Les rafistolages négociés depuis des mois, par les dirigeants européens, manquent de souffle. Seule une ambition, presque démesurée, persuaderait les Européens et ce que l’on appelle les marchés (c’est-à-dire vous et moi, pour peu que nous disposions de quelque épargne pour nos retraites), que l’Europe est résolue à rester la première puissance économique mondiale, de concert avec les Etats-Unis, appuyée sur une monnaie solide comme l’or et plus fiable que le dollar : l’euro. L’ambition est possible, souhaitable et à portée de main, en raison même de la dilution totale de l’Europe qui menace tel un cataclysme annoncé. Rappelons des précédents historiques qui indiquent le chemin à emprunter et n’ont rien d’irréalistes. En 1940, à la veille de l’effondrement de l’armée française face au Nazisme, Winston Churchill proposa au gouvernement français une fusion entre les deux pays. Si les Français avaient eu l’audace nécessaire, la longue guerre contre l’Allemagne aurait pu être abrégée : Adolf Hitler aurait renoncé à son projet d’avaler l’Europe par tranches successives. En 1963, en revanche, Charles De Gaulle et Konrad Adenauer conclurent un véritable pacte de réconciliation et d’amitié entre la France et l’Allemagne, intangible jusqu’à ce jour, en grande partie parce que l’Armée soviétique campait à quelque deux cent kilomètres de la cathédrale de Strasbourg.
Les menaces sur l’euro ne sont pas comparables aux armées de Joseph Staline et d'Adolf Hitler ? Certes, mais les temps ont changé : ce qui, hier, se conquérait par les armes, s’obtient aujourd’hui par l’économie, qui réduit les nations mal gérées à la décadence matérielle et au désespoir existentiel.
Imaginons donc, mais ce n’est pas théorique ni farfelu, que Nicolas Sarkozy et Angela Merkel décident, à leur tour, d’écrire l’histoire plutôt que de la subir. Qu’ils dépassent le bricolage financier et ne tentent pas, péniblement, de persuader les autres qu’il conviendrait de renforcer une discipline budgétaire qui, de droit, est déjà inscrite dans les traités existants. Imaginons, plutôt, un geste dramatique, historique qui serait la fusion économique de la France et de l’Allemagne, avec un seul budget, une fiscalité unique, un droit au travail unique, une approbation unique d’un seul budget. Ce ne serait hors d’atteinte ni politiquement, ni techniquement : les sentiments xénophobes sont marginaux dans les deux nations et les deux économies sont complémentaires, déjà fortement intégrées. L’Allemagne apporterait son industrie de la machine-outil et de la chimie, la France son avance dans le monde énergétique, des transports, de l’armement et du luxe. Les partis politiques des deux pays se ressemblent assez au point de se réunifier et de pouvoir aisément adopter des positions communes. Cette économie unique deviendrait un géant forcément bien géré, ce qui assécherait tout scepticisme sur le devenir à long terme de l’euro. Ce coup de théâtre, maintenant, éviterait des mois de tergiversation avant que les autres Européens ne ratifient péniblement le traité amélioré qu’envisagent, à ce jour, Angela Merkel et Nicolas Sarkozy. D’ici que ce traité soit ratifié, l’euro aurait le temps de s’écrouler dix fois et trois Etats au moins feraient faillite.
À l’inverse, la fusion franco-allemande contraindrait tous les autres, y compris la Grande-Bretagne qui n’est pas dans l’Eurozone, à s’y rallier ; elle n’aurait guère le choix face à ce nouveau géant économique et monétaire.
Cette fusion franco-allemande n’exclut pas les modifications envisagées aux traités actuels pour améliorer la bonne gouvernance européenne. Mais un bon traité est un traité simple qui devrait se résumer en deux propositions. La première serait d’accorder trois à cinq ans, pas plus, dès la signature du traité, pour que devienne obligatoire non pas l’équilibre budgétaire dans chaque nation, mais le plafonnement de la dépense publique nationale en proportion de la richesse nationale, par amendement constitutionnel : équilibrer leur budget en augmentant les impôts ne serait qu’une incitation à réduire encore la capacité d’investissement productif. La seconde proposition du Traité serait la création d’une véritable Cour économique européenne, aussi indépendante que la Banque centrale de Francfort, pour imposer des règles comptables communes, garantir la transparence des comptes publics et sanctionner lourdement, sans appel, les infractions à l’honnêteté des comptes comme à l’augmentation de la dépense publique.
La fusion franco-allemande, outre qu’elle inscrirait des auteurs au panthéon historique de l’Europe, comme Robert Schuman, Konrad Adenauer, Paul-Henri Spaak, Jean Monet, Charles De Gaulle ou Alcide de Gasperi, résoudrait, au sabre et pas à la plume de greffier, les trois menaces distinctes qui pèsent actuellement sur l’Europe et que l’on confond à tort : la permanence de l’euro comme monnaie fiable, l’équilibre nécessaire des dépenses publiques comme condition du retour à la croissance et le retour à la croissance elle-même. Car l’économie n’a pour finalité que le progrès, pas l’équilibre : la croissance européenne est lente uniquement parce que le crédit est incertain et le marché privé asséché par la dette publique. Le coup de théâtre historique ici suggéré pourrait sectionner d’un seul geste l’hydre à trois têtes - stagnation, crise de l'euro et dette - qui mine l’esprit européen. L’histoire, la grande, ne s’écrit pas tous les jours mais là tout de suite, c’est possible. Et toute alternative serait inutile et incertaine.
Pffiuuu, fusionner deux peuples aussi dissemblables, rien que ça ? Vous avez fumé de la beuh avant d'écrire votre article, cher Guy Sorman ?
Notez que j'apprécie et je partage la plupart de vos idées économiques, néanmoins, je trouve que vous faites preuve d'une touchante naïveté concernant la psychologie des populations.
Bien amicalement.
Rédigé par : MarcusVinicius | 07 décembre 2011 à 12:18
Plaisanterie mise à part, si on en est à envisager de tels scénarios, c'est que la situation est désespérée...
Rédigé par : MarcusVinicius | 07 décembre 2011 à 12:21
Votre idée est bonne mais il est trop tard. Pourquoi l'Allemagne accepterait de faire à deux ce qu'elle est en train de faire toute seule ?
Pourqu'un mariage soit fort il faut que chacune des parties soient fortes individuellement.
L'Allemagne est en train de manoeuvrer pour avaler progressivement tous ses voisins. Pacifiquement. Et c'est là leur grand luxe. Plus besoin de faire la guerre.
N'oubliez pas que dominer l'Europe est un grand rêve qui prend racine très loin dans l'Histoire...
Rédigé par : Obsédé Textuel | 07 décembre 2011 à 14:34
L'Allemangne et la France sont deux cultures presque opposée. Je vois mal les syndicats français de la fonction publique accepter une tel fusion. Trop d'acquis et de pouvoir sont en jeu pour les apartchik syndicaux français.
Est-ce que les allemands vont accepter un traité avec un pays bloqués par une grève général de protestation syndical comme en 1995?
en Suisse ont voit déjà souvent une fracture entre Suisses romands et suisses allemand sur les question sociales et budgétaire lors de votation populaire. Une sorte de mentalité française face à la mentalité germanique. Mais bon, en Suisse romande ont accepte les décisions des urnes par la majorité alémanique. En Romandie on aime pas trop le désordre. Un point qui nous différencie de nos amis francophone de France.
D.J
Rédigé par : D.J | 07 décembre 2011 à 15:14
Main bien sur. Et on fait sieger les deputes une semaine a Paris, une semaine a Berlin, et une semaine a Strasbourg ...
Rédigé par : Karizoc | 07 décembre 2011 à 15:39
Ce petit article en dit long sur l'état des choses. Quant un optimiste radical comme Sorman se réfugie dans la fiction ou la fantasmagorie, on sait que la réalité est devenue trop douloureuse...
Son autre incantation: "la croissance européenne est lente uniquement parce que le crédit est incertain et le marché privé asséché par la dette publique" est tout aussi inquiétante, d'ailleurs, car elle se veut sérieuse. L'accès au crédit est sans doute une condition nécessaire, mais certainement pas suffisante, à la croissance.
Il y a, de plus, des croissances vraies, et d'autres, fondées justement sur un crédit facile et quasi-illimité, qui ne sont que des illusions, des bulles temporaires. Spanish real-estate, anyone? US real-estate? J'en passe et des meilleures.
Non, le problème n'est pas essentiellement un problème d'accès au crédit ou de financement. Il est dans le manque de compétitivité de la plupart des économies occidentales face aux nouveaux géants BRICS. Il faut arrêter de boire, et de rêver, cher taulier.
Rédigé par : ETF | 07 décembre 2011 à 16:17
@ ETF,
" Il est dans le manque de compétitivité de la plupart des économies occidentales face aux nouveaux géants BRICS. Il faut arrêter de boire, et de rêver, cher taulier. "
Reste à savoir quelle économie occidentales? dans le dernier classement du WEF les dix premiers la majorité sont des économies occidentales ( 8 sur 10 saut erreur ) en incluant l'Australie.
l'Inde le brésil et la Chine sont encore loin derrière.
D.J
Rédigé par : D.J | 07 décembre 2011 à 16:33
Voici le classement des pays les plus compétitifs. ETF devrait savoir que l'Italie, la Grèce, la France ou le Portugal ne représentent pas tout l'occident
http://www.osec.ch/fr/blog/la-suisse-pays-le-plus-competitif-du-monde
D.J
Rédigé par : D.J | 07 décembre 2011 à 16:40
Oui, enfin, DJ passe à côté du sujet. Le problème n'est pas essentiellement un problème de crédit. Ne pas confondre la cause et les conséquences.
Enfin, la conjonction d'échéances électorales et de crise européenne forment vraiment un cocktail explosif. Navrants socialos et leur rhétorique stupide.
Je vois plus de sagesse et moins de puérilité dans les cours de récré.
On peut tout reprochez à Sarko, mais pas de se battre avec énergie et un minimum de réalisme.
Rédigé par : ETF | 07 décembre 2011 à 18:08
Mercredi 7 décembre 2011 :
Zone euro : Sarkozy n'exclut pas un risque d'explosion.
17h25.
Sarkozy : «Le risque d'explosion est prégnant tant que l'accord avec Merkel n'est pas effectif».
Devant les députés UMP, Nicolas Sarkozy a déclaré que «l'Europe n'est pas sortie de la crise. Le risque d'explosion est prégnant tant que les décisions prises avec Angela Merkel ne sont pas effectives», rapporte un des participants.
«L'Europe a besoin de refinancer sa dette et les prêteurs n'ont plus confiance», a-t-il ajouté. «Pour la retrouver, il n'y a qu'une seule stratégie : l'alliance entre la France et l'Allemagne. Il n'y a pas d'autres alternatives». Le chef de l'Etat a aussi estimé que la souveraineté «ne s'exerce pas seul, mais avec les alliés, les amis, les voisins». Il a également déclaré : «On ne peut pas continuer à être le marché le plus ouvert au monde et accepter les produits des pays qui ne respectent aucune règle. Pour cela, il faut refonder les traités».
http://www.leparisien.fr/crise-europe/en-direct-zone-euro-sarkozy-n-exclut-pas-un-risque-d-explosion-07-12-2011-1756811.php?google_editors_picks=true
Rédigé par : BA | 07 décembre 2011 à 18:22
Quelle langue serait parlée dans ce nouvel ensemble franco-allemand ?
Vous écrivez : " Cette économie unique deviendrait un géant forcément bien géré, ce qui assécherait tout scepticisme sur le devenir à long terme de l’euro "
Mais comment serait organisé le financement des retraites qui aboutit à des différences importantes entre les salaires nets perçus par les salariés qui sont par exemple plus élevés en Allemagne ?
Est-ce que cela n'aboutirait pas une "migration" des entreprises industrielles en Allemagne ?
N'y a-t-il pas un peu de constructivisme dans ce billet ?
En effet j'ai cru, un instant, que Jacques Attali avait piraté votre blog pour y inscrire sa prose "futuriste".
Rédigé par : Jean | 08 décembre 2011 à 13:37
Jeudi 8 décembre 2011 :
Sarkozy : jamais le risque d'explosion de l'Europe n'a été aussi grand.
Le président français Nicolas Sarkozy a estimé jeudi que jamais le risque d'explosion de l'Europe n'a été aussi grand, et que les Européens n'avaient que quelques semaines pour prendre les décisions nécessaires pour sortir de la crise.
"Jamais l'Europe n'a été aussi nécessaire, jamais elle n'a été aussi en danger. Jamais autant de pays n'ont voulu adhérer à l'Europe, jamais le risque d'explosion de l'Europe n'a été aussi grand", a déclaré M. Sarkozy lors d'un discours à Marseille à quelques heures d'un sommet européen crucial à Bruxelles. Il a ajouté que les Européens n'avaient que quelques semaines pour prendre des décisions.
http://www.romandie.com/news/n/_ALERTE___Sarkozy_jamais_le_risque_d_explosion_de_l_Europe_n_a_ete_aussi_grand081220111412.asp
Rédigé par : BA | 08 décembre 2011 à 14:42
Vendredi 9 décembre 2011 :
Le maintien de la Grèce, qui négocie désormais un "hair cut" de 80 % sur sa dette, n'est même pas certain.
http://www.latribune.fr/opinions/editos/20111209trib000670182/super-mario-priez-pour-nous.html
1- Au début, ils disaient : "Ne vous inquiétez pas : la Grèce remboursera sa dette."
2- Ensuite, ils ont dit : "Ne vous inquiétez pas : la Grèce ne remboursera pas la totalité de sa dette, mais la Grèce remboursera presque toute sa dette."
3- Ensuite, ils ont dit : "Les prêteurs vont perdre 21 % de leur mise."
4- Ensuite, ils ont dit : "Les prêteurs vont perdre 50 % de leur mise."
5- Aujourd'hui, ils disent : "Les prêteurs vont perdre 80 % de leur mise."
6- Et demain ?
Rédigé par : BA | 11 décembre 2011 à 10:06
Lundi 12 décembre 2011 :
Exode des riches Français qui fuient la France vers la Suisse.
Le directeur de la rédaction de Challenge, Pierre-Henri de Menthon, qui intervient dans la chronique « Les coulisses des entreprises » sur BFM Business, annonce que les Français riches sont en train de quitter la France à vitesse grand V.
De ce fait, on peut se demander s’il y a un pilote dans l’avion France…
On assiste à une sécurisation de l’épargne des Français les plus riches qui retirent leur argent des banques spécialisées, une situation similaire à la crise financière de 1929 aux USA.
Pierre-Henri de Menthon pointe notamment le fait que les Français les plus riches réalisent des retraits et que cela se passe « loin des caméras, à l’abri des bureaux cossus des banquiers privés, ceux qui gèrent le patrimoine des grandes fortunes ! »
Dans la vidéo ci-dessous, il est précisé :
« Chez Pictet et Lombard Odier, deux grandes banques privées de Genève, les ouvertures de comptes par les Français se multiplient, des dizaines de millions affluent tous les jours. »
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=_oEWxIkVA7o#!
Rédigé par : BA | 12 décembre 2011 à 21:31
Pierre-Henri de Menthon pointe notamment le fait que les Français les plus riches réalisent des retraits et que cela se passe « loin des caméras, à l’abri des bureaux cossus des banquiers privés, ceux qui gèrent le patrimoine des grandes fortunes ! »
Dans la vidéo ci-dessous, il est précisé :
« Chez Pictet et Lombard Odier, deux grandes banques privées de Genève, les ouvertures de comptes par les Français se multiplient, des dizaines de millions d'euros affluent tous les jours. »
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=_oEWxIkVA7o#!
Nous sommes embarqués dans un grand bateau appelé "ZONE EURO".
Or, que voyons-nous ?
Nous voyons les passagers les plus riches qui sont en train d'entasser leurs richesses dans des canots de sauvetage.
Nous voyons les passagers les plus riches qui sont en train de fuir le bateau "ZONE EURO", pour aller mettre leurs richesses dans les banques privées suisses : la banque Pictet, la banque Lombard Odier, etc.
Nous voyons les passagers les plus riches qui s'éloignent du bateau "ZONE EURO", et qui mettent à l'abri leur épargne en-dehors de la zone euro.
C'est un signe qui ne trompe pas.
C'est un signe qui montre que le bateau "ZONE EURO" est en train de couler.
Rédigé par : BA | 13 décembre 2011 à 13:19
Mercredi 14 décembre 2011 :
L'Italie lève 3 milliards d'euros de titres à cinq ans à un taux record.
Le Trésor italien a levé mercredi 3 milliards d'euros d'obligations à cinq ans, soit le maximum prévu, à des taux d'intérêt qui ont atteint un nouveau record.
Les taux ont en effet progressé à 6,47 %, contre 6,29 % lors de la dernière opération similaire le 14 novembre, atteignant un nouveau record depuis la création de la zone euro.
Dépêche AFP.
Rédigé par : BA | 14 décembre 2011 à 12:28
Délire absolu, bien que j'aime beaucoup la plupart des thèses de GS en matière de libéralisme économique.
On ne supprime pas d'un trait de plume une nation constituée par la chair, les larmes et le sang de ses enfants depuis 1500 ans. Quant à l'Allemagne, son unité s'est faite dans une grande douleur, sans parler de tous les déchirements épouvantables qu'elle a subi au XXème siècle.
Les "défusions" sont légions depuis les années 90 : URSS, Tchécoslovaquie, Yougoslavie, Ethiopie-Erythrée, Soudan et bientôt Lybie, souhaitons-le le plus vite possible pour éviter une nouvelle guerre civile. L'heure est aux nations libres, au droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, et non aux fusions aussi artificielles que génératrices de guerres.
N'en déplaise à M. Sorman et à d'autres libéraux, la nation française est comme une personne : vous ne la ferez pas progresser en lui arrachant un bras ou en l'unissant de force (comme un siamois) avec une entité extérieure. Les souffrances des peuples sont immenses, depuis que le monde est monde, quand on refuse de faire correspondre une nation un Etat.
Depuis 93, la France est violentée par le poulpe bruxellois. En 2005, le peuple français a montré que les limites de son engagement en faveur de l'unification européenne étaient dépassées, alors on lui a intimé l'ordre de se taire et on est passé outre.
Depuis lors, les camarades du comité central de Bruxelles ont décidé de se passer des peuples pour décider de l'avenir de l'Europe. Ils finiront comme les gérontocrates aveugles et sourds des pays de l'Est à la fin des années 80 : dans les poubelles de l'histoire, faute d'avoir respecté la volonté des peuples européens.
Rédigé par : poine | 14 décembre 2011 à 12:51
A propos de l'Union Européenne, les défauts de paiement ont souvent eu lieu dans l'histoire du monde.
En Europe, en Asie, en Amérique, partout, il y a eu des défauts de paiement.
Un article passionnant :
Il y a dix ans, l'abîme s'ouvrait sous les pieds des Argentins.
"Beaucoup ont survécu à la dépression en allant à la rencontre d'initiatives novatrices comme le troc ou les assemblées de quartier", relève Monica Arredondo.
Seule une centaine de centres de troc est encore en fonctionnement, mais des épargnants se battent encore pour récupérer leurs avoirs gelés en 2001.
"En 2008, j'ai obtenu un jugement favorable, mais la banque a fait appel !", raconte à l'AFP Luis Tellechea, 63 ans, lors d'une réunion hebdomadaire d'épargnants.
"J'ai perdu ma maison, j'ai perdu mes obligations, la confiance dans les banques, mais je n'ai pas perdu la mémoire", dit Ana Maiorana, 60 ans.
http://www.boursorama.com/actualites/il-y-a-dix-ans-l-abime-s-ouvrait-sous-les-pieds-des-argentins-c154c32cccb020a2e90f273c3525a9c2
Rédigé par : BA | 16 décembre 2011 à 08:48
Le projet d'union franco-britannique, en 1940, était, au moins dans l'esprit de ses promoteurs Churchill et de Gaulle, un expédient destiné à damer le pion aux partisans français de l'armistice... tout en état sans doute résigné à ce qu'ils prennent le pouvoir en métropole : au moins leur soustrayait-on la flotte, les colonies, le drapeau et la légitimité.
Vous me direz que "rassurer les marchés" nous est "vendu" aujourd'hui comme un objectif aussi vital que de ne pas laisser la victoire à Hitler.
Mais est-ce bien le cas ?
Rédigé par : François Delpla | 16 décembre 2011 à 12:45
Vendredi 16 décembre 2011 :
Le Fonds de secours de la zone euro (FESF) a nié aujourd'hui vouloir mettre en garde des investisseurs contre un éclatement de l'Union monétaire.
Le Fonds européen de stabilité financière va ainsi supprimer du document de présentation de sa prochaine émission obligataire une clause informant les investisseurs de la possibilité d'un éclatement de la zone euro, un sujet devenu sensible, a-t-on appris aujourd'hui de source proche du FESF.
Le Financial Times avait rapporté hier que le projet de prospectus mentionnait explicitement le risque de voir l'euro disparaître ou cesser d'être une "monnaie légale" à part entière.
Une source du FESF a dit à Reuters que cette clause avait été ajoutée au document par des juristes, mais qu'elle n'avait pas été approuvée par la direction de l'institution et qu'elle ne figurerait pas dans la version définitive du texte.
"La phrase avertissant du risque d'éclatement de la zone euro figurait entre crochets dans le projet et elle va être retirée", a déclaré la source.
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2011/12/16/97002-20111216FILWWW00295-le-fesf-nie-s-inquieter-de-la-fin-de-l-euro.php
Rédigé par : BA | 16 décembre 2011 à 14:24
Dimanche 18 décembre 2011 :
Une majorité de britanniques veut un référendum sur l'appartenance à l'Union Européenne.
Le "non" de David Cameron à un pacte fiscal lors du sommet européen il y a dix jours a renforcé le Premier ministre dans les sondages et stimulé la demande d'un référendum sur l'appartenance du Royaume-Uni à l'Union européenne.
Selon un sondage de l'institut ICM publié dimanche dans le Sunday Telegraph, 35 % des personnes interrogées sont favorables à un référendum sur l'appartenance à l'Union européenne dans l'année, 16 % souhaitent un référendum avant la fin du terme parlementaire dans 4 ans, et 8 % supplémentaires avant la fin du prochain terme parlementaire.
Seulement 25 % des personnes interrogées sont opposées à un référendum, et 16 % n'ont pas d'opinion.
http://www.boursorama.com/actualites/un-majorite-de-britanniques-veut-un-referendum-sur-l-appartenance-a-l-ue-f30a495ae99fec25971ed5c29d2f6c37
Et en Grèce ?
Et en Allemagne ?
Et en France ?
Rédigé par : BA | 18 décembre 2011 à 11:09
Lundi 19 décembre 2011 :
L'ex-chef du FMI, le Français Dominique Strauss-Kahn a effectué lundi à Pékin son retour à la vie publique dans un forum économique au cours duquel il a comparé la zone euro à un "radeau sur le point de sombrer", en refusant de commenter ses propres déboires.
"Nous voyons les pays européens passer d'un plan de sauvetage à un autre, d'un sommet de la dernière chance à un autre, toujours sans admettre les pertes, toujours sans permettre une reprise de la croissance et toujours en échouant à restaurer la confiance", a déclaré M. Strauss-Kahn.
"Avec la récente tempête, le radeau semble ne plus être assez résistant", a-t-il affirmé en parlant de l'eurozone. "Le fait que l'euro soit encore au milieu de la rivière et que l'union budgétaire ne soit pas réalisée le rend très très vulnérable, et le radeau semble sur le point de sombrer".
http://www.boursorama.com/actualites/dsk-pessimiste-sur-l-eurozone-fait-a-pekin-son-retour-a-la-vie-publique-dc1c556eafb10727a2fe4cff12ed896b
Rédigé par : BA | 19 décembre 2011 à 13:31
DSK à Pékin : il se confirme qu'en tant qu'économiste, il n'a rien à dire. Sa contribution à la connaissance économique est nulle. Comparer l'eurozone à un radeau n'est ni une contribution, ni une solution.
Rédigé par : Guy Sorman | 19 décembre 2011 à 15:25
Brûler ce que l'on a adoré, après une humiliation, est chose fort courante...
Rédigé par : El oso | 19 décembre 2011 à 18:43
Lundi 19 décembre 2011 :
Dette : la zone euro apportera 150 milliards d'euros au FMI.
Les pays de la zone euro se sont mis d'accord lundi pour apporter 150 milliards d'euros au Fonds monétaire international afin d'aider indirectement les pays en difficulté de l'union monétaire, a annoncé à l'AFP une source gouvernementale.
Il y a un accord sur un montant de 150 milliards des pays de la zone euro, a déclaré cette source à l'issue d'une réunion téléphonique entre les ministres européens des Finances, se disant confiant dans la capacité de l'Europe dans son ensemble d'arriver à une contribution totale de 200 milliards d'euros.
http://www.romandie.com/news/n/_ALERTE___Dette_la_zone_euro_apportera_150_milliards_d_euros_au_FMI_191220111912.asp
1- Dans les semaines qui viennent, les Etats membres de la zone euro vont emprunter 150 milliards d'euros sur les marchés internationaux : les Etats membres de la zone euro vont donc se surendetter encore plus.
2- Ensuite, les Etats membres de la zone euro vont prêter ces 150 milliards d'euros au FMI.
3- Enfin, dernière étape, le FMI va voler au secours des Etats membres de la zone euro : le FMI va leur prêter ces 150 milliards d'euros.
4- Conclusion : les Etats membres de la zone euro apportent 150 milliards d'euros au FMI, pour qu'ensuite, le FMI puisse aider les Etats membres de la zone euro en leur prêtant 150 milliards d'euros.
Des pointures.
Des cerveaux.
Des génies.
Des épées.
Rédigé par : BA | 19 décembre 2011 à 20:16
Lundi 19 décembre 2011 :
La BCE pointe des risques accrus pour la stabilité financière.
La Banque centrale européenne (BCE) a averti lundi que les risques pesant sur la stabilité financière de la zone euro avaient considérablement augmenté au second semestre, alimentés principalement par les craintes de contagion de la crise de la dette et par des tensions sur le marché interbancaire.
Dans son rapport bi-annuel sur la stabilité financière, la BCE estime que dans le pire des cas, le monde pourrait retomber en récession, affaiblissant davantage des banques déjà fragiles.
"La crise du risque souverain et son interaction avec le secteur bancaire a empiré, dans le contexte de perspectives de croissance macroéconomiques affaiblies", lit-on dans ce rapport.
"Au final, la transmission des tensions entre souverains, entre les banques, et entre ces deux derniers s'est intensifiée pour prendre les proportions d'une crise systémique sans précédent depuis la faillite de Lehman Brothers il y a trois ans."
http://www.lesechos.fr/investisseurs/actualites-boursieres/reuters_00410079-la-bce-pointe-des-risques-accrus-pour-la-stabilite-financiere-265259.php
Rédigé par : BA | 20 décembre 2011 à 09:54
Mercredi 21 décembre 2011 :
Plombée par l’austérité, l’Italie met un premier pied dans la récession.
Plombée par plusieurs cures d'austérité sévères et par l'assombrissement de la conjoncture mondiale, l'économie italienne a commencé à se contracter dès cet été et son entrée en récession ne fait désormais plus de doutes.
Pour la première fois depuis fin 2009 et après une légère croissance de 0,3% au deuxième trimestre, la troisième économie de la zone euro, qui est empêtrée dans la crise de la dette, a accusé un repli de 0,2% du Produit intérieur brut (PIB) au troisième trimestre par rapport au trimestre précédent, a annoncé mercredi l'institut de statistiques Istat.
En glissement annuel, le PIB a enregistré une croissance de 0,2%.
Une contraction de l'activité était attendue mais elle s'est finalement révélée plus marquée que ce que prévoyaient les économistes qui tablaient sur un recul de 0,1%, selon un consensus établi par Dow Jones Newswires.
Et vu les dernières statistiques - baisse de la production industrielle et des commandes à l'industrie en octobre - l'entrée en récession, qui se caractérise par un recul du PIB pendant deux trimestres consécutifs au moins, ne fait plus de doutes, de l'aveu même du gouvernement italien.
http://www.boursorama.com/actualites/plombee-par-l-austerite-l-italie-met-un-premier-pied-dans-la-recession-1f68cdd08df6fe43429c7bc0640f965f
Rédigé par : BA | 21 décembre 2011 à 14:08
Mercredi 21 décembre 2011 :
Pays-Bas : la banque centrale néerlandaise (DNB) pourrait enregistrer une perte en 2011 en raison de la crise économique dans la zone euro, et a décidé de ne pas verser de dividende intérimaire, a annoncé mercredi le ministre des Finances, Jan Kees de Jager.
"Il faut tenir en compte la possibilité que la DNB, en lieu et place du bénéfice prévu, présente un bénéfice moins important, voire une perte", a indiqué Jan Kees de Jager dans une lettre adressée à la chambre basse du parlement.
Ces pertes potentielles, la DNB les attribue au programme d'achat d'obligations souveraines (SMP) que la BCE a réactivé cet été, sous la pression des marchés. Mais ces pertes ne sont pour le moment que virtuelles, la banque centrale se devant de valoriser les titres de dette qu'elle possède à la valeur du marché.
Le ministre a assuré que la DNB, dont l'Etat néerlandais est l'unique actionnaire, a décidé de ne pas verser de dividende intérimaire pour 2011, alors que le ministère des Finances avait compté dans son budget sur un dividende intérimaire de 575 millions d'euros.
Cette décision aura pour conséquence d'alourdir le déficit du gouvernement néerlandais à 4,6% contre 4,5% prévu initialement.
En décembre 2010, la DNB avait versé un dividende intérimaire de 1,02 milliard d'euros à l'Etat néerlandais, selon le quotidien économique Het Financieele Dagblad.
http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20111221trib000672824/la-banque-centrale-neerlandaise-se-protege-contre-des-pertes-potentielles.html
Et la Banque de France ?
Combien elle va perdre, la Banque de France ?
Rédigé par : BA | 21 décembre 2011 à 22:49
Mercredi 21 décembre, le matin : la BCE prête 489,191 milliards d'euros aux banques privées européennes.
Question : avec ces milliards d'euros, est-ce que les banques privées ont racheté des obligations des Etats européens ?
Prenons deux exemples : les obligations de l'Etat espagnol, et les obligations de l'Etat italien.
Espagne : taux des obligations à 10 ans :
Mardi 20 décembre : 5,069 %.
Mercredi 21 décembre : 5,275 %.
Jeudi 22 décembre : 5,363 %.
Vendredi 23 décembre : 5,377 %.
Conclusion : avec ces milliards d'euros, les banques privées espagnoles n'ont pas racheté des obligations de l'Etat espagnol.
Italie : taux des obligations à 10 ans :
Mardi 20 décembre : 6,613 %.
Mercredi 21 décembre : 6,788 %.
Jeudi 22 décembre : 6,917 %.
Vendredi 23 décembre : 6,981 %.
Conclusion : avec ces milliards d'euros, les banques privées italiennes n'ont pas racheté des obligations de l'Etat italien.
Rédigé par : BA | 24 décembre 2011 à 12:22
Mercredi 21 décembre 2011 :
La Banque centrale européenne (BCE) a alloué mercredi 489,191 milliards à 523 banques de la zone euro lors d'une opération inédite de prêt à trois ans, a-t-elle annoncé sur son site internet.
Mardi 27 décembre 2011 :
Les dépôts au jour le jour des banques de la zone euro auprès de la Banque centrale européenne (BCE) ont atteint un nouveau record, selon des chiffres publiés mardi, signe que les dysfonctionnements persistent sur le marché inter-bancaire.
Les banques ont déposé 411,81 milliards d'euros auprès de la BCE entre lundi et mardi, soit un nouveau record.
Le record jusqu'ici remontait à juin 2010, avec 384,3 milliards d'euros.
Ce nouveau pic des dépôts sur 24 heures intervient alors que l'institution monétaire de Francfort a réalisé mercredi sa première opération de prêts sur trois ans, qui était censée apaiser les tensions des banques concernant leurs liquidités.
L'opération a attiré une demande record de 489 milliards d'euros par 523 instituts de crédit.
Cette tendance montre que les banques préfèrent garder leurs liquidités en surplus au cas où, plutôt que de les prêter à d'autres établissements financiers qui en auraient besoin, dans un contexte où l'évolution de la crise de la dette reste incertaine.
http://www.romandie.com/news/n/Zone_euro_nouveau_record_des_depots_au_jour_le_jour_des_banques_a_la_BCE271220111212.asp
Rédigé par : BA | 27 décembre 2011 à 13:32
Je ne comprends pas pourquoi, dans ce contexte, les états ne nationalisent pas des banques existantes (qui sans l'aide des états, feraient faillite), ou ne créent pas de banques nationales. Les banques ont démontré leur incompétence. Et avec ça, elles continuent à disitribuer des dividendes. Ca suffit! Let's cut the middlemen out.
Rédigé par : ETF | 27 décembre 2011 à 14:46
"Les banques frileuses placent leur argent à la BCE"
411,81 milliards d'euros ont été déposés entre lundi et mardi à la BCE. Un record qui indique la crise de confiance des banques.
http://www.lepoint.fr/economie/crise-de-la-dette-record-des-depots-au-jour-le-jour-des-banques-aupres-de-la-bce-27-12-2011-1412903_28.php
La BCE imprime des euros qu'elle prête aux banques à des taux ridicules pour qu'elles prêtent à leur tour pour faire tourner la machine économique, et vlan, lesdites banques entassent l'argent emprunté... dans les coffres à la BCE. Non, c'est moi qui suis naïf. La BCE a prêté aux banques pour éviter leur faillite.
Et les dividendes? Et les bonus? Et les perks? Pas touche!
NATIONALISATION!
Rédigé par : ETF | 27 décembre 2011 à 19:54
Mercredi 28 décembre 2011 :
Banques de la zone euro : nouveau record des dépôts au jour le jour : 452 milliards d'euros.
Les dépôts au jour le jour des banques auprès de la Banque centrale européenne (BCE) ont franchi un nouveau record, après celui atteint la veille, selon des chiffres publiés mercredi par la BCE sur son site internet.
Les banques ont déposé 452 milliards d'euros auprès de l'institution monétaire de Francfort entre mardi et mercredi contre 411,81 milliards d'euros la veille, des niveaux jamais atteints jusqu'ici et qui témoignent des dysfonctionnements sur le marché inter-bancaire.
Le précédent record remonte à juin 2010, avec 384,3 milliards d'euros de dépôts. Les dépôts avaient ensuite progressivement diminué avant de connaître de nouveaux pics depuis l'été et l'aggravation de la crise de la dette en zone euro.
http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=ECBLDEPO:IND
Rédigé par : BA | 28 décembre 2011 à 10:10
Vendredi 30 décembre 2011 :
Nomura prône la création d'un nouvel ECU en cas d'éclatement de la zone euro.
Le courtier japonais Nomura estime que le risque de rupture de la zone euro continue de croître. Trois scénarios possibles se dessineraient alors :
- une sortie de l'Allemagne de la zone euro, option définie comme « très théorique » ;
- une sortie limitée à des petits pays (la Grèce et le Portugal par exemple) ;
- l'abandon de l'euro par des pays de grandes dimensions comme l'Espagne et l'Italie.
Cette dernière variante déterminerait, selon Jens Nordvig, le rédacteur de l'étude en deux volets, « la fin de la zone euro en tant qu'aire dotée d'une devise qui fonctionne ». Dans ce cas pas si hypothétique, le retour à l'unité de compte européenne (l'ECU, pour « European Currency Unit ») aurait un impact positif pour les grands pays qui lâcheraient la monnaie unique, estime Nomura.
http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0201817128174-nomura-prone-la-creation-d-un-nouvel-ecu-en-cas-d-eclatement-de-la-zone-euro-269188.php
Rédigé par : BA | 30 décembre 2011 à 14:27
Quand les anciennes monnaies de la zone euro refont surface.
Tandis qu'économistes et banquiers planchent sur ce qui faisait figure, il y a quelques semaines encore, de scénario catastrophe, d'autres expérimentent déjà la disparition de la monnaie unique.
Ainsi aux Pays-Bas, profitant de la tempête qui s'est abattue sur la zone euro et la vague montante d'eurosceptiques, le safari park Beekse Bergen, installé près de la ville de Tilburg, a restauré, le temps d'un week-end, l'ancien florin. Des dizaines de Néerlandais ont fait les fonds de tiroirs pour s'offrir la visite. De surcroît, au taux attractif de un euro pour un florin, alors que l'ancienne parité était de 0,45 euro. Histoire d'insister sur le sentiment général que le passage à la monnaie unique a fait valser les étiquettes.
Mêmes causes, mêmes effets, à 2000 kilomètres de là, plein sud. Nous sommes en Galice, dans le petit village frontalier de Salvaterra de Mino. Là, l'expérience est menée à plus grande échelle et sur une plus longue période : cinquante commerçants sur 78 au total acceptent depuis début octobre le paiement en pesetas.
L'opération se terminera le 31 décembre 2011 et devrait dépasser le million de pesetas, soit quelque 6000 euros. Une aubaine, à la veille des fêtes de Noël, qui permet aux habitants de financer les cadeaux à moindres frais et réveille une certaine nostalgie. Selon la Banque d'Espagne, l'équivalent de 1,7 milliard d'euros dort encore dans les chaumières.
Grèce : alors que la crainte d’une exclusion de la Grèce de l’euro est vive, les drachmes refont surface.
«Nous n’aurons bientôt plus une drachme dans nos portefeuilles.» Cette expression est courante pour les Grecs, pour dire leur crainte d’être ruinés si la crise perdure. D’actualité, cette formule relate aussi l’attachement des Grecs à leur monnaie nationale, datant de l’Antiquité et qui a vécu jusqu'en 2001.
Aujourd’hui, la crainte d’une exclusion de la Grèce de l’euro est si vive que des drachmes se retrouvent en vente sur les marchés aux puces du centre d’Athènes et que certains ressortent billets et pièces enfouis dans leurs caves. Des commerçants affichent à nouveau, près de leurs caisses, un tableau de conversion drachme-euro.
http://www.lefigaro.fr/tauxetdevises/2011/12/21/04004-20111221ARTFIG00321-quand-les-anciennes-monnaies-de-la-zone-euro-refont-surface.php
Rédigé par : BA | 31 décembre 2011 à 15:39
Dimanche 1er janvier 2012 :
Tout ça ne pourra pas durer éternellement. D'abord parce que la construction européenne s'apprête à s'effondrer sous le poids de ses propres malfaçons et que l'on s'approche chaque jour davantage du point critique où la panique financière, en avance même sur les défauts souverains, mettra de nouveau à bas le système bancaire entier, ne laissant plus que les banques centrales comme uniques institutions capables, avec le risque que le refus de la BCE conduise au réarmement forcé des banques centrales nationales, donc à l'éclatement de l'euro.
Mais ça ne pourra pas durer non plus parce qu'on ne dépouille pas impunément les corps sociaux de leurs prérogatives souveraines, en tout cas sans s'exposer au risque que vienne un jour où ceux-ci décident de la récupérer violemment - et, un peu à la manière de ce qu'avait montré Karl Polanyi à propos des années 30, la chose peut ne pas être belle à voir...
La laideur cependant n'est pas non plus une fatalité, car c'est aussi une opportunité historique de renverser l'ordre néolibéral qui est en train de se former dans ce bouillonnement de contradictions. Et de se débarrasser par la même occasion de tous ses desservants, ceux-là mêmes qui ont des décennies durant expliqué au bas peuple que l'ordre du monde est idéal, qu'il avait de toute façon la force d'une donnée de nature et que l'on ne saurait se rebeller contre la loi de la gravitation, qu'au demeurant la construction européenne telle qu'elle est (était...), elle aussi intouchable dans sa perfection même, était là pour notre supplément de bonheur, qu'il fallait être au choix archaïque, frileux ou xénophobe pour trouver à y redire.
Tous ces gens, hommes politiques de gauche, de droite, experts dévoués, chroniqueurs multicartes, éditorialistes suffisants et insuffisants comme disait non sans cruauté Bourdieu, tous ces répétiteurs, voués à la pédagogie du peuple obtus, se sont trompés sur tout, et les voilà qui contemplent sidérés l'écroulement du monde dont ils ont été si longtemps les oblats. Et l'on se prend à rêver de les voir eux aussi partir par la bonde à l'occasion de la grande lessive.
Frédéric Lordon.
http://www.lesinrocks.com/actualite/actu-article/t/74705/date/2012-01-01/article/2011-vu-par-frederic-lordon-les-ingredients-du-desastre/
Rédigé par : BA | 01 janvier 2012 à 22:44
Mercredi 4 janvier 2012 :
Nouveau record absolu des dépôts des banques à la BCE.
Les banques de la zone euro ont déposé 453,18 milliards d'euros auprès de la Banque centrale européenne (BCE) entre mardi et mercredi, soit un nouveau record absolu, a annoncé mercredi l'institution monétaire européenne.
Ces dépôts au jour le jour ont battu des records ces dernières semaines, ce qui témoigne de profonds dysfonctionnements du marché du prêt interbancaire, malgré les efforts de la BCE pour abreuver les banques en liquidités.
http://www.romandie.com/news/n/_ALERTE___Nouveau_record_absolu_des_depots_des_banques_a_la_BCE040120120901.asp
Rédigé par : BA | 04 janvier 2012 à 09:57
Mercredi 4 janvier 2012 :
Italie : Unicredit annonce une décote de 43 % pour son augmentation de capital.
L'action Unicredit a été réservée à la baisse alors qu'elle perdait 9,87 % à 5,705 euros à la Bourse de Milan, la première banque d'Italie par les actifs ayant annoncé que son augmentation de capital de 7,5 milliards d'euros s'effectuerait au prix de 1,943 euro par action, soit une décote de 43 %.
Dans un communiqué publié après une réunion de son conseil d'aministration, la banque Unicredit a déclaré que la décote sur le cours théorique une fois détachés des droits préférentiels de souscription (TERP) était calculée en fonction du cours officiel du 3 janvier et reflétait les conditions actuelles de marché.
L'établissement propose deux nouvelles actions ordinaires pour chaque titre ordinaire ou d'épargne détenu. La banque est confrontée à un déficit de fonds propres de 7,97 milliards d'euros, le plus élevé en Europe après celui de Santander.
http://www.agefi.fr/articles/Unicredit-annonce-decote-43-augmentation-capital-1205909.html
Rédigé par : BA | 04 janvier 2012 à 16:47
2012, l’année des faillites bancaires ?
La BCE a prêté 489 milliards d’euros (sur 3 ans à 1 %) à 523 banques européennes, parce que le marché interbancaire ne fonctionne plus (les banques n’ont plus confiance entre elles). Que font les banques de cet argent ? Elles le replacent à la BCE !!! 453 milliards exactement sont placés à la banque centrale, au jour le jour, à un taux inférieur à ces 1 % l’an. Les banques perdent donc de l’argent sur cette opération. C’est Ubu-banque.
Que pourraient-elles faire d’autre ? Des crédits aux entreprises et aux particuliers ? Mais avec la récession, le taux d’impayés augmente, c’est trop risqué.
Acheter des emprunts d’Etat qui rapportent de 3 à 7% (France, Italie, Espagne, mettons la Grèce de côté) ? Voilà une opération qui serait très rentable (emprunter à 1% et prêter à 3% ou plus), mais un pays peut faire défaut, aucun n’est à l’abri (ou il peut voir ses taux monter, ce qui diminue la valeur de ses anciens emprunts). Résultat : les banques choisissent la sécurité, quitte à perdre de l’argent.
Tout cet argent ne rassure même pas les partenaires étrangers, la preuve : la BCE a accordé aujourd'hui 31 milliards de prêts en dollars à des banques de la zone euro qui ont du mal à s'en procurer sur les marchés. Si une banque américaine ne prête pas de dollars à une banque européenne, qui possède pourtant des milliards d’euros de liquidité provenant de la BCE, cela signifie qu’elle doute de sa solvabilité, elle pense qu’elle peut faire faillite avant de rembourser ce prêt. Résultat : la BCE s’y colle (elle se procure ces dollars auprès de la Fed).
Tout cela nous montre un système bancaire qui agonise lentement, qui connaît un grave problème de solvabilité, et pour lequel un déluge de liquidités (comme celui que vient de faire la BCE) ne fait que repousser les échéances.
Les banques ne valent vraiment plus grand chose, la preuve : la plus grande banque italienne, Unicrédit, annonce une décote de 43 % pour son augmentation de capital (son action cote 5,705 euros à la bourse de Milan, elle émet des actions à 1,943 euros pour lever des fonds).
Les actions bancaires ont déjà perdu environ 90 % de leur valeur depuis la crise de 2008, mais divisez encore leur cours par deux pour avoir une idée à peu près plus juste, et encore.
Bonne année 2012 malgré tout et, ce sera le conseil pour cette nouvelle année, intégrez le risque bancaire dans vos décisions patrimoniales (c'est-à-dire ouvrez plusieurs comptes pour répartir les risques, achetez de l’or physique, privilégiez les actifs réels aux actifs papiers i.e. gérés par les banques), parce que nous risquons fort de connaître, en France et en Europe, des faillites bancaires.
Philippe Herlin.
http://ladettedelafrance.blogspot.com/2012/01/2012-lannee-des-faillites-bancaires.html
Rédigé par : BA | 04 janvier 2012 à 21:24
Jeudi 5 janvier 2012 :
Italie : la Bourse de Milan lâche 3,65 %, la banque UniCredit dévisse encore de 17 %.
La Bourse de Milan a terminé la séance jeudi sur une chute de 3,65 % à 14.767 points, plombée par les craintes des investisseurs au sujet des banques, et en particulier d'UniCredit qui a dévissé de 17,27 % à 4,48 euros, après s'être effondrée de plus de 14 % mercredi.
UniCredit a entraîné dans sa chute les autres valeurs bancaires. Banca Popolare di Milano a ainsi abandonné 10,74 % à 0,2735 euro, UBI Banca a chuté de 8,90 % à 2,928 euros, et Intesa Sanpaolo 7,33 % à 1,189 euro.
http://www.romandie.com/news/n/_ALERTE___La_Bourse_de_Milan_lache_365_UniCredit_devisse_encore_de_17050120121701.asp
Rédigé par : BA | 05 janvier 2012 à 18:01
Jeudi 5 janvier 2012 :
Espagne :
La Bourse de Madrid chute de 2,94 %, emportée par les banques.
La Bourse de Madrid a terminé jeudi sur une chute de 2,94 % à 8.329,6 points, emportée par la débâcle des valeurs bancaires, dans un climat d'inquiétudes des marchés envers le secteur en Europe et en Espagne.
La banque Santander, numéro un dans la zone euro par la capitalisation, a cédé 4,51 % à 5,529 euros, tandis que BBVA, deuxième banque espagnole, a plongé de 5,03 % à 6,3 euros.
Le numéro trois Caixabank a lui perdu 3,13 % à 3,749 euros, et la quatrième banque du pays Bankia a reculé de 1,98 % à 3,511 euros.
Les marchés demeurent inquiets face à la santé du secteur bancaire européen, tandis qu'en Espagne, le ministre de l'Economie Luis de Guindos a chiffré à 50 milliards d'euros le besoin de provisions supplémentaires des banques.
Rédigé par : BA | 06 janvier 2012 à 08:37
Mercredi 21 décembre, le matin : la BCE prête 489 milliards d'euros aux banques privées européennes.
Est-ce que les banques privées européennes ont utilisé ces milliards d’euros pour racheter des obligations d’Etat ?
Espagne : taux des obligations à 10 ans :
Mardi 20 décembre : 5,069 %.
Mercredi 21 décembre : 5,275 %.
Jeudi 22 décembre : 5,363 %.
Vendredi 23 décembre : 5,377 %.
Vendredi 6 janvier : 5,708 %.
Conclusion : avec ces milliards d'euros, les banques privées espagnoles n'ont pas racheté des obligations de l'Etat espagnol.
Italie : taux des obligations à 10 ans :
Mardi 20 décembre : 6,613 %.
Mercredi 21 décembre : 6,788 %.
Jeudi 22 décembre : 6,917 %.
Vendredi 23 décembre : 6,981 %.
Vendredi 6 janvier : 7,129 %.
Conclusion : avec ces milliards d'euros, les banques privées italiennes n'ont pas racheté des obligations de l'Etat italien.
Rédigé par : BA | 06 janvier 2012 à 18:20
Vendredi 6 janvier 2012 :
Espagne : la Bourse de Madrid baisse de 0,49 %.
Madrid a clôturé en recul de 0,49 % au terme d'une séance calme pour ce jour férié en Espagne. La première banque en zone euro par capitalisation, Santander, a perdu 1,43 % à 5,45 euros et le numéro deux espagnol BBVA a cédé 1,13 % à 6,229 euros.
Italie : la Bourse de Milan chute de 0,82 %.
A Milan, le FTSE Mib a perdu 0,82 %, le marché craignant que Rome ne doive faire appel aux fonds de l'Union Européenne et du FMI comme la Grèce, l'Irlande et le Portugal.
Le secteur bancaire a particulièrement souffert, avec UniCredit en tête des baisses pour le troisième jour consécutif (- 11,12 %). Banco Popolare Milano a perdu 4,39 %, et Intesa Sanpaolo a baissé de 4,37 %.
(Dépêche AFP)
Rédigé par : BA | 07 janvier 2012 à 09:39
Italie : taux des obligations à 10 ans : 7,159 %.
http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GBTPGR10:IND
Italie : la Bourse de Milan perd 1,67 %.
La banque italienne UniCredit a chuté en Bourse lundi du fait de la forte décote attachée à son augmentation de capital. L'action de la première banque d'Italie par les actifs a chuté de 12,81 % à 2,286 euros pour le premier jour de sa levée de fonds.
L'action UniCredit a fondu de plus de 37 % en trois jours la semaine dernière, lorsque la banque a annoncé que l'augmentation de capital serait proposée avec une décote de 43 %, au prix de 1,943 euro par action.
L'indice Eurostoxx 50 du secteur bancaire a reculé de 2,2%, les investisseurs redoutant que des banques européennes ne soient dissuadées de faire appel au marché après l'expérience difficile que connaît leur concurrente italienne.
"Le plongeon de l'action UniCredit, après l'annonce de son augmentation de capital la semaine dernière, indique qu'il est quasi impossible pour les banques européennes d'envisager l'option augmentation de capital pour trouver des capitaux frais", commente Franklin Pichard Directeur Barclays Bourse.
L'opération d'UniCredit, qui cherche à lever 7,5 milliards d'euros, fait figure de test pour l'ensemble du secteur bancaire européen pressé par l'Autorité bancaire européenne (ABE) d'améliorer ses volumes de fonds propres.
L'ABE exige que les banques européennes parviennent à un ratio de 9% d'ici la mi-2012 afin qu'elles soient en mesure d'encaisser le choc d'une éventuelle aggravation de la crise de la dette de la zone euro.
(Dépêche Reuters)
Rédigé par : BA | 09 janvier 2012 à 18:43
Doucement vers l'abîme.
En ce début d'année, les dix-sept pays de la zone euro cheminent plus que jamais vers l'abîme. Aucune des deux urgences ayant fait l'objet de plusieurs « sommets historiques » ces derniers mois n'ont été traitées : la Grèce se dirige vers un défaut total d'ici au mois de mars, et l'Europe n'a toujours pas mis en place de mécanisme de sauvetage crédible.
De ce fait, alors que la crise grecque entre dans sa troisième année, la parole politique est sérieusement décrédibilisée. Il y a longtemps que les dirigeants européens ont perdu leur triple A auprès des marchés financiers ou plutôt, devrait-on dire, des épargnants qui, dans le monde entier, se demandent s'il est bien raisonnable de leur faire encore crédit.
Comment en serait-il autrement ? Depuis plus de deux ans, les Européens répètent que le sauvetage de la Grèce est une question de survie pour la zone euro. Que le projet européen lui-même serait en ruine si l'on échouait à Athènes. Que c'en serait fini du rêve d'une Europe puissante, capable de faire jeu égal avec les autres grands blocs économiques de la planète... Or que font-ils face à l'obstacle ? Ils renâclent, tergiversent, posent des conditions, gagnent du temps, bref se montrent incapables de résoudre la crise d'un pays représentant à peine 3 % de la richesse du continent. Hier, à Berlin, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel ont une fois de plus sonné l'alarme. Mais ils ont aussi donné un sentiment d'impuissance alors que quatre signes inquiétants, en ce début d'année, montrent que la catastrophe n'est pas loin.
Le premier, on l'a vu, est l'imminence d'un défaut grec. Le second est la montée de la défiance vis-à-vis de tous les pays de la zone euro à l'exception de l'Allemagne : hier, pour la première fois, des investisseurs ont prêté à des taux négatifs à Berlin, autrement dit ils ont préféré payer l'Etat allemand pour placer leurs liquidités auprès de lui plutôt que de prendre le risque de les conserver ailleurs. Le troisième est le gel des transactions entre banques, celles-ci ne se faisant plus confiance entre elles. Le quatrième est le repli sur le court terme : pour les Etats comme pour les entreprises, les horizons de prêt se raccourcissent.
Un sursaut massif est indispensable pour éviter que tout le système financier européen ne se grippe et n'entraîne le continent dans l'abîme. Il sera vite trop tard.
Nicolas Barré.
http://www.lesechos.fr/opinions/edito/0201832353127-doucement-vers-l-abime-272970.php
Rédigé par : BA | 11 janvier 2012 à 14:24
Vendredi 13 janvier 2012 :
Dans le cadre de la principale émission, le Trésor italien a placé 3 milliards d'euros de titres à échéance novembre 2014 dont les taux ont fortement diminué à 4,83% contre 5,62% lors de la dernière opération similaire le 29 décembre.
Le Trésor a également émis environ 779 millions de titres à échéance juillet 2014, et 971 millions de titres à échéance 2018, à des taux qui se sont inscrits respectivement à 4,29% et 5,75%.
La Banque d'Italie ne compare pas ces taux avec ceux d'autres opérations totalement similaires.
Mais selon les analystes, le taux des titres à échéance juillet 2014 a diminué par rapport au taux de 4,93% enregistré lors d'une opération comparable le 28 octobre, tandis que le taux des titres à échéance 2018 a en revanche un peu progressé par rapport au taux de 5,62% enregistré lors d'une émission comparable le 13 octobre.
http://www.romandie.com/news/n/CRISEL_Italie_reussit_a_lever_475_mrd_EUR_le_maximum_prevu130120121201.asp
- La BCE prête des dizaines de milliards d’euros aux banques privées italiennes.
- Avec cet argent, les banques privées italiennes achètent des obligations de l’Etat italien.
- La BCE rachète les obligations de l’Etat italien aux banques privées italiennes.
- Tout cet argent circule en circuit fermé. Tout cet argent ne redescend pas dans l’économie réelle.
- En Italie, l’économie réelle continue de se détériorer.
- Tout va très bien, madame la marquise.
Rédigé par : BA | 13 janvier 2012 à 12:55
ALERTE - S&P va dégrader plusieurs pays européens dont la France.
PARIS - Plusieurs pays européens dont la France vont être dégradés par l'agence de notation financière Standard & Poor's, qui pourrait annoncer cette décision dès vendredi, selon une source européenne.
Standard & Poor's menace depuis début décembre d'abaisser la note de 15 pays de la zone euro, dont la France, notée AAA, la note maximale, et qui pourrait perdre un ou deux crans. La Bourse de Paris a connu un accès de faiblesse vendredi en début d'après-midi à cause de ces informations.
http://www.romandie.com/news/n/_ALERTE___SP_va_degrader_plusieurs_pays_europeens_dont_la_France_130120121601.asp
Rédigé par : BA | 13 janvier 2012 à 16:18
Super ! Ca y est ! dégradé, humilié, carbonisé le triple AAA ! deux choses maintenant : démission immédiate de gré ou de force, j'écris bien de force, de Sarkozy, l'homme du malheur, ensuite "back to the future" : retour au samedi 9 mai 1981. car l'origine de notre malheur elle est bien connue : le dimanche 10 mai 1981 à 20 heures avec l'élection de François Mitterrand. l'heure est venue de régler les comptes, et ca va saigner...
Rédigé par : MONSTERS | 13 janvier 2012 à 20:29
Vendredi 13 janvier 2012 :
Grèce : taux des obligations à un an : 396,637 %.
Grèce : taux des obligations à 2 ans : 163,237 %.
Grèce : taux des obligations à 5 ans : 51,697 %.
Grèce : taux des obligations à 10 ans : 34,364 %.
Le ministre de l'Economie François Baroin a confirmé sur France 2 que la France avait perdu son triple A auprès de Standard & Poor's, avec une note abaissée d'un cran, à AA+. "Ce n'est pas une bonne nouvelle mais ce n'est pas une catastrophe", a-t-il estimé sur France 2.
"Aujourd'hui, la France est une valeur sûre, elle peut rembourser sa dette, et les nouvelles concernant notre déficit sont meilleures que prévu", avait affirmé plus tôt Valérie Pécresse.
Pour sa part, le conseiller spécial du président français Henri Guaino s'est évertué, à cent jours de la présidentielle, à défendre le chef de l'Etat, qui sera candidat selon toute vraisemblance, et à replacer l'abaissement de la note de la dette à long terme de la France dans le contexte de la crise de la zone euro.
"Vous voyez bien que toute la zone euro est en crise, a-t-il fait valoir. Le mauvais coup qui pourrait être porté contre la France, c'est que la zone euro explose", a-t-il ajouté.
http://www.romandie.com/news/n/_Perte_du_triple_A_Sarkozy_reunit_ses_principaux_ministres130120122001.asp
Rédigé par : BA | 13 janvier 2012 à 21:24
Le risque caché : si la Grèce sort de l’euro, c’est l’Allemagne qui explose en premier !
Le débat fait rage chez les économistes allemands. La Bundesbank, qui possède 465 milliards d’euros de créances sur l’Eurosystème, est de plus en plus exposée à l'éclatement de la zone euro.
http://www.atlantico.fr/decryptage/risque-sortie-grece-euro-explosion-bundesbank-dette-allemande-eurosysteme-philippe-herlin-269086.html
Rédigé par : BA | 18 janvier 2012 à 13:11