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  • Parution le 15 mars 2012

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    Paru le 2 novembre 2009

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Commentaires

Comme toujours avec l'état français : on pense à votre place pour votre bien comme si vous n'étiez pas capable de savoir ce que vous voulez...

France 24 n'est pas destiné aux expats, ni aux Français en goguette. Et puis franchement, qui, à l'âge d'Internet, regarde encore le journal télévisé? On s'y ennuie à mourir. Qui a besoin du (ou de la) guignol lisant son prompteur, nous ressortant tous les tricks of the trade journalistiques, la prononciation, les emphases, le regard compatissant, l'oeil mi-clos, le sourire de cellophane... Au s'cours! Cerf merci, c'est fini!
Ne restera bientôt que l'invective Fox-Newsienne, la lente dérive vers le fascisme, et puis un jour, on y sera. Etonnant d'ailleurs, que l'invective partisane, qui rapporte tant aux US, n'ait pas encore gagné la France. Ca viendra.
France 24? Circulez, y'a rien à voir.

Je viens de tenter de lire Houellebecq, sans y parvenir. Et puis j'ai relu un peu de Céline.
Que Michel me pardonne, mais il nous sert du jus de chaussette comparé à un expresso bien serré.
Deux pages de Voyage au Bout de la Nuit valent plus que cent de la Carte (Noir?).
Bref, Louis-Ferdinand par KO au premier Round.
Sans doute la sinistre boucherie de 14 concentra-t-elle mieux les esprits que la mondaine, boring et anecdotique décadence bobo de début de XXIè.

la conclusion libérale logique de cette farce tragi-comique bien entendu toujours aux frais du contribuable : PRIVATISATION INTEGRALE DE FRANCE TELEVISION + RADIO-FRANCE et dans la foulée disparition de la redevance audiovisuelle.

France 24, l'une des multiples illustrations des aberrations d'un état vaniteux et dépensier.
Je ne vois qu'une solution: faire administrer la France par des suédois...

Houellebecq* : tout à fait nul, déprimé, convenu, donc très représentatif de notre époque. Je le lis sans déplaisir ; c'est informatif, instructif sur le délire de notre époque. Il lui arrive même d'être drôle.

Toute cette méchanceté qui finit par se rouler par terre en frappant le sol de ses petits poings, cela m'inspire une certaine tendresse.

Il ne peut pas voir Picasso en peinture ; quand il entend le nom de Nabokov, il sort son flingue.
Sollers, on sent qu'il s'en méfie : il craint les mauvais coups. Mais on peut compter sur sa nécrologie pour régler les comptes.

Par contre, Dalida lui tire des larmes, au petit coeur.

Le kitch et la connerie agressive de notre temps, en leur moment de triomphe. La régression assumée. La société qui se mire dans son eau de vaisselle : "-Je suis l'alpha et l'omega".

La façon dont ses délires finissent toujours en visions scientistes et/ou science-fictionesques : la science-fiction est l'horizon de la littérature contemporaine, son "dernier terrain vague". On sent la volonté de saut qualitatif dans l'espèce ; on sent surtout que cela n'ira pas plus loin.

Fin des années 80, j'étais en rétho et notre prof de français nous demandait des compte-rendus de livres que nous pouvions choisir.

Une élève dans la classe avait découvert une collection pour adolescent déprimé ; il y en avait pour tous les goûts et toutes les circonstances : mes parents divorcent, j'ai envie de mourir, mon petit ami me trompe avec ma meilleure amie, etc., etc.

Cela me faisait bien rire, ce panaché sinistre.

Dieu merci, il restera toujours la littérature, qui est de tous les temps, sauf du nôtre.

*Un écrivain majeur de notre temps TM

A défaut de Céline, Helmut Schmidt résume avec humour notre époque. il y a, dit-il, trois sortes de gens : les gens normaux, les criminels, et les banquiers. Intéressant venant d'un esprit aussi sage (et donc peu célinien) que lui.

Je ne sais pas ce que vaut France 24, mais monsters dit n'importe quoi.

Il suffit de zapper un soir et de comparer les chaînes privées aux publiques. Seules ces dernières offrent encore des programmes de qualité (débats de bon niveau, reportages instructifs, fictions regardables).

Chaînes privées : reportages racoleurs, pubs à gogo, télé-réalité, violence, un peu de pseudo-porno pour corser le tout.

Tout n'est pas aussi caricatural, mais tout de même, cela vaut bien que l'on paye la redevance.

monsters porte bien son nom. Sans Radio France, la France, c'est foutu. France24 n'a rien de Français, si ce n'est l'arrogance et l'argent jeté par les fenêtres. Radio France, c'est la France.

On s'est moqué d'Arte en son temps : chaîne élitiste pour cultureux. Il n'empêche, si tous les programmes d'Arte ne sont pas convaincants, c'est une chaîne qui nous force à réfléchir vraiment.

Mais le but de certains est justement d'empêcher les gens de réfléchir ("vendre du cerveau disponible à Coca Cola" selon les mots de l'ancien patron de TF1).

Privé/Public

Les émissions des chaines publiques belges sont de meilleure qualité. Mais la télévision publique prend fait et cause pour le parti socialiste wallon. Au total, elle accompagne la société belge en présentant comme inéluctables des choix de sociétés qui sont idéologiques.

Donc la mission pédagogique du secteur public est tout sauf neutre. Elle correspond à ce que le parti socialiste wallon veut promouvoir. La RTBF présente comme progrès et comme information des choix de sociétés. Chacun est prié de s'esbaudir devant la prévenance de notre Etat-Parti, qui sort chaque semaine un lapin de son chapeau. Elle passe sous silence ou relègue au dernier plan tout ce qui pourrait nuire au PS wallon. Par exemple, la RTBF découvre l'Etat des finances régionales, le lendemain des élections. En n'en parlant pas avant les élections, elle évite aux citoyens de se poser des questions sur la gestion des régions. En en parlant le lendemain des élections, elle prépare et amortit les déconvenues du "peuple de gauche". La vente d'armes à Kadhafi est traitée en fin de journal ; de Brigode évite soigneusement la polémique. Idem pour le démontage de la maison d'un procureur qui enquête sur la corruption du PS à Charleroi. Des émissions servent la soupe aux pontes du PS (des gens comme nous avec des amis d'enfance, des enfants, des institutrices qui sont près à jurer la main sur le coeur que, tout petit déjà, Daerden aimait son prochain).

Un scandale impliquant un ponte du PS fait deux minutes en fin de journal, au conditionnel. Un prêtre nonagénaire présumé pédophile dans les années 50 leur tient un bon mois.

Les libéraux démissionnent régulièrement des organes de contrôle de la RTBF, en signe de protestation, dans l'indifférence générale.

Daerden a répété des milliers de fois qu'il était un génie. Certains ont fini par le croire.

La fortune qu'il a amassé en auditant les comptes des entreprises publiques, et celles des entreprises qui ont des contrats publics s'élève à plusieurs dizaines de millions d'euro. Ce qui explique le ton très "pédagogique", lorsqu'il s'adresse au téléspectateur/contribuable :
http://www.rtbf.be/video/v_michel-daerden-hilare-lors-d-une-conference-de-presse?id=645381&category=info

Les XII travaux de Michel Daerden :

http://www.youtube.com/watch?v=YgkTaMfz3vk&feature=channel

Et le chroniqueur de la section économie de la RTBF est ? ? ?

Paul Krugman

http://www.rtbf.be/info/dossier/les-chroniques-de-paul-krugman

La télévision publique est soumise aux influences du pouvoir. Mais la presse privée est soumise aux influences du "grand capital". Il n'y a pas de monde parfait.

@Emmanuel, @ETF, voila donc le vieil argument "la privatisation c'est le nivellement par le bas des programmes" et pourquoi pas le "tchernobyl culturel" dont parlait Marguerite Duras au sujet de tf1. parce que le niveau n'est pas déjà consternant ? l'Etat n'a pas à faire de la télévision, ce qui pouvait se comprendre dans les années 50 est totalement deconnecté des réalités technologiques et économiques de 2010. oui il faut privatiser d'urgence en bloc ou par appartement france televisions, tant pis pour le niveau culturel ce n'est pas mon problême, et s'il y a un marché pour du moyen/haut niveau culturel, un acteur viendra tot ou tard sur ce marché pour le prendre. vous faites le jeu des dirigeants de tf1, dont l'ancien pdg patrick le lay déclarait : "le premier qui privatise france 2 est mort", traduction on en fera payer le prix fort au politique de droite comme de gauche . Emmanuel veut payer la redevance ? ca le regarde, s'il a de l'argent à gaspiller qu'il le donne à des oeuvres de charité, pendant ce temps là le melange nauséabond des genres politique/média continue aux frais du contribuable.

"melange nauséabond des genres". Oui, regardez Dassault et son Figaro. sacré mélange des genres en effet.

Je concède à monsters que le numérique change la donne. L'ORTF est loin, et personne ne s'en plaint. En attendant, le pouvoir de l'argent et le matraquage publicitaire m'inspire moins encore que le service public.
question de confiance.

Je ne pige pas la démarche de Chirac qui voulait par la création de France 24, faire un CNN français. Alors que la chaîne LCI qui existait déjà ( du groupe TF1 ) en est illustration.

D.J

Bien d'accord avec D.J., sur LCI

Le off des négociations :

"Elio Di Rupo est maintenant complètement à genoux dans la neige. Il a tellement abandonné et fait de concessions que cela s'apparente aujourd'hui à une reddition totale" selon Vandenbroucke (SPa- socialiste flamand). Vandenbroucke fait partie de ces rares flamands qui se demande ce qu'il va advenir du pays, une fois que les francophones seront exsangues, et qui démontre, chiffres à l'appui, que les "négociations" vont mettre les francophones "à genoux".

Dans le registre de la décullotée, les partis flamands ont eu la surprise de se retrouver avec des propositions francophones de lois de financement qui appauvrissaient les francophones, encore plus que ce qu'ils demandaient.

Van de Lanotte se retire, sa mère est tombée gravement malade : c'est Bart De Wever qui l'annonce et qui le pousse gentiment vers la sortie. Un rapport avec les déclarations de Vandenbroucke n'est pas à exclure.

Les négociations selon "Di Rupo" : si cela ne tenait qu'à lui, nous aurions un gouvernement dans deux semaines.

En off, plus personne n'y croit ; même si tout le monde prétend qu'il est "temps de prendre ses responsabilités." Tout le monde prépare des élections avec des pieds de plomb : la NVa sera la grande gagnante de cette débacle.

En tant que francophone, je ne peux que souhaiter que les négociations capotent : les francophones n'ont rien obtenu en échange de leurs concessions, si ce n'est que les recettes fiscales de Bruxelles prendront en compte les navetteurs.

D'autre part comme le souligne le MR et le FDF, il conviendrait de voir ce que l'on veut encore faire ensemble et de s'assurer que ces activités sont encore financées. La NVa organise la banqueroute de l'Etat belge au profit de la région flamande.

Ce que les francophones souhaitent est d'une simplicité biblique :

- élargissement de Bruxelles aux communes à facilités

car
-cela correspond au désir des populations concernées
-c'est la seule garantie que les francophones puissent continuer à bénéficier de ces facilités, notamment en matière de justice, d'éducation et d'élection
-cela permettrait à Bruxelles d'atteindre une taille normale (ou plus normale) pour une capitale de cette importance
-cela correspondrait au bassin économique et social de la ville de Bruxelles
-cela refinancerait Bruxelles : il s'agirait d'argent de francophones pour une ville francophone
-c'est prévbu par la Constitution, même si les flamands essaient de faire remonter la fixation de cette frontière linguistique (abusive, par eux) à Vercingétorix.

cela permettrait aussi à la Wallonie et à Bruxelles de développer des politiques communes, notamment en ce qui concerne la mobilité.

Les quelques centaines de mètres qui séparent Bruxelles de la Wallonie sont le prétexte à toutes les aberrations de la politique flamande qui a pour but de rendre difficile l'accès à la capitale, au point que les francophones envisagent parfois la constructions d'un tunnel ou d'un pont pour relier les deux régions.

selon wikipedia "Pour son lancement le capital de France 24 s'est élevé à 37 000 €, détenu à parité égale par France Télévisions et le Groupe TF1. La chaîne dispose d’une dotation annuelle de l’État français de 80 millions d’euros. Le budget de la chaîne en 2007 se monte à 87 millions d’euros. En 2008, avec la réorganisation de l’audiovisuel public extérieur, l'État français a négocié le rachat des 50% du capital détenu par TF1. Les 50% restants détenus par France Télévisions lui étant déjà acquis, l’Audiovisuel extérieur de la France contrôle désormais seul, la chaîne France 24." on nage en plein délire cosmique, le fait du Prince absolu qui fait son caprice de CNN "à la française". je cherche les chiffres des exercices 2008 et 2009 pour avoir une idée des pertes probablement abyssales de cette escroquerie. c'est ubuesque, digne d'une république bananière. 80 millions d'euros de dotation annuelle sur 87 millions de budget... Ubu Roi de France et de Navarre. le pire dans cette histoire, c'est que la nomenklatura au pouvoir n'est même pas capable de gérer correctement ses kolkhozes, à l'incompétence économique elle rajoute sa décadence intellectuelle et morale.

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