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  • Parution le 15 mars 2012

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    Paru le 2 novembre 2009

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Commentaires

Pendant qu'on amuse la galerie, la zone euro est en train de s'effondrer.

Lundi 29 novembre 2010 :

A propos de l'Italie :

- Emprunt à 3 ans :

La dernière fois que l'Italie avait lancé un emprunt à 3 ans, elle avait dû payer un taux d'intérêt de 2,32 %. Lundi 29 novembre, l'Italie a dû payer un taux d'intérêt de ... 2,86 %.

- Emprunt à 7 ans :

La dernière fois que l'Italie avait lancé un emprunt à 7 ans, elle avait dû payer un taux d'intérêt de 1,78 %. Lundi 29 novembre, l'Italie a dû payer un taux d'intérêt de ... 2,30 %.

- Emprunt à 11 ans :

La dernière fois que l'Italie avait lancé un emprunt à 11 ans, elle avait dû payer un taux d'intérêt de 3,89 %. Lundi 29 novembre, l'Italie a dû payer un taux d'intérêt de ... 4,43 %.

Plus les jours passent, plus l'Italie emprunte à des taux d'intérêt de plus en plus exorbitants.

Plus les jours passent, plus l'Italie se surendette.

Plus les jours passent, plus l'Italie se rapproche du défaut de paiement.

Regardez bien ces graphiques hallucinants :

Italie : taux d’intérêt des obligations à 2 ans : 2,855 %.

http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GBTPGR2:IND

Italie : taux d’intérêt des obligations à 10 ans : 4,638 %.

http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GBTPGR10:IND

Ca sent le roussi.
Y'a du défaut dans l'air, comme dirait Souchon. Et les tensions entre citoyens des divers pays risquent de s'aggraver encore à mesure qu'on leur demande de payer toujours plus pour le voisin et qu'ils voient leur propre solvabilité et honneur nationaux remis progressivement en cause.
Ce recours à la vie éternelle à crédit est une hallucination collective. Le réveil va faire mal. Dommage, parce que le reste Européen est un bien beau rêve qui eut mérité plus de sérieux. Mais était-ce possible?
C'est vrai que l'affaire Wikileaks, à côté, c'est de la distraction médiatique.

La diversité des taux d'intérêt pour des emprunts dans une même monnaie , l' euro, traduit la confiance inégale en la capacité des différents pays de croître suffisamment pour rembourser leurs dettes: ce n'est donc pas l'euro qui est en cause mais la mauvaise gestion publique de la Grèce ou de l'Espagne et les espoirs faibles de croissance dans ces pays. La perception des marchés est juste mais les gouvernements semblent ne pas s'en apercevoir. La France fait exception dans son effort de rigueur ou l'Allemagne dans sa logique de croissance. Mais on est loin du compte : il faut rétablir la marge de compétitivité en Europe ce qui exige une révision complète de l'Etat Providence et le retour à l'esprit d'entreprise , comme socle des choix économiques.

"La perception des marchés est juste mais les gouvernements semblent ne pas s'en apercevoir"
C'est ce qui est hallucinant. Tout ce petit monde vit dans un rêve. Pendant ce temps, qui gère son pays avec un minimum de sérieux et de stratégie? La dictature chinoise!
Evidemment, ne pas avoir à s'embarrasser d'un électorat, ça aide.
Les entreprises ne sont pas des démocraties, et pour cause.
La démocratie ne fonctionne que dans la mesure où l'électorat est éduqué et responsable, et les politiciens idem. Sinon, tout ce monde se fait plaisir l'un à l'autre, et tout le monde va dans le mur.

"il faut rétablir la marge de compétitivité en Europe ce qui exige une révision complète de l'Etat Providence et le retour à l'esprit d'entreprise , comme socle des choix économiques."
C'est clair. Pas d'autre solution. Par contre, va falloir trouver un moyen de dompter la pieuvre financière, parce qu'on est en plein délire. Rééquilibrer notamment l'imposition capital/travail en faveur de ce dernier. Mais est-ce encore possible? Ne sommes-nous pas dans une configuration super-classe VS the rest of the world.
C'est bien joli de demander à tout le monde de se relever les manches et de renoncer à ses privilèges, pendant que la pieuvre enfle de jour en jour, en ponctionnant, en plus, le "monde" quand ça va mal.

Ce n'est pas de la faute de l'Euro, mais son avenir en tant que monnaie unique est clairement menacé, parce que tout le monde croule sous les dettes, et qu'on voit mal où les dominos vont cesser de tomber. Ils traverseront d'ailleurs tôt ou tard l'Atlantique.

"If a nation expects to be ignorant and free, in a state of civilization, it expects what never was and never will be."
Thomas Jefferson to Charles Yancey, 1816

"...révision de l'état-providence et retour à l'esprit d'entreprise..."
Cela me fait penser à la chanson de Dalida et Alain Delon "paroles, paroles, paroles"...
Si l'on enlève à la France ses béquilles providentielles, que lui restera-t-il?
L'esprit d'entreprise? Cela fait des décennies que les plus doués ne rêvent que de l'énarchie...
Et maintenant, ils veulent devenir traders...
Quant à ceux qui voulaient fonder leur entreprise, ils partaient à l'étranger...
Comment diable allons-nous faire pour "restaurer" l'esprit d'entreprise?
Même les auto-entrepreneurs sont assassinés par un impôt imprévu...

Comparer Hitler et le grand Ahmadinejad , c' est grave.Le New York Post fait état d’une publication du Center for Strategic and International Studies analysant les scénarios de guerre nucléaire entre Israël et l’Iran.Selon cette étude, une guerre totale entre Israël et l’Iran provoquerait en une vingtaine de jours la mort de 200 à 800 000 israéliens et de 16 à 28 millions d’iraniens.En Israël, Tel Aviv et Haifa seraient détruites. Du coté iranien, Téhéran et la plupart des grandes villes seraient rayées de la carte. Une guerre nucléaire contre Israel ne vaut pas le cout dans les 20 ans qui viennent.Israel a des bombes de l' ordre du mégatonne 100 plus puissante que les futures armes iraniennes.L' Inde et le Pakistan possèdent des armes de l' ordre de quelques 20kT.Seule la Chine peut poser une menace sérieuse sur Israel car elle possède des DF 31, DF 31A, DF 41 de 1 MT.Mais dans 20 ans, la Chine va rattrapper les USAs, il pourront fournir l' Iran en armes high tech.L' aide chinoise peut être plus importante que l' aide soviétique envers l' Egypte et la Syrie lors de la guerre du Kippour.Elle peut fournir l' Iran et la Syrie en arme nucléaire très puissante.

WikiLeaks’ Julian Assange Wants To Spill Your Corporate Secrets

In a rare interview, Assange tells Forbes that the release of Pentagon and State Department documents are just the beginning. His next target: big business.

http://blogs.forbes.com/andygreenberg/2010/11/29/wikileaks-julian-assange-wants-to-spill-your-corporate-secrets/

Ca va devenir intéressant...

Tout à fait d'accord avec le fond, c'est une tempête dans un verre d'eau.
Sur la forme, il y a des trucs à revoir :
"déplaire aux gouvernants qui les ont nommé."
qui les ont nommés, merci.
Et la ponctuation est toujours aléatoire, il y a un espace après une virgule, mais pas avant, de même pour le point :
Il n'existe pas ou plus, deux mondes distincts, celui du secret et celui du public.
Et partout dans le texte.

"le retour à l'esprit d'entreprise".

Mais la domination du monde par la finance est-elle conforme à l'esprit d'entreprise ? La fuite en avant dans la spécultation et des exigences de rentabilité sans rapport avec l'économie réelle ne sont-elles pas en train de tuer cet esprit ?

"une révision complète de l'Etat Providence".

Révision, réforme, tout ce que vous voulez. Mais sans cohésion sociale, sans solidarité forte, nous en sortirons-nous ?

Les formules lapidaires ne suffisent pas. Tous ceux qui considèrent que les dérives de la finance sont scandaleuses moralement et contre-productives économiquement ne sont pas des ennemis de l'entrepreneurship. Les partisans de la solidarité (on avance tous ensemble sans laisser tomber personne) ne sont pas des zélateurs de l'assistanat généralisé.

Les revelations sur la Coree sont essentielles vu le regain de tension.

Pourquoi les revelations sur la Coree sont essentielles

http://fabricemorisseau.blogspot.com/2010/11/wikileaks-revelations-on-korea.html

Loaded gun

Bart De wever vient expliquer au cercle de Lorraine que les flamands et les francophones sont deux démocraties différentes.

La VOKA (Bart : "mon patron, c'est la VOKA" ; selon moi, c'est mieux, ou pire, Bart De Wever est la danseuse de la VOKA : une tentative du patronat flamand de faire de la politique en se débarrassant de la mauvaise graisse wallone et en mettant la main sur Bruxelles) vient de se désolidariser pour la première fois de De Wever : pas d'élection pour la VOKA, cela ne résoudrait rien. Privé de plébicite, le Bart.

Va-t-il courir l'aventure sans ses mentors et ses cautions bancaires ? Le CDV (et singulièrement les Van Rompuy et Leterme) ont fourni aux nationalistes flamands une arme électoralement chargée pour menacer les francophones de Belgique. Ils pourraient bien choisir de l'utiliser.

plébiscite

@ Soller,

Mettez au moins un lien pour que les autres puissent lire et faire leur opinions.

@ Emmanuel,

Voici la réponse à votre question sur la politique bancaire irlandaise.

http://www.objectifeco.com/economie/economie-politique/article/vincent-benard-crise-irlandaise-etat-coupable-plan-europeen-inepte

Quand à moi, j'ai lu le billet de Vincent Benard. Ce la confirme ce que j'ai dit recemment. L'état irlandais a jeté l'argent publique par la fenêtre en augmentant les dépenses.

Quand à wikileads:

A vouloir tout révéler on fini par ne rien révéler du tout. Quel inquiet va s'ammuser à retenir ou stocker ces milliers informations sorti du chapeau magique? D'ici peu on aura tourné la page et chacun retournera à sa petite routine quotidienne. Jusqu'aux prochain épisode des grandes révélations de wikileads.

D.J

@ Dj

Mon commentaire venait en réponse au post d'Emmanuel du 29 novembre 2010 @ 11h34 en reprenant son titre (un libéral argumente)

http://gsorman.typepad.com/guy_sorman/2010/11/fran%C3%A7ais-dailleurs.html?cid=6a00d834521ba869e20147e03bb58b970b#comment-6a00d834521ba869e20147e03bb58b970b

Mardi 30 novembre 2010, vers 21 heures 30 :

Les marchés internationaux n’ont plus aucune confiance dans la capacité de l’Espagne à rembourser ses dettes.

Les taux d’intérêt de l’Espagne sont en train d’exploser.

L’Espagne fonce vers le défaut de paiement.

Italie : taux d’intérêt des obligations à 10 ans : 4,667 %.

Espagne : taux d’intérêt des obligations à 10 ans : 5,503 %.

http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GSPG10YR:IND

Portugal : taux d’intérêt des obligations à 10 ans : 6,974 %.

Irlande : taux d’intérêt des obligations à 10 ans : 9,355 %.

Grèce : taux d’intérêt des obligations à 10 ans : 11,857 %.

Dites donc, les gars, Ségo la dingo se surpasse! Non seulement, elle s'annonce, mais en plus, elle veut prendre Strauss-Kahn comme premier ministre?
Elle est vraiment complètement allumée. Vu le succès de Palin la praline, elle devrait venir tenter sa chance aux US...
Ségo la dingo et Palin la praline,
Sont deux sacrées tartines...

@D.J
J'ai lu la suite de la saga irlandaise avec intérêt. Mais Bénard (qui a au moins le mérite de sortir des banalités) me laisse sur ma faim.

Taux d'intérêt trop bas, trop de masse monétaire, dépenses budgétaires excessives, incitations étatiques à l'endettement, réglementation abusive... Il aurait pu ajouter connivence politique.

Cela suffit-il à expliquer la crise ? Imposer des règles dès le début aurait-il été plus efficace ?

Difficile de répondre.

Ségo annonce sa candidature... pour annoncer aussitôt qu'elle pourrait de retirer. Que voulez-vous que l'opinion pense ? Tout cela n'est pas sérieux.

D'autant que je ne crois pas que DSK accepterait de bonne grâce de travailler sous les ordres de la poitevine. Vous imaginez, DSK expliquant chaque semaine en tête-à-tête avec Ségo le ba ba de l'économie ?

Expliquant à Ségo, of course.

Christmas parade

Google est dans les news : achat de Groupon, lancement de sa librairie numérique on-line, achat de drone équippé de caméra.

Sur Groupon, fondé il y a deux ans avec 1 million de dollars et revendu pour 6 milliard de dollards, deux remarques.

Tout d'abord le caractère extrêmement aléatoire des réussites des start-up sur Internet. Il y a des centaines de sociétés similaires sur Internet ; certaines existent depuis beaucoup plus longtemps. Il ne suffit pas d'une bonne idée ; il faut que le marché soit prêt à vous suivre. Ici, la conjonction du développement des réseaux sociaux et de l'accès généralisé à Internet ont permis ce décolage extraordinaire. A un moment donné, ce genre d'histoire se nourrit d'elle-même et la storyline de ce succès est encore le meilleur gage de ce succès. La preuve, je vous en parle.

Deuxièmement, le retour du pouvoir du consommateur. Après la bataille perdue des droits de consomateurs dans les années 90 et 2000 (ce qui ne fut pas pour peu dans le rejet du libéralisme), devant les pratiques de plus en plus "créatives" des vendeurs, les consommateurs adhèrent volontiers à cet outil.

Lancement de la librairie numérique on-line : c'est la porte ouvert au petit éditeur. La possibilité pour tout un chacun de stocker sa bibiothèque sur Internet et de ne jamais perdre les droits digitaux acquis. De l'autre côté, c'est aussi un recul de la privacy.

L'entreprise de l'édition génère un chiffre d'affaire supérieur à celle de l'industrie du disque.

"ce qui ne fut pas pour peu dans le rejet du libéralisme"
et dans l'inflation cachée

"les consommateurs adhèrent volontiers à cet outil"

C'est le retour au prix négocié. Tu remplis mon restaurant en temps de crise, je te fais le repas à 30%. Tu m'amènes un client ; je te le fais à 10 %

Mercredi 17 novembre 2010, le Portugal avait lancé un emprunt à un an. Le Portugal avait dû payer un taux d’intérêt de 4,813 %.

Deux semaines plus tard, mercredi 1er décembre, le Portugal a de nouveau lancé un emprunt à un an : il a dû payer un taux d’intérêt de ... 5,281 %.

(Par comparaison, pour un emprunt à un an, la France doit payer un taux d’intérêt d’environ 0,861 %, l’Allemagne doit payer un taux d’intérêt d’environ 0,701 %.)

Plus les jours passent, plus le Portugal emprunte à des taux d’intérêt de plus en plus exorbitants.

Plus les jours passent, plus le Portugal se surendette.

Plus les jours passent, plus le Portugal se rapproche du défaut de paiement.

"L'état irlandais a jeté l'argent publique par la fenêtre en augmentant les dépenses."

Et pourtant, l'Etat irlandais était bien géré. Ce sont bien les banques qui ont failli et obligé l'Etat a leur venir en aide.

Et c'est cette aide qui a plombé les finances de ce pays.

D'une manière générale, la démonstration de V. Bénard n'est pas convaincante car elle suppose que les banques et plus généralement les acteurs du secteur privé, dont les libéraux nous expliquent sans cesse qu'ils sont efficaces et bons gestionnaires, seraient devenus tout à coup aveugles, sous prétexte que les taux d'intérêt étaient bas et le crédit facilité.

Les gouvernements auraient donc mis un pistolet sur la tempe des banquiers ?

Pourtant, de 1940 aux années 70, le monde n'a pas connu de crise financière majeure. Bizarrement, la finance était régulée, les mouvements de capitaux contrôlés.

Bizarrement, les crises financières se multiplient d'autant plus depuis que les Etats ont déréglementé ce secteur (depuis 20 ans).


Un graphique vaut parfois mieux qu'un discours.
http://dechiffrages.blog.lemonde.fr/files/2008/11/part-des-revenus-avant-impots-percue-par-les-1-les-plus-riches-aux-etats-unis-1913-2004.1226285084.PNG

Un dernier pour la route. Moins excitant que la sexualité d'Angela Merkel, mais plus intéressant.
http://dechiffrages.blog.lemonde.fr/files/2008/11/part-des-salaires-dans-la-valeur-ajoutee-france.1226286582.PNG

Espagne : il faut distinguer entre les grandes banques espagnoles dont Larosière fait l'éloge et les Caisses d'épargne locales soumises aux autorités régionales , de petite taille , mal gérées et dont plusieurs ont déjà fait faillite. Le fait que les banques espagnoles aient prêté à l'Etat portugais , on ne saurait trop le leur reprocher . Car à qui prêter ? La Société générale a plus prêté à l' Etat grec que la banque Santander au Portugal . Mais si la zone euro s'effondre , aucune banque ne s'en sortira vivante tant elles sont interdépendantes.

La zone euro dans sa totalité est moins endettée que les Etats Unis . Et cependant , le Trésor US place ses bons à un taux très inférieur aux bons en euros . C'est qu'au bout du compte , les marchés, c'est à dire les épargnants cherchent 1/ La sécurité et 2/ Le potentiel de croissance. Le Dollar en ce moment est donc , pour ces deux motifs, plus attrayants que l' euro.

Le potentiel de croissance américain plus séduisant que l’européen, peut-être mais ces dernières années, il y a doute votre honneur…

Les évènements s’enchainent après la énième crise et bulle financière d’origine américaine,

la valse hésitation de l’électorat américain déboussolé,

la perte de son leadership au G20, les atermoiements dans la conduite des conflits avec ses incontinences diplomatiques dont on perçoit aujourd’hui la frivolité des communications…

Franchement tout cela fait vraiment tâche ! Où est passé le professionnalisme américain d'antan ?

Le pompon du trouble tient dans le dernier avatar du contrat des ravitailleurs pour l’armée américaine, des informations confidentielles destinées à Boeing auraient été adressées, « par erreur », à EADS...!!!

Franchement depuis tant d’années, une première annulation pour corruption de Boeing, puis en 2008 le contrat gagné par Northrop-Airbus annulé également sans qu’on puisse connaitre le motif officiel – autre qu’une nouvelle administration...!

Si on voulait donner une nouvelle occasion à Boeing d’être en mesure de pouvoir contester et faire annuler un choix éventuel en faveur d’Airbus, on ne s’y serait pas pris autrement… ! C'est cela le gagnant-gagnant: pile je gagne, face tu perds!

C'est pas grave avec la télomerase, protéine de l'immortalité, on a tout notre temps...
Alain

" Pourtant, de 1940 aux années 70, le monde n'a pas connu de crise financière majeure. Bizarrement,la finance était régulée, les mouvements de capitaux contrôlés.

Bizarrement, les crises financières se multiplient d'autant plus depuis que les Etats ont déréglementé ce secteur (depuis 20 ans). "

Pourtant la crise des subprimes aux USA est en bonne partie du à une cause étatique. obliger les banques à facilité l'accès aux crédits immobiliers des personnes modestes " loi contre la discrimination de l'accès aux crédit immobilier "

quand à l'Irlande sont déficit publique était déjà de 11% du PIB avant les aides massives de l'état dans le secteur bancaire. Ce qui est déjà énorme pour un pays soit-disant bon gestionnaire. Son interventionisme pour les banques ont triplé le déficit. Reste à savoir si l'état aurait du injecter autant pour les banques.

En Suisse Seul l'UBS première banque du pays, séverement déficitaire fut aidés par l'état fédéral à hauteur de 6 mia de francs ( à l'époque 1 euro = 1,5 frs ) le crédit Suisse de même taille également très déficitaire a refuser l'aide de l'état. Elle a fini par s'en sortir de elle même. Comme quoi ont peu se demander si l'état irlandais ( ou dans d'autres pays ) a renfloué des banques qui auraient pu s'en sortir, ou encore qu'il aurait mieux vallut laisser tomber en faillite

Mais en Suisse, l'aide envers l'UBS a rapporté à l'état fédéral 1 mia de francs, puisque l'aide fut un prêt avec taux d'intêret.

D.J

A propos de l’Irlande, question du journal Les Echos :

"Dans la crise irlandaise, le bas niveau du taux de l'impôt sur la société a été sérieusement mis en question.

La crise de la zone euro ne montre-telle pas un besoin d'harmonisation, dans le domaine fiscal et d'autres ?"

Réponse de Wolfgang Schâuble ministre allemand des finances

« C'est une question fondamentale de politique européenne. Les peuples d'Europe, qui sont souverains, dans leur écrasante majorité ne sont pas prêts à communautariser tous les domaines de la politique.

Je suis d'avis que les problèmes de l'Irlande viennent de ce qu'elle a attiré, dans les dernières années,

des activités financières dans des proportions excessives,

grâce à ses dispositions fiscales et une autorité de supervision perfectible.

Avec des conséquences dont personne ne souffre plus aujourd'hui que l'Irlande et le peuple irlandais. »

() Dispositions fiscales (tête de gondole sur l’imposition des bénéfices + surtaxes des produits dérivés)
() Un réseau bancaire surdimensionné par l’afflux des Corporates et dérégulé (pour autoriser « toutes » les transactions internationales)

Voilà bien identifiés par WS les deux facteurs de la crise Irlandaise, ceux que j’avais mis en avant dans la critique du papier de Vincent Bénard !


C’est l’Etat irlandais qui a fixé ces dispositions, il en est responsable également aujourd’hui dans ses conséquences.

Si le traité de Lisbonne ne peut contraindre un Etat membre à harmonises sa fiscalité, un Etat aux abois devra nécessairement faire évoluer – certes progressivement ses comportements à risques – sous peine de se voir refuser un jour la solidarité de ses partenaires.

http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/interview/020976902858-wolfgang-schauble-nous-avons-tous-les-moyens-de-conserver-la-stabilite-de-l-euro-.htm

L'analyse de WS est plus convaincante que celle de Bénard. Les miracles n'existent pas (sauf à Lourdes, paraît-il).

La question reste entière cependant : comment superviser, contrôler, harmoniser ? GS n'a pas tort quand il doute de la capacité des états à réglementer ce qu'ils ne maîtrisent pas.

Un pôle bancaire unique et publique ? Le contrôle des crédits par les gouvernements ? Cela fait frémir.

Il doit bien y avoir un moyen d'établir des règles de bon sens sans casser la dynamique qui ne peut provenir que de l'économie de marché.

L'art fugace de la bombe atomique belge

Révélation de Wikileaks : nos alliés et néanmoins amis américains transformeraient la base de Kleine-Brogel en base nucléaire, selon les besoins, les convenances et les tensions en cours.

Vous voilà averti : à la prochaine blague belge, je fais mon Kim !

Trop d'honneur ...

En parlant de base aérienne belge, le colonel Gennart (qui commandeait la base de Florennes) qui avait obtenu gain de cause devant le Conseil d'Etat (sur sa retraite forcée et l'éloignement des fastes de son unité) a eu la surprise de voir débarquer lors de son pot d'adieu, le ministre de tutelle, le très flamingant Pieter De Crem, venu le narguer et soutenir très officiellement son successeur flamand.

Selon le ministère de Pieter De Crem (grand amateur des chipitos orangistes du groupuscule TAK), si les francophones sont absents (à l'exeption notable et surexploitée du chef de la Défense) du commandement de l'armée, c'est parce que les candidats francophones n'ont pas le niveau.

On rangera cette déclaration à côté de celle de la ministre de la fonction publique (mieux vaut un incompétent, qu'un fonctionnaire ne parlant pas le flamand).

Et de celle de Leterme : si les francophones n'ont pas le niveau intellectuel pour pouvoir parler le flamand.

Dites, Jeo, il paraît que les milieux économiques belges s'inquiètent : la crise politique pourrait provoquer un problème "irlandais". M. Leterme nous rassure : la Belgique est dans une meilleure situation que l'Irlande et le Portugal.

N'empêche, une menace à l'irlandaise obligerait-elle la classe politique belge à trouver une solution ? Nouvelle victoire des marchés ?

Nicolas Sarkozy, "le dirigeant le plus influent en Europe"

D'accord pour le constat, wikileaks ne révèle rien que l'on de sache déjà, mais que cela fait du bien ces répétitions là!

"N'en déplaise aux adversaires du président de la République, Wikileaks aura au moins le mérite de nous montrer le bien que pensent les américains de Nicolas Sarkozy.

Nombreux sont ses détracteurs à écrire sur le net que la France est devenue un petit pays sans influence et cela à cause des manières du Président... Les billets diplomatiques américains indiquent pourtant tout le contraire. Nicolas Sarkozy fascine le reste du monde.

Le nouvel observateur rapporte que le Président est considéré comme "un pragmatique brillant, impatient, non diplomate, imprévisible, charmant, innovant pour lequel "le rapport personnel a un impact" sur la relation politique". Il est reconnu comme "le dirigeant le plus influent en Europe".
On qualifie volontiers son caractère de "mauvais", mais que ne dirait-on pas s'il se comportait comme un flan ?

Les qualificatifs donnés au président sont pour le moins extrêmement flatteurs. Les autres dirigeants de l'Europe ne peuvent pas dire autant."

http://www.lepost.fr/article/2010/12/06/2330454_nicolas-sarkozy-le-dirigeant-le-plus-influent-en-europe.html

"N'empêche, une menace à l'irlandaise obligerait-elle la classe politique belge à trouver une solution ? Nouvelle victoire des marchés ?"

La NVa va obtenir un accord ; les francophones vont accepter tout et n'importe quoi. Les élections, personne (y compris le VOKA, un syndicat patronal flamand proche de la NVa) n'en veut, sauf la NVa. De Wever a donc toutes les cartes en main.

On fait appel "au bon sens belge" et "l'esprit de compromis", preuve que les francophones ont tout accepté sans aucune contrepartie. La NVa va aussi pouvoir parler de compromis (with a tonge in cheek) : elle n'a pas obtenu 100 % de ses diktats d'un coup ; elle obtiendra le solde (un règlement équitable de la scission de BHV, qui est pourtant vital pour les francophones et la survie de la Belgique) à la sauvette après des élections "constitutionelles" et forte de ses succès. C'est le temps des réalistes, c'est-à-dire des autruches.

Des papiers sympas dans le Nouvel Obs et le Post puis 15 Mds de contrats en Inde et la fin de l’embrouille Bettencourt :

aujourd’hui c’est bien la Saint Nicolas !

Selon wikileaks, un dirigeant Chinois est derriere les attaques des comptes Gmail de militants des droits de l'homme. Il n'y a pas de respect de la vie privee en Chine.

http://fabricemorisseau.blogspot.com/2010/12/wikileaks-and-secrecy.html

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