New-York,
Aux Etats-Unis , on célèbre ce week-end, l'anniversaire des Présidents : President's Day fut à l'origine dédié à la mémoire de George Washington, puis étendu à tous les anciens Présidents, sans distinction. Pour la plupart des Américains , c'est un jour de congé qui tombe toujours un Lundi, de manière à prolonger le week-end. C'est aussi, sans surprise aux Etats-Unis , le ptétexte à des soldes monstres , pour les automobiles surtout. Mais revenons aux origines: que doivent les Américains à Washington et par extension , que lui doivent les non Américains ?
Libérateur des colonies américaines contre les Britanniques, il fut naturellement élu premier Président de la nouvelle République, en 1789. Mais sa gloire véritable tient à son départ volontaire après deux mandats, en 1797. Beaucoup attendaient aux Etas-Unis et plus encore en Europe, qu'il devienne Président à vie, voire Roi, fondateur d'une monarchie du Nouveau Monde. Le souverain d'Angleterre , apprenant que Washington se retirait aprés deux mandats, en conclut qu'il était vraiment le héros le plus extraordinaire de son temps.
Ainsi fut fondée une tradition de limitation des mandats - que seul Franklin Roosevelt transgressa pendant la deuxiéme guerre mondiale- et qui figure maintenant dans la Constitution américaine, comme à peu prés dans toutes les Constitution républicaines. La règle des deux mandats s'impose aux Etats-Unis à ( presque) toutes les fonctions électives, nationales ou locales: ce qui produit une heureuse "circulation des élites". Deux mandats ça va, au-delà bonjour les dégâts, c'est à Washington qu'on le doit! (En Amérique latine ou en Corée du sud, le mandat est unique , non immédiement renouvelable ce qui, parfois, conduit à des coups d'Etat pour transgresser l'interdit.)
La limitation des mandats dans le temps, a permis à Karl Popper de définir la démocratie "non comme la solution pour choisir le meilleur chef d'Etat, mais comme le moyen de s'en débarasser à date fixe, sans violence". Merveilleuse définition qui fait comprendre la vraie nature de la démocratie: canaliser la violence. L'important en démocratie n'est pas l'entrée en fonction mais le départ de celle-ci. Ce qu'illustrent ces temps-ci, les révoltes du monde arabe contre des Présidents qui ne partent pas.
Merci donc à George Washington et bon anniversaire.
Il arrive aussi que les Américains descendent dans la rue et y restent. Six jours de manifestations à Madison, capitale de l'Etat du Wisconsin. Des dizaines de milliers de fonctionnaires, syndicalistes, pro-syndicats et étudiants défilent, brandissant leurs pancartes sur la place du Capitole en demandant une chose : STOP.
Stop au gouverneur conservateur Scott Walker et sa politique anti-syndicats.
Un projet de loi les a fait descendre dans la rue : la proposition de Walker souhaitant imposer des coupes dans les retraites et autres avantages sociaux des fonctionnaires et limiter leurs droits syndicaux en leur interdisant par exemple d'être à la table des négociations (sauf pour des questions de salaires).
Pour les milliers de manifestants, cette soudaine et violente prise de pouvoir républicaine aux accents Tea Party va trop loin.
Scott Walker, confortablement élu gouverneur aux élections de novembre dernier dans cet Etat traditionnellement démocrate, ne souhaite qu'une chose depuis son entrée en fonction en janvier : le changement. Rendre le climat plus propice au business en abaissant les taxes et réduire le déficit budgétaire de l'Etat en abaissant les coûts des services publics.
« Plus de flexibilité », clame-t-il. Il déclare donc l'urgence fiscale et impose sa loi aux employés du secteur public, politique que l'on retrouve dans plusieurs Etats en déficit gouvernés par des Républicains, mais qui résonne différemment dans le Wisconsin célèbre pour sa tradition syndicale. C'est en effet le premier Etat à avoir autorisé les fonctionnaires à s'organiser et négocier des accords collectifs, et le premier à avoir accordé des indemnités chômage aux travailleurs.
L'opposition s'organise, avec l'aide des démocrates de Washington exaspérés par le populisme républicain à la mode Tea Party, dont le Wisconsin semble être le point d'orgue. Selon le New York Times, de nombreux fonctionnaires sont prêts à réduire leurs avantages sociaux mais refusent qu'on touche aux droits syndicaux. Ils continuent donc de manifester, soutenus par des milliers de personnes se rejoignant à Madison.
Face à eux, sur la même place, les militants Tea Party et autres soutiens du gouverneur Walker défilent également. Les uns hurlent « Kill the bill », les autres « Pass the bill ». En tout, on estime à 70 000 le nombre de manifestants réunis ce week-end (lire ici).
La loi n'a toujours pas été votée. Elle devait l'être samedi, le 19 février, mais les élus démocrates ont boycotté la séance.
Le gouverneur Walker reste confiant, paradant sur différentes chaînes en expliquant que « d'ici un mois, on se rendra compte que ce n'est pas la fin du monde ». La lutte continue, le Wisconsin comme bon résumé des antagonismes politiques et sociaux du moment.
http://www.mediapart.fr/node/112273
Rédigé par : BA | 20 février 2011 à 21:48
Washington, nous voilà (comme dirait Pershing)
Avant de monter un numéro de duo avec La Fayette, Georges Washington avait déjà attiré l'attention de la presse française en tant qu'officier britanique. Il s'était signalé comme un persécuteur féroce des francophones des amériques et était célèbre pour les massacres de civils qu'il avait commandé.
Ah, les grands hommes : un passion très française.
1789 ? La révolution brabançonne, bien sur. Le surnom de Vandernoot ? Le petit Washington. Les belges se révoltent contre le despotisme éclairé et peremptoire de Joseph II et se portent au secours de la vraie foi. Le prince de Ligne hésite, puis nous envoie valser dans les poubelles de l'histoire(ses successeurs bouderont à Beloeil de 1830 à 1900 et seront à peu près complètement ruinés) : je ne me révolte pas en hiver. On nous écrase . Des colones de dragons polonais viennent nous embrocher, puis s'installent chez nous ; ils forment la première vague d'immigration polonaise en Belgique.
Rédigé par : Jeo | 21 février 2011 à 11:01
"l s'était signalé comme un persécuteur féroce des francophones des amériques et était célèbre pour les massacres de civils qu'il avait commandé."
allons donc. il avait pour mission d'intercepter 2 ambassadeurs français qui ignoraient qu'ils étaient en guerre mais la mission a très mal tourné car les indiens dont il avaient le commandement ont décidés de ne faire qu'à leur tête: ils ont massacrés les deux ambassadeurs et leur suite, au grand dam de Washington qui avait, comme ça lui arrivait si souvent, de perdre le contrôle de ses troupes. George Washington n'a jamais été un bon officier, même quand il est devenu général. Mais comme ils étaient bon débatteurs, ils savaient convaincre ses gens de se battre pour la cause américaine. C,est pour ça qu'ils l'ont choisis comme général en chef.
Et entre vous et moi, un certain Marquis de Montcalm (célèbre pour s'être fait tuer en tentant de défendre la ville de Québec) a eu les mêmes problèmes à Fort Henry: les Hurons qu'ils commandaient ont décidés que c'était une bonne idée de massacrer les civils anglais qui s'étaient rendu après la perte du fort.
Rédigé par : G.M. | 21 février 2011 à 16:24
afin de soutenir zemmour voici quelques statistiques officielles:
en GB:
chinese 1.5% de la population, 1.7% des détenus
asians 5% de la population, 7% des détenus
blacks 2.5% de la population, 14.4% des détenus
http://en.wikipedia.org/wiki/Race_and_crime_in_the_United_Kingdom
aux USA:
The racial composition of the US prison and jail population as of 2008 was 60.21% (African American (non-Hispanic), 20.29% Hispanic, 13.44% White American (non-Hispanic) , and 6.06% Other (American Indian, Alaska Native, Asian American, Native Hawaiian, Pacific Islander American, and Multiracial American).[9
http://en.wikipedia.org/wiki/Race_and_crime_in_the_United_States
Il y a aux USA plus de jeunes hommes noirs en prison qu'à l'université.
en Ontario:
The blacks had by far the greatest crime rates (36.9) at more seven times that of whites. The seven-fold over-representation of blacks in crime in Ontario was almost exactly the same as that of Britain and the United States. The low crime rates of the Chinese are also found in both Britain and the United States.[15]
http://en.wikipedia.org/wiki/Race_and_crime
en France:
La Seine-Saint-Denis, championne toutes catégories des coups et blessures volontaires, suivie de près par… la Guyane, la Guadeloupe et, juste derrière, la Martinique.
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2009/04/16/01016-20090416ARTFIG00601-la-nouvelle-carte-de-france-de-l-insecurite-.php
Rédigé par : manu | 21 février 2011 à 16:51
Est-la couleur de la peau qui conduit au crime?
Rédigé par : Guy Sorman | 21 février 2011 à 17:02
G.M.,
C'est la couleur de l'uniforme qui pousse au crime. Washington, antropophage d'ambassadeur de France.
Je vous en parle à partir de vagues souvenirs de la trilogie de Gilles Perrault : Le secret du Roi.
Mais je vous fait confiance . On est toujours bien mieux renseigné sur l'histoire locale.
Je corrige donc : "et était célèbre pour les massacres de civils qu'il N'avait PAS commandé."
Rédigé par : Jeo | 21 février 2011 à 17:30
anthropophage, c'estun théta pas un tau
Homer Simpson
Rédigé par : Jeo | 21 février 2011 à 17:43
La couleur de la peau pousse au crime, bien évidemment. Hitler était noir et Obama est un gangster.
La culture, l'éducation, le milieu, voilà la différence: la programmation mentale.
Il n'y a pas de prédisposition mentale spécifiquement noire, blanche ou jaune. Il en va de même pour la connerie: elle n'a pas de couleur...
Rédigé par : ETF | 21 février 2011 à 17:53
"elle n'a pas de couleur... "
Oh, un peu des trois tout de même :
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tats_belgiques_unis
Rédigé par : Jeo | 21 février 2011 à 17:57
J'avais un camarade, flamand, mais je ne suis pas pour les racommodements.
On le dit, on le répète, on le hurle sur tous les tons : tout le monde s'en fiche.
http://blog.marcelsel.com/archive/2011/02/18/de-l-extreme-droite-a-la-presidence-jong-nva-il-n-y-a-qu-un.html
Rédigé par : Jeo | 22 février 2011 à 10:35
Le frère de notre bien-aimé président européen se porte au secours de la NVA :
http://www.lesoir.be/actualite/belgique/elections_2010/2011-02-22/di-rupo-nous-a-propose-le-16-pour-qu-on-laisse-tomber-la-n-va-823631.php
Certains au CDV étaient en train de prendre leur distance avec un parti qui vient de faire une OPA aussi grosse que De Wever sur l'électorat du Vlaams belang. C'était sans compter sans le frère du grand démocrate qui représente l'Europe dans le Monde.
Rédigé par : Jeo | 22 février 2011 à 11:21
Guy Sorman a raison, évidemment. N'empêche. Kadhafi aura tenu 41 ans ! Avouons tout de même que des personnages comme lui, on n'en fait plus. Aujourdh'hui, la démocratie médiatique et commerciale formate tout. Tenez vous avez le choix entre Copé et un clone de Copé... c'est dire.
Kadhafi au moins n'est pas formaté par CNN ou IPSOS. Il est fou, c'est un criminel, un quasi-nazi, pas de doute. Mais une gueule, un mec, une figure.
Regardez là sa gueule de métèque... il sentait bon le sable chaud, mon légionnaire... Ce type a (eu) le mérite d'exister, au moins.
Que reste -t-il de la politique maintenant ? Des Copé clonés ?
Rédigé par : Emmanuel | 22 février 2011 à 23:38
A propos du futur président, un article qui va faire plaisir à ETF, il paraît que cela ne va pas fort pour Sarah Palin...
http://blog.lefigaro.fr/obamazoom/2011/02/apres-tucson-la-degringolade-de-sarah-palin.html.
Rédigé par : El oso | 23 février 2011 à 09:10
Désolé, le lien a disparu.
On peut le trouver sur l'édition internet du Figaro.
Rédigé par : El oso | 23 février 2011 à 09:59
Il n'y a pas d'élection pour le moment aux US ; le grand moghul lachera ses chiens le moment venu. Ne jamais croire que ces gens s'adoucicent. Si ils se taisent, c'est parce que cela est dans leur intérêt de se taire pour le moment et de se faire oublier par la démocratie US of Alzheimer.
Rédigé par : Jeo | 23 février 2011 à 10:10
Sarah Palin est une honte pour l'Amérique, mais ce n'est ni la première, ni la dernière. Amérique, pays au génie, mais aussi à la crétinerie et à la tartufferie sans bornes. Il n'y a pas une Amérique, mais des Amériques. C'est pour cette raison que les gros titres généralisateurs sur les US m'agacent.
Rédigé par : ETF | 23 février 2011 à 14:10
Kulturkampf
1. http://fr.wikipedia.org/wiki/Kulturkampf
2. http://blog.marcelsel.com/archive/2011/02/22/bart-vous-dit-ce-que-vous-devez-lire.html
3. http://blog.marcelsel.com/archive/2010/06/10/cesar.html Explication : Bart De Wever adore citer en latin. Il y a quelqu'un à l'agence belga qui adore les bonnes blagues. Je vous avais déjà parlé des moules belges (contaminées) et des moules flamandes (arrivées) à la une du Nieuwsblad.
Rédigé par : Jeo | 23 février 2011 à 15:31
http://www.standaard.be/artikel/detail.aspx?artikelid=DP36I9DO
Pour ceux qui ne comprenent pas le néérlandais :
Les francophones de Flandre ont allègrement pillé l'héritage flamand. Ils sont schizophrènes et ont dégénéré (se sont dégradés - sic), jusqu'à n'être que des fransquillons, une sous-culture.
NDLR : A la fin, il n'en restera qu'un seul, d'Ubermensch : Bart. Le plus gros parce qu'il aura tout assimilé, comme les gaufres.
Rédigé par : Jeo | 23 février 2011 à 15:41
Pêle-mêle, il cite : Brel, Maeterlinck, le mythe d'Uylenspiegel, de Cooster, Rodenbach, Verhaeren.
Donc, il y a bien eu une culutre française en Flandre (depuis le moyen-âge, très vivante, concerne env. 10% de la population, celle qui a le temps de se cultiver), que les flamands ont réussi à détruire, à réduire à rien, en un siècle de persécutions mesquines et obstinées. Aujourd'hui les nationalistes sont d'accord de reconnaître que cette culture a existé : pour lui cracher son mépris à la figure et lui signifier qu'elle est en train de mourir. Les fascistes sont décidément tous les mêmes. Ne peuvent pas voir une agonie sans avoir des idées malveillantes.
Rédigé par : Jeo | 23 février 2011 à 15:55
Encore un petit changement de sujet (mais bon, on parle bien de la Belgique jusqu'a la nausee...):
Article interessant dans Le Monde sur Liu Xiaobo d'un certain Jean-Philippe Beja.
Guy, connaissez vous ce Jean-Philippe Beja?
http://abonnes.lemonde.fr/idees/article/2011/02/23/un-prix-nobel-en-prison-le-silence-assourdissant-des-dirigeants-occidentaux_1483516_3232.html
Rédigé par : Avidadollars | 23 février 2011 à 20:03
Jean Philippe Béja est un excellent connaisseur de la Chine , qui suit les dissidents depuis longtemps et un ami personnel de Liu Xiaobo.
Rédigé par : Guy Sorman | 23 février 2011 à 22:22
" on parle bien de la Belgique jusqu'a la nausée"
@Avidadollars
"Je ne te le dis jamais. Je sais, ce n’est pas le jour pour te le dire. Mais voilà, je te le
dis, tu es chiante. En ce quatorze février, je te l’avoue, tu m’emmerdes. Oui, ne me
regarde pas comme ça. Gifle-moi si tu veux ; te le dire aujourd’hui, c’est
démoralisant, je sais, mais j’en peux plus de ta maladie, de t’entendre geindre. Je
voudrais que ça s’arrête, ne plus avoir à tenir mon journal, à écripoter que tu viens
encore d’avaler une insulte de travers et que tu vas encore vomir tes intestins, ça me
fait chier, voilà, je te le dis, c’est long, cette agonie. C’est lent. "
La suite ici :
http://blog.marcelsel.com/media/01/01/786846187.pdf
Certes, nos concours de Norpois (Le Kamachtka m’inquiète, le Soudan me chipote, Le Bas-Kivu m'interpelle), comme il y a des Congrès d'Elvis, sont délassants*. C'est tout de même bien différent lorsqu'on est directement concerné, je vous assure.
Je ne parle pas pour Guy Sorman, dont c'est un peu le métier, et qui mène sa carrière tintinesque avec un sérieux que nous estimons tous, sinon nous ne serions pas là.
Rédigé par : Jeo | 24 février 2011 à 00:49
Trois namurois
Félicien Rops, qui se faisait appeler Fély Ropsy et se prétendait Hongrois. Henri Michaux, qui interdisait que soit fait allusion à sa nationalité d'origine.
Et moi, pov' pomme, qui a 14 ans était bien décidé à faire ajouter un 'ovitch à mon nom de famille afin de passer pour russe.
Rédigé par : Jeo | 24 février 2011 à 01:08
Ce qui se passe est assez extraordinaire. Comment des dictateurs semblant inamovibles, craints de tous, tenant les pays démocratiques à leur botte (pour cause de pétrodollars ou de calculs géostratégiques), du jour au lendemain, ne sont plus que de pathétiques pantins, lâchés par tous, s'accrochant désespérément, quelques instants encore, à leur illusion de pouvoir et de grandeur.
C'est peut-être cela la plus grande révolution de l'Internet. L'accélération de l'histoire. L'accélération de tout, en fait. Technologie, démocratie, connaissance, idées... Internet, vaste cerveau planétaire enfin connecté et maintenant en ébullition permanente.
Cette accélération nous dépasse tous, et de loin, tant elle est sans précédents dans notre petite histoire d'homo-sapiens...
Je ne vois pas comment la Chine pourrait y résister longtemps. Impossible.
Les derniers évènement doivent vous donner espoir, cher taulier.
Rédigé par : ETF | 24 février 2011 à 15:43
Les belges n'ont-ils jamais pensé à mettre l'armée au pouvoir le temps d'une transition pour un nouveau gouvernement? vu que c'est un peu la mode ces temps-ci.
D.J
Rédigé par : D.J | 24 février 2011 à 18:02
@DJ: L'armee belge??...
Rédigé par : Avidadollars | 24 février 2011 à 20:28
Peut-être pas : http://www.rtbf.be/info/belgique/detail_le-colonel-gennart-repete-ses-craintes-de-flamandisation-de-l-armee?id=5625123
Rédigé par : Jeo | 25 février 2011 à 11:46
http://blog.marcelsel.com/archive/2011/02/03/le-coup-d-etat-lent.html#more
Rédigé par : Jeo | 25 février 2011 à 11:53
Qu'est-ce qu'une révolution flamande ? Une révolution de facho.
Il est clair que les flamingants passent maintenant à la vitesse supérieure. Leur but est de pousser les francophones à la violence. Et comme leurs marches débiles sur Bruxelles n'impressionent personne. ils font désormais des incursions en Wallonie.
On va se faire un plaisir de les décevoir.
Appellez-moi Mahatma.
Rédigé par : Mahatma Jeo | 25 février 2011 à 12:05
LE "MAHATMA JEO"!!!!
Wouah! AH! AH! AH! AH! AH! AH! AH!!!!!!!
Rédigé par : G.M. | 25 février 2011 à 13:33
"L'idée est énoncée par écrit sur plusieurs sites centraux dans le mouvement flamingant : imposer la vision de la Flandre à l'autre communauté (Wallonie), démontrer que l'autre communauté refuse de collaborer et par conséquent mine la Flandre, organiser l'impossibilité de maintenir l'État pour sauver la Flandre, prendre le pouvoir, enfin faire valoir à l'international que tout cela est arrivé à cause des Francophones."
Est-ce que les flamands se préparent à des actions violentes ? Oui. Le fascisme est à la politique flamande ce que le curry est à la cuisine indienne.
Est-ce qu'on peut généraliser la situation à l'Europe ? Non. Le seul autre cas de dé-nazification ratée est l'Autriche et l'Autriche ne menace personne.
Est-ce que cela aura des conséquences sur la construction européenne ? Incalculables.
Rédigé par : Jeo | 25 février 2011 à 14:52