La classe politique française est fâchée avec l'économie. Jusqu'à quelle époque remonter ? Aux faillites de Louis XIV peut-être, contraint de faire fondre l'argenterie de Versailles pour payer ses fonctionnaires. Chez nous, l'économie n'est pas une science mais une catin (" Mes idées, ce sont mes catins" dit Denis Diderot), contrainte à servir la politique.
L'idéologie socialiste n'est pas seule coupable comme en témoignent, cette Semaine Sainte, les initiatives des candidats à la Présidence. Mais la palme revient, comme toujours, à Ségolène Royal : elle propose d'améliorer le pouvoir d'achat en bloquant les prix. Pourquoi ne pas les diminuer, ce serait plus social encore ? Parmi les rares principes mais fondamentaux sur lesquels s'accordent économistes et historiens, est qu'un contrôle des prix est au mieux inapplicable et au pire contreproductif. Il faut, de nos jours, voyager assez loin pour trouver une économie où les prix sont contrôlés : en Egypte, par exemple, le prix du pain est fixé par le gouvernement à un niveau assez bas pour que nul n'en manque. Les éleveurs de poules, plus rationnels que le gouvernement égyptien, ont calculé qu'il était plus rentable de nourrir la volaille avec du pain qu'avec du grain au prix libre. Les poules égyptiennes mangent donc de la brioche. Madame Royal ne nous dit pas comment elle gérerait les prix qui baissent, comme ceux de l'électronique? L'innovation fait baisser certains prix, mais le contrôle des prix ne suscite pas l'innovation et surtout pas la croissance : l'Union soviétique est morte, entre autres, d'avoir tenté - scientifiquement - d'administrer tous les prix.
Au tour de Nicolas Sarkozy qui, il y a quatre ans, avait vendu avec succès aux Français, un cours d'économie de marché et qui tente de rebondir sur le terrain fertile de l'anti-économie. Son projet de prime aux salariés, obligatoire, pour les entreprises qui accroissent les dividendes, laisse perplexe. Le montant de cette prime, qui devait dans une version initiale être fixée par l'Etat et uniforme, devra être négociée entre patronat et syndicats. Or, dans la plupart des entreprises privées - réveillez-vous, là haut - il n'y a plus de syndicats depuis des âges. Cette prime est évidemment impraticable, elle remplacerait une augmentation des salaires, elle inciterait à augmenter les frais généraux pour réduire les profits, elle éloignerait les investisseurs de la France. Par-delà ces effets pervers, de la même nature que le contrôle des prix, le projet Sarkozy se fonde sur une vision archaïque de l'économie, en forme de lutte des classes : l'Etat au chevet, avec les syndicats, du bon ouvrier contre le maudit capitaliste. Il se trouve dans notre société que les deux se confondent pour peu que le salarié bénéficie d'un intéressement et possède par ailleurs quelques Sicav. Quand le salarié devient retraité, son surmoi capitaliste s'accentue : les fonds de pension sont les premiers capitalistes au monde. C'est parce que nous vivons longtemps que le marché mondial des capitaux ne cesse de s'étendre : il gère nos retraites.
Les candidats à la Présidence ne seraient-ils que démagogues ? Pas certain : il faut faire la part de l'ignorance dans une élite politique qui n'est généralement entourée d'aucun économiste, aucun chef d'entreprise. Les fonctions de conseillers économiques auprès des Ministres et de ceux qui aspirent à le devenir, sont tenus par des Inspecteurs des Finances, la corporation qui gère le budget national avec le bonheur que l'on sait (Il y a un livre à écrire sur les Inspecteurs des Finances qui ont ruiné la France : polémique mais pas totalement). Une campagne qui démarre donc par un cocktail de démagogie et d'ignorance. Et de renoncement : car contrôler et redistribuer, c'est abandonner tout espoir de croissance. Sarkozy, qui fut le candidat de l'innovation et de l'emploi il y a cinq ans, ne l'est plus : soit ce n'est pas le même Sarkozy, soit il a été vaincu par la crise de 2008 (mais l'Allemagne et les Etats-Unis, entre autres, ont absorbé cette crise et rebondi), soit il n'a pas compris que l'échec économique de la France tient aussi à la non application des réformes qu'il avait promises. On pense, par exemple, à la non réforme du Code du Travail qui, en interdisant (de droit et de fait) de licencier, décourage de recruter.
Tandis que la classe politique bégaie, la société française évolue à un autre rythme : on observera deux changements majeurs intervenus de ces toutes dernières années. Le nombre des stages en entreprise a énormément progressé, ce qui n'est pas un signe d'intégration de la jeunesse dans l'économie réelle : les entreprises, que le Droit du travail décourage, remplacent les emplois par des stages et les stagiaires acceptent faute d'emplois. Autre changement, spectaculaire : plusieurs millions, deux à trois sans doute, ont depuis dix ans quitté la France pour travailler ailleurs. Jamais dans son histoire, la France n'avait connu pareille émigration de masse (on n'a pas réussi à peupler le Canada !). On devine que ceux qui partent ne sont pas les plus passifs : la France qui entreprend le fait hors de la France géographique et au plus loin de la France politique.
comme la situation est totalement bloquée comme l'expose GS, et que d'après de nombreux historiens la France ne se réforme qu'à l'occasion de crises politiques violentes, ne reste que deux solutions :
* attendre la faillite de l'Etat français
* tout faire péter en 2012 en votant pour marine le pen
j'en rajoute une troisième, récupérer l'adn de raymond barre et faire une manipulation génétique sur une grosse pointure de l'ump.
quatrième piste, celle-là c'est du premier degré mais sans espoir, "forcer", implorer à genoux le Président Giscard d'Estaing à se (re)-présenter en 2012, il a 85 ans mais sa cervelle fonctionne parfaitement, lui seul peut raisonnablement nous sauver du naufrage.
ou alors l'exil... manque de bol les pauvres comme moi n'en ont ni les moyens ni les contacts nécessaires.
Monsieur Sorman, qu'est-ce-qu'on fait ? on attend le tchernobyl politique en 2012 ou on quitte le Titanic pendant que l'orchestre sarkozy joue encore ?
Rédigé par : MONSTERS | 21 avril 2011 à 13:17
"Pourquoi ne pas les diminuer, ce serait plus social encore ?"
très bon !
Rédigé par : Le Parisien Liberal | 21 avril 2011 à 15:48
Voilà un retour bienvenu à la politique française...
Il fallait que ces choses-là soient dites...
Rédigé par : El oso | 21 avril 2011 à 16:12
La classe politique française est fâchée avec l'économie.
La preuve : 80 % de la classe politique française croit que les pays européens peuvent avoir la même monnaie.
Jeudi 21 avril 2011 :
Tous les records sont pulvérisés.
En Europe, plus personne ne contrôle la situation.
La situation européenne est devenue totalement incontrôlable.
Irlande : taux des obligations à 2 ans : 11,575 %.
Irlande : taux des obligations à 3 ans : 11,988 %.
Irlande : taux des obligations à 5 ans : 11,405 %.
Irlande : taux des obligations à 10 ans : 10,408 %.
Portugal : taux des obligations à 2 ans : 11,464 %.
Portugal : taux des obligations à 3 ans : 11,219 %.
Portugal : taux des obligations à 5 ans : 11,517 %.
Portugal : taux des obligations à 10 ans : 9,507 %.
Grèce : taux des obligations à 2 ans : 22,983 %.
http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GGGB2YR:IND
Grèce : taux des obligations à 3 ans : 22,729 %.
Grèce : taux des obligations à 5 ans : 16,806 %.
Grèce : taux des obligations à 10 ans : 14,933 %.
Rédigé par : BA | 21 avril 2011 à 16:30
dans la catégorie du délire cosmique intégral, je vous invite à consulter les dernières propositions d'un collectif baptisé "terra nova", ces individus proposent tout simplement de jeter la constitution de la 5ème république à la poubelle. il n'y a pas que la classe politique qui est à bout de souffle, dans certains cercles d'intellectuels le prion de la vache folle leur a attaqué la cervelle.
le "jugement majoritaire" (création de chercheurs du cnrs, adoubé par les Prix Nobel Kenneth Arrow, Robert Aumann et Eric Maskin, vous les connaissez GS?) à la place de l'élection, de la démocratie! ca sent le POL POT en costume cravate.
Rédigé par : MONSTERS | 21 avril 2011 à 18:00
Vendredi 22 avril 2011 :
Citi says Ireland, Greece and Portugal to restructure debts.
http://www.independent.ie/business/european/citi-says-ireland-greece-and-portugal-to-restructure-debts-2627312.html
Rédigé par : BA | 22 avril 2011 à 09:44
GS: « Le montant de cette prime, qui devait dans une version initiale… »
La version initiale de cette prime est la loi, celle du 3 décembre 2008 en faveurs des revenus du travail, loi 2008-1258 qui prévoit dans le cadre d’un contrat d’intéressement de pouvoir attribuer une prime pouvant atteindre 1500€, exonérée de charges sociales (hors Csg-Crds) sous conditions de dialogue social et de négociations annuelles sur les revenus du travail.
Faute de propositions sur le partage de la valeur ajoutée et faute d’un nombre d’accords d’intéressement significatif (2008-1258), la balle qui était dans le camp des partenaires sociaux depuis deux ans, revient au législateur !
On ne peut à la fois dénoncer le retour de la croissance et la progression des dividendes distribués aux actionnaires tout en dénonçant également toutes les actions destinées à rééquilibrer dans le partage de la valeur ajoutée la part destinée aux salariés comme le font l’opposition et certains syndicats !
Cette mesure est de même nature que la participation et l’intéressement, elle prolonge l’intéressement en introduisant un critère référentiel du capital investi, celui de l’évolution des dividendes ; c’est une mesure de justice.
Ceux qui prétendent que les entreprises augmenteront leurs frais généraux pour ne pas rémunérer leurs actionnaires et ainsi ne pas payer de prime d’intéressement, font semblant de méconnaître l’économie de marché capitalistique et ses besoins de financements Rémunérés !
Si les profits d’un exercice fiscal déclaré par une entreprise demeure un critère de référence, l’accroissement des dividendes distribué est un critère dynamique global parfaitement adapté au déclenchement de primes destinées aux acteurs du progrès (actionnaires & salariés).
Opposition et syndicats militent toujours pour des coups de pouce au revenu minimum (Smic) ils le revendiquent aujourd’hui encore – mesure véritablement antiéconomique – à laquelle le gouvernement n’aura jamais donné suite.
La dénonciation des patrons voyous, des parachutes dorés et des financiers voraces furent avec le travailler plus pour gagner plus, l’ambition de libérer les carcans de nos industries ainsi que ces rappels à Jaurès pour une justice sociale, autant de slogans de campagne du NS candidat.
Sa reprise en mains du dossier partage de la valeur ajoutée ne peut surprendre aujourd’hui ceux qui l’entendaient hier!
GS: « On pense, par exemple, à la non réforme du Code du Travail qui, en interdisant (de droit et de fait) de licencier, décourage de recruter. »
Il est relativement aisé de licencier aujourd’hui en France, par ailleurs la loi 2008-596 du 25 juin 2008 pour la modernisation du marché du travail a, entre-autre suppression du CNE et l’unification de la période d’essai et des indemnités des CDIs, elle a introduit deux nouveautés importantes qui connaissent un franc succès :
- la rupture du Contrat de Travail Conventionnelle (rupture amiable) et,
- le CDD à objet définit de 18 & 36 mois.
Alain
Rédigé par : Alain Soler | 22 avril 2011 à 15:19
Pourquoi donc est-ce en France seulement que les gouvernants font preuve d'une telle créativité sociale? Notre pays s'en porte-t-il mieux? Et pourquoi le départ en masse des jeunes Français vers des aventures économiques extérieures? Le mol argument de Soler passe à côté de mouvements essentiels.
Rédigé par : Guy Sorman | 22 avril 2011 à 15:25
Très bon article !
Article utile s'il pouvait ouvrir les yeux de la classe politique... Mais la démagogie est plus forte que la raison !
La politique est l'art de ce qui se voit, tandis que l'économie est la science de ce qui ne se voit pas.(Alain Madelin)
Rédigé par : Quimboiseur | 22 avril 2011 à 15:55
GS : « Pourquoi le départ en masse des jeunes Français vers des aventures économiques extérieures? »
Outre que ce constat n’est pas nouveau avec en 2007 une ville comme Londres accueillant quelques 300 000 français (depuis la crise c’est plutôt la décrue).
La réponse est dans le GS illustré de novembre 2010 : « Un rapport assez rapide de l'Institut Montaigne (libéral) sur la fuite des cerveaux de la France vers les Etats-Unis, en particulier en biologie et en économie […] S'en inquiéter ?
Je suggère plutôt aux officiels français de s'en féliciter »
- Oui sans doute il faut s’en féliciter comme le soulignait l’institut Montaigne qui voyait dans ce brassage une reconnaissance, « un témoignage en faveur de la qualité de la formation française et de l’excellence de nos chercheurs, parfaitement « exportables » sur le marché mondial ».
Il faut également en contrepartie savoir attirer les talents extérieurs, les milliards déversés sur l’enseignement supérieur et la recherche, l’autonomie des universités, le plan Campus et les projets innovants de L’ES&R (19 Mds) y contribuent déjà.
« Notre pays s’en porte-t-il mieux »
Compte-tenu des enquêtes d’opinions internationales dans le classement des pays où il fait bon vivre, l’indice de développement humain et qualité de vie, on serait tenté de répondre par l’affirmative.
Après tout la définition d’un socle de protection sociale fait bien partie des critères de progrès du BIT même si l'ingéniérie sociale n'est pas une science exacte.
Alain
Rédigé par : Alain Soler | 22 avril 2011 à 16:45
La régression française
GS : « mais l'Allemagne et les Etats-Unis, entre autres, ont absorbé cette crise et rebondi »
L’économie ne ment pas, l'arithmétique non plus !
Comparons les Pib des économies allemandes & françaises pendant la crise, l’année 2009 la dépression et 2010 le rebond, un petit calcul arithmétique montre que notre pays sort du rebond avec un avantage de +0.75% sur son partenaire d’outre-Rhin.
- Allemagne 2008 indice 100, pour 2009 : (Pib -5%) ; 2010 (Pib +3.5%) soit Pib Allemagne indice 98.32
France 2008 indice 100, pour 2009 (Pib -2.4%) ; 2010 (Pib +1.5%) soit Pib France indice 99.06 soit +0.75% de mieux!
Même avec la prévision 2011 révisée en hausse à +2.6% pour l’Allemagne et 2% pour la France, cette dernière serait toujours légèrement devant en terme de bilan des trois années (crise & rebond).
Il n’y a pas lieu de pavoiser mais il est bon parfois de retrouver ses bases arithmétiques de régression.
Alain
Rédigé par : Alain Soler | 22 avril 2011 à 17:21
@Alain Soler : la prime pour les entreprises de 50 salariés et + ? très bel effet de seuil, il y a certainement des DRH dans des PME qui veilleront scrupuleusement à ne pas atteindre le cap des 50 salariés ! les jeunes diplomés qui quittent l'hexagone ? combien sont-ils à rentrer chez nous ?
vous feriez mieux de prendre la température chez des personnalités censées et respéctées de votre propre camp comme le sénateur Jean Arthuis, pour qui votre prime n'est qu'une nouvelle niche fiscale.
et que dire des entreprises de + de 50 salariés qui ne distribuent pas de dividende aux actionnaires car elles renforcent leurs fonds propres...
je voudrais qu'on m'explique pourquoi créer une telle prime au pays de l'interessement et de la participation, deux mesures héritées du general de gaulle dont les pontes de l'ump se reclament matin midi et soir... sarkozy gaulliste, une imposture de plus
Rédigé par : MONSTERS | 22 avril 2011 à 17:54
Pas un mot sur les €850 de de Villepin... Ce que dit Ségolène Royal, c'est du vent. Ce que dit le président à 1 an du renouvellement de son CDD, tout le monde trouve ça grotesque, à tous les niveaux de la société, même ceux supposés en bénéficier: à suivre.
"Il y a un livre à écrire sur les Inspecteurs des Finances qui ont ruiné la France : polémique mais pas totalement"
Ghislaine Ottenheimer: "Les intouchables", Albin Michel, 2004.
Rédigé par : PaulNizan | 22 avril 2011 à 18:38
Je viens de lire le magazine books sur le libéralisme.L' auteur explique que les USAs et la GB ne sont pas devenus des puissances mondiales par le libre marché mais en protégeant leurs industrie de la concurrence étrangère en imposant des taxes douanières.Aussi De Gaulle a développé la France par le capitalisme d' état: politique industrielle et création de champions nationaux: Areva, EADS, Altshom... Aucun pays pauvre n' est devenu riche par le libéralisme, par contre les rares pays pauvres devenus riches le sont par le cqapitalisme d' éta: Japon(MITI, Keiretsu), Corée (chaebols), dans une moindre mesure Chine, Asie du sud Est, russie depuis 2000 qui est passé d' un capitalisme oligarchique libéral (la cata) à un capitalisme d' état.Sarkozy est pour un capitalisme d' état par les grands contrats, il n' a pas tord.
Rédigé par : Kim Jong Ilien | 22 avril 2011 à 19:14
« Je voudrais qu'on m'explique pourquoi créer une telle prime au pays de l'intéressement et de la participation »
La réponse est contenue dans mon premier message @15h25, c’est la loi 2008-1258 qui institue une prime d’intéressement pouvant atteindre 1500€ sous conditions d’accords des partenaires sociaux.
N’en déplaise à certains, personne n’avait trouvé grotesque cette disposition inscrite dans la loi.
Devant les réticences du patronat, tant à renouveler et multiplier ces accords d’intéressement que d’entreprendre un dialogue sur le partage de la valeur ajouté, le législateur s’est saisi du dossier.
Rappelons que la Participation est Obligatoire pour les entreprises de +50 salariés tandis que l’Intéressement est demeuré facultatif lié à un accord même s’il porte déjà sur plusieurs millions de salariés bénéficiaires!
L’objectif actuel est de redéfinir :
- Les bénéficiaires; les PMEs -50 seraient incités ; et Obligation à l’image de la participation pour les +50 salariés!
- Le critère d’attribution de cette prime sur la croissance des dividendes !
Aligner la législation de l’intéressement sur celle de la participation me parait peu contestable comme il m’apparait peu contestable de lier le déclenchement de primes au versement de dividendes,
- critère de justice face aux actionnaires.
Quoiqu’en disent les détracteurs, parlant de nouvelle niche fiscale elle existe déjà pour des millions de salariés (3M)
Que Sarkozy ait grandi au cœur du parti gaulliste, qu’il ait côtoyé les barons historiques c’est une réalité et une évidence !
Pour les certificats de Gaullistes authentiques, les gardiens du temple ou les donneurs de leçons - je ne suis ni donneur ni receveur -!
Je crois que CdG était sensible à la grandeur de la France et à son influence dans le monde.
Alors n’y voyez aucun rapprochement – c’était un « grand » homme dit-on, à cette hauteur de vue on ne rencontre pas la bassesse.
Alain
Rédigé par : Alain Soler | 22 avril 2011 à 19:16
Encore un mot, les USAs consacrent la moitié de leur dépenses publiques de R & D dans l' armement, cela a permis aux USAs de dominer le logiciel, l' internet et l' aéronautique, sans l' état les USAs seraient à la rue vu que l' électronique grand public est aux mains des asiatiques, l' automobile des Japonais et Allemands, et que toute la production est partie en Chine ou un voisin.
Rédigé par : Kim Jong Ilien | 22 avril 2011 à 19:22
Il y a un truc que j' ai du mal à comprendre. La France n' a jamais autant formés de diplomés, on veut 50% d' une génération au niveau Bac +3. Malgré tout l' industrie régresse. Mon père ingénieur Sup Elec spécialisé en hyperfréquences pour le spatial misait sur les télécoms, c' est pour cela que j' ai connus 3 écoles spécialisés dans les télécoms entrés par concours sans dossier, j' ai été viré dans les 3 pour problèmes mentaux, mais les secteur de l' électronique francais a régréssé.Par exemple , le chinois Huawei valait à l' époque 1/4 de Alcatel, maintenant elle vaut plusieurs fois Alcatel! et passe de devenir le leader mondial devant Eriksson. J' ai un voisin maitrise Laser chomge depuis 20 ans, un schizo DEA en élec : cammioneur , moi ingénieur maitre en élec spécialité réseaux jamais travaillé, unCambodgien ingénieur ENSERG au chomage pour hallucinations,un autre ENSI Grenoble viré pour dépression, un licence éco qui a commencé comme facteur. Les diplomes universitaires, c' est le déclassement assuré, mon frère a raconté qu' une diplomée Telecom Paris s' est fait viré pour raison inconnu (je ne préciserai pas plus, c' est top secret). Je connais des boites où il n' y a que des stagiaires comme Ulice Optronique créé par un ancien copain ou des mafieux comme Publison.
Rédigé par : Kim Jong Ilien | 22 avril 2011 à 19:51
Pour parler de fuite des cerveaux, c' est une réalité mais pour les bons éléments. J' en connais.Par exemple, la première de ma classe en Terminale S vietnamienne Sup Elec travaille à NY, le premier en 6ième auditeur chez Intel aux USAs , le 1 er en seconde 1 an à Shanghai , un autre ingénieur à Shanghai aussi un copain à mon frère centrale à Singapour. Les meilleurs éléments partent tous en Asie ou aux USAs, mais le francais normal a intérêt à rester (état providence).
Rédigé par : Kim Jong Ilien | 22 avril 2011 à 20:08
Ces Français qui partent: ce n'est évidemment pas Sarkozy qui les fait s'exiler mais une tendance de fonds dans la société française où les jeunes considèrent que l'aventure est ailleurs plutôt qu'ici. Ce qui est tout de même troublant. De fait , pour ceux qui restent , diplômés inclus , trouver un travail correspondant au talent est une gageure.
Etant,entre autres, dirigeant d'une PME de presse, je suis totalement dissuadé de recruter en CDI par l'application qui est faite du Droit du travail par les Inspecteurs du travail, les Inspecteurs de la Sécurité sociale , les Inspecteurs des Impôts ou les Prudhommes. Les textes ne disent rien , leur mode d'application est décisif.
Rédigé par : Guy Sorman | 22 avril 2011 à 20:09
LES USA, c' est guère mieux:
http://toutsurlachine.blogspot.com/2011/04/litterature-lamerique-qui-tombe-par.html http://www.marianne2.fr/Comment-l-Amerique-rejoint-le-tiers-monde_a199237.html
Rédigé par : Kim Jong Ilien | 22 avril 2011 à 23:07
Bien, puisque chez Sorman est un troquet mais aussi un PMU, je propose que nous parions sur ce que sera la prochaine démaguoguerie pré-électorale Sarkozyke.
On a eu, entre autres, la tentative d'achat d'électeurs (la prime), le racolage chez les frontistes (Guéant, l'invasion des Sarrasins et Schengen), ou encore, le quasi-maintien des prix de l'électricité jusqu'à après les élections...
What's next?
Je parie sur Paris-Match: le bébé électoral de Carla.
Rien de tel pour attendrir l'électeur et transformer l'image du président de celle de petite frappe mafieuse, agitée, inculte, bling-bling, népotique, etc en celle de bon papa de la France, ce qu'aime par dessus tout le bon peuple français infantilisé.
Qui dit mieux ?
Rédigé par : ETF | 23 avril 2011 à 13:22
Un petit bout de terre où l'on parle le néérlandais et le français, avec un accent local. Tout le monde s'entend à merveille, les gens s'en fichent comme quarante, ne sont plus très sûrs de savoir de quel côté ils appartiennent, la langue véhiculaire est l'anglais, et la seule marque de séparation entre les deux territoires est une plaque à ras de terre de 30 cm de haut. Saint Martin, vous connaissez ?
Rédigé par : Jeo | 23 avril 2011 à 14:25
Ce qui me fait peur, ce sont les plans de redressement, les grands élans sacrificateurs, du genre de celui que les anglais sont en train de se faire subir en l'absence de Mme Tatcher.
En Belgique, pas de gouvernement, donc pas de rigueur, une expansion au top et un chomâge qui drope.
Rédigé par : Jeo | 23 avril 2011 à 15:54
Toujours pareil ce ETF, il racle le fonds de l'internet et apres il vient proposer des paris ici....
http://www.gala.fr/l_actu/on_ne_parle_que_de_ca/carla_bruni_une_grossesse_a_l_elysee_226962
Rédigé par : Avidadollars | 23 avril 2011 à 17:09
Rien racle du tout. Pure intuition, n'en deplaise a dollars.
Rédigé par : ETF- | 23 avril 2011 à 17:56
Notre cher hôte a dit : "Pourquoi donc est-ce en France seulement que les gouvernants font preuve d'une telle créativité sociale?"
Parce que la France a une situation politique tout à fait particulière,qui est l'importance suffisante donnée au Parti Communiste après la Seconde Guerre pour qu'il puisse imprégner notre société des ses idées désastreuses, sans que jamais l'expérience d'un régime soviétique ne dégoûte notre cher peuple.
Et à quoi doit-on cet héritage ? A De Gaulle, ce vieux bonapartiste antiaméricain et donc antcapitaliste.
Rédigé par : Philippe Fabry | 24 avril 2011 à 23:52
De Gaulle
Je disais que la banalisation du vote à l'extrême droite commençait lorsque l'on cherche des excuses, des explications, des raisons externes et qu'on évitait de faire peser sur les électeurs de l'extrême-droite la responsabilité de leur choix.
Jamais compris pourquoi Revel (et Mitterand) faisait une fixette anti-De Gaulle.
Que reproche-t-on à De Gaulle ? D'avoir eu raison, d'avoir aimé son pays et sacrifier sa vie à son service ? D'avoir eu de l'humour et même un certaine gentillesse peu commune en politique ? De Gaulle, c'est la France, telle qu'elle devrait être, telle qu'elle aurait du être et telle qu'elle devra être : de l'intelligence des circonstances.
Rédigé par : Jeo | 25 avril 2011 à 00:07
GS « Je suis totalement dissuadé de recruter en CDI par l'application qui est faite du Droit du travail »
Ayant également une certaine expérience en la matière il m’apparait que pour le chef d’entreprise, et ce particulièrement parmi les PME, la plus grande difficulté n’est pas de licencier – pour un véritable motif – économique ou motif personnel ;
- Sauf à vouloir, pour des raisons parfois compréhensibles mais néanmoins contraires au droit, licencier sans indemnités ou pousser un collaborateur à démissionner.
La véritable difficulté est de garder les jeunes talents formés au sein des entreprises innovantes, talents qui font l’objet de chasse systématique et de surenchères auxquelles ces dernières ne peuvent résister.
La formation interne des personnels pour certaines activités pointues est un processus long et couteux, perdre un salarié à l’issue de ce cycle alors que ce dernier aura vu sa situation s’améliorer ses revenus progresser pour se laisser séduire par des tentateurs extérieurs est un énorme problème bien plus difficile à résoudre pour un chef d’entreprise que celui du licenciement.
Je me demande toujours pourquoi un salarié licencié obtient des indemnités de licenciement basée sur son salaire et son ancienneté tandis qu’un salarié peut démissionner – éventuellement en laissant son service ou son entreprise en grave difficulté, sans aucune contrepartie financière et ce quelles qu’aient été les investissements consentis au cours des années pour sa formation !
Il y a là un déséquilibre souvent dénoncé mais jamais corrigé !
Rédigé par : Alain Soler | 25 avril 2011 à 12:34
Le désir d’enfant de Carla était dans la presse depuis six mois!
Accro aux rumeurs, belle intuition ETF !
« À en croire un journal indien, The Time of India, la première dame de France aurait confié à un dignitaire religieux son désir d'enfant. Accompagné de son mari, Carla Bruni-Sarkozy s'est rendue, lors de son voyage officiel en Inde, dans le sanctuaire de Fatehpur-Sikri. »
http://www.ladepeche.fr/article/2010/12/08/965011-Carla-Bruni-Sarkozy-m-a-demande-de-prier-pour-avoir-un-fils.html
Rédigé par : Alain Soler | 25 avril 2011 à 12:37
Je n'en demandais pas tant, cher Soler! Voilà qui dépasse, et de loin, mes pauvres intuitions.
"Elle a passé près d'un quart d'heure avec le religieux Pirzada Raees Miyan Chishti, particulièrement connu des femmes qui désirent un enfant. Le religieux a confirmé à la presse indienne son entretien avec le couple français et indiqué que Carla Bruni-Sarkozy avait fait une requête spéciale pour avoir un garçon."
« Inch'Allah, son souhait se réalisera », a-t-il prophétisé."
Une régression française? Prophétique, cher taulier.
Rédigé par : ETF | 25 avril 2011 à 15:22
La régression française, c'est ne pas vouloir regarder ce qui se passe, en ce moment même, dans la zone euro.
Irlande : taux des obligations à 2 ans : 11,344 %.
Irlande : taux des obligations à 3 ans : 12,096 %.
Irlande : taux des obligations à 5 ans : 11,616 %.
Irlande : taux des obligations à 10 ans : 10,480 %.
Portugal : taux des obligations à 2 ans : 11,466 %.
Portugal : taux des obligations à 3 ans : 11,169 %.
Portugal : taux des obligations à 5 ans : 11,493 %.
Portugal : taux des obligations à 10 ans : 9,501 %.
Grèce : taux des obligations à 2 ans : 23,012 %.
Grèce : taux des obligations à 3 ans : 22,680 %.
Grèce : taux des obligations à 5 ans : 16,734 %.
Grèce : taux des obligations à 10 ans : 14,903 %.
Rédigé par : BA | 26 avril 2011 à 08:08
Carla, la dernière rumeur
Ils attendraient des jumeaux : garçon & fille, Nicolas et Carla seraient aux anges, ils n’ont que des garçons !
Pour plagier ETF qui se pâmait à l’idée de voir des petits Obama courir dans le parc de la Maison Blanche,
je ne doute pas que parallèlement il sera comblé avec les petits Sarkozy en poussette dans le parc de l’Elysée.
Gloire au roi des gogos un peu schizo, il prend toutes les rumeurs pour ses intuitions !
Rédigé par : Alain Soler | 26 avril 2011 à 11:58
La zone Euro
BA devrait informer les marchés - l’Euro n’en finit pas de grimper - à 1,46 dollars c’est une régression qui atteint des sommets.
Rédigé par : Alain Soler | 26 avril 2011 à 12:01
C'est Soler qui est aux anges.
Il a déjà acheté deux peluches, un Strauss bleu et une Marine rose, pour offrir aux petits afin qu'ils se fassent les dents (au propre, et au défiguré).
Il compose en ce moment un de ses fameux quatrains en l'honneur de la reine, qu'il compte bien aller beugler bientôt au travers des grilles de l'Elysée.
Et il a déjà les yeux rivés sur la courbe des sondages, espérant que les français sont aussi creux que les américains sont volumineux.
Si Soler représente le français moyen, l'opération DPPE (Deux poupons, une élection) sera un triomphe.
Rédigé par : ETF | 26 avril 2011 à 13:11
Deux peluches, un Strauss bleu et une Marine rose, pour un Sarko, Excellent!
Rédigé par : Alain Soler | 26 avril 2011 à 14:00
Pour les ETF et autres sous-marins du web, qui aiment bien racler les fonds:
Exclu de atlantico.fr: elle a fait une echographie ce matin!!!!
http://www.atlantico.fr/decryptage/carla-bruni-sarkozy-enceinte-echographie-85585.html
Rédigé par : Avidadollars | 26 avril 2011 à 14:31
En Europe, plus personne ne contrôle la situation.
La situation européenne est devenue totalement incontrôlable.
Irlande : taux des obligations à 2 ans : 11,987 %.
Irlande : taux des obligations à 3 ans : 12,604 %.
Irlande : taux des obligations à 5 ans : 11,861 %.
Irlande : taux des obligations à 10 ans : 10,514 %.
Portugal : taux des obligations à 2 ans : 11,695 %.
Portugal : taux des obligations à 3 ans : 11,501 %.
Portugal : taux des obligations à 5 ans : 11,792 %.
Portugal : taux des obligations à 10 ans : 9,581 %.
Grèce : taux des obligations à 2 ans : 24,195 %.
http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GGGB2YR:IND
Grèce : taux des obligations à 3 ans : 23,661 %.
Grèce : taux des obligations à 5 ans : 17,306 %.
Grèce : taux des obligations à 10 ans : 15,366 %.
Rédigé par : BA | 26 avril 2011 à 16:08
Dis moi BA, tu as l'air de t'y connaitre en fixed income: que penses tu de la GREECE FRN 2034 (en euros)? La souche n'est pas tres grosse: juste un milliard, donc pas tres liquide je crois. Taux flottant (LIBOR + 20, soit actuellement 1.43125). On me dit que ca traite entre 40 et 42. A ce prix la, ca me semble valoir la peine: Pire des cas, ca tombe a combien? 35? 30? 30 me semble vraiment tres bas. A 40 je crois qu'on est clairement tout pres de la recovery value, non? Et dans le cadre d'une restructuration, ca ne peut que valoir plus, non? Je suis persuade que la restructuration incluera des gdp warrants.
Tu as des idees la dessus?
Rédigé par : Avidadollars | 26 avril 2011 à 16:54
Bien sûr que j'ai des idées ! La zone euro va exploser ! Nous allons vivre une période qui rappellera les grandes heures de la fin de l'Empire Romain, de la fin de l'Empire de Charlemagne, de la fin de l'Empire de Napoléon, etc, bref de la fin de toutes les expériences de constructions européennes !
Alors arrêtons de parler d'UNE restructuration !
Arrêtons de parler de LA restructuration de la Grèce !
Nous commençons la décennie 2010 en parlant d'UNE restructuration en Europe, alors que cette décennie sera celle des défauts de paiement en cascade et de l'explosion de la zone euro. Et ça, ce sera un sacré feu d'artifice !
Conclusion : en Europe, la décennie 2010 offrira un spectacle que nous sommes encore incapables d'imaginer. Donc arrêtons avec nos petits calculs de petits joueurs : l'Histoire sera un torrent qui les engloutira.
Rédigé par : BA | 26 avril 2011 à 21:25
M.Sorman,
Article tres interessant, mais pourriez vous préciser vos sources statistiques pour le chiffre de deux à trois millions de départs que vous évoquez? C'est une tendance rarement évoquée dans les médias, mais pourtant très significative d'un certain problème français.
Cordialement
Rédigé par : Pascal | 26 avril 2011 à 21:53
Les grands patrons augmentent leurs primes ou bonus c'est selon, cette année de 24%, c'est du moins une info qui circule à la télé.
Au lieu d'instaurer une loi qui imposerait un montant minimal il suffirait d'aligner les augmentations salariales sur ces primes et tous les problèmes s'auto résoudraient.
Rédigé par : AG.Durich | 26 avril 2011 à 22:14
BA: Oui ca va restructurer, pas d'autres solutions pour certains, c'est clair depuis longtemps. Grece pour sur et probablement (ou "surement") d'autres PIGS aussi.
Quel type de restructuration voyez vous? Dans le desordre, suivant un defaut? Dans ce cas combien de temps apres? Ou alors, avant le defaut? Quel haircut voyez vous pour la Grece? A moins de 50% ca n'a pas de sens pour moi. Par ailleurs, vu le niveau actuel des taux, je crois que la solution classique par ou discount bonds sera difficile a mettre en place (on peut difficilement faire plus bas comme coupon), je pense donc qu'il y aura un gros haircut (au moins 50%) et des nouveaux bonds sans coupon pendant un certain temps. 2 ans? 3 ans? Plus? 5 ans serait bien pour la Grece mais difficile a obtenir. En offrant des gdp warrants attractifs ils y arriveront peut-etre.
Qu'en pensez vous?
Rédigé par : Avidadollars | 26 avril 2011 à 22:19
@ AG Durich,
Le problème est que les salariés non pas tous des patrons qui peuvent se permettre d'augmenter leur propre revenu de 24% par année.
D.J
Rédigé par : D.J | 26 avril 2011 à 22:19
Sur France 5, émission sur l'Afrique du sud : je comprend mieux l'Afrikaaner que le gantois ou le limbourgeois.
Chez les boers, c'est bien le même racisme plein de "bon sens", doucereux, faussement bienveillant, faussement ingénu.
Exactement le ton sur lequel les flamands nous parlent. Le patronat flamand par exemple :
http://blog.marcelsel.com/archive/2011/04/24/vokation-xenophobe.html
Avant les élections, j'avais bien prédit que les francophones allaient se retrouver face à un mur de mépris par lequel ils seraient complètement déconcertés.
Je les connais bien, mes flamingants ; mieux qu'eux-mêmes probablement.
De passage en Belgique, Fabrice Luchini avait eu une réaction typiquement française : il avait demandé quel serait le futur de la monarchie belge à ses interlocuteurs.
Puis il avait assuré son soutien aux francophones :"vous êtes les arabes des flamands".
Pas arabes, xhosas, en fait.
Rédigé par : Jeo | 26 avril 2011 à 22:42
Le nombre des Français résidents à l'étranger est la somme des inscrits consulaires : il faut y ajouter les non inscrits dont on ne connait pas le nombre. En gros , 2 millions d'inscrits ( qui vont désigner des députés)+ 1 million probable de non inscrits.
Rédigé par : Guy Sorman | 26 avril 2011 à 22:57
Mon pronostic pour la Grèce : restructuration dans le désordre après le défaut, haircut de 75 %.
Ensuite, les autres dominos tomberont : les Etats européens feront défaut les uns après les autres.
Irlande : taux des obligations à 2 ans : 12,093 %.
Irlande : taux des obligations à 3 ans : 12,688 %.
Irlande : taux des obligations à 5 ans : 11,902 %.
Irlande : taux des obligations à 10 ans : 10,456 %.
Portugal : taux des obligations à 2 ans : 11,679 %.
Portugal : taux des obligations à 3 ans : 11,589 %.
Portugal : taux des obligations à 5 ans : 11,916 %.
Portugal : taux des obligations à 10 ans : 9,601 %.
Grèce : taux des obligations à 2 ans : 24,243 %.
http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GGGB2YR:IND
Grèce : taux des obligations à 3 ans : 23,882 %.
Grèce : taux des obligations à 5 ans : 17,485 %.
Grèce : taux des obligations à 10 ans : 15,327 %.
Rédigé par : BA | 27 avril 2011 à 08:05
On a demandé aux belges (francophones) de proposer et de voter pour la phrase qui résume le mieux leur sentiment sur une crise gouvernementale qui va bientôt pouvoir souffler sa première bougie.
1er : "S’il n’y a pas de solution, c’est qu’il n’y a pas de problème " Shadock
2eme : "Ne leur pardonnez pas, car ils savent ce qu’ils font " Périphrase de St Luc
3eme : "Nous étions au bord du gouffre, on a fait un grand pas en avant."
Rédigé par : Jeo | 27 avril 2011 à 09:59
Périphrase, c'est une paronymie. Il fallait écrire antiphrase.
Rédigé par : Jeo | 27 avril 2011 à 10:04
Pascal : « C'est une tendance rarement évoquée dans les médias, mais pourtant très significative d'un certain problème français. »
Le ministère des affaires étrangères publie les dernières statistiques officielles, la croissance du nombre d’expatriés est modérée 2.3% en 2010.
Le graphe du dossier joint illustre depuis 1995 une courbe de croissance très stable qui n’est pas le reflet d’un problème français mais qui illustre simplement l’évolution et les conséquences de la mondialisation dans son interdépendance.
Sur le chiffre de 1.5 millions de français expatriés, un nombre considérable (45%) sont des binationaux.
A noter pour Jeo la progression des français expatriés en Belgique, c’est bon pour les francophones !
Quand à ce goût de l’aventure, j’espère bien que les français sauront le préserver pour découvrir le monde.
« Population française inscrite au 31 décembre 2010
Au 31 décembre 2010, 1 504 001 de nos compatriotes étaient inscrits au registre mondial des Français établis hors de France, soit une hausse de l’ordre de 2,3% par rapport à l’année précédente. Cette augmentation, légèrement moins importante que celle observée en 2009 (le nombre d’inscrits au registre avait alors progressé de plus de 3%), s’inscrit cependant dans la tendance moyenne d’accroissement de la communauté française à l’étranger, à savoir une croissance annuelle moyenne stabilisée de l’ordre de 3% à 4%. »
http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/les-francais-etranger_1296/les-francais-etranger_5294/les-francais-etablis-hors-france_4182/index.html
Rédigé par : Alain Soler | 27 avril 2011 à 11:04
En plus des expatriés français, il y a les frontaliers qui habitent la France mais qui travail l'autre côté de la frontière comme il y en a beaucoup en Suisse.
D.J
Rédigé par : D.J | 27 avril 2011 à 11:59