Sag Harbor, 24 novembre
En 1621, des "pèlerins", parvenus au Massachussetts, célébrèrent leur première récolte : ils rendirent grâce à Dieu, Thanksgiving, d'avoir échappé aux guerres de religion pour gagner un Nouveau monde de liberté spirituelle et d'abondance. Aux prières et au repas participèrent les Indiens qui avaient enseigné aux colons comment cultiver le maïs et chasser la dinde. Voici pourquoi, aujourd'hui, tous les Américains se retrouvent autour d'un repas pantagruélique et indigeste, à base de dinde, de maïs, d'énormément d'épices et très arrosé de whisky, de porto et de rhum. Depuis fort longtemps, cette fête nationale est devenue laïque : Art Buchwald, 'humoriste américain, longtemps basé à Paris, estimait que traduire Thanksgiving par Action de grâce rendait mal compte des ripailles du jour; il décida de titrer une célèbre chronique sur le sujet par Merci Donnant. Cette chronique est, depuis 60 ans, publiée par le Herald Tribune, en ce jour.
Merci Donnant est la véritable fête nationale aux Etats-Unis (et au Canada) à laquelle tous participent en famille en principe, ou entre amis : le seul jour de l'année où la vie économique est suspendue. Les différences religieuses, culturelles, ethniques, celles qui distinguent les derniers arrivés des immigrants historiques, tout cela pour une journée s'estompe. Ce que l'on célèbre est le bonheur d'être Américain et l'"exceptionnalime" de cette nation. Toutes les nations se sentent, à des degrés divers, singulières ou supérieures, mais seuls les Américains s'estiment "exceptionnels". En douter, dans la vie publique en particulier, expose à des représailles : ainsi Obama est-il accusé par la droite extrême de douter de l'exceptionnalisme. Douter, c'est ne pas être tout à fait Américain.
Le repas, qui se situe en fin d'après-midi, mi-déjeuner mi-dîner, sans doute parce que la dinde exige six à huit heures de préparation, n'est plus le seul temps fort de Merci Donnant. Dans l'attente des agapes, on regarde le football (américain) à la télévision, sport national et exceptionnel lui aussi, dont les règles sont incompréhensibles pour les non Américains. Passé le football et la dinde, commence à minuit le troisième temps fort, ou troisième mi-temps de Merci Donnant : Vendredi noir. La plupart des magasins ouvrent à minuit, les grandes surfaces surtout, et proposent les prix les plus bas de l'année. Des foules s'agglutinent devant les portes des grands commerces vers onze heures du soir et à l'ouverture, prennnent les rayons d'assaut, acquérant à prix cassés des monceaux de marchandises qu' en temps normal, ils n'auraient sans doute pas achetées du tout. Les boutiques de luxe n'échappent pas à cette frénésie des soldes, mais n'ouvrent le vendredi que vers six heures du matin. Une innovation: Lundi sera CyberMonday , soldes monstres sur internet.
Une fête qui fut religieuse et devenue païenne, le culte du corps sportif et la surconsommation définissent la fête nationale et font l'être américain. Il est permis, toutefois, d'y participer avec une grande modération et même de ne pas y participer du tout : mais faire semblant de s'y joindre est une contrainte sociale assez incontournable.
La grande vertu de Merci Donnant est le refus de toute discrimination, à l'image du premier repas partagé avec les Indiens : en ce jour, les Etats-Unis sont exceptionnellement multiraciaux, tolérants, égalitaires. C'est aussi un jour de trève puisque tout le reste de l'année, les Américains se demandent qui est Américain et qui ne l'est pas?
L'interrogation est aussi ancienne que les Etats-Unis eux-mêmes , constitués au cours des siècles par un va-et-vient constant entre inclusion et exclusion, accueil et refoulement. Le premier commentateur de la nation en formation, bien avant Alexis de Tocqueville, en 1782, St John de Crévecoeur dans Lettres d'un fermier américain , s'extasiait de la formation d'un peuple nouveau," l' homme américain": il découvrait avec étonnement (lui était d'origine normande) qu'au Nouveau Monde, des Allemands épousaient des Britanniques et que des Suédois se mêlaient à des Irlandais. Le prophétisme que l'on reconnaît souvent à Crèvecoeur ( il fut le premier écrivain américain), excluait Noirs, Indiens et n'imaginait pas qu'Italiens, Juifs, Chinois, et Pakistanais... allaient suivre.
Qui est Américain, qui ne l'est pas, quand refermer la porte derrière soi est aux Etats-Unis (comme en Europe) une interrogation sans fin. Elle se retrouve en ce moment au coeur de la campagne électorale : les candidats Républicains se divisent sur la régularisation ou non de onze millions (chiffre estimé) d'illégaux qui vivent aux Etats-Unis, généralement y travaillent, le plus souvent y payent leurs impôts et y scolarisent leurs enfants (eux se trouvent souvent Américains parce que nés aux Etats-Unis). Les grandes vagues de régularisation des immigrés illégaux coïncident (au contraire de l'Europe) avec des gouvernements de droite , sous Ronald Reagan en particulier, sensible aux besoins des entreprises en main-d'oeuvre pas trop onéreuse. Les gouvernements de gauche, tenus par les syndicats ouvriers, sont réticents à la régularisation par crainte de faire baisser les salaires.
Mais ce n'est pas dans ces seuls termes de déterminisme économique que le débat public est posé et à quoi il devrait être réduit : il est avant tout, question d'idéalisme et d'état de droit. Ronald Reagan n'était pas seulement au service des entreprises californiennes en quête de cueilleurs de fraises mexicaines : il croyait aussi en l'exceptionnalisme et au droit de tous de participer au rêve américain. Ceux qui à gauche et à droite sont hostiles à l'amnistie des illégaux craignent un affaiblissement de l'état de droit qui est constitutif de la société américaine : en dehors de Merci Donnant, le droit est, aux Etats-Unis, le seul lien social entre des peuples aux origines si diverses. Et derrière les grands principes, l'hostilité diffuse contre les immigrants illégaux se fonde aussi sur l'expérience quotidienne des citoyens américains . Là où les immigrants sont nombreux, ils pèsent sur les services sociaux, les hôpitaux, les écoles - comme en Europe - sans nécessairement contribuer à leur financement. Les Etats-Unis, contrairement à la légende, sont dotés d'un Etat Providence qui éduque et soigne gratuitement tous les nécessiteux.
Cette société "exceptionnelle", en temps de chômage et de dette publique insupportable, finit par ressembler, banalement, à l'Europe. Avec une distinction cependant, essentielle : nul n'oserait aux Etats-Unis, en public du moins, s'opposer à l'immigration parce que l'autre est d'une couleur, d'une origine, d'une religion qui seraient inassimilables et corroderaient l'identité nationale. L'identité nationale aux Etats-Unis n'exige que de respecter le droit et de manger, une fois par an, de la dinde au whisky, quelle que soit votre origine : en cela, l'exceptionnalisme américain reste authentique.
"nul n'oserait aux Etats-Unis, en public du moins, s'opposer à l'immigration parce que l'autre est d'une couleur, d'une origine, d'une religion qui seraient inassimilables et corroderaient l'identité nationale. "
C'est faux, cher taulier. La question de l'identité nationale est résolument posée par la droite du parti républicain, même si c'est par des moyens détournés. Cette "tolérance viscérale" américaine n'existe pas plus qu'ailleurs.
Le fait que l'Amérique ne soit plus que minoritairement WASP pose problème à une partie de l'électorat.
Pour le reste, j'approuve votre "Cette société exceptionnelle, en temps de chômage et de dette publique insupportable, ressemble banalement à l'Europe." Je dis depuis longtemps que, religion et habitudes alimentaires à part, 'il n'y a que peu de différences entre l'homo-americanus et l'homo-europeanus (si une telle chose existe).
Bon, on se prépare à la Dinde dans une famille du terroir chez qui nous sommes invités. Car en tant qu'immigrants, nous ne nous sommes jamais ralliés (ni nos enfants) à cette tradition bizarre, que je nomme le BBGD pour "Big bird genocide day".
Donc, nous dindonnons chez d'autres, en rendant le tout plus acceptable par un accompagnement de bons Bordeaux. Snobisme français sans complexe ni retenue.
Enjoy anyway.
Rédigé par : ETF | 24 novembre 2011 à 18:31
"Nul n'oserait aux Etats-Unis, en public du moins, s'opposer à l'immigration parce que l'autre est d'une couleur, d'une origine, d'une religion qui seraient inassimilables et corroderaient l'identité nationale." (Guy Sorman)
Sans blague ? On pourrait citer des dizaines de contre-exemples, mais voici simplement trois noms qui me viennent instantanément à l'esprit :
- Samuel Huntington
- Robert Spencer
- Jared Taylor
Les gens honnêtes qui connaissent le pays allongeront la liste sans difficulté. Ils y mettront des Noirs, aussi, soit dit en passant... (les Noirs sont fortement hostiles à l'immigration hispanique, à la fois pour des raisons raciales et pour des raisons économiques).
D'autre part, cela n'a pas l'air de vous déranger qu'il y ait une différence, désormais, entre ce que l'on peut dire en public aux Etats-Unis, et ce que l'on pense réellement.
Votre petite restriction qui n'a l'air de rien, "en public du moins", révèle en réalité que l'un des piliers de l'identité américaine, la liberté d'exprimer son opinion, est gravement battu en brèche dans le pays même qui l'a enchâssée dans sa constitution.
Prétendre que l'identité américaine se résume à respecter la loi et à manger la dinde le jour de Thanksgiving, c'est méconnaître les Américains à un point difficilement croyable.
C'est reconnaître qu'il y a des millions d'Américains qui s'opposent vigoureusement à l'immigration pour des raisons de race, d'origine nationale ou de religion, mais qui ne peuvent le dire en public, de peur de perdre leur emploi, d'être frappés de mort sociale, voire d'être poursuivis en justice ou même agressés physiquement.
Comme en France. Comme dans la plus grande partie du monde occidental désormais.
Cette caricature d'identité nationale, ou plutôt d'absence de sentiment national dont vous vous faites le propagandiste, caractérise les militants de la mondialisation uniformisatrice, qui visent à détruire les nations.
Elle n'a évidemment rien à voir avec lâme américaine -- pas plus qu'avec l'âme d'aucun peuple, nation, race, communauté religieuse ou autre. Tous ces groupes humains tiennent à ce qui fait leur différence comme à la prunelle de leurs yeux.
Contrairement à ce que prétend le rouleau compresseur du multiculturalisme, qui n'exalte les différences qu'en apparence, pour mieux les éradiquer.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 25 novembre 2011 à 03:01
Marchenoir, vous devriez aimer votre époque car vous n'en connaîtrez pas d'autre.
Rédigé par : guy sorman | 25 novembre 2011 à 05:11
Ce qui caractérise les USA, c’est justement un peuplement hétérogène… Mis à part, les quelques améridiens : appelés aujourd’hui :« american natives ». La population vient d’ailleurs… soit amenée de force comme les noirs, originaires essentiellement d’Afrique, soit recrutée pour des travaux pénibles, comme les chinois pour la construction du chemin de fer, notamment le creusement des tunnels, soit, pour la plus grande part de l’immigration venant d’Europe… puis d’Asie : Chine, Japon, et plus récemment des pays au sud du continent…
Avec une population d’origines aussi diverses, il a été nécessaire de trouver un consensus. Celui-ci s'est fait tout naturellement car être citoyen de la plus grande puissance économique du monde et dans un pays de liberté est une grande fierté, d’où un patriotisme entretenu qui frise parfois au chauvinisme… comme vous le rappelez dans votre post….
Cela n’empêche pas qu’il ait toujours eu des « inimitiés » entre les composantes de la population : irlandais, italiens, juifs, noirs, indiens, du moyen orient et les hispaniques. Dans une langue, un indice qui ne trompe pas : le nombre de mots d’argot, de termes méprisants par lesquels se désignent entre elles ces différentes communautés… qui se rassemblent souvent dans des quartiers bien délimités…
Robert Marchenoir à raison de soulever le problème de la cohésion sociale à l’heure de la crise… Pour ma part, je pense que les américains ont déjà affronté avec succès ce type de situation durant les années 30… mais les américains d’aujourd’hui ne sont pas ceux de cette époque… Accepteront-ils de réduire leur standard de vie ?... sans heurts entre eux ?
Je voudrais saluer cet évènement que constitue le « Thank Giving day » et rappeler qu’un français a participé à cette épopée, bien qu’il n’ait pas pu voyager sur le Mayflower,Philippe de la Noye a débarqué un an plus tard pour rejoindre, à 17 ans, son oncle : Francis Cooke, déjà sur place.. Ce huguenot chassé de France par les guerres de religion, a d’abord émigré en Flandre, puis vers le nouveau monde… Il a américanisé son nom en « Delano »… Il a une illustre descendance : rien moins que 3 présidents : Coolidge, Ulysse Grant et, bien sûr, Franklin Delano Roosevelt… Plus près de nous, des actrices et acteurs comme Diane Delano, Robert Redford ainsi que l’astronaute Alan Shepard !...
Rédigé par : William T MacBrown | 25 novembre 2011 à 11:28
Thanksgiving est aussi notoirement le jour des engueulades familiales, où l'on se retrouve des 4 coins du pays autour de la table parentale, pour s'empiffrer de dindonneau tout en se mettant sur la figure, car l'on y aborde (forcément) les sujets qui fâchent, la politique, par exemple, où l'on affiche ses jalousies, l'on déterre les vieilles rancoeurs familiales, avant de les enterrer à nouveau (la distance aidant) jusqu'à l'année suivante.
A Thanksgiving, on donne et on reçoit, on se vole dans les plumes (de dinde). Et comme tout le monde ou presque est de plus en plus gros, on ne sait plus, des convives ou de la victime sacrificielle, qui sont, finalement, les vraies dindes.
Les USA, pays de grosses dindes pathétiques, au derrière qui traine par terre, qui s'empiffrent comme des oies (et à crédit) de corn syrup (omniprésent) et de quincaillerie laide et inutile made in China.
Oui, c'est vrai, j'avais oublié le derrière. Avec la religion et l'alimentation, ce qui distingue l'américain moyen de l'européen moyen, c'est la taille... de son derrière. Après le BBGD, je propose un nouvelle fête nationale: le BBB, pour "Big but day". Succès assuré.
Rédigé par : ETF | 25 novembre 2011 à 11:36
Vous ne les aimez vraiment pas beaucoup, les ricains ETF...
Pourquoi persistez-vous à vivre chez eux du coup ? (C'est une vraie question, sincère, et sans animosité).
Rédigé par : MarcusVinicius | 25 novembre 2011 à 12:37
Je m'amuse. "Les ricains", ça ne veut pas dire grand chose. J'aime beaucoup la plupart des "ricains" que je côtoie. Ils sont généralement bien plus cool et sympa que les français. Plus positifs et moins cyniques, enfin, pas tous. On compte parmi les "ricains" les humoristes les plus mordants, bien plus mordants que je ne le suis.
Mais je me désole de voir tous ces gros derrières avec, perché en haut, de petites cervelles remplies de vide, de feuilletons débiles, et de produits de consommation dégueulasses.
Du bovin au "ricain", il n'y a parfois pas un fossé énorme.
A New York, où je vis, le tour-de-derrière est en général inversement proportionnel à la catégorie sociale (en Floride, tout le monde est énorme).
Les plus pauvres sont les plus gros, les plus aisés, ceux qui, comme notre taulier, vont à Sag Harbor (le coin le plus chic de Long Island, entre St Trop et Deauville, où les plages sont réservées aux résidents, et où les baraques se louent $20.000 la semaine), font plus attention et donc, se portent mieux.
Les US sont devenus le pays de la crétinerie et du laisser-aller. Regardez les stats sur le niveau scolaire. Les US sont les cancres, assis sur le radiateur même, au fond de la classe.
Bien sûr, il y a les élites, et quelles élites ! Et cette liberté dont on on aurait du mal à se passer.
Mais le gros du pays (c'est le cas de le dire) est dans un état affligeant. Gros, gras, bête, et endetté. Et avec ça, abreuvé d'exceptionalisme...
Quand la première puissance au monde est dans un tel état de déliquescence, il faut s'en inquiéter.
J'allume parce que je me lamente.
Rédigé par : ETF | 25 novembre 2011 à 13:12
Entre la description bienveillante de GS et le regard plus réaliste de ETF, il y a 2 visions complémentaires de ce pays que vous connaissez tout les 2 trés bien, assez représentatives de vos personalités respectives.
Cependant, je dirais que celle de ETF est bien plus éclairante et significative que celle, un peu "langue de bois" de GS...
Bravo ETF pour vos commentaires que j'ai toujours apprécié...
Rédigé par : William T MacBrown | 25 novembre 2011 à 14:55
Merci MacBrown.
Où l'on voit que les Japonais sont de bons étudiants, mais manquent un peu de cool pour swinguer à la brésilienne (ou à l'américaine).
http://www.youtube.com/watch?v=cOLi09_znY8
On comprend Sofia Coppola.
Donc, aux US, on est cool, mais on est gros. Le vrai nouveau monde, c'est le brésil, où l'on sait être cool tout en restant mince.
Rédigé par : ETF | 25 novembre 2011 à 15:25
@ ETF,
Vous me faite penser à certains étrangers en Suisse qui me disent que la Suisse est un pays de merde, mais qui pour rien au monde ( la raison c'est toujours mystère )ne cherche à rentrer chez eux ou aller ailleur. On dirait que vous vous complaisez à vivre dans un pays médiocre remplis de crétins.
Seriez-vous pas un peu masochiste?
" Cependant, je dirais que celle de ETF est bien plus éclairante et significative que celle, un peu "langue de bois" de GS... "
C'est vrai que les clichés d'ETF sont bien plus pertinents que les travaux d'un chercheur comme Guy concernant la société américaine.
Mais en attendant; ce sont ces gros abrutis d'américains sans cervelle qui ont récolté encore cette année la majorité des prix nobel scientifique.
D.J
Rédigé par : D.J | 25 novembre 2011 à 15:35
Cher DJ, vous êtes décidément borné et de religion Sormanienne, tendance dogmatique. Bon. Après tout, ce n'est pas bien grave. Continuez, depuis votre belle Suisse, de rêver à cette Amérique de cartes postales, ça ne mange pas de pain, ni de hamburger d'ailleurs.
Mais si, par mégarde, vous avez le moindre souci d'objectivité, regardez les statistiques sur le niveau scolaire, l'obésité, et la culture générale des américains. Vous-vous apercevrez peut-être que, quoique ma formulation puisse être un peu outrancière, il faut bien s'amuser un peu, elle repose sur des faits.
Rédigé par : ETF | 25 novembre 2011 à 15:50
Mince, c'est pas des Japonais, c'est des Coréens.
Rédigé par : ETF | 25 novembre 2011 à 16:04
Monsieur Sorman, vous écrivez :
" L'identité nationale aux Etats-Unis n'exige que de respecter le droit et de manger, une fois par an, de la dinde au whisky, quelle que soit votre origine : en cela, l'exceptionnalisme américain reste authentique."
Mais ceci est discriminatoire pour ceux qui doivent éviter l'alcool, attention en France vous risqueriez des poursuites, notamment de cette nouvelle association antiraciste :
http://www.dailymotion.com/video/xmjemt_le-caca-nouvelle-association-anti-racisme_fun
Rédigé par : Jean | 25 novembre 2011 à 18:48
" Mais si, par mégarde, vous avez le moindre souci d'objectivité, regardez les statistiques sur le niveau scolaire, l'obésité, et la culture générale des américains. "
L'obésité ne rend pas forcemment con; du reste les européens rattraperont bientôt les US. Le niveau scolaire US? personne ne doute de sa grande faiblesse. Mais c'est surtout l'école publique et non le privé. De plus en plus d'américains de la classe moyenne placent leurs gosses dans le privé ou font du Home school. Les universités US restent les meilleurs du monde. Dans le cas contraire on dirait que c'est la preuve de l'inculture US.
Quand à la culture générale; cela reste aussi relatif. Cela concerne souvent ce qui se passe hors US. ( géo ou histoire ). Mais hors d'US comme en Europe; les clichés véhiculés sur l'Amérique comme vous venez de le faire dénotte aussi d'une inculture. Vous vous expatriez dans ce qui semble être de ce qu'il y a de pire comme pays développé.
Et cela me dit toujours pas ce que vous faites en tant qu'expatrié dans un pays que vous qualifez de crétins d'incultes etc...
Et je ne pense pas non plus que chaque matin vos gosses prennent l'avion pour aller à l'école dans un autre pays.
D.J
Rédigé par : D.J | 25 novembre 2011 à 19:08
" Cependant, je dirais que celle de ETF est bien plus éclairante et significative que celle, un peu "langue de bois" de GS... "
C'est vrai que les clichés d'ETF sont bien plus pertinents que les travaux d'un chercheur comme Guy concernant la société américaine".
Expliquons-nous donc
Ce qui m'intéresse, c'est de capter des informations qui reflètent au plus près la réalité et m'en apprennent plus... C’est justement ces informations « entre les lignes » que je traque à travers mes recherches personnelles : c'est-à-dire celles des faits porteurs d"avenir... Celles qui permettent de décoder le futur . Des informations insolites ou peu « politiquement correctes », décalées par rapport au genre d’informations léchées, formatées, autocensurées courantes, peuvent fournir des indications, des repères intéressants de ce point de vue…
La vision personnelle de ETF est donc, de ce point de vue, bien plus riche… Elle apprend que la population américaine est sujette à l’obésité… que celle-ci touchent plus les « pauvres » que les riches… cela sous entend un problème de santé national dont les conséquences à moyen et long terme peuvent être inquiétants… car les USA sont un peu le laboratoire de la façon de vivre des européens et maintenant des pays émergeants… On apprend que les américains sont culturellement assez sommaire… Que l’éducation n’est pas aussi bonne que l’on imagine… donc un problème de savoirs mal maitrisés pour les générations montantes qui restreindront les capacités de recherche et de développement dans le futur… Voyez comme ces informations un peu décalées sont « parlantes » !. Comparez avec le texte de GS… Y trouvez-vous des faits révélateurs de l' avenir aussi clairs ?.
Cela ne retire en rien les qualités du texte de GS que j’apprécie.
Comme je l’ai écrit, ces deux textes sont complémentaires et reflètent bien les personnalités très différentes des deux auteurs.
Rédigé par : William T MacBrown | 25 novembre 2011 à 20:06
Quelques erreurs d'orthographe et de conjugaison. Veuillez accepter toutes mes escuses...
Rédigé par : William T MacBrown | 25 novembre 2011 à 20:12
Les remarques de Bob Marchenoir sont pertinentes, bien dans l'air du temps, et vous répondez par une pirouette. Un peu court ...
Rédigé par : Franck Boizard | 25 novembre 2011 à 21:13
Les marchés commencent à attaquer à l'Allemagne. Que répond Guy Sorman ?
Rédigé par : Empereur | 25 novembre 2011 à 21:29
A ceux qui souhaitent la mort de l' euro, je réponds que le suicide est un droit mais qu'y inciter est une faute. Nul ne profiterait de l'effondrement de la zone euro qui, techniquement , est difficile à imaginer.
Rédigé par : guy sorman | 25 novembre 2011 à 22:32
L'euro survivra, mais il faudra se "délester" de la Grèce et du Portugal. S'il n'y avait ces deux pays en difficulté extrème, il est possible que l'Allemagne aurait déjà accepté l'émission d'eurobonds.
Là, on a l'euro entre deux chaises. On voudrait sauver le navire dans son intégralité, mais certaines voies d'eau sont trop importantes, les dommages structurels trop grands.
Il faut donc envisager un défaut total de la Grèce et du Portugal avec sortie de l'euro. Puis émission d'eurobonds pour le reste avec renforcement des contrôles budgétaires et de l'intégration.
L'euro survivra, et l'Europe sortira à terme renforcée de cet inévitable "reality check". Du moins est-ce la version optimiste et souhaitable. La matraque des marchés se tournera ensuite vers les USA et l'Angleterre, qui regardent actuellement l'europe de haut (ça les arrange bien, comme le faisait d'ailleurs Sarko vis à vis de la Grèce) mais qui ravaleront à leur tour leur condescendence.
L'impossibilité de gouverner les US, que je notais ici il y a un bail, est assez dramatique. Les amerloques sont gros (et très très bêtes, cher DJ) et en plus, ils ont les hommes politiques les plus stupides du monde, surtout côté républicain, avec une belle brochette de clowns.
Rédigé par : ETF | 26 novembre 2011 à 00:51
De toute facon, vu que l' Amérique Latine, l' Inde , l' Europe de l' est sont des démocraties , ils vont rattrapper les USAs dans tous les domaines. Hors, il s' agit de milliards de personnes. La démocratie n' est plus une exclusivité occidental . Selon GS, l' Iran , la RPC, le Pakistan et certains pays africains vont décliner car ils ne sont pas de démocraties. L' Egypte démocratique va bouffer Israel , imaginez un pays aussi développé que la France à côté d' Israel, l' Iran ne maitrisera jamais de technologies sophistiquées comme le nucléaire ou l' armement qui demandent des scientifiques de haut niveau car non démocratique ni libéral et de plus le nucléaire n' est pas mentionné dans le coran, d' où l' intérêt de se convertir au protestantisme , les meilleurs physiciens sont tous décrocrte, libéraux et souvent protestants. D' ici 10 ans, l' afghanistan démocratique sera un paradis pour ses voisins pakistanais et iraniens et on va voir déferler des Apple , microsoft, BMW Afghans . C' est le meilleur moyen d' accélérer la transition démocratique. Les Egyptiens doivent être patient quelques années et ne pas revenir en arrière car sinon il faudra une invasion américaine ou israelienne pour apporter la prospérité. Des milliards d' individus grace au vote peuvent accéder au mode de vie américain très rapidement, les pays non démocratique doivent étudier ce processus en détail. Il n' y aura bientôt plus d' exceptionalisme US mais l' exceptionalisme restant consistera qu' il n' existera plus de pays démocratiques pauvres et tous les pays non démocratiques seront miséreux saufs leurs dirigeants évidemment et une poignés d' oligarques.
Rédigé par : Kim Jong Ilien | 26 novembre 2011 à 02:14
@ William,
" Les US sont devenus le pays de la crétinerie et du laisser-aller. "
" Mais le gros du pays (c'est le cas de le dire) est dans un état affligeant. Gros, gras, bête, et endetté. Et avec ça, abreuvé d'exceptionalisme... "
" Les amerloques sont gros (et très très bêtes, cher DJ) et en plus, ils ont les hommes politiques les plus stupides du monde, surtout côté républicain, avec une belle brochette de clowns. "
Ils sont là les clichés. " ils sont tous con sauf moi " Et il me dit toujours pas pourquoi il persiste à rester dans le pays le plus " crétin " de la planète.
Si ETF aurait dit cela pour justifier d'avoir quitté les US; j'aurai mieux compris.
D.J
Rédigé par : D.J | 26 novembre 2011 à 10:47
Mea Culpa, Michelle Bachman for president!
Obésité (notons, pas "gros derrière", mais carrément obèse).
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U.S. Obesity Trends
National Obesity Trends
About one-third of U.S. adults (33.8%) are obese.
Approximately 17% (or 12.5 million) of children and adolescents aged 2—19 years are obese.
Trends by State 1985–2010
During the past 20 years, there has been a dramatic increase in obesity in the United States and rates remain high. In 2010, no state had a prevalence of obesity less than 20%. Thirty-six states had a prevalence of 25% or more; 12 of these states (Alabama, Arkansas, Kentucky, Louisiana, Michigan, Mississippi, Missouri, Oklahoma, South Carolina, Tennessee, Texas, and West Virginia) had a prevalence of 30% or more.
http://www.cdc.gov/obesity/data/trends.html
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Performance du système scolaire:
The United States has fallen to "average" in international education rankings released by the Organisation for Economic Co-operation and Development, according to the AFP.
The three-yearly OECD Programme for International Student Assessment (PISA) report, which compares the knowledge and skills of 15-year-olds in 70 countries around the world, ranked the United States 14th out of 34 OECD countries for reading skills, 17th for science and a below-average 25th for mathematics.
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5juGFSx9LiPaur6eO1KJAypB2ImVQ?docId=CNG.5337504e8f65acf16c57d5cac3cfe339.1c1
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Endettement personnel:
Average credit card debt per household with credit card debt: $15,799*
Total U.S. revolving debt (98 percent of which is made up of credit card debt): $793.1 billion, as of May 2011 (Source: Federal Reserve's G.19 report on consumer credit, released July 2011)
Total U.S. consumer debt: $2.43 trillion, as of May 2011 (Source: Federal Reserve's G.19 report on consumer credit, released July 2011)
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Bref, cher DJ, si je reste aux US, c'est bien évidemment pour relever ce niveau. Un vrai patriote, quoi!
Rédigé par : ETF | 26 novembre 2011 à 14:12
Bon de toute façon; le sujet du billet n'est pas ETF.
D.J
Rédigé par : D.J | 26 novembre 2011 à 16:31
"Marchenoir, vous devriez aimer votre époque car vous n'en connaîtrez pas d'autre." (Guy Sorman)
Hallucinant. La proclamation totalitaire dans toute sa splendeur.
"Nous allons vous faire aimer l'an 2000" (slogan publicitaire vaguement menaçant).
-- Et pour ceux qui n'aiment pas ça ?
-- C'est le même prix ! On va vous en fourrer plein la gueule ! Soumettez-vous à vos nouveaux maîtres, vous n'avez pas le choix !
Dès qu'on le confronte aux incohérences de ses thèses, Guy Sorman ne connaît que ces réponses, omniprésentes dans le discours politiquement correct :
-- Que vous le vouliez ou non...
-- C'est inéluctable...
Et dire qu'à la télévision, Guy Sorman passe pour représenter le libéralisme !
Plus vous vous dévoilez, plus vous apparaissez comme ce que vous êtes vraiment : un partisan de la dictature de l'hyperclasse mondialisée.
Ce qui n'a certainement rien à voir avec le libéralisme.
Et rien à voir avec l'âme profonde du peuple américain, qui est précisément en train de se révolter contre cela.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 27 novembre 2011 à 00:25
Marchenoir:
"Dictature de l'hyperclasse mondialisee".
Vous pouvez elaborer la dessus? Qui est dans cette "hyperclasse"? En quoi est-ce une "dictature"? "Mondialisee"?
Vraiment?
Rédigé par : Avidadollars | 27 novembre 2011 à 06:39
@ Marchenoir,
" Plus vous vous dévoilez, plus vous apparaissez comme ce que vous êtes vraiment : un partisan de la dictature de l'hyperclasse mondialisée.
Ce qui n'a certainement rien à voir avec le libéralisme. "
Vous avez des divergences avec Sorman surtout concernant l'immigration ou l'islam. Le libéralisme c'est aussi le droit de ne pas être d'accord. Depuis quand les libéraux doivent-il être sur la même longueur d'onde sur tout? Sorman est un vrai libéral et fin connaisseur des USA; mais il se trompe aussi. Il n'est pas le bon dieu.
Mais il est vrai aussi qu'il aurais du vous répondre plus constructivement a votre première intervention. Sur ce coup je reste aussi sur ma faim.
D.J
Rédigé par : D.J | 27 novembre 2011 à 09:49
Revenons un peu au sujet traité.
@ ETF,
" C'est faux, cher taulier. La question de l'identité nationale est résolument posée par la droite du parti républicain, même si c'est par des moyens détournés. Cette "tolérance viscérale" américaine n'existe pas plus qu'ailleurs. "
C'est bien pour cela que certains détournent leur discours sur l'immigration. Parce que nul n'osent justement le faire en publique.
@ Marchenoir,
" D'autre part, cela n'a pas l'air de vous déranger qu'il y ait une différence, désormais, entre ce que l'on peut dire en public aux Etats-Unis, et ce que l'on pense réellement. "
Il est bien écrit dans le billet " en publique du moins " cela sous entend bien qu'en privé ou personnellement chacun peut penser ce qu'il veut sur ce sujet.
D.J
Rédigé par : D.J | 27 novembre 2011 à 11:15
La société libérale tente de régenter les comportements publics par des règles de civilité; elle n'entend pas sonder les âmes ni interdire de penser ou de préférer quoi que ce soit. Modifier l'homme, l'obliger à penser comme le Pouvoir, relèvent de l'Inquisition et des modèles totalitaires. Nul ne pourra interdire à tel ou tel d'être xénophobe en son for intérieur mais il est envisageable d'en interdire l'expression pour cantonner la violence.Il est envisageable aussi, dans une vision libérale et donc optimiste, que l'éducation civilise et conduise au respect des différences.
Rédigé par : guy sorman | 27 novembre 2011 à 16:58
Les États-Unis ce sont:
Le New York Times (voir excellent documentaire: Page one:inside the New York Time)
Elisabeth Warren
C'est la reconnaissance du talent ou qu'il soit dans le monde.
Ici Robert Lepage québécois,metteur en scène génial qui reçoit un prix du MIT(prix d'innovationdans le domaine des Arts):
Playwright Robert Lepage receives $80K MIT prize The award celebrates innovative talents in all arts disciplines and is one of the most generous cultural honors in the U.S. On April 26, 2012, Lepage will be honored in Cambridge with the McDermott Award during a public ceremony that will include a discussion of his work with Peter Gelb, general manager of the Metropolitan Opera.''
Politfact:
Chaîne américaine CBS News en France. Nous partons du principe que les hommes politiques sont des représentants du peuple, qu’ils sont payés par nos impôts, et qu’ils doivent nous rendre des comptes.Les journalistes sont un peu le pont entre le peuple et les hommes politiques. » Cette différence entre les pays anglo-saxons et la France vient de l’origine même du journalisme. « En France, c’est beaucoup plus littéraire, soutient Elaine Cobbe, parce que les premiers journalistes étaient aussi écrivains. En Angleterre et aux Etats-Unis, c’est devenu un métier beaucoup plus tôt, avec un objectif."
http://blog.pressebook.fr/assises-journalisme-2010/tag/politifact-com/
C'est PROPUBLICA dont MEDIAPART utilise les textes :''ProPublica est une rédaction américaine indépendante dédiée au journalisme d'investigation. Créé en 2008 et soutenu financièrement par une fondation à but non-lucratif, ProPublica travaille sur des enquêtes “dans l'intérêt du public (...), visant à illustrer l'exploitation des faibles par les forts, et les faillites de ceux qui détiennent le pouvoir à honorer la confiance placée en eux.”
http://www.propublica.org
CEasefire:
CeaseFire is an anti-violence program and initiative of the Chicago Project for Violence Prevention aimed at reducing street violence by using outreach workers to interrupt potentially violent situations.These violence interrupters work on the street, mediating conflicts between gangs and intervening to prevent retaliatory shootings and killings.The project was founded in 1995 by Dr. Gary Slutkin, an America epidemiologist who maintains that violence is a public health issue that can be prevented by changing behavioral norms."
Source Wiki
C'est CNN Heroes: Le grand gagnant recevra une somme de 250 000 dollars américains, et chacun des nominés recevra 50 000 dollars et sera honoré le 11 décembre prochain, lors d'une soirée de gala en direct sur CNN. Ce sont des gens qui proviennent de tous les pays de monde et qui changent leur société.
Michael Bloomberg, maire de NY qui consacrera 30 millions de dollars de sa fortune personnelle à un programme d’insertion de jeunes à New York
Giving pledge 40 milliardaires qui donneront la 1/2 de leur fortune (la presque totalité sont américains)
C'est WIlliam Bratton qui a fait baisser le criminalité à NY:
La strategie de W. Bratton consiste d’abord à bousculer et bouleverser la bureaucratie sclérosée et poltronne dont il hérite par l’application des dernières « théories » du management sur le « re-engineering » de l’entreprise (associées aux noms de Michael Hammer et James Champy) et de la « gestion par objectif » à la Peter Drucker. D’entrée, Bratton « aplatit » l’organigramme policier et licencie en masse ses officiers de haut rang : c’est ainsi que les trois quarts des commissaires de quartier sont remerciés, si bien que leur âge moyen fond de soixante-et-quelques années à la quarantaine. Il transforme les commissariats en « centres de profit », le « profit » en question étant la réduction statistique du crime enregistré. Et il fond tous les critèred’évaluation des services en fonction de cette mesure. Bref, il dirige l’administration policière comme un industriel le ferait une entreprise jugée sous-performante par ses actionnaires : « Je suis prêt à comparer mon staff de direction à celui de n’importe quelle entreprise de la liste Fortune 500 », déclare avec fierté le nouveau « PDG du NYDP », qui examine religieusement l’évolution quotidienne des statistiques criminelles .
http://www.homme-moderne.org/societe/socio/wacquant/montoler.html
C'est Miami centre de l'art moderne dans le monde:
Miami s’est imposée comme la Mecque de l’art du XXIe siècle et draine aujourd’hui près de 25 000 amateurs d’art à sa convention annuelle de Miami Beach.Le Art Basel de Miami se dispute le 1 er rang avec Bâle.
C'est l'immense gentillesse des americains en géneral( Expériennces personnelles):
Un policier qui a fait 1/2 heure de route pour nous accompagner chez nos beaux -parents à Miami. Le policier avait remarqué que nous étions perdus.
Lors d'un voyage à Boston: encore un policier qui cette fois, pour rire, met les menottes a mon ami parce que celui porte une casquette de yankies de NY:-)
Les États-Unis ce sont les voisins de ma soeur,qui s'est achetée dernièrement un chalet dans les Adirondaks, et qui reprentel'americain moyen, conducteur d'autobus scolaire.
( Pour info a EDF: il n est pas obèse info ). Il est d'une gentillesse rarement rencontrée lors de mes nombreux voayages en Europe et particulièrement en France.J'exclus le Royaume Uni qui n'a pas de notion de castes comme la France).
Ce sont les autorités sanitaires de NY qui interdisent l'utilisation des Acides Gras Tran (AGT) huiles hydrogénées dans les restaurants.
Aussi la municipalité de New York a lancé une campagne visant à diminuer la consommation de sel dans l'alimentation en proposant aux restaurateurs et industriels de réduire volontairement les quantités de ce condiment dans leurs plats et produits alimentaires.
c'est le 2011 National Poetry Month.
http://www.poets.org/page.php/prmID/98
Tout ce que je viens de présenter est impossible en France.
Les États-Unis c'est ça aussi: Un pays qui n'est pas sclérosé,pays qui n'est heureusement pas que les clichés que nous présentent ad naseum EDF
Si j'avais à choisir un pays autre que le Canada pour y vivre, je choisis sans hésitation les États-Unis.
Parce que c'est la plus grand laboratoire social au monde.
Sophie
Rédigé par : sophie peloquin | 27 novembre 2011 à 19:21