Les américains croient encore aux vertus du travail. Pas les français.
Et comme je le disais, arrêter de détourner l'attention sur l'Amérique. Les américains sont responsable de leur économie a eux, pas de celle de l'Europe. La question est: Comment les Européens vont-ils pouvoir continuer de financer leur système socialiste lorsque les financiers refuseront de se laisser voler davantage?
Rédigé par : G.M. | 22 octobre 2010 à 21:01
J'ai écrit : "Mais pourquoi écrire que "cette réalité est la faillite d'un système socialiste basé sur l'endettement.Le modèle économique américain n'est pas socialiste."
GM m'a répondu : "Ce qui est faux: les interventions (extrêmement nuisibles) de l'administration Obama est un système socialiste, même s'il s'agit de sauver des compagnies en les rendant dépendante de l'état."
Un système socialiste ?
Les Etats-Unis, un système socialiste ?
Ah bon d'accord ...
Rédigé par : BA | 22 octobre 2010 à 22:16
"Les Etats-Unis, un système socialiste ?
Ah bon d'accord ..."
C'EST CE QU'INDIQUE TON PROPRE LIENS!!!
Mais tu détournes encore l'attention sans répondre à la question:
COMMENT EST-CE QUE L'EUROPE VA FAIRE POUR PAYER SES PROGRAMMES SOCIAUX QUAND LEURS PRÊTEURS REFUSERONT DE SE FAIRE BAISER DAVANTAGE???
Rédigé par : G.M. | 22 octobre 2010 à 22:42
Bon, donc, les Etats-Unis sont un système socialiste.
Bon.
Si tu veux.
J'avais pas remarqué, mais bon.
Sinon, à part ça, tu me demandes : "COMMENT EST-CE QUE L'EUROPE VA FAIRE POUR PAYER SES PROGRAMMES SOCIAUX QUAND LEURS PRÊTEURS REFUSERONT DE SE FAIRE BAISER DAVANTAGE ?"
Ben, l'Europe fera le contraire des Etats-Unis socialistes : l'Europe choisira le libéralisme économique.
Rédigé par : BA | 23 octobre 2010 à 00:20
"Ben, l'Europe fera le contraire des Etats-Unis socialistes : l'Europe choisira le libéralisme économique."
Juste à voir les manifestations qui frôle la révolution en France pour une réforme aussi simple que les retraites, c'est pas sûr que les français feront ce choix. Et ça prendra des années avant de réussir à se sortir du marasme financier dans lequel ils se sont fourrer. Pas sûr qu'ils ne s'enfonceront pas dans l'utopie socialiste et la dictature avant de voir la lumière au bout du tunnel.
Mais tu as raison: c'est la seul façon de s'en sortir. Sortir les gouvernement de l'économie et laisser les gens s'arranger. Après et malgré quelques grincements de dents, ils sauront bien quoi faire pour se sortir de la misère.
Rédigé par : G.M. | 23 octobre 2010 à 05:25
Les guerres en Irak coutent 1% du pib US par an.En tout , Irak:1000 milliards de $, Afghanistan: 282 miilards jusqu' à maintenant.Le buget militaire US est de 650 milliards par an, plus les guerres cela fait 800 milliards, cad plus de 5% du pib.Les chinois ont hacker des données sur le programme JSF qui coute 950 milliards. http://fr.wikipedia.org/wiki/Lockheed_Martin_F-35_Lightning_II
"Alors qu'à l'origine, le JSF devait être un appareil à bas coûts au même niveau que le F-16, ses prévisions de budget ont augmenté d'année en année, le faisant devenir le plus onéreux programme d'avion militaire de l'histoire. Au mois de mars 2008, le Government Accountability Office estime que le développement, l'acquisition, la maintenance et l'utilisation des 2 443 avions prévus dans les forces armées des États-Unis coûtera aux alentours de 950 milliards de dollars américains 29, soit une hausse de 38 milliards par rapport aux mêmes prévisions de 2007."
Je suis pour une invasion US de tout le moyen orient pour mettre au tapis l' économie US.
Rédigé par : Kim Jong Ilien | 23 octobre 2010 à 09:32
"Les anglo-saxons, tout comme les allemands, ont compris que derrière toute solidarité se cache un voleur prêt à fondre sur ses victimes crédules."
Les allemands ont fait le plus grand effort de fiscalité/redistribution d'après-guerre, après la réunification. Ils le font toujours.
Rédigé par : Jeo | 23 octobre 2010 à 10:06
Concernant l'Europe, et la France en particulier, le chaos que nous sommes en train de vivre peut déboucher sur du déjà-vu :
1- Hypothèse à la Thatcher 1979 : les électeurs français votent pour un partisan du libéralisme économique en 2012. Une majorité de députés partisans du libéralisme économique est élue dans la foulée. A partir de 2012, une nouvelle politique économique se met en place, avec par exemple le passage aux retraites par capitalisation, l'accélération des privatisations, etc.
2- Ou alors hypothèse d'une réaction de colère des électeurs : les électeurs français (et européens en général) votent pour l'extrême-droite. Comme dans les années 30, une crise économique, financière, sociale aboutit à des gouvernements d'extrême-droite partout en Europe.
Alliance avec le FN : un député UMP brise le tabou.
L'élu du Nord Christian Vanneste milite pour la fin du «cordon sanitaire» à l'égard du parti frontiste en vue des législatives de 2012. Un sujet sensible pour les leaders de l'UMP et du FN.
Coutumier des déclarations chocs, le député UMP du Nord Christian Vanneste a encore frappé.
Interrogé le 6 octobre dernier au micro de Radio Courtoisie - une antenne proche de l'extrême-droite -, l'élu du parti majoritaire s'est clairement prononcé pour une alliance avec le FN lors des législatives de 2012.
«L'alliance avec ce qui est à notre droite est tout a fait possible», a-t-il déclaré. Et son collègue de l'UMP, le maire de Montfermeil Xavier Lemoine, de renchérir : «Il est nécessaire et indispensable que l'on arrive à cette union de toutes les droites, y compris avec le FN».
http://www.lefigaro.fr/politique/2010/10/20/01002-20101020ARTFIG00478-alliance-avec-le-fn-un-depute-ump-brise-le-tabou.php
Rédigé par : BA | 23 octobre 2010 à 10:15
G.M. fait un usage immodéré et abusif du mot socialiste.
Comme tous les idéologues, je devrais peut-être dire comme tous les intégristes, son manque de nuances mène à l'impossibilité de tout dialogue.
Car après tout que signifie "socialiste"?
Selon le dictionnaire, c'est un régime où il n'y a pas d'appropriation privée des moyens de production. Un seul état de ce genre existe-t-il de nos jours, en dehors peut-être de la Corée du Nord?
Au sens marxiste, le socialisme est le stade final de la phase de dictature du prolétariat, la fin de l'histoire, la prospérité pour tous, "à chacun selon ses besoins"...
Cela fait belle lurette que même nos socialistes français, réputés les plus ringards de la planète, ne croient plus sérieusement à ce genre de fadaises. En fait, ils sont réformistes, à savoir qu'ils sont bien obligés d'admettre le capitalisme, mais ils veulent le réformer.
C'est là que l'on trouve toute une palette de nuances, les socio-démocrates à la Strauss-Kahn, les socio-libéraux, les libéro-sociaux...selon le degré d'intervention de l'état.
En fait, tous les états du monde interviennent, même les Etats-Unis,même du temps de Reagan et de Bush.
Ce libéralisme pur et dur qui semble être le souverain bien de G.M. n'a jamais existé et ne pourra jamais exister.
Nous avons une petite idée de ce que serait le déferlement de la cupidité des puissants de ce monde s'ils étaient abandonnés à eux-mêmes...
Rédigé par : El oso | 23 octobre 2010 à 10:52
Je ne crois pas trop aux perspectives politiques de BA pour 2012.
L'alliance UMP-FN me paraît peu probable tant les idées frontistes et centre droit de l'UMP sont aux antipodes les unes des autres.
Quant à Sarkozy déguisé en Thatcher, je n'y crois pas non plus.
En fait nous aurons comme d'habitude une France plutôt fifty-fifty, avec une faible différence pour l'une ou pour l'autre des parties.
Certes, il y aura une montée des extrêmes, ce qui rend tout pronostic aléatoire, surtout au premier tour. On peut toujours imaginer une Marine Le Pen ou un Mélenchon au deuxième tour, auquel cas nous aurions un nouveau Chirac de droite ou de gauche élu au second tour. C'est quand même peu probable...
Nous aurons plus vraisemblablement un duel Strauss-Kahn-Sarkozy, entre le centre gauche et le centre droit...
Comme d'habitude...
Rédigé par : El oso | 23 octobre 2010 à 11:39
Les dictatures ne peuvent pas remettre des prix Nobel. Elles peuvent tout de même honorer les dissidents.En les condamnant, en les persécutant, les dictatures les distinguent aux yeux de leurs citoyens.
http://www.lemonde.fr/europe/article/2010/10/22/le-parquet-russe-veut-alourdir-la-peine-de-l-ancien-oligarque-khodorkovski_1430084_3214.html
Rédigé par : Jeo | 23 octobre 2010 à 14:40
Pétasse-rie internationale - Alma mater dolorosa
Les anniversaires de Poutine se suivent et se ressemblent. C'est toujours la même veulerie russe, empressée de servilité et de putasserie envers son sinistre boucher.
http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2010/10/07/allumees-le-curieux-cadeau-detudiantes-en-journalisme-a-vladimir-poutine-20minutesch/
Anna Politkovskaïa, miss Octobre.
Rédigé par : Jeo | 23 octobre 2010 à 14:48
Très bien, El olso. Mais ça n'explique toujours pas comment les états européens vont payer pour les mesures sociales que ses politiciens ont voter depuis 100 ans lorsqu'ils seront en faillite technique. Et oui, le socialisme existe bel et bien. Toute les lois qui sont là pour forcer les compagnies à donner aux soi-disant "Pauvre" (qui sont en fait des fonctionnaires) sont bel et bien des lois socialistes (contrôle des bien de productions par l'état). Et les lois sur la médecine nationaliser est bel et bien du socialiste. L'état contrôle les soins de santé, chose que peut très bien faire le privé avec beaucoup plus d'efficacité. Même chose pour la pléthore de fonctionnaires qui prétendent servir la population mais qui cachent leur incompétence sous un endettement massif. Tout ces services pourrait très bien être laissé à l'entreprise privé (et on verrait si les gens sont prêt à payer le vrai prix pour des services souvent inutile).
Rédigé par : G.M. | 23 octobre 2010 à 16:23
Les moutons de Panurge
(1)-Les radicaux cégétistes qui ont bloqué les 12 raffineries françaises et certains centres de stockage de produits pétroliers connaissaient le point faible des français, eux qui se sont immédiatement précipités dans les stations pour remplir réservoirs et bidons de réserves, achetant trois fois plus de gazole et d’essence journellement que d’ordinaire.
- Nos moutons consommateurs ont vidé les stations et leur porte-monnaie au prix fort !
(2)-Pour pallier la pénurie organisée dans les raffineries, la France importe les quantités nécessaires de carburants de nos voisins européens :
- Les prix des carburants s’envolent, nos moutons de Panurges râlent et crient à la triche, on voulait pas ça!
- La justice autorise la fermeture d’une raffinerie, celle de Flandre, qui ne sert à rien ; nos moutons cégétistes boivent la tasse ! On ne voulait pas ça !
(3)-Dans l’actualité cette nuit dix personnes se seraient défenestrées par peur du diable, Panurge avait son mouton noir et les pieds crochus!
Rédigé par : Alain Soler | 23 octobre 2010 à 16:33
GS: “To conclude that France never changes however, would be slightly mistaken.”
Les récents évènements liés à la réforme des retraites illustrent en effet les changements intervenus en France depuis trois ans.
(1)-Les grèves auront permis de constater l’efficacité des services minimums tant dans les transports publics que dans l’éducation nationale.
(2)-Si le tabou des 60 ans pour la retraite était fort, celui des 35 heures ne l’était pas moins, lui pourtant dont les lois sur le temps de travail et les heures supplémentaires auront mis fin au diktat !
(3)-Le Smic, le revenu minimum recevait traditionnellement le coup de pouce du prince désireux de se faire bien voir – aucun coup de pouce depuis trois ans –
(4)-L’autonomie des universités, ce serpent de mer dont tous parlaient mais pour lequel personne n’osait affronter les pouvoirs syndicaux qui avaient fait chuter tant de ministre.
Pour cette rentrée 90% des universités seront autonomes. Recherche et Enseignement supérieurs les parents riches – très riches – du quinquennat de la Sarkozie -
(5)-Le simple fait de toucher au tabou des 60 ans en revenant sur ce qui était considéré par tous comme un acquis social était dans notre pays d’une témérité folle.
Pourtant notre Président l’a fait après avoir réformé les régimes spéciaux en début de mandat, en un judicieux mélange de mesures raisonnables qui touchent autant public & privé.
La réforme vient d’être approuvée par les deux chambres et à moins d’évènements dramatiques, elle devrait être finalisée et appliquée.
Alain
Rédigé par : Alain Soler | 23 octobre 2010 à 18:18