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  • Parution le 15 mars 2012

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    Paru le 2 novembre 2009

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Commentaires

A un an et demi des élections, il est normal de constituer un gouvernement avec les siens... Il faut préparer la ré-élection.
Grand défenseur de l'ouverture, je comprends cela. On a beaucoup progressé durant la première séquence du quinquennat, mais force est de constater qu'il y a d'abord un 1er tour avant le second et que, dans cette perspective, il faut rassembler et mobiliser ses troupes. L'ouverture, si elle est utile pour gérer un pays, pour avancer en sortant de l'antagonisme bloc contre bloc, ne fait malheureusement pas gagner de voix. Pas encore, du moins...
Il y a fort à parier que le gouvernement d'audace, dans sa composition et la répartition de ses portefeuille, reviendra au lendemain de l'éventuelle ré-élection de Nicolas Sarkozy en 2012.


Délire identitaire? Comme vous y allez, Cher M.Sorman ! Ne craignez-vous pas de vous ranger du côté du scandaleux "été de la honte " de Mme AUBRY, en disant, excusez-moi, une telle ineptie? Quant à l'expulsion de Roms, qui pour faire la leçon à la France, renvoyant chez eux avec un pécule qu'envieraient plus d'un SDF français des citoyens roumains dont le pays n'a que faire? Préfèrez-vous les conditiosn indignes dans lesquelles ils vivaient en France? Relire Rioufol aujourd'hui, et Revel hier.
Bien à vous

La bataille pour Sarkozy

Sarkozy, lui-même fils (comme Obama) et petit-fils d'immigré, est-il un candidat anti-immigration ?

Est-ce que son histoire personnelle lui permet de mener une politique "sans complexe" (et gesticulatoire) opposée à l'islamisation (inéluctable) de notre société, ou, au contraire, est-elle une garantie républicaine d'intégration pour les immigrés ?

Eh bien, les deux, mon général.

Et Sarkozy sait jouer habilement sur les deux registres, au gré des revirements et au fil des ambiguités de l'opinion publique.

Voilà pourquoi, entre autres, Sarkozy est et restera le meilleur candidat-président, et qu'il est un président si frustrant, parfois.

Son deuxième quinquennat sera celui de la levée des ambiguités ; je crois qu'il se débarassera de toute un série de conseiller qui l'on déservi et qu'il proposera enfin un projet commun à tous les français.

Sinon, il sera le candidat d'une certaine France sans idées contre celle des banlieues.

"dernier carré des grognards."
"dernier carré des grognards et lèche-bottes"(Besson).
"délire identitaire et à l'expulsion des Roms"
Amen!
Notons que le sinistre ministère de "l'identité nazionale", autre délire, n'est plus.
Notons que Woerth est lâché. Parlera-t-il?
Dixit Christine Lagarde un "gouvernement révolutionnaire'. Hihihi, hohoho!! Quel sens de l'humour cette Cricri!
Rama, Rachida and co: je préfère la compétence à l'affiche Benetton, donc point de larmes.

"Et Sarkozy sait jouer habilement sur les deux registres".

Ce n'est pas ça qu'on peut lui reprocher. Un bon chef d'Etat doit être pragmatique : libéral quand le libéralisme est plus efficace que le collectivisme, et vice-versa, ferme et acceuillant sur l'mmigration, écolo sans brider la croissance nécessaire, etc...

Au fond, le gagnant en 2012 sera celui qui prouvera qu'il est le plus capable d'incarner cet équilibre, quitte à ce que ce vainqueur joue sur deux registres à la fois.

Pour le reste, c'est la fin salutaire des gadgets : l'ouverture (ça ne marchait pas avec VGE et Mitterrand, ça ne marche toujours pas avec Sarko), les icones médiatiques (la belle mais inutile Rama), les ambitions nébuleuses (ministère de "l'identité nationale" alors que les Français attendent des actes, pas des dissertations philosophiques, il y a les intellectuels pour ça).

Sarko, avec son gouvernement resséré convaincra s'il parvient à mener les réformes difficiles sans excès de verbe ou d'idéologie, mais si ces réformes sont vraiment menées.

Bref s'il incarne le courage, le réalisme mais aussi l'action.

De Gaulle ou Barre ont su incarner cela avant lui. Mais est-il à la hauteur ?

Rama Yade : il est de bon ton de la juger inutile.

Elle est belle donc forcément potiche. Je m'élève contre le racisme anti-beau/belle, discrimination intolérable, qui nous mènera au pire : les moches.

Il n'est pas certain qu'elle sache slalomer en dehors des pistes balisées du politiquement correct ; mais, sur l'immigration, elle a su faire entendre un discours cohérent, tolérant et républicain, en évitant le lamento communautaire, victimaire et revanchard.

Grâces lui soient rendues, donc.

François Fillon, hyper-cible

L'hyper-premier ministre François Fillon : le peuple français va-t-ils enfin se décider à le vouer aux gémonies, comme n'importe quel premier ministre français ?

Rocard en son temps n'a jamais été voué aux gémonies. C'est pour ça que Mitterrand s'en est débarrassé.

Eva Joly dénonce le retour de l'État RPR

Et moi je dénonce ici la collusion de son groupe parlementaire, dirigé par Cohn-Bendit, avec la NVa.

On en sait un peu plus aujourd'hui sur les circonstances de cet acoquinement. Il semblerait que Cohn-Bendit ait cédé au chantage de Groen qui menacait de ne pas participer au groupe parlementaire de Cohn-Bendit si la NVa n'en était pas.

Le chef de file de Groen au parlement européen est un ancien de la Volksunie, ancien parti de Bart De Wever.

La Volksunie a essemé dans tout le spectre politique au lendemain de son auto-sabordage. L'action de ses membres fait songer au fonctionnement des trotskystes (après tout, la volksunie était un parti de gauche et révolutionaire, quoique nationaliste).

On sait le rôle que les conseillers VLD de l'ancienne Volksunie ont joué auprès d'Alexander de Croo lors de la dissolution de la précédente coalition.

Les partis flamands ont tous (y compris le SP) fait passer la NVa comme étant un rempart contre l'extrême-droite. En fait de rempart, il conviendrait plutôt de parler de paravent.

Tu m'étonnes

Dans le bouquin sur les fratries qui a été publié récemment, le frère de Cohn-Bendit s'émerveille de l'esprit de tolérance de son frère, qui aime blaguer à l'occasion avec les députés du FN au parlement européen, que les autres partis snobent.

Si il pouvait être un peu moins tolérant, cela arrangerait les oignons

J'espère qu'en France on va poser les questions qui dérangent.

Que diriez-vous si un parti francophone refusait de siéger dans un grand groupe parlementaire sans Marine Le Pen ?

mais qui pouvait croire un seul instant à la "rupture" ? qui est le papa politique de Sarkozy ? Jacques Chirac. circulez, il n'y a jamais rien eu à voir. quelles sont les réformes qui ont marqué une véritable rupture avec la démagogie et l'immobilisme des années mitterrand/chirac ? je ne retiens que la récente réforme des retraites qui était inévitable et souhaitable même si tout le monde sait qu'elle est notoirement insuffisante et qu'il faudra très vite en remettre une couche, d'ailleurs tout le monde connait la suite : age légal reporté de 62 à 65 ans. sarkozy c'est déja du passé et même s'il était ré-élu en 2012, ce dont je doute, pourquoi ferait-il justement en 2012 ce qu'il n'a pas su faire en 2007, et de grace évitons l'excuse bidon de la crise de 2008! donc l'avenir, la rupture, voici le programme :
* suppression ISF + bouclier fiscal
* abrogation totale des lois auroux + aubry avec retour à 40 heures hebdo
* age légal de départ en retraite porté à 65 ans, alignement du public sur le privé
* privatisations massives à commencer par le portefeuille "surréaliste" digne d'incroyable mais vrai : renault, air france, and co, et pour le symbole démocratique visant à couper définitivement le lien avec les médias : privatisation de france televisions et de radio-france
* la suite, suppression des échelons administratifs commune + département
j'arrete car ca va déclencher des cris voir des crises cardiaques chez certains.
le hic, c'est que je ne vois personne pour reprendre ces propositions indispensables pour rétablir la compétitivité de l'économie française et nous hisser au niveau des allemands, et pour nous éviter une faillite à la grecque... ou à l'irlandaise qui se profile. car après l'irlande, ca sera le tour de la France, et là on va bien rigoler et règler certains comptes.
"courageux, réaliste et libéral", vous y avez cru un seul instant monsieur Sorman ?

Vous trouvez que ma comparaison n'est pas valable ? Et bien Marine Le Pen n'a pas été condamnée par la Commission européenne, le Conseil Européen (avant ce BIIIIP de van Rompuy), l'Onu, la Cour européenne des droits de l'homme, le New-York Times et l'Herald Tribune too name a few, à de multiples reprises, sans s'en soucier plus que d'une guigne.

ah si je n'en vois qu'un seul qui ne paye pas de mine mais qui aurait sans doute le caractère, la compétence et les réseaux pour réformer : Jean-Claude TRICHET, l'actuel gouverneur de la BCE.
dernière provocation de la journée : "Selon les dernières estimations, les recettes fiscales allemandes seront supérieures de 62 milliards d'euros à ce qui était prévu pour les trois prochaines années. Mais pas question pour Angela Merkel de lâcher du lest sur sa politique d'économie budgétaire." source : la tribune de ce jour. entre la démagogie franchouillarde et le sérieux germanique, entre boire ou conduire, il faut choisir...

J'ajoute que Groen est officiellement le parti le plus solidaire des francophones de Belgique et qu'Écolo n'a de cesse de mettre en scène la bonne entente avec le parti frère pour attirer le bobo belgicain qui est contre la gué-guerre communautaire.

Avec des amis pareils, les francophones n'ont plus besoin d'ennemis.

Le Cri de la Carotte

Il y a bien un moment où cela va sortir : Cohn-Bendit allié de l'extrême-droite nationaliste flamande, Eva Joly complice. Les bidouillage honteux des écologistes français avec le flamingantisme. Les magouilles et tripatouillages de Dany le Rouge. Les petits arrangements avec la morale des Khmers verts. Nva, c'est pas Joly, Joly, tout cela.

Que fait la presse ?

Dany le Jaune ?
Dany le Jaune et Noir ?

Dany le playmobil ?

Je ne sais pas à quoi ils pensent chez Playmobil, mais ils ne vendront pas un château en Wallonie cette année.

http://www.playmobil.de/on/demandware.store/Sites-BE-Site/fr_BE/Product-Show?pid=4865&cgid=Ritter

Lundi 15 novembre 2010 :

Les réserves de pétrole de la planète vont s'épuiser dans une trentaine d'années, mais il faudra 100 ans avant qu'il y ait suffisamment d'énergies renouvelables pour remplacer ces hydrocarbures, affirme une étude américaine.

Dans cette étude, publiée sur le site "Environmental Science and Technology", des chercheurs de l'Université de Californie à Davis (UC-Davis) estiment que les 1.332 milliers de millards de barils de réserves de brut vont s'épuiser en 2041, à raison d'une consommation mondiale de 85,22 millions de barils par jour, augmentant de 1,3% par an.

Pour déterminer quand il y aura une offre suffisante d'énergies renouvelables pour remplacer les hydrocarbures, le professeur en ingéniérie Debbie Niemeier et la chercheuse Nataliya Malyshkina ont extrapolé les prix des actions des sociétés d'énergie renouvelables.

Ils ont comparé les prix des titres de 25 compagnies pétrolières cotées sur les marchés boursiers américain, australien et européen avec ceux de 44 compagnies dans le secteur des énergies renouvelables.

Il en ressort que la valorisation boursière des compagnies pétrolières dépasse de loin celle des compagnies d'énergie alternatives.

Selon les chercheurs, cela signifie que les investisseurs croient que le pétrole va continuer à bien se porter dans un avenir proche et surpasser le secteur des énergies renouvelables.

Modélisant une évolution des titres boursiers, les chercheurs ont établi que ce ne serait pas avant 2141, soit 100 ans après l'épuisement du pétrole, qu'il y aura une offre suffisante d'énergies renouvelables, ce qui compliquera grandement l'utilisation d'automobiles pendant près d'un siècle.

Deux tiers du brut sont raffinés pour en faire de l'essence ou du gasole pour les véhicules.

Un scénario plus optimiste prévoit que les réserves de pétrole s'épuisent en 2054.

Quand il n'y a plus de pétrole, on marchera...

Lundi 15 novembre 2010 :

La Grèce négocie un étalement de ses remboursements.

La Grèce négocie avec ses créanciers européens un étalement du remboursement du prêt accordé en mai par la zone euro et le FMI, en échange de nouvelles mesures d'austérité dans le budget 2011, tout en excluant un défaut de paiement.

http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=0c639cceb5e102c06695255a779efd5b

L’Acte II selon JP Raffarin,
La bataille du centre, le Coup du Youkoulélé

Celui qui sème le vent récolte la tempête

L’un des nôtres sinon rien ; ce sera rien !
Les putschistes esseulés, NS n’a pas chanté!

Notre ex-PM raffiné n’est pas contrariant,
Il répète sans cesse soutenir le Président

Pourtant sa logorrhée était bien injuste
En se grimant de poudre celle de la flibuste

Oui notre Scapin n’est pas contrariant,
Dans ses scènes de fourberies ordinaires

Il répète sans cesse soutenir le Président
Dans cette romance de relations biliaires

Celui qui sème le vent récolte la tempête
Après ce Coup de Youkoulélé,
pouêt-pouêt!

Le Président a entonné de la Trompette
Alain

Ne pleure pas jeannette (au masculin)

Pour le Stakhanoviste du gouvernement, après 8 ans putain!
Un peu de repos lui ira bien !

Il se voyait déjà en haut de l’affiche
Il se voyait déjà adulé et riche…

Ce n’est rien Jean-Louis,
Tu le sais bien

Le temps passe ami,
Ce n’est rien

Juste en passant: ce qu'on nous présentait jusqu'ici comme un singularité - le parti "Alternative Libérale" - vient de se vendre au Nouveau Centre... Mais sans doute était-ce le but de ce mouvement depuis sa création: être racheté par une enseigne de plus grande importance.

"délire identitaire" ?
Expulser des clandestins qui vivent d'allocations ou de rapines, souhaiter que la charia ne s'impose pas en France, comme c'est déjà le cas dans bien des domaines, et les dhimmis, Guy Sorman en tête, parlent de 'délire identitaire' ...

Eh! Jeo, voici un lien très intéressant sur les causes des problèmes de la Belgique:

http://blog.turgot.org/index.php?post/Corentin-Belgique

"les chercheurs ont établi que ce ne serait pas avant 2141, soit 100 ans après l'épuisement du pétrole, qu'il y aura une offre suffisante d'énergies renouvelables".

Voilà une étude passionnante. Heureusement que BA nous sort des petits feuilletons politiques. Si cette étude est vraie, ça prouve une chose : la croissance verte ne suffira pas, il faudra consommer et produire moins, revoir nos modes de vie.

Du pain sur la planche pour nos tous nouveaux (!) ministres.

"le parti "Alternative Libérale" - vient de se vendre au Nouveau Centre".

Libéraux, les centristes, eux qui veulent incarner un virage social et augmenter les impôts ?

AL a échoué, personne n'entend ses arguments. Il faut dire que ce parti passe son temps à dire qu'il faut licencier les fonctionnaires, abolir l'impôt progressif et que la prostitution est un métier respectable.

De quoi faire fuir les "talents" (électoraux).

Irish banks bought billions of euros of Government bonds after being recapitalised by the taxpayer last year, the Irish Mail on Sunday can reveal…

AIB’s holding of Irish bonds went from € 165m in December 2007, the last figures before the bank bailouts began, to € 4.1bn in July this year - a 25-fold increase…

The revelation that the State’s two biggest banks spent € 5.8bn between them buying bonds now begs the question whether Mr Lenihan has put pressure on the banks to buy Irish bonds - a claim his officials denied last night.

1- Les contribuables irlandais ont dû payer des milliards d'euros pour recapitaliser les banques irlandaises.

2- Avec cet argent, les banques irlandaises n'ont pas prêté aux entreprises irlandaises. Avec cet argent, les banques irlandaises n'ont pas prêté aux citoyens irlandais.

3- Mais en revanche, avec cet argent, les banques irlandaises ont prêté ... à l'Etat irlandais.

Conclusion : en Irlande, l'Etat renfloue les banques, l'Etat sauve les banques ... et à la fin, l'Etat paie les banques pour qu'elles lui re-prêtent l'argent de l'Etat !

L'Etat paie les banques pour qu'elles lui re-prêtent son propre argent !

Conclusion numéro 2 : les dirigeants politiques allemands, et aussi les contribuables allemands, ne veulent plus payer d'impôts pour aider les autres Etats européens surendettés. Et ça vous étonne ?

Cher G.M.

Charmante analyse : les francophones vivent au crochet des flamands, chanson connue.

Expliquez-moi pourquoi la fonction publique, pléthorique, est peuplée de flamands qui mènent un discrimination qui ne serait acceptée à l'encontre d'aucune minorité (sur base linguistique - j'ai déjà expliqué longuement que le flamand était utilisé comme une arme de discrimination massive contre les francophones*).

Ensuite expliquez-moi pourquoi le premier employeur de Flandre est la Ville de Bruxelles, ville à 85 % francophone (5% de flamand à Bruxelles)

Continuez en m'expliquant pourquoi la Flandre, dont la population est nettement plus agée a un taux de prépension double ou triple à celui de la Wallonie.

Expliquez-moi enfin pourquoi Bruxelles est la Capitale d'Europe avec le plus petit Hinterland, pourquoi elle produit 220 % du PIB/hab et vit en dessous du seuil de pauvreté.

*Des dizaines de milliers de francophones qui suivent des cours de néérlandais (qui ne leur serviront à rien) - des dizaines d'écoles, de garderie, de maternelles qui enseignent le néérlandais aux poupons (ce qui ne leur servira à rien) : rien d'équivalent en Flandre. Il y a des tas d'hotels, de restaurants en Wallonie (dans toute la province du Luxembourg, très visitée par les flamands et hollandais) où les francophones ne sont pas admis et où le personnel ne parle pas un mot de français.

Essayez de faire la même chose en Flandre : vous serez vandalisé, physiquement et matériellement, la police et toutes les administrations viendront vous contrôler du soir au matin.

dizaines d'écoles, de garderie, de maternelles qui enseignent le néérlandais aux poupons : en immersion

"Ce sont des politiques socialistes désastreuses qui ont creusé et approfondi le gouffre économique entre - pour faire simple - les allocataires au Sud et les pourvoyeurs de fonds au Nord."

Allocataires sociaux et pédophiles, bien sûr.

Les wallons sont des gens courageux, instruits et efficaces.

Ils portent le poids d'une immigration italienne, mais aussi ... flamande, sous-qualifiée et laminée par la crise industrielle.

Les investissements étrangers en Wallonie, sont équivalents à ceux réalisés en Flandre, avec une population deux fois moindre. Les francophones travaillent pour des salaires moindres que ceux demandés en Flandre. Ils se plient aux demandes des entreprises et les devancent du mieux qu'ils peuvent. Ils ne sont pas du genre à empoisoner l'existence des entrepreneurs avec des réglementations tatillones et kafkaïennes, comme c'est le cas en Flandre.

Les wallons n'ont besoin ni de la pitié des français, ni de l'argent des flamands.

Ils sont une minorité en Wallonie et ne représentent pas même la moitié du peuple qui porte leur nom, et ils s'en fichent comme de leur première culotte. A côté d'eux, on trouve des chtis, des gaumais, des liégeois, des ardennais et des luxembourgeois : tous wallons. Sur leur 8 dialectes, trois seuls sont wallons et certains sont germaniques.

Quant à Bruxelles, elle s'est battue tout au long de son histoire pour ne pas être flamande : la statue de T'Serclaes sur la Grand-Place, que les touristes japonais usent à force de la frotter, en témoigne.

Les profiteurs et les spoliateurs ne sont pas nécessairement ceux qui crient le plus fort.

"Alternative Libérale" - vient de se vendre."
Quoi de plus normal?
Sarko "Brillant candidat". Non. Bruyant candidat.
"W. honnête homme". Non, une crème... Chantilly.

"Le nationalisme flamand, dont la prolifération est un fruit vénéneux et involontaire du socialisme francophone, obéit à la même logique collectiviste destructrice que ce dernier."

Et qui est la victime désignée de ces deux plaies : toujours les francophones de Belgique.

"Evidemment, pour les partis francophones de gauche, scinder la sécu est une abomination car ils fonctionnent avec un schéma mental qui les rend apparemment incapables de comprendre à quoi pourrait bien servir un Etat où la solidarité - dont ils sont pourtant les fossoyeurs - ne serait plus nationale. A leurs yeux, l’essence même de l’Etat, c’est la redistribution. "

Scindons la sécurité sociale, whatever. Mais arrêtons les discriminations, rampantes et systématiques, anti-francophone : je veux bien payer pour les chômeurs wallons, mais je ne veux plus payer pour les fonctionnaires "fédéraux" ou "régionaux" qui sont censé travailler pour moi, alors que, par définition, je n'appartiens pas à la même ethnie qu'eux. Et les chômeurs wallons coutent beaucoup moins cher.

De même : le budget wallon est en déficit, de façon délirante.

Pourquoi ? Entre autre, parce que la Wallonie a reclassé les personnes sous-qualifiées dans son administration régionale, parce que les jobs sous-qualifiés et sur-numéraires dans la fonction publique (mais aussi toutes les promotions) à Bruxelles, en Flandre et au niveau fédéral sont réservé au flamands !

Certes, la gestion de la Wallonie par le PS wallon est un scandale, je ne cesse de le dire. maios prière de regarder "the all picture" avant d'entonner les clichés racistes de la Flandre.

"Le nationalisme flamand, dont la prolifération est un fruit vénéneux et involontaire du socialisme francophone, obéit à la même logique collectiviste destructrice que ce dernier."

Et qui est la victime désignée de ces deux plaies : toujours les francophones de Belgique.

"Evidemment, pour les partis francophones de gauche, scinder la sécu est une abomination car ils fonctionnent avec un schéma mental qui les rend apparemment incapables de comprendre à quoi pourrait bien servir un Etat où la solidarité - dont ils sont pourtant les fossoyeurs - ne serait plus nationale. A leurs yeux, l’essence même de l’Etat, c’est la redistribution. "

Scindons la sécurité sociale, whatever. Mais arrêtons les discriminations, rampantes et systématiques, anti-francophone : je veux bien payer pour les chômeurs wallons, mais je ne veux plus payer pour les fonctionnaires "fédéraux" ou "régionaux" qui sont censé travailler pour moi, alors que, par définition, je n'appartiens pas à la même ethnie qu'eux. Et les chômeurs wallons coutent beaucoup moins cher.

De même : le budget wallon est en déficit, de façon délirante.

Pourquoi ? Entre autre, parce que la Wallonie a reclassé les personnes sous-qualifiées dans son administration régionale, parce que les jobs sous-qualifiés et sur-numéraires dans la fonction publique (mais aussi toutes les promotions) à Bruxelles, en Flandre et au niveau fédéral sont réservé au flamands !

Certes, la gestion de la Wallonie par le PS wallon est un scandale, je ne cesse de le dire. Mais prière de regarder "the all picture" avant d'entonner les clichés racistes de la Flandre.

L'irresponsabilité bugétaire a un visage de vieil alcoolique manipulateur.

Michel Daerden s'est taillé un pouvoir considérable au PS wallon parce que celui-ci n'attire plus que la lie du peuple et qu'il est la seule personne au PS qui est capable de tenir un plan comptable à l'endroit (Di Rupo peut en faire autant avec un tableau de Mendeliev).

Vous connaissez la blague du Belge à Las Vegas devant le distributeur de canettes de soda : "Tant que je gagne, je joue.".

Eh bien Daerden, c'est la même chose au niveau des emprunts d'Etat : un cauchemar.

Ses finances personnelles, par contre, sont nettement mieux gérés : par le biais des contrats de révisorat qu'il a obtenu dans les entreprises publiques, ce comptable est devenu multi-milliardaire, en francs belges. Le plus légalement du monde.

"Di Rupo peut en faire autant avec un tableau de Mendeleiev"

Soyons juste, Di Rupo était un brillant chimiste. Le malheur, c'est qu'il a fait don des quarante kilos de sa personne au peuple wallon.

Sa thèse de doctorat portait sur un procédé de coupage de certains amalgames, utilisés entre autres en dentisterie : le fritage.

Mardi 16 novembre 2010 :

La zone euro joue sa "survie", estime le président de l'Union Européenne.

La zone euro et l'Union européenne tout entière jouent leur "survie", a mis en garde mardi le président de l'UE, au moment où les inquiétudes grandissent à propos des difficultés budgétaires de l'Union monétaire.

"Nous sommes confrontés à une crise pour notre survie", a déclaré Herman Van Rompuy lors d'une intervention devant un centre de réflexion bruxellois, le European Policy Center.

"Nous devons tous travailler de concert afin de permettre à la zone euro de survivre. Car si la zone euro ne survit pas, l'Union européenne ne survivra pas non plus", a-t-il ajouté.

http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=ce52acc0d485b90c03d9ca05f9190d49

Alors là vous m'étonnez cher Guy. Sarkozy n'a jamais été porté disparu. Il n'a tout simplement jamais été sincèrement libéral. je vous trouve étonnament naïf sur ce point. Les 6 derniers mois de sa campagne présidentielle ont été extrèmement révélateurs de ce qu'il est vraiment : un démagogue populiste et opportuniste prêt à tout, ou presque, pour se faire élire! Il donnera aux électeurs le discours qu'ils veulent entendre, çà crève les yeux. Il sera socialiste si la majorité des français est socialiste, libéral, si elle est libérale. Pour ma part, je n'attends rien de ce politicard né qui, au passage, n'est ni pire ni meilleur que ceux qui l'ont précédé.


Coucou de Malines de mauvais augure

http://fr.wikipedia.org/wiki/Adrien_VI

"Cher G.M.

Charmante analyse : les francophones vivent au crochet des flamands, chanson connue.

Expliquez-moi pourquoi la fonction publique, pléthorique, est peuplée de flamands qui mènent un discrimination qui ne serait acceptée à l'encontre d'aucune minorité (sur base linguistique - j'ai déjà expliqué longuement que le flamand était utilisé comme une arme de discrimination massive contre les francophones*)."
Jeo

On se calme le pompon. Avant de vous lire sur le blogue de Sorman, j'ignorais totalement que le mouvement indépendantiste flamand étais aussi puissant. Au Québec, on en parle à peu près pas. Alors, pour répondre à vos questions, je dis FLÛTE. J'ai trouvé quand même intéressant d'avoir le point de vue des flamands, surtout qu'il provient d'un intervenant qui semble n'avoir aucun lien, ni intérêt, avec la Belgique.

Et régionaliser l'état providence est une excellente idée. Aux États-unis et au Canada, cette régionalisation est inscrite dans la constitution, même si ces deux pays la viole impunément. Le Obamacare est effectivement anticonstitutionnel.

Le verre plein au 8/10

"On se calme le pompon."

Mais, G.M., je n'attendais pas vraiment de réponse à ces questions.

Ce que j'entendais mettre en évidence, c'est qu'il faut éviter de tomber dans le panneau des clichés culpabilisateurs et méprisants de la propagande flamingante.

Je note que c'est un francophone qui traitent les francophones d'assistés. Je connais PLUSIEURS jeunes femmes francophones, qui, une fois qu'elles eurent épousé un flamand, déclarèrent à leur employeur qu'elles ne voulaient plus travailler avec un wallon.

Il y a deux façons de voir. Le taux de chômage est le double en Wallonie-Bruxelles qu'en Flandre. Mais la différence entre le taux d'activité en Flandre et en Wallonie n'est pas si élevée.

Qu'est-ce qui permet aux flamands de s'addresser aux francophones comme si ils étaient tous des assistés sociaux ? La culture du mépris, bête et méchante.

Le taux de chômage des francophone est élevé parce que le taux de chômage est très élevé à Bruxelles :

http://www.lesoir.be/actualite/belgique/2010-11-17/la-belgique-compte-623780-musulmans-803817.php

C'est Bruxelles qui subit de plein fouet le problème de l'immigration : il y a entre 20 et 33 % de musulmans à Bruxelles, sans compter les immigrés des pays de l'Est et du Congo-Rwanda.

Lorsqu'on va en Flandre, le taux tombe entre 1,5 % à 4 %.

Pour faire face au problème de cet accroissement rapide de la population, sous-qualifiée, sans revenu, la ville de Bruxelles est sous-financée par le reste du pays qui vit sur son dos. Et coupée des revenus de sa banlieue riche et francophone, captés par la Flandre, avec toute l'autorité dont il convient de revêtir un forfait légal.

Je veux bien régionnaliser les dépenses. Mais, dans les faits, les flamands ont organisé le pouvoir de telle façon qu'ils monopolisent les revenus de l'État, par une politique d'avantages fiscaux, d'investissements publics, de discrimination à l'emploi public, de taxation sur le lieu de résidence et non le lieu de travail, de chantage politique et de découpage arbitraire du territoire.

Il ne faut pas accepter ceux qui veulent faire de la pauvreté relative de la Wallonie et de Bruxelles, et un crime, et un châtiment.

http://www.lesoir.be/actualite/belgique/2010-11-17/la-politique-fiscale-a-desavantage-la-wallonie-et-bruxelles-803842.php

Comme le dit Delpérée, prof de droit constitutionnel, le confédéralisme est le fédéralisme des cons.

"Et régionaliser l'état providence est une excellente idée. "

Et régionaliser l'état providence quand les flamands se sont assuré les recettes de l'impôt, est un très grosse bêtise.

Ne pas croire que les flamands rechignent à donner une partie de leur revenu aux francophones.

Ce que la régionalisation a offert aux francophones, c'est la possibilité de s'endetter à gogo, pas de transferts d'argent.

Bien entendu, les flamands sont ravis de voir les francophones s'enfoncer.

Derrière les non-dits et les doubles discours, les flamands tentent une OPA sur Bruxelles au mépris total et contre la volonté du million (et demi) d'habitants qui y vivent et les francophones, par le biais d'une immigration volontairement incontrôlée, tente de fabriquer une dragée toxique.

Le débat sur l'immigration est un des enjeux principaux de ces négociations. On retrouve un grand clivage, non point gauche/droite, mais francophone/flamand.

Dans les deux cas, la population est perdante ; mais avons-nous le choix ?

"les francophones, par le biais d'une immigration volontairement incontrôlée, tente de fabriquer une dragée toxique"

Comme quoi l'incurie socialiste francophone est aussi un sous-produit du nationalisme flaminguant. C'est valable dans les deux sens.

Les transferts inter-régionaux sont inférieurs à ce qu'ils sont dans le reste de l'Europe.

La grande différence entre les régions est l'endettement des entités fédérées : la Wallonie vit à crédits, dépense tous son argent à payer ses fonctionnaires (quand la Flandre fait payer les siens par l'Etat fédéral et Bruxelles) et ses programmes sociaux.

La plus grande catastrophe est le fameux Plan Marshall : les chefs d'entreprise ont arrêté de dénoncer l'incurie socialiste, lorsqu'ils furent arrosés par nos bien-aimés leaders.

"Et régionaliser l'état providence quand les flamands se sont assuré les recettes de l'impôt, est un très grosse bêtise."

Régionaliser l'état providence signifie aussi régionaliser les recette fiscale: seul les impôts de flamands financerait les programme sociaux des flamands, tout comme ceux des wallons serait financer par les impôts des wallons. L'état fédéral ne serait responsable que de l'émission de l'argent, de la défense, ainsi que des représentation étrangères.

"Régionaliser l'état providence signifie aussi régionaliser les recette fiscale: seul les impôts de flamands financerait les programme sociaux des flamands, tout comme ceux des wallons serait financer par les impôts des wallons. L'état fédéral ne serait responsable que de l'émission de l'argent, de la défense, ainsi que des représentation étrangères."

Vous ne comprenez pas : où sont perçus les impôts ? Si c'est sur le lieu de travail, les francophones signent des deux mains, si c'est sur le lieu de résidence, la Belgique explose (et c'est ce que veulent les flamingants).

Comprenez que maintenir le cadre "Belgique" permet aux flamands de payer leur impôt sur leur revenus au profit de la région où ils sont domiciliés tout en percevant ces revenus à Bruxelles, qui est francophone.

Il me faudrait l'avis de DJ. Mais je crains que son jugement ne me soit guère favorable.

Dans les plus pauvres des communes de Bruxelles, moins de 20 % des habitants ont un (1!) grand-parent belge.

La périphérie de Bruxelles est très riches(la région la plus riche de Belgique, de loin) et très francophone(entre 300.000 et 500.000 francophones), mais, en cas de scission, elle payera aussi ses impôts en Flandre.

La population des communes les plus pauvres de Bruxelles +30% à +20% en dix ans. Population la plus pauvre de Belgique, revenus les plus bas de Belgique, dans la ville la plus chère de Belgique.
Et des moyens toujours réduits pour la Région de Bruxelles.

Le PIB/hab produit à Bruxelles est plus de 220% du PIB/hab belge.

"Dans les plus pauvres des communes de Bruxelles, moins de 20 % des habitants ont un (1!) grand-parent belge."

Dans ces conditions, plus d'intégration : multiculturalisme (autrement dit, les belges ont plutôt intérêt à se faire oublier).

Or les flamands ont bien sûr un projet d'intégration et flamandisation à marche forcée.

Possible en Flandre, impossible dans la périphérie de Bruxelles et à Bruxelles sans recourir à la force.

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