On trouvera ci-dessous l'ultime texte public de Liu Xiaobo, prononcé devant ses "juges", le 23 décembre 2009, avant d'être condamné à 11 ans de prison pour "atteinte à la sûreté de lEtat". La sentence avait en vérité, été décidée par le Comité central du Parti communiste , le tribunal agissant comme simple courroie de transmission. Il semble que certains dirigeants ccommunistes étaient défavorables à cette condamnation mais le Président Hu Jintao l'aurait emporté. Hu Jintao qui, pour mémoire, fut le collaborateur de Deng Xiaoping lorsque celui-ci, en juin 1989, ordonna à l'armée d'évacuer la place Tian Anmen par la force.
"Juin 1989 a été un tournant au cours des 50 ans de ma vie. Avant ce moment, je faisais partie du premier groupe d'étudiants après le rétablissement des examens d'entrée à l'université après la Révolution culturelle (1977) ; ma carrière suivait un cours normal, en route vers une maîtrise. Une fois diplômé, je restais comme maître de conférences à l'école normale de Pékin.
Sur l'estrade, j'étais un enseignant populaire, bien accueilli par les étudiants. J'étais aussi un intellectuel public. Dans les années 80, j'ai publié des articles et des livres qui ont eu un certain impact. J'étais invité à parler un peu partout, et ai été invité comme professeur en Europe et aux États-Unis.
Ma règle de vie était : vivre honnêtement, avec un sens des responsabilités et de la dignité en tant qu'être humain autant que dans mes écrits.
Plus jamais autorisé à parler
En conséquence, parce que j'étais rentré des États-Unis pour participer au mouvement de 1989, j'ai été emprisonné pour « propagande contre-révolutionnaire et incitation au meurtre », et j'ai perdu la plateforme que j'aimais.
Je n'ai plus jamais été autorisé à publier ou à parler en public en Chine. Tout simplement pour avoir exprimé une opinion politique divergente et avoir participé à un mouvement pacifique et démocratique, un enseignant a perdu son estrade, un auteur a perdu le droit de publier et un intellectuel a perdu le droit de s'exprimer publiquement. C'était triste, à la fois pour moi en tant qu'individu, et pour la Chine après trois décennies d'ouverture et de réformes.
En y repensant, toutes les expériences les plus dramatiques de ma vie depuis le 4 juin [1989, ndlr] se sont déroulées dans des tribunaux. Les deux occasions que j'ai eues de m'exprimer publiquement l'ont été lors de procès devant le tribunal intermédiaire du peuple de Pékin, l'un en 1991, l'autre actuellement. Bien que le chef d'accusation ait été différent dans les deux cas, il s'agissait en fait de la même chose : dans les deux cas, de délit d'opinion.
Vingt ans plus tard, les âmes innocentes du 4 juin attendent toujours de reposer en paix, et moi, qui ai été conduit sur le chemin de la dissidence par les passions du 4 juin, j'ai perdu le droit à la parole dans mon propre pays après avoir quitté la prison de Qincheng en 1991.
Je ne pouvais plus m'exprimer qu'à travers les médias étrangers et j'ai donc été surveillé pendant des années, placé en résidence surveillée (mai 1995-janvier 1996), envoyé en camp de rééducation par le travail (octobre 1996-octobre 1999), et je me retrouve de nouveau mis au ban des accusés par mes ennemis au sein du régime.
Mais je veux dire à ce régime qui me prive de ma liberté que je maintiens ce que j'ai dit dans ma déclaration de grève de la faim du 2 juin, il y a vingt ans : je n'ai pas d'ennemis, je n'ai pas de haine. Aucun des policiers qui m'ont surveillé, arrêté, interrogé, aucun des procureurs qui m'ont poursuivi, aucun des juges qui m'ont condamné, ne sont mes ennemis.
Et même si je ne peux pas accepter votre surveillance, vos poursuites ou vos condamnations, je respecte vos professions et vos personnalités. Cela s'applique à Zhang Rongge et à Pan Xueqing, qui sont actuellement les procureurs : j'ai été conscient de votre respect et de votre sincérité lorsque vous m'avez interrogé le 3 décembre [2009, ndlr].
La haine ronge la sagesse
Car la haine ronge la sagesse et la conscience d'une personne, le sentiment d'inimitié peut empoisonner l'esprit d'une nation, inciter à des luttes pour la vie et la mort, détruire la tolérance et l'humanité d'une société, et bloquer la progression d'un pays vers la démocratie et la liberté. J'espère ainsi transcender mes vicissitudes personnelles en une compréhension du développement de l'État et des changements de la société, m'opposer à l'hostilité du régime avec mes meilleures intentions et atténuer la haine avec de l'amour.
Comme nous le savons tous, les réformes et l'ouverture ont entraîné une transformation de l'État et des changements de la société. De mon point de vue, ça a commencé avec l'abandon du principe de la « lutte des classes comme facteur dominant » qui était le principe suprême de l'ère Mao. Nous nous sommes consacrés au contraire au développement économique et à l'harmonie sociale.
Le processus conduisant à l'abandon de cette « philosophie de la lutte » est passé par l'affaiblissement graduel de la mentalité d'inimitié, l'élimination de la psychologie de la haine, et l'évacuation du « lait de la louve » dans lequel avait été plongée notre humanité. C'est ce processus qui a permis de créer un environnement plus détendu pour les réformes et l'ouverture, à l'intérieur comme à l'extérieur du pays, pour le rétablissement de l'amour entre les peuples, et le terreau humain favorable à la coexistence pacifique de différentes valeurs et de différents intérêts.
Cela a permis l'explosion de la créativité populaire et le retour de sentiments chaleureux plus conformes à la nature humaine.
En abandonnant à l'extérieur la « lutte contre l'impérialisme et le révisionnisme », et en interne la « lutte des classes », on a permis le développement des réformes et de l'ouverture jusqu'à ce jour. L'orientation de l'économie en direction du marché, la tendance à la diversité culturelle et l'évolution vers un État de droit, ont profité de l'affaiblissement de cette mentalité.
Même dans le champ politique, où les progrès ont été les plus lents, l'affaiblissement de la mentalité d'inimitié a également rendu le pouvoir politique plus tolérant vis-à-vis de la diversité de la société, a permis de diminuer sensiblement le nombre de poursuites de dissidents, et a permis de changer la description du mouvement de 1989 de « rebellion organisée » à « soulèvement politique ».
L'universalité des droits de l'homme
L'affaiblissement de la mentalité d'inimitié a conduit les pouvoirs politiques à accepter progressivement l'universalité des droits de l'homme. En 1998, le gouvernement chinois a promis au monde de signer les deux conventions internationales des Nations unies sur les droits de l'homme, marquant la reconnaissance par la Chine de l'universalité des droits humains.
En 2004, pour la première fois, le Congrès du Peuple [Parlement, ndlr] a inscrit dans la Constitution que « l'État respecte et garantit les droits de l'homme », indiquant ainsi que les droits de l'homme sont devenus l'un des principes fondamentaux de l'État de droit. Dans le même temps, le régime actuel a annoncé vouloir mettre « l'humain au centre », et créer une « société harmonieuse », ce qui constituait un progrès dans la conception du pouvoir du Parti [communiste chinois, ndlr].
Le progrès au niveau le plus bas a été notable, y compris dans ma propre expérience depuis mon arrestation.
Même si j'insiste sur mon innocence et sur le fait que les accusations portées contre moi sont anticonstitutionnelles, depuis que j'ai perdu la liberté, il y a un peu plus d'un an, j'ai connu deux lieux de détention, quatre officiers de police menant l'enquête, trois procureurs et deux juges.
Dans leur manière de traiter ce cas, il n'y a eu aucun manque de respect, aucun délai prolongé, aucun aveu contraint. Leur attitude calme et rationnelle a montré à plusieurs reprises leur bonne volonté.
Le 23 juin [2009, ndlr], j'ai été transféré de ma résidence surveillée au Centre de détention n°1 du Bureau de la sécurité publique de Pékin, connu sous le nom de « Beikan », et j'ai vu les progrès de la surveillance pendant les six mois que j'y ai passés.
J'avais connu le vieux Beikan (Banbuqiao) en 1996 et, comparé au Beikan d'une décennie auparavant, j'ai constaté de grands progrès, aussi bien dans les installations matérielles que dans la gestion des lieux.
En particulier, la gestion humaine innovante du Beikan s'applique de manière plus flexible, sur la base du respect des droits et de la dignité des détenus. Cette gestion s'incarne dans le journal « Émission chaleureuse et repentance », dans la musique jouée avant les repas, lorsqu'on se lève et qu'on va se coucher, donnant au détenu un sentiment de dignité et de chaleur, leur donnant l'envie de garder leurs cellules ordonnées, et allant à l'encontre du sentiment qu'ont les gardiens d'être les maîtres de la prison.
Cela fournit non seulement un environnement plus humain aux détenus, mais cela améliore grandement l'environnement et l'état d'esprit dans la gestion de leur cas. J'avais des contacts étroits avec Liu Zhen, qui était en charge de ma cellule. Les gens étaient réconfortés par son respect et par ses soins apportés aux détenus. Ce fut pour moi une chance, à Beikan, d'avoir pu connaître le bon, sincère, honnête et responsable M. Liu.
Les croyances politiques sont basées sur de telles expériences personnelles et convictions. Je suis fermement persuadé que le progrès politique de la Chine ne cessera jamais, et je suis très optimiste sur la perspective de voir la liberté arriver en Chine dans l'avenir, car aucune force ne peut bloquer le désir humain de liberté.
La Chine deviendra un jour un pays d'État de droit dans lequel les droits de l'homme règneront en maître. J'espère que de tels progrès se feront également sentir dans le déroulement de ce procès, et espère dans un juste verdict de cette cour -un verdict qui tiendra face au jugement de l'Histoire.
Mon amour pour Liu Xia
Demandez moi quelle a été l'expérience la plus heureuse de ces deux dernières décennies, et je vous répondrai que c'est d'avoir obtenu l'amour sans limites de ma femme Liu Xia. Elle ne peut pas être présente dans ce tribunal aujourd'hui, mais je veux quand même te dire, mon amour, que j'ai confiance que ton amour pour moi sera toujours le même.
Au fil des années, dans ma vie non-libre, notre amour a connu de l'amertume provoquée par l'environnement extérieur. Mais en y repensant, il est sans limites. Je suis condamné dans une prison visible, alors que tu attends dans une prison invisible. Ton amour est la lumière du soleil qui transcende les murs et les barreaux des prisons, qui caresse chaque endroit de ma peau, qui réchauffe chacune de mes cellules et qui me permet de conserver mon calme intérieur de telle sorte que chaque minute passée en prison soit pleine de sens.
Mais mon amour pour toi est plein de culpabilité et de regrets, au point d'alourdir parfois mes pas. Je suis un rocher dur dans le monde sauvage, qui doit affronter de terribles intempéries, et trop froid pour qu'on ose le toucher. Mais mon amour est solide, acerbe et peut franchir tous les obstacles. Et même si je suis réduit en poussière, je t'envelopperai de mes cendres.
Avec ton amour, j'affronte ce procès calmement, sans aucun regret sur mes choix, et en regardant l'avenir avec optimisme. J'espère qu'un jour mon pays sera un pays de libre expression, où toutes les paroles des citoyens seront traitées avec égalité ; où différentes valeurs, idées, croyances et opinions politiques rivaliseront et coexisteront pacifiquement ; où les opinions de la majorité et de la minorité auront les mêmes garanties ; en particulier un pays où les opinions de ceux qui divergent avec le pouvoir seront respectées et protégées ; où toutes les opinions politiques pourront s'exprimer pour que le peuple puisse choisir ; où tous les citoyens pourront exprimer leurs opinions politiques sans craintes ; où plus personne ne subira de persécutions politiques pour avoir exprimé une opinion divergente.
J'espère être la dernière victime de l'inquisition intellectuelle sans fin en Chine, et qu'après cela plus personne ne sera plus jamais emprisonné pour ses prises de position.
La liberté d'expression est la base des droits de l'homme, la source de l'humanité et la mère de la vérité. Bloquer la liberté d'expression, c'est fouler aux pieds les droits de l'homme, étrangler l'humanité et supprimer la vérité.
Je ne me sens pas coupable d'avoir voulu utiliser mon droit constitutionnel à la liberté d'expression, et d'avoir rempli mes responsabilités sociales en tant que citoyen chinois. Et même si on m'en accusait, je ne m'en plaindrai pas. Merci."
Liu Xiaobo, 23 décembre 2009.
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=22366
Un manifeste de guerre - Sur le prix Nobel à Liu Xiaobo
Transmis en direct par toutes les plus importantes chaînes de télévision du monde, le discours prononcé par le président du Comité Nobel à l’occasion de la remise du prix Nobel de la paix à Liu Xiaobo se présente comme un véritable manifeste de guerre. Le concept fondamental est aussi clair que grossier et manichéen : les démocraties ne se sont jamais fait la guerre et ne se font pas la guerre entre elles ; et donc pour faire triompher une fois pour toutes la cause de la paix il faut diffuser la démocratie à l’échelle planétaire. Celui qui parle ainsi ignore l'histoire, il ignore par exemple la guerre qui, de 1812 à 1815, se développe entre la Grande Bretagne et les Usa. Ce sont deux pays « démocratiques » et qui, de plus, font partie tous les deux de la « pragmatique » et « pacifique » souche anglo-saxonne. Et pourtant la fureur de la guerre est telle que Thomas Jefferson compare le gouvernement de Londres à « Satan », et va jusqu’à déclarer que la Grande-Bretagne et les Usa sont engagés dans une « guerre éternelle » (eternal war), laquelle est destinée à se conclure par l’ « extermination » (extermination) de l’une ou l’autre partie ».
En identifiant cause de la paix et cause de la démocratie, le président du Comité Nobel embellit l’histoire du colonialisme, qui a souvent vu des pays « démocratiques » promouvoir l’expansionnisme, en ayant recours à la guerre, à la violence la plus brutale et jusqu’à des pratiques génocides. Mais il ne s’agit pas seulement du passé. Par son discours le président du Comité Nobel a légitimé a posteriori la première guerre du Golfe, la guerre de Yougoslavie et la seconde guerre du Golfe, toutes conduites par de grandes « démocraties » et au nom de la « démocratie ».
Maintenant, le plus grand obstacle à la diffusion universelle de la démocratie est représenté par la Chine, qui constitue donc en même temps le foyer de guerre le plus périlleux ; lutter par tous les moyens pour un « regime change » à Pékin est une noble entreprise au service de la paix : voilà le message qui a été transmis depuis Oslo et bombardé dans le monde entier, et il a été transmis et bombardé tandis que la flotte militaire états-unienne ne cesse de « s’entraîner » à faible distance des côtes chinoises.
En son temps, un illustre philosophe démocrate et occidental, John Stuart Mill, a défendu les guerres de l’opium contre la Chine comme une contribution à la cause de la liberté : liberté de l’ « acquéreur » avant même celle « du producteur ou du vendeur ». C’est dans le sillage de cette funeste tradition colonialiste que se sont placés les seigneurs de la guerre d’Oslo. Le manifeste lancé par le président du Comité Nobel doit retentir comme une sonnette d’alarme pour tous ceux qui ont réellement à cœur la cause de la paix.
Rédigé par : Kim Jong Ilien | 12 décembre 2010 à 05:03
En lisant Kim, je me dis que c'est tout de même incroyable la facilité qu'ont certains à laisser tomber leur prochain, y compris quand il s'agit d'un homme honnête et droit face à un brute anonyme, un monstre de cynisme.
Je ne suis pas tout à fait d'accord avec G.S.
"My love for you, on the other hand, is so full of remorse and regret that it at times makes me stagger under its weight. I am an insensate stone in the wilderness, whipped by fierce wind and torrential rain, so cold that no one dares touch me. But my love is solid and sharp, capable of piercing through any obstacle. Even if I were crushed into powder, I would still use my ashes to embrace you."
C'est plus proche du Mahatma Ghandi que de Vavlav Havel : j'imagine mal Liu XiaoBo en fan du Velvet Undergound.
Ou alors, "I'm sticking with you":
"I'm sticking with you
'cos I'm made out of glue
Anything that you might do
I'm gonna do too
You held up a stage coach in the rain
And I'm doing the same
So you're hanging from a tree
And I made believe it was me
I'm sticking with you
'cos I'm made out of glue
Anything that you might do
I'm gonna do too
People going to the stratosphere
Soldiers fighting with the cong?
But with you by my side I can do anything
When we swing
We hang past right or wrong
I'll do anything for you
Anything you want me too
I'll do anything for you
Oohoh I'm sticking with you
Oohoh I'm sticking with you
Oohoh I'm sticking with you"
Dans le Tao, je crois que l'on dit des époux qui vivent une conjugalité parfaite qu'ils sont comme "glu et laque".
Rédigé par : Jeo | 12 décembre 2010 à 12:46
Liu Xiaobo est sans aucun doute une personne remarquable.
Il n'en reste pas moins que sa démarche est trop précoce.
La démocratie ne s'est installée que petit à petit en Grande-Bretagne, par étapes.
Et cet idéal démocratique a volé en éclats dans les diverses aventures coloniales où aucun respect n'a prévalu pour certains pays, comme la Chine qui était pourtant bien tranquille dans son coin du monde, sur ses bases confucianistes. On lui a cherché de mauvaises querelles pour satisfaire la cupidité de diverses compagnies qui réalisaient des bénéfices faramineux en vendant de l'opium qui attentait à la santé et à l'équilibre mental de nombreux citoyens. Pas de quoi se vanter.
Il est donc compréhensible, à la lumière de cette histoire, et à celle plus récente du comportement des américains en Irak, que les chinois ne soient pas prêts à accepter les idées de ceux dont ils ont eu à souffrir ou dont ils désapprouvent le comportement.
La Chine se développe, elle tire beaucoup de monde de la misère, elle se comporte de manière civilisée sur la scène internationale. Elle n'accepte pas qu'une personne, aussi remarquable soit-elle, vienne introduire des failles dans sa volonté de développement. On peut la comprendre, alors que dans le même temps le monde démocratique livre à tout un chacun un long catalogue de choses qui ne devraient pas être, chômage, précarité, délinquance, drogues, création d'une super-classe de riches, soumission des pouvoirs politiques à cette dernière. Des perspectives finalement bien peu alléchantes, il faut le reconnaître...
Rédigé par : El oso | 12 décembre 2010 à 19:02
"cet idéal démocratique a volé en éclats dans les diverses aventures coloniales où aucun respect n'a prévalu pour certains pays"
La Chine n'a pas été colonisée par une démocratie occidentale ; pas dans le sens où elle fut colonisée par les mandchous ou où la France a colonisé l'Algérie.
Les guerres d'opium furent abominables ; elles sont toujours à l'esprit des Chinois (bien loin derrière les atrocités japonaises). Tous les chinois qui ont été à l'école connaissent le Luxembourg, parce que c'était une des puissances occidentales qui était présente à Pékin, lors de la guerre des Boxer. Le contraste entre l'immense Chine et le minuscule Luxembourg est souligné à l'école, pour inculquer l'assurance face aux "tigres de papier".
Les premiers contact entre l'Angleterre et la Chine furent très décevant. Les anglais souhaitaient pouvoir commercer avec les chinois. L'arrogance chinoise(mandchoue), qui provenait de la crainte de l'inconnu, a fait tout capoter. Les mandchous craignaient aussi de se faire évincer lorsque la Chine aurait été au contact de l'Occident.
La Chine fut une puissance coloniale. La Corée fut la plus longue de ses colonisations, qui s'effectuait sous le mode de tributs.
"création d'une super-classe de riches"
Il faudrait que vous compreniez que la Chine est sous la coupe d'une super-classe de cooptés, qui en plus est partiellement secrète, en bonne mafia.
Rédigé par : Jeo | 12 décembre 2010 à 21:12
Kemi Seba et le Tibet:
http://www.dailymotion.com/video/x5k4wi_palestine-irak-tibet-et-nous-coloni_webcam
Rédigé par : Kim Jong Ilien | 12 décembre 2010 à 23:17
La solution pour contrer l' Occident qui veut occuper 99% de la surface de la planète au lieu de 66% aujourd' hui:En Iran, création d' armées industrielles dans l' industrie de l' armement et l' industrie lourde
Créer des milliers de kms de tunnels et des dizaines de milices de type Hezbollah en Syrie et en Iran
Militarisation de l' économie syrienne et iranienne à la manière nord coréennes et soviétique
Immigration de centaines de millions de bougnoules en Australie, au Canada, aux USAs , en europe
Rédigé par : Kim Jong Ilien | 12 décembre 2010 à 23:21
L’histoire édifiante du New-York Times.
« Chaque troisième mercredi de chaque mois, neuf membres d’une société de l’élite de Wall Street se rencontrent dans Midtown Manhattan [le quartier des affaires de New York]. Ils partagent un même objectif : protéger les intérêts des grandes banques qui agissent sur le vaste marché des produits dérivés, l’un des plus profitables – et controversé – de la finance. Ils ont aussi en commun des secrets, le compte-rendu de leurs réunions de même que leurs identités, strictement confidentiels ».
C’est ainsi que Louise Story débute son article dans le New York Times, dont elle est une journaliste financière vedette. Au terme d’une enquête fouillée, elle met en évidence, détails et noms à l’appui, les mécanismes utilisés par les mégabanques qui dominent le marché des produits dérivés. Dans le but d’empêcher que de nouveaux entrants élargissent leur club très restreint et afin que continue à régner sur ce marché une totale opacité, garante de leurs immenses profits.
Les noms de ses membres sont ceux du gratin de la banque : Goldman Sachs, Morgan Stanley, JP Morgan Chase, UBS, Deutche Bank, Barclays, Crédit Suisse, Citigroup, Bank of America.
http://www.pauljorion.com/blog/?p=19323
Rédigé par : BA | 13 décembre 2010 à 09:05
Kim,
Le bouddhisme, c'est donc la haine ? Quel détachement !
Vous ne rêvez que d'armées, de vengeance, d'armes vicelardes.
Votre sérénité est risible. Elle a terriblement besoin des autres pour exister, ne serait-ce que pour les exterminer.
Personnellement, je me suis toujours méfié du bouddhisme, qui sent un peu trop le nihilisme à mon goût. Il y a une part de terreur dans le bouddhisme, une violence du vide.
http://www.espritjeune.com/img/132_84cea3099847a6a14e2dcf58d4f4dc43_1208877225_0.jpg
Rédigé par : Jeo | 13 décembre 2010 à 12:54
Moi non plus, je n'ai pas d'ennemi, mais il y a un volontaire
A propos des négociations en cours, M. De Wever déclare : « Si nous entrons dans un tel gouvernement, nous courons le risque de perdre les prochaines élections. Nous avons été élus parce que nous prônons des réformes radicales. »
Quant à la monarchie, elle joue le jeu des francophones, selon le président de la N-VA. « Le problème, c’est que le Roi joue encore un rôle politique. Pour nous, Flamands, cela pose un problème, parce que le Roi ne pense pas comme nous. Pour les Wallons, c’est un avantage, car ils sont alliés avec lui. »
Concernant la Wallonie, M. De Wever estime qu’elle est en droit de bénéficier de transferts financiers Nord-Sud, mais « à des conditions normales ». « Cet argent ne doit pas être une perfusion, comme de la drogue pour un junkie », ajoute-t-il.
Sondage De Tijd : 88% (quatre-vingt-huit) des flamands pensent que BDW dit la vérité.
Rédigé par : Jeo | 13 décembre 2010 à 17:44
Florilège :
1. Je ne travaille pas à la fin immédiate de la Belgique. Je n'ai d'ailleurs pas à le faire, car la Belgique va quelque part disparaître d'elle-même.
2. La Belgique, après des querelles politiques interminables, est devenue le malade de l'Europe.
3. Les Wallons, et les socialistes en particulier, en tant que premier parti, bloquent toutes les réformes sensées*.
4. Le problème, c'est que le Roi joue encore un rôle politique. (...) Pour nous, Flamands, cela pose un problème, parce que le Roi ne pense pas comme nous. Pour les Wallons, c'est un avantage, car ils sont alliés avec lui.
4. Il est chaque jour plus difficile de former un gouvernement fédéral. Si nous rentrons dans un tel gouvernement, nous courons le risque de perdre les prochaines élections.
5. (A propos de Charles Picqué qui a déclaré que de nouvelles élections, ce serait la fin de la Belgique) Il est assez remarquable de constater que ceux qui ne veulent pas la fin de la Belgique soient les premiers à en parler.
6. Si nous versons de l'argent à la Wallonie, il faut que ça se fasse à des conditions normales. Cet argent ne doit pas être une injection, comme la drogue pour un junkie.
7. Il est exact que la Wallonie était performante sur le plan économique, au 19e siècle et au début du 20e. Mais il n'y avait pas de transfert financier vers la Flandre**. Seuls les entrepreneurs, qui vivaient à Bruxelles, étaient riches.
8. Je ne veux pas être lié aux mouvements de la droite populiste. Ils nuisent au mouvement flamand***.
* Admirez la supercherie. Wallons : le million de Bruxellois, l,5 million avec les francophones de la périphérie (soit 1/3 des francophones de mon pays, les lecteurs allemands devront se renseigner par eux-même si ils veulent savoir qu'ils existent)
** pas de transferts financiers vers la Flandre. L'Université peut prouver tout et surtout n'importe quoi. Le premier port du pays, le deuxième employeur de Flandre (le premier étant la ville de Bxl)Anvers, dans la ville de BDW, doit son développement aux industries wallones qui auraient eu avantage à commercer par Rotterdam. Entre cela et prouver que la France est l'ennemi le plus ancien et le plus constant des USA "Our oldest enemy", je me demande quel est le plus facile ?
*** Lorsqu'on lui demanda ce qu'il pensait de l'interdiction faite aux enfants francophones de jouer dans les plaines de jeux flamandes (pour raison de sécurité-ah-ah), Leterme dit qu'il y était opposé, PARCE QUE CELA NUISAIT À L'IMAGE DE LA FLANDRE.
Rédigé par : Jeo | 13 décembre 2010 à 18:14
A propos de la polémique sur Liu XiaoBo et la colonisation.
Promouvoir l'idée que les hommes sont fondamentalement égaux, ce n'est parfois pas simple... C'est souvent une acte de foie. Voir dans une chinois, un africain ou un américain son égal et en même temps mesurer ce qui vous sépare de cet autre humain, cet autre dérangeant, ce n'est pas simple non plus. Accepter l'idée que ce qui vous sépare de ce que vous voulez être, c'est un changement dont vous êtes la seule clé, c'est décourageant ou tout du moins peu confortable. Transformer cette évidence en vision collective c'est dur. Le seul moyen, c'est de remettre en question sa culture, ses habitudes, sa façon de penser. Une fois tout ceci admis, on ne peut que se taire devant les propos de Liu Xiaobo qui eût très tôt le courage d'aller à contre-courant des idées dominantes de son pays. Car une fois pointée cette "colonisabilité" - si chère à Malek Bennabi - dont les conséquences sont si visibles dans les livres d'Histoire et sur les cartes actuelles du monde pour qui sait regarder, la nécessaire remises en question qu'elle nécessite suppose que l'on se voit comme un membre de la famille des hommes, pas comme celui d'une sous-espèce destinée au déclin et à l'oubli. La Chine d'aujourd'hui et celle d'il y a 20 ans se ressemblent peu mais la question de fond de l'aspiration à l'Universel reste la même. D'autres pays de la même sphère culturelles mènent des expériences remarquables. Que dire de Taïwan qui appartient à la même nation? On m'objectera qu'on ne gère pas 1,5 milliard d'individus de la même façon qu'une petite île... La foie.
Rédigé par : PaulNizan | 13 décembre 2010 à 19:16
La foi pardon...
Rédigé par : PaulNizan | 13 décembre 2010 à 19:18
Dans le bouddhisme Mahayana, l' accent est mis sur la compassion, ce qui peut être un facteur de violence, on peut faire la guerre par compassion, exemple: le Zen au Japon lors la période Showa.Le theravada est plus axée sur la libération personnelle et l' anéantissement des désirs.Faute d' atteindre les jhanas, on peut pratiquer vipassana et shamata au début en comptant les respirations puis en se concentrant sur le bout du nez.Par contre, pour dominer le monde comme le font les occidentaux, il est conseillé le Christianisme et l' Islam.Les mongols lorsqu' ils ont dominé l' Eurasie de Vienne à Seoul était Chamanique et ils se sont convertis au Bouddhisme Tibétain qui les a pacifié d' où le déclin.
Bouddha "Celui qui est maître de lui-même est plus puissant que celui qui est maître du monde."
Les amérindiens ont été exterminés par les chrétiens sans laisser de trace, ils étaient chamanique sibérien ,ils n' avaient pas de Coran, ils n' ont pas laissé de trace.S' ils avaient adopté l' Islam, religion de guerre, ils auraient résisté et n' auraient pas été exterminé.Les Occidentaux ne supportent pas qu' on leur tient tête, le mieux serait de convertir tous les jaunes, les noirs, ...à l' Islam.
Rédigé par : Kim Jong Ilien | 14 décembre 2010 à 01:55
Tu es un fou rare, Kim Jong. J'espère qu'ils t'ont enfermé dans un asile et qu'ils ont jeté la clef de ta cage dans un océan profond.
Rédigé par : G.M. | 14 décembre 2010 à 03:21
Une video avec Kim Jong Un et l' armée nord coréenne:
http://www.gamespot.com/pc/action/homefront/video/6285261/?tag=topslot;img;4
J' espère que l' Iran et la Syrie vont en prendre de la graine.
Rédigé par : Kim Jong Ilien | 14 décembre 2010 à 07:15
bart de wever, ce qu'en disent deux gantois, en bon français*
http://www.mverschooris-ylouis.com/fr/n-va
* Le français le plus pur de Belgique est parlé à Gand, selon les gantois. Je ne sais pas si c'est vrai, mais le premier présentateur des JT francophones était gantois.
Les français, qui n'y connaissent rien, ont pris une anversoise nommée Christine Ockrent.
Rédigé par : Jeo | 14 décembre 2010 à 11:42
Il s'agit de deux docteurs. Un qui s'intéresse à la collaboration médicale en Flandre, l'autre à l'évasion spectaculaire, à Gand, du résistant namurois Albert Mélot, descendant de Théodore Verhaegen.
Rédigé par : Jeo | 14 décembre 2010 à 11:57
Il y a cinquante ans aujourd'hui, commençaient les grèves contre la loi unique ("loi unique, loi inique !").
Grève dans le secteur public et les banques, qui allait devenir une grève forcée dans le secteur privé.
C'était le début de la fédéralisation de la Belgique (demandée par une Wallonie plus riche, mais déjà en déclin).
http://www.rtbf.be/info/belgique/politique/renard-et-de-wever-285491
Les Wallons, en se rendant maîtres chez eux, espéraient enrayer le désinvestissement de l'État fédéral en Wallonie*.
Celui-ci n'a fait qu'augmenter et a culminé avec les aides européennes. Rajoutez à cela les disparités interrégionale entre les clients et non-clients du PS et vous obtennez une Belgique très diversifiée pour ce qui est de l'investissement public.
*La Flandre est (était) d'accord de faire la charité à la Wallonie ; pour ce qui est de lui rendre justice, c'est autre chose.
Le deshéritement de la Wallonie, par rapport aux investissements publics, au soutien à l'industrie, à l'implémentation de nouvelle industrie mériterait une longue analyse, qui irait à l'encontre des idées reçues à l'étranger sur les wallons profiteurs.
Certains libéraux, où qui croit l'être, affectent de mépriser les investissement publics, prétendant que ceux-ci sont sans effet pris individuellement et probablement négatifs au total.
A ceux-là, je réponds qu'une gare, un port, un canal, une autoroute, un zoning industriel, un accord de préretraite sectoriel, une caution bancaire fournie par un état ou une entité fédérée* font bien plus pour l'emploi d'un pays, ou d'une région, que n'importe quel discours libéral.
* Comme celle que la très riche région flamande vient d'accorder à un constructeur automobile pour qu'il garantisse son implantation en Flandre.
Rédigé par : Jeo | 14 décembre 2010 à 14:38
c'est intéressant et c'est bon à savoir, merci pour les informations
Rédigé par : devis mutuelle sante | 14 décembre 2010 à 15:10
Oh ! De rien !
Je sens bien que j'ai dépassé ma dose quotidienne ; je prend de l'avance pour préparer tout ce pourrait survenir pendant les vacances de fin d'année.
Vous ne voudriez tout de même pas perdre le fil de ce qui se passe dans le royaume de Gelbique ?
Rédigé par : Jeo | 14 décembre 2010 à 15:18
Sur les chrétiens, j'ai du rab ...
G.S. a raison sur Ahmenijad et Hitler (et je rajouterais le PC chinois). Le plus frappant, c'est la volonté de ne pas savoir, de regarder ailleurs, de parler à côté, de se rassurer à bon compte, de relativiser.
http://www.lalibre.be/debats/opinions/article/629795/sos-chretiens.html
Rédigé par : Jeo | 14 décembre 2010 à 16:08
Double bind
Sur les grèves de 60 : ici aussi, l'influence entre le nationalisme flamand et le socialisme wallon, l'antagonisme de facade qui dissimule la distribution des rôles.
Rédigé par : Jeo | 14 décembre 2010 à 16:16
"A ceux-là, je réponds qu'une gare, un port, un canal, une autoroute, un zoning industriel, un accord de préretraite sectoriel, une caution bancaire fournie par un état ou une entité fédérée* font bien plus pour l'emploi d'un pays, ou d'une région, que n'importe quel discours libéral."
Mensonge total. Frédéric Bastiat, dans son temps, a dénoncé ce genre de discours comme étant un sophisme économiste.
Voici la preuve.
Voici ce qu'on voit: un port, une autoroute ou la préretraite semble créer de emplois et des chose visible que le quidam commun voit. Mais voici ce qu'on ne voit pas. Il faut toujours se demander d'où vient l'argent qui sert à produire ces choses. Voici la réponse: de la banque ou de l'investisseur qui l'aurait plutôt investit dans une usine plus productive que les dits services. Oui, une usine a dû renvoyer des employés pour pouvoir bâtir ta gare ou envoyer tes copains a la retraite. En clair, TON GOUVERNEMENT A DÉSHABILLER JACQUES POUR HABILLER JEAN. En fait, une bureaucratie gouvernemental étant par définition incompétente, elle détruira toujours plus d'emploi que l'industrie privée en aurait créer si ton gouvernement s'était mêler de ce qui le regardait, comme l'administration de la justice ou de l'armée, au lieu de jouer au père Noël avec l'argent des autres.
Rédigé par : G.M. | 14 décembre 2010 à 18:50
Et j'ai oublié d'ajouter cette citation:
« L'État, c'est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s'efforce de vivre aux dépens de tout le monde. »
– Frédéric Bastiat, 1848
Cette maxime était vrai en 1948, elle encore aujourd'hui et elle le sera encore dans 1000 ans....
Rédigé par : G.M. | 14 décembre 2010 à 19:36
La Banque Centrale Européenne a dans son bilan des dizaines de milliards d’euros d’obligations pourries : ce sont des obligations de l’Etat portugais, de l’Etat irlandais, de l’Etat italien, de l’Etat grec, de l’Etat espagnol.
En clair : la Banque Centrale Européenne est devenue une gigantesque fosse à merde.
Le capital de la Banque Centrale Européenne est dramatiquement insuffisant par rapport à ces dizaines de milliards d’euros d’obligations pourries. Les contribuables européens vont donc payer des dizaines de milliards d’euros pour recapitaliser la BCE !
Lisez cet article :
La BCE songe à une augmentation de capital. L'Allemagne serait d'accord.
La Banque centrale européenne (BCE), qui soutient depuis plusieurs mois en achetant de la dette les pays les plus fragiles de la zone euro, envisage d'augmenter son capital, a indiqué mardi 14 décembre à l'AFP une source européenne, et l'Allemagne appuierait cette démarche.
La BCE envisage de demander aux banques centrales nationales qui détiennent son capital de l'augmenter, selon une source européenne proche du dossier.
Une augmentation de capital sera à l'ordre du jour de la prochaine réunion du conseil des gouverneurs de la BCE jeudi 16 décembre, et des discussions sont en cours entre l'institution monétaire européenne et les banques centrales nationales, selon cette source.
Le capital de la BCE a une valeur nominale de 5,76 milliards d'euros par rapport à une somme de bilan de 138 milliards d'euros, selon son rapport annuel de l'an dernier.
Son capital est détenu par les banques centrales de tous les pays de l'Union européenne. Les pays de la zone euro en possèdent environ 70%, les autres pays de l'Union Européenne 30%.
La BCE, garante de la stabilité des prix dans la zone euro, a décidé au printemps dernier sur fond de crise de la dette grecque d'intervenir directement, en achetant des titres des pays les plus malmenés sur les marchés.
A ce jour, elle a acheté pour 72 milliards d'euros d'obligations principalement grecques, portugaises et irlandaises.
En réalité, ces achats sont réalisés par la BCE et les banques centrales nationales qui composent avec elle l'Eurosystème, dont la somme de bilan avoisine les 2.000 milliards d'euros.
http://www.romandie.com/ats/news/101214141140.jvb9h9gp.asp
Autrement dit :
Et maintenant, contribuables européens, préparez-vous à payer des dizaines de milliards d’euros.
Et maintenant, contribuables européens, préparez-vous à payer des dizaines de milliards d’euros pour recapitaliser la Banque Centrale Européenne.
Rédigé par : BA | 14 décembre 2010 à 21:46
"un port, une autoroute ou la préretraite". Mais qui donc va construire des ports, des autoroutes, des écoles et des hôpitaux ?
Et qui va décider du tracé des autoroutes et des voies de chemin de fer ?
Et à moins de mutualiser les moyens de chacun, comment faire face aux risques liés à la maladie et la vieillesse ?
Rédigé par : Emmanuel | 15 décembre 2010 à 09:06
"TON GOUVERNEMENT A DÉSHABILLER JACQUES POUR HABILLER JEAN"
Bien d'accord. Pas Jean, Jan. Cela fait pourtant partie d'une réalité que l'on a du mal à nier. L'autorité publique existe.
Mon exemple sur les pré-retraites prête à confusion : les pré-retraites étant payées par le fédéral, et les flamands étant au manoeuvre, cela leur permet de faire payer par le fédéral les retraites et de mener un politique de reconversion*, qui favorise leur région au détriment de la mienne avec les moyens qui n'ont pas été employé pour payer les prépensions. De même les investissements d'infrastructure sont toujours réalisés en Flandre (qui a un avenir) et pas en Wallonie (qui n'en a pas), les subsides vont à la région flamande, nous ont a la sécu (enfin le chômage et l'assurance maladie, parce que pour les pensions, où nous sommes contributeurs nets, pas question de toucher à la solidarité interpersonnelle sacrée). Et comment nier qu'un autoroute dans une région, un zoning industriel a un impact positif sur l'emploi dans cette région.
* Les moyens des pouvoirs publics de favoriser l'implémentation d'une entreprise à un endroit au détriment d'un autre sont très variés. Une entreprise, dans le monde réel, a tout intérêt à avoir de bon rapport avec les pouvoirs publics, surtout lorsqu'ils sont aussi tatillons que les pouvoirs flamands. Les entreprises internationales qui s'installent en Belgique sont sommées de prendre parti dans nos querelles, par les autorités publiques, par les locaux qu'elles emploient ; et elles le font, en n'engageant pas de francophones, en assurant un service minimum pour les francophones.
Je suis prêt à comparer la navigabilité des versions françaises des site de commerce en ligne des grands producteurs de consumer goods, au Québec et pour la Belgique francophone : la version française des sites Internet de Belgique francophone est toujours désastreuse.
Rédigé par : Jeo | 15 décembre 2010 à 09:28
Michel Quévit, Professeur émérite d'économie politique, auteur de "Flandre-Wallonie : Quelle solidarité?" : interview
http://www.rtbf.be/info/matin-premiere/flandre-wallonie-quelle-solidarite-michel-quevit-est-linvite-205176
Rédigé par : Jeo | 15 décembre 2010 à 09:36
Le comble de l'injustice serait que les libéraux européens utilisent l'exemple (pourquoi je m'énerve sur ce blog ?) Wallonie-Flandre pour démontrer que la Flandre laborieuse et de droite réussit là où la Wallonie feignasse et de gauche échoue.
Les libéraux sont le premier parti à Bruxelles, le deuxième en Wallonie : ils ne tient qu'aux diktats flamands que la Belgique francophone ne retourne vers les fondamentaux de la Belgique originelle, constitutionnelle et libérale.
Le parti libéral flamand (qui rappelle compulsivement qu'il fait partie de la famille constitutionnelle du pays) est en déroute.
Rédigé par : Jeo | 15 décembre 2010 à 09:47
"Et qui va décider du tracé des autoroutes et des voies de chemin de fer ?"
Volez à basse altitude en Belgique ; vous comprendrez que ce n'est pas un francophone, ou alors un grand ami de la nature, un peu extrémiste.
Rédigé par : Jeo | 15 décembre 2010 à 09:59
Ce que la minorité de francophone de Belgique demande : l'élargissement de bruxelles aux communes à facilité
1. Ce serait juste et démocratique
2. Cela résoudrait les problèmes de financement régional auquel les entités francophones doivent faire face (toutes seules)
Elle ne refuse pas son autonomie, comme le font croire les nationalistes flamands avec une mauvaise foi qui ressemble beaucoup à de la méchanceté pure et simple ; ce sont les flamands qui refusent aux francophones les moyens de leur autonomie. Ce sont les flamands qui les font vivre dans l'insécurité, sous la contrainte et la menace, pour ensuite leur reprocher leur irresponsabilité.
Rédigé par : Jeo | 15 décembre 2010 à 11:22
Être juif en Belgique aujourd'hui
100 familles juives ont quitté la Belgique en 2009, 200 en 2010. La principale raison invoquée est la montée de l'antisémitisme, due PRINCIPALEMENT à l'augmentation de la population musulmane dans les grandes villes. PRINCIPALEMENT, mais PAS SEULEMENT.
Les flamands ne se moquent pas seulement des "intelectuwaal" sur leurs chaînes, publique et privée. Quand ils veulent varier les plaisirs, ils se tournent vers des têtes de turcs plus traditionnelles :
http://t.co/1QuN8Li
La VRT est une chaîne publique (qui a absolument tenu a se débarasser de son B lorsqu'elle a obtenu son indépendance). VTM, la grande chaîne privée flamande est aussi coutumière de "bonnes blagues" sur les juifs.
Mais il y a une chose avec laquelle un flamand, de gauche, de droite et du milieu ne rigolera jamais : le nationalisme flamand. Les grandes douleurs sont muettes, la pudeur d'une souffrance trop intime, le chagrin des flamands, etc. ...
http://www.mverschooris-ylouis.com/fr/blessureflamande
J'ai vu un juif agé en costume noir se faire interpeller et insulter en plein centre de Bruxelles par trois ouvriers du bâtiment, pendant leur pause sandwich. Ils n'étaient pas arabes ; ils étaient flamands.
Rédigé par : Jeo | 15 décembre 2010 à 16:36
Pour ceux qui ne suivent pas : il s'agit de Jan Peumans, président du parlement flamand. Celui du bâton pour les coqs, les chiens et les sangliers.
Rédigé par : Jeo | 15 décembre 2010 à 16:42
""un port, une autoroute ou la préretraite". Mais qui donc va construire des ports, des autoroutes, des écoles et des hôpitaux ?"
Les entreprises privés feraient très certainement un travail très largement supérieur au système public. On le voit en France pour les autoroutes. Aux États-Unis, les hôpitaux sont privés et contrairement aux mensonges gauchistes habituels, ce système fonctionne assez bien. Idem pour les écoles privés et les ports. Mais vous êtes seulement trop affabulateur pour l'admettre. Le socialisme est un tare de l'esprit qui permet de camoufler les pires tromperies.
Rédigé par : G.M. | 15 décembre 2010 à 17:11
Robinet et autoroute
"Mais vous êtes seulement trop affabulateur pour l'admettre. Le socialisme est un tare de l'esprit qui permet de camoufler les pires tromperies."
Merci, mais je ne suis ni affabulateur, ni socialiste.
Mettons deux pays. A et B qui font pot commun. Avec ce pot commun, on construit 1000 km d'autoroutes à quatre bandes dans A et, 15 ans plus tard, 100km d'autoroutes à quatre bandes dans A et 100 km d'autoroutes à deux bandes dans B.
Qui est couilloné ? Et qui, toute chose étant égales, aura un développement supérieur pendant 15 ans ?
Et si A décide soudainement de ne plus faire pot commun avec B et dit que désormais B devra s'acheter ses autoroutes tout seul ? Qui est doublement couilloné ?
Et qui de nous deux manque d'honnêteté intellectuelle ?
Rédigé par : Jeo | 15 décembre 2010 à 17:26
Affabulateur ? Laissez-moi deviner.
http://twitter.com/Frederiqueries
Associer juifs, liquidation, peuple haï, et provoquer les rires gras de l'audience, j'appelle ça une télé qui pue. http://t.co/1QuN8Li @VRT
3:17 AM Dec 10th via Tweet Button
Il y a dix mille bonnes raison de ne pas être socialiste wallon, en voici une :
Remise du #Sakharov à Fariñas,absent.Ds un hémicycle debout,une socialiste belge ne se lève pas pr les droits de l'homme. #nostalgiemarxiste
Rédigé par : Jeo | 15 décembre 2010 à 17:38
Il suffit de lire les chiffres pour comprendre les besoins de la BCE. Ses comptes affichent un montant de capital souscrit de 5,8 milliards d'euros pour un total de bilan de 138 milliards d'euros, et encore, ces données remontent à fin 2009, avant que la BCE ne se lance dans des opérations de sauvetage.
Le ratio de levier financier s’élève donc à 24, score que l’on jugerait dangereux pour une banque commerciale et qui est à peine inférieur… à celui qu’affichait Lehman Brothers avant d’imploser.
http://www.lemonde.fr/economie/article/2010/12/15/les-banques-centrales-des-pigs-doivent-se-recapitaliser-sans-tarder_1453711_3234.html
Ces données remontent à fin 2009.
Et fin 2010 ?
Où en est la BCE fin 2010 ?
A combien s’élève son ratio de levier financier ?
En tout cas, la situation de la BCE est à ce point désespérée que jeudi 16 décembre, les dirigeants de la BCE vont aller à Bruxelles mendier auprès des chefs d’Etat et de gouvernement.
Les dirigeants de la BCE vont implorer les chefs d’Etat et de gouvernement :
« Nous avons fait le sale boulot : nous avons racheté des obligations pourries, que plus personne ne veut ! Nous avons racheté des obligations pourries de l’Etat portugais, de l’Etat irlandais, de l’Etat italien, de l’Etat grec, de l’Etat espagnol ! Et maintenant, nous sommes en faillite ! Vous devez nous recapitaliser ! Vous comprenez, la Banque Centrale Européenne est TOO BIG TO FAIL ! »
Comme d’habitude, les chefs d’Etat et de gouvernement vont renflouer une banque en faillite avec l’argent des contribuables.
Cette fois, les contribuables européens vont payer des milliards d’euros pour recapitaliser la Banque Centrale Européenne.
Mais à part ça, c’est toujours la même chanson : recapitaliser une banque en faillite avec l’argent des contribuables.
Comme d’hab.
Rédigé par : BA | 15 décembre 2010 à 17:43
Affabulateur ? Laissez-moi deviner (suite).
Les organisation de jeunesse juives* se sont auto-dissoutes ; parce qu'elles ne peuvent tout simplement plus fonctionner dans l'espace public sans se faire agresser. Et cela, en Belgique, c'est la fin des haricots.
*Il y a deux choses que vous devez savoir sur la Belgique.
Premièrement, notre premier produit d'exportation nationale est la cocote wallone, à destination de Paris.
Deuxièmement, plus de 50 % des belges (flamands, wallons ou bruxellois) sont d'anciens scouts. Baden-Powell est le véritable père spirituel de la Belgique. On ne retrouve cela dans aucun pays du monde.
Le scoutisme n'a pas grand-chose à voir avec son alter-ego français, très vieille france. La principale différence : les scouts sont encadrés par des étudiants à peine plus agés qu'eux. C'est le lieu de sociabilisation par excellence en Belgique.
Rédigé par : Jeo | 15 décembre 2010 à 17:57
Bruxelles est la capitale la plus verte (et peut-être aussi la plus moche, mais je l'aime) d'Europe. Des parcs partout, une immense pleine de jeux. Et ces parcs, les organisations de jeunesse juives ne peuvent tout simplement plus y acccéder sans se faire agresser.
Rédigé par : Jeo | 15 décembre 2010 à 18:06
une plaine pleine, bien sûr
Rédigé par : Jeo | 15 décembre 2010 à 18:14
Les juifs belges sont en train de découvrir la méthode NVa(je t'insulte, puis je m'excuse tout de suite après "si j'ai pu t'offenser", je répète un grand nombre de fois jusqu'à ce que tu ne puisses douter de la valeur de mes excuses - j'en profite pour répèter que je ne suis pas d'extrême-droite, avec une langue dans la bouche), que Bart de Wever utilise depuis longtemps contre les francophones et qui lui a valu une réputation d'intelligence, en Flandre.
Marine Le Pen, elle aussi, est victime d'une horrible stigmatisation en France par des gros méchants.
Extrême-droite, c'est terriblement injurieux. Son coeur saigne devant la méchanceté du monde. Quels horribles malveillants, les détracteurs du FN.
Comme le dit BDW, "je ne suis pas Milosevic, contrairement à ce que répètent les francophones".
Quelqu'un a relevé qu'aucun francophone, jamais, n'a parlé de Milosevic à propos de BDW. L'idée lui est venue tout seul.
Rédigé par : Jeo | 15 décembre 2010 à 19:34
La Belgique nous envahit , mais c'est une invasion pacifique . Parlons donc de la plus fameuse des Belges , Christine Ockrent . Ce qu'on pourrait lui reprocher est moins un affaire d'espionnage de ses collaborateurs ( parano de manager , banale ) , que l'échec de France 24 . Quelle fut sa stratégie- à l'ère d'internet- et pour quel public , à quel prix le téléspectateur , avec quel bénéfice pour le contribuable? Il ne faudrait pas que sa mise en cause présente oblitère le débat de fonds . sauf à persévérer dans l'erreur avec un autre directeur.
Rédigé par : Guy Sorman | 15 décembre 2010 à 20:14
"Merci, mais je ne suis ni affabulateur, ni socialiste."
Cette description ne vous était pas destiné, Jéo. Je parle de gens comme Emmanuel, ETF et El oso, pour qui la terre est faite en fromage et la réalité, une idéologie.
Et pour Mme Ockrent, JE N'AI AUCUNE IDÉE DE QUI ELLE PEUT ÊTRE.
Rédigé par : G.M. | 15 décembre 2010 à 21:21
Opinion d'un francophone (belge)
Ou il faut redéfinir la mission de France24, pour qu'elle soit véritablement originale (et accessoirement viable et cohérente)
Ou il faut la supprimer, LCI faisant très bien le travail (LCI est-elle présente en Afrique ?)
Il faut une voix de la France ou une voix de la francophonie pourrait suffire ?
http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/Revoir-nos-emissions/quoi-de-neuf-doc-/p-13777-accueil.htm
Rédigé par : Oej | 15 décembre 2010 à 22:00
Recul de l'espérance de vie des américains.
Une étude menée par l’université Columbia pour le Commonwealth Fund, parue jeudi 9 décembre, nous informe de la diminution de l’espérance de vie aux Etats-Unis.
De 1976 à 2008, l’espérance de vie des Américains était globalement en augmentation, mais en 2008, l’espérance de vie des hommes comme des femmes a diminué d’un dixième d’année, soit 36,5 jours.
En effet, les Américains nés en 2008 vivront en moyenne 77,8 ans, ce qui correspond à un mois de moins par rapport à 2007 (les hommes passent de 75,4 ans à 75,3 ans et les femmes de 80,4 ans à 80,3 ans).
Concernant les hommes de 45 ans, les chances de vivre pendant encore quinze ans sont en recul comparé à douze autres pays.
Si les américains occupaient la troisième place de ce classement en 1975, ils se sont retrouvés en 2005 en treizième et dernière place. Les australiens sont plus chanceux, car en première position de ce classement.
Viennent ensuite la Suède en seconde place, l’Italie et la Suisse en troisième, puis le Royaume-Uni (5), les Pays-Bas (6), le Canada et le Japon (7). La France, l’Allemagne et la Belgique sont ex-aequo en huitième position.
http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=8524
Rédigé par : BA | 15 décembre 2010 à 22:31
Ce qui pose un problème mathématique, car, bien que l'espérance de vie diminue, l'espérance de mort, quant à elle, reste résolument stable.
Rédigé par : ETF | 16 décembre 2010 à 00:01
La situation aux USAs est pire que le Japon des années 90.Malgré la stagnation, le Japon a maintenu son espérance de vie élevée.Y a pire, la Russie post soviétique.Les hommes russes vivent en moyenne 59 ans, pire qu' en Inde!
Rédigé par : .Kim Jong Ilien | 16 décembre 2010 à 00:47
Des données ur les USAs:
http://www.measureofamerica.org/wp-content/uploads/2010/04/A_Century_Apart.pdf
L' espérance de vie dépend de la race: Les asians americans 86 ans,les latinos: 83 ans,les whites 78 ans les noirs: 73 ans.Les plus riches sont les asians ,suivis des whites, des latinos et les noirs.J' espère que de plus en plus de basanés immigrent aux USAs.
Rédigé par : Kim Jong Ilien | 16 décembre 2010 à 00:55
On parle dans les médias beaucoup des pays communistes et anciens communiste.L' Iran et la syrie devraient se convertir au communisme.Si la Corée du Nord avec un pib de 20 milliards peut être l' étendard de l' espoir et de la liberté, imaginez avec l' Iran et son pib de 500 milliards de dollars.Pour se faire respecté, ils devraient mettre le paquet dans l' armement: ICBM, SNA, bombes nucléaires, chimiques, tunnels, hackers.
Rédigé par : Kim Jong Ilien | 16 décembre 2010 à 03:22
Je me demande quel sorte de crétin profond se cache derrière ton clavier, Kim Jong Ilien. Je dois avouer que ta sottise m'épate...
Que cherche-tu à faire? À provoquer?
Faire l'intéressant? Tu pollue combien de blogues comme ça? Pourquoi est-ce que tu t'acharne sur celui de Guy Sorman? Parce qu'il est assez gentil pour te laisser faire? Il a été assez gentil pour nous laisser voter pour te laisser écrire tes imbécilités et j'ai voté pour te garder car je crois que tous et chacun ont droits à la liberté d'expression mais tu en abuse. Les amateurs de dictatures haineuses comme toi ne vont jamais lire les blogues comme celui de Guy Sorman: Ça les ébranleraient trop dans leurs certitudes haineuses.
Rédigé par : G.M. | 16 décembre 2010 à 04:40