L'économiste autrichien, Friedrich Hayek, ennemi juré de Keynes, dans les années 1930, disait que" les Etats n'apprenaient que de leurs propres erreurs" : les suites de la crise financière de 2008 lui donnent raison. Au terme de deux à trois ans de politiques dites de relance, inspirées par la théorie keynésienne et par l'ambition naturelle des gouvernements d'agir contre la dépression, ne figurent au bilan que des dettes publiques mais peu de croissance. Les premiers à en prendre acte ont été les gouvernements européens, reconvertis au modèle allemand. Paradoxalement grâce à la mauvaise gestion de la crise, tous les gouvernements de l'Union européenne se sont ralliés à l'équilibre budgétaire, à la contraction des dépenses publiques, à la stabilité de la monnaie, à une plus grande flexibilité du marché du travail et à la "destruction créatrice", terme inventé (en 1942) par Joseph Schumpeter (professeur à Harvard) pour caractériser l'innovation propre au capitalisme.
Barack Obama lui-même, l'instigateur de la "stimulation" et de l'endettement général à partir de 2009, dans son récent discours sur l'état de l'Union (24 janvier) sans totalement se renier, a amorcé sa reconversion, en introduisant la notion de durée en économie : une économie américaine, dit-il, "construite pour durer". Le même jour, la Banque fédérale américaine annonçait que ses taux d'intérêt ne changeraient pas pour les trois ans à venir. Cette notion de durée est centrale en économie : le temps politique, entre deux élections, est bref, tandis que le temps nécessaire à l'investisseur, au créateur d'entreprises, est long. La stabilité des règles à long terme est donc indispensable à la croissance durable qu'Obama appelle de ses voeux et à laquelle les Européens sont théoriquement ralliés. Le moment de la stimulation keynésienne, un régime vitaminé suivi d'un réveil douloureux, semble terminé et remplacé par la redécouverte des vertus du long terme. Ce qui rappelle un autre principe, dû à Raymond Barre quand il enseignait à Paris : "Mieux vaut une mauvaise politique économique qui dure, qu'une bonne qui ne dure pas". La durée est la clé, plus que les controverses sur le niveau de l'impôt ou la redistribution : les entrepreneurs s'adaptent pourvu qu'on leur en donne le temps.
Ce retournement des politiques économiques - comparable à ce que le monde avait vécu en 1980 après la relance des années 70 - pourrait restaurer une croissance forte dans le monde occidental d'ici deux à trois ans. Ce qui exigera de la pédagogie gouvernementale, de la patience populaire et une forte solidarité sociale : quoi qu'on en dise à droite, le capitalisme en démocratie exige une redistribution pour que le principe de destruction créatrice soit toléré. Il sera important aussi de ne pas écouter les ultimes sirènes keynésiennes, du type Christine Lagarde : elle défend la bureaucratie dont elle a la charge, mais on ne saurait en attendre une leçon d'économie.
Comment ancrer la politique économique dans la durée alors que les dirigeants ne pensent qu'à la prochaine élection ? La contradiction pourrait être résolue par la Constitution : de même que les Banques centrales échappent désormais aux manipulations gouvernementales et nous protègent ainsi contre l'inflation, envisageons l'inscription dans les Constitutions de l'équilibre budgétaire et du plafonnement de la dépense publique. Le plafonnement est aussi important que l’équilibre puisque, raisonnant par l’absurde, 100% de prélèvement fiscal éliminerait le déficit mais tuerait l’économie.
Quel serait le bon taux de prélèvements publics ? La réponse varie par pays selon la manière dont sont gérés les services publics : le bon sens et l’expérience indiquent qu’au-delà de 50% de la PIB, les fonds manquent pour investir dans la croissance du secteur privé alors même que le secteur privé par sa logique même crée de la croissance et de l’emploi tandis que le secteur public est surtout bon dans la redistribution. A cet égard, la France inquiète puisque Nicolas Sarkozy comme François Hollande s’entendent pour réduire le déficit, -très bien- mais aussi- ça, c'est moins bien- pour augmenter les impôts plutôt que contenir les dépenses : Sarkozy préfère la TVA théoriquement indolore et qui rapporte gros, Hollande penche pour l’impôt sur le revenu plus égalitariste et ressenti. Mais dans les deux cas, la réflexion sur le plafonnement des dépenses et ce que serait son impact positif sur la croissance et l’emploi est passé à la trappe. Sans doute, devrons-nous attendre le résultat des élections pour que le bon sens économique se manifeste en France, si véritablement les leçons de la crise ont été comprises à droite et à gauche.
Par-delà ces péripéties électorales, inévitables et par- delà l’urgence de l’équilibre, L'Union européenne, parce que la plus affectée par la récession, montre tout de même la voie : la dette publique contenue à 60% de la Production nationale deviendra bientôt une norme incontournable. Aux Etats-Unis, on s'étonne qu'aucun candidat Républicain ne propose un amendement comparable, alors que l'idée en revient à Milton Friedman : sans doute parce que la Trésorerie américaine n'éprouve pas encore de difficulté à refinancer sa dette à taux bas. Cette négligence aux Etats-Unis confirme combien les politiques économiques ne deviennent rationnelles et durables qu'au bord du précipice.
- "Au terme de deux à trois ans de politiques dites de relance, inspirées par la théorie keynésienne et par l'ambition naturelle des gouvernements d'agir contre la dépression, ne figurent au bilan que des dettes publiques mais peu de croissance."
Le but de ces politiques étaient avant tout d'éviter l'effondrement en cascade du système financier, une forte récession, voire une grave dépression.
Mission accomplie, donc, là où les recettes Schumpeteriennes et les libérales auraient sans doute provoqué une catastrophe.
(notons que l'Angleterre, où l'on a choisi la rigueur depuis plus longtemps, galère bien).
- "quoi qu'on en dise à droite, le capitalisme en démocratie exige une redistribution pour que le principe de destruction créatrice soit toléré."
Hé oui. Trop de libéralisme tue le libéralisme.
Rédigé par : ETF | 29 janvier 2012 à 18:17
Les contribuables de la zone euro sont de plus en plus mis à contribution pour sauver la Grèce, pour sauver le Portugal ... et pour sauver les banques privées :
- Selon le journal allemand Der Spiegel, le deuxième plan d'aide à la Grèce ne coûtera pas 130 milliards d'euros : il coûtera 145 milliards d'euros.
http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,811924,00.html
Rédigé par : BA | 29 janvier 2012 à 18:46
- Selon le chef du patronat portugais, le plan d'aide au Portugal ne coûtera pas 78 milliards d'euros : il coûtera 108 milliards d'euros. En effet, il va falloir 30 milliards d'euros supplémentaires aux 78 milliards d'aide au Portugal.
Portugal : une nouvelle aide est probable, selon le chef du patronat.
http://www.romandie.com/news/n/_Portugal__une_nouvelle_aide_probable_selon_le_chef_du_patronat_290120121301.asp
De toute façon, la Grèce ne pourra pas nous rembourser ces 145 milliards d'euros.
De toute façon, le Portugal ne pourra pas nous rembourser ces 108 milliards d'euros.
La Grèce est en train de couler, et elle entraîne toute la zone euro vers le fond de l'océan.
Le Portugal est en train de couler, et il entraîne toute la zone euro vers le fond de l'océan.
Rédigé par : BA | 29 janvier 2012 à 18:47
@ ETF,
Mission Accomplie? Les état ont surdosé le traitement médicamenteux en tuant les patients pour éviter une épidémie.
Ils en ont trop fait alors qu'ils auraient peu en faire bien moins. Moi j'appelle pas cela mission accomplie.
D.J
Rédigé par : D.J | 29 janvier 2012 à 19:11
" Hé oui. Trop de libéralisme tue le libéralisme ".
Sorman ne parle pas de trop de libéralisme, mais de pas assez de redistribution. Ce n'est pas avec moins de libéralisme ou être contre pour plus de libéralisme que l'on aura de plus grande richesse à redistribuer.
vous raisonnez exactement comme les socialistes où ce qui est mauvais pour le libéralisme et forcemment bon pour le peuple.
D.J
Rédigé par : D.J | 29 janvier 2012 à 19:15
"Les grandes entreprises ne s'ouvrent pas assez aux jeunes..."
Cette fois j'en suis certain: si la France avait élu Sarkozy il y a 5 ans, on n'en serait pas là.
Rédigé par : Farid Ziani | 29 janvier 2012 à 20:27
Ça y est, c'est enfin fini... Moi, si j'étais le président Hollande, je me ferais du souci!
Rédigé par : Farid Ziani | 29 janvier 2012 à 21:24
ETF confond deux opérations distinctes , le sauvetage des banques par injection de liquidité par les banques centrales ( fallait-il le faire ou pas? on en discutera longtemps ) et la relance par la demande et les grands travaux, à l'origine des déficits budgétaires. Le seul argument en faveur de cette relance est celui de Paul Krugman aux Etats-Unis qui estime que la relance a échoué parce qu'elle a été insuffisante: peu convainquant et certainement pas scientifique
Rédigé par : guy sorman | 29 janvier 2012 à 22:33
Vous avez donc oublié le TARP ?
http://en.wikipedia.org/wiki/Troubled_Asset_Relief_Program#Participants
Imaginez un instant si on avait "laissé faire" les marchés, sauce Schumpeter.
Voilà ce que je reproches aux libéraux (et à tous les idéologues). Ils critiquent, ils critiquent, mais d'une part, leur position est infalsifiable, et d'autre part, ils ne reconnaissent leurs erreurs qu'au compte goute (je note que notre taulier préfère maintenant Obama aux républicains, et qu'il insiste, Halleluiah, sur la nécessité d'une forme de justice sociale. Presque un gauchiste!).
Rédigé par : ETF | 30 janvier 2012 à 00:42
le sauvetage des banques par injection de liquidité par les banques centrales et rentrée des états dans le capital était tout de même 100 % vital ?
Mr Sorman je ne comprends pas quels sont les arguments favorables a faillite du système bancaire?
Si les banques avaient fait faillite on serait en dépression de - 30 % avec des révolutions et du sang dans les rues.
enfin ce n'est que mon avis
Rédigé par : jeremy | 30 janvier 2012 à 00:43
L'alternative au sauvetage des banques n'était pas la disparition du système financier mais sa restructuration: les bonnes banques auraient racheté les banques en faillite et de nouvelles banques auraient pu être fondées. Cette solution a été préconisée sans suite par certains économistes et banquiers. Le moindre risque apparent a été retenu: conserver le système en l'état. La faiblesse de ce sauvetage est de perpétuer les anciens dirigeants et les même moeurs qui ont conduit à la crise financière.
Rédigé par : guy sorman | 30 janvier 2012 à 01:52
"les bonnes banques auraient racheté les banques en faillite et de nouvelles banques auraient pu être fondées."
J'en doute fort. Le système financier était (et est encore probablement) un véritable château de carte, appuyé sur des CDS que personne n'a les moyens d'honorer. Weapons of mass destruction.
Et en cas de réaction nucléaire en chaine, personne ne peut plus racheter personne: tout le monde saute.
Peut-être n'a-t-on fait que gagner du temps. L'avenir le dira. Mais dire que les marchés auraient pu imploser de manière ordonnée me parait plus que douteux. Bien trop de leverage, bien trop de fausses-assurances.
Rédigé par : ETF | 30 janvier 2012 à 02:17
La France va-t-elle s'en sortir avec Sarkotaxe ou DetteHollande?
Il semble que Sarkozy n'a que le mot taxe comme solution. Revenir sur les 35 heures semble la seule des décisions cohérente. Pour autant qu'il ne revient pas sur les 35 heures comme il est revenu sur l'âge de retraite de 60 à 62 ans. C'est à dire sur un minimum préconisé par les autres membres de l'UE.
D.J
Rédigé par : D.J | 30 janvier 2012 à 11:51
Mais que tous ces journalistes (et les français) sont naïfs!
Sarko est déjà dans l'après-présidentielle.
Il travaille son image James-Bondesque en vue de son prochain entretien d'embauche, pas à la présidence, mais dans le privé (Schroeder anyone ?).
Le pouvoir politique ? Il a donné, merci. Maintenant, il veut le luxe, le fric, et une autre forme de pouvoir: corporate power.
D'après mes sources, il a des contacts avancés avec une grosse boîte allemande, ce qui explique sa soudaine germanophilie quasi-obséquieuse. Bolloré entrerait dans le capital. Enfin, je vous en dévoilerai le nom plus tard...
Après Sarkoléon, voici donc... Sarkorporate!
Rédigé par : ETF | 30 janvier 2012 à 13:27
Lundi 30 janvier 2012 :
Pendant que tout le monde regarde la Grèce, le Portugal agonise.
Les investisseurs internationaux n'ont plus aucune confiance dans la capacité du Portugal à rembourser sa dette.
Les taux des obligations du Portugal atteignent des niveaux insoutenables.
Portugal : taux des obligations à 2 ans : 20,386 %.
Portugal : taux des obligations à 5 ans : 22,495 %.
Portugal : taux des obligations à 10 ans : 16,798 %.
http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GSPT10YR:IND
D'après le patronat portugais, il va falloir trouver une deuxième aide d'urgence pour sauver le Portugal ... et pour sauver les banques privées : il va falloir trouver 30 milliards d'euros supplémentaires.
Rédigé par : BA | 30 janvier 2012 à 14:27
C'est un peu hors sujet; mais allons prochainement en Suisse voter sur l'introduction du prix unique du livre. Ceux qui sont pour cette loi évoque le maintient des petites librairies garant de la diversité culturel du livre et des auteurs face aux grands groupes comme la FNAC qui feraient le contraire. Pour les opposants c'est que de la poudre aux yeux qui ferait seulement renchérir les prix. Moi personnellement cela me semble du poujadisme.
Je sais qu'en France vous avez ce prix unique du livre dans la loi. c'était nécessaire de l'introduire? le bilan est-il positif?
les pro-prix unique évoquent l'Angleterre de Thatcher qui n'a pas réglementé le prix du livre et qui a vu disparaître ses librairies et ils évoquent aussi la France qui a réglementé les prix, ce qui auraient permis de sauver les petites librairies et du même coup la diversité des culturel du livre et des auteurs.
Si vous avez deux mots pour mieux éclairer ma lanterne; ce serait sympa. Vu que par ex. Guy Sorman auteur d'ouvrages est à quelque part concerné.
D.J
D.J
Rédigé par : D.J | 30 janvier 2012 à 16:41
C'est un combat d'arrière-garde. Le livre-papier n'en a plus pour longtemps.
Rédigé par : ETF | 30 janvier 2012 à 17:06
Merci ETF. J'en pense pas moins que vous.
D.J
Rédigé par : D.J | 30 janvier 2012 à 17:20
L' Occident s' en sortira militairement. Le niveau de vie baisse , l' économie US est devenu une économie de guerre, on parle de Keynesianisme miliataire. La dette US peut etre effacé du jour au lendemain, il suffit d' envahir l' Asie et le monde arabe et son pétrole. Comment les USAs avec un déficit de 2000 milliards de $ peuvent ils dépenser chaque année 750 milliards dans l' armement autant que le reste du monde. L' OTAN représente la quasi totalité des dépenses mondiales dans l' armement mais à peine 20% de la croissance économique mondiale, ainsi que l' essentiel des dettes de par le monde.
Rédigé par : Islamo Confucianiste | 30 janvier 2012 à 20:09
"D'après mes sources, il a des contacts avancés avec une grosse boîte allemande"
En même temps il faut bien dire qu'il n'est pas très discret et si au bout du compte il l'obtient son siège en cuir avec parachute doré chez Kärcher ce ne sera que justice!
Rédigé par : Farid Ziani | 30 janvier 2012 à 23:37
Hayek et Keynes étaient amis, mais avaient des théories souvent contraires. Keynes avait aidé Hayek qui fuyait le nazisme. Il lui avait trouvé un poste de professeur à Londres.
Lorsque Hayek publia un ouvrage sur les cycles économiques, Keynes lui écrivit son admiration pour ce livre. Keynes lui écrivait même qu'il était entièrement d'accord avec tout le livre.
Rédigé par : gidmoz | 31 janvier 2012 à 10:29
Le Portugal est-il menacé des mêmes affres que la Grèce ?
Au moment où l’Europe cherche des solutions pour éviter un défaut de paiement de la Grèce au mois de mars sur fonds de négociations avec le secteur privé, nous pourrions croire que la situation portugaise peut attendre. Il n’en est rien. La note portugaise est en-dessous du niveau de crédibilite à BB+ depuis la semaine dernière.
Le graphique ci-dessous, tout comme son équivalent grec, est un rappel que l’absence de décisions politiques se paie comptant lorsqu’il s’agit de pays surendettés. En moins d'un mois, le taux du Portugal à dix ans publié par Bloomberg est monté de 12 à 17 %. C'est l'embolie.
http://finance.blog.lemonde.fr/2012/01/30/le-portugal-est-il-menace-des-memes-affres-que-la-grece/
Rédigé par : BA | 31 janvier 2012 à 10:45
Juppé et Copé découvrant Hollande arrogant fait sourire… surtout venant de la part des hommes politiques les plus arrogants de l’UMP !… C’est l’hôpital qui se fiche de la charité… Bien que je ne sois pas de son bord, je découvre, comme nous tous, un homme sûr de lui, de son programme, et qui le montre : aucune arrogance, mais une attitude digne et sereine, un sérieux qui le place d’emblée en situation… Cela surprend les deux concurrents au sein de l’UMP (voir plus loin), habitués à voir Hollande à l’image de sa poupée des « guignols de l’info ». !!! Le personnage a pris de l’épaisseur .mais surtout, ce qui exaspère les deux compères, acquis une crédibilité certaine qui n’était pas évidente, il y a encore peu… Juppé, premier ministre en 1995, termina piteusement son mandat après une grève économiquement désastreuse déclenchée par sa loi sur les retraites (les français n’étaient pas encore « mûrs »). S’étant exilé au Canada, il y apprit l’humilité et… l’écologie ! Copé, lui, vise rien moins que le mandat suprême en 2017… Il est certainement celui qui incarne le mieux cette morgue et cette suffisance qu’il reproche à Hollande…. Cependant, pour l’UMP, Juppé, plus intelligent plus fin, fort de la leçon de 1995, a une présence et un dynamisme qui dépasse de très loin ceux d’un Copé. Il serait le mieux placé pour briguer la présidence en 2017… J’ajouterais même qu’il aurait toutes ses chances en 2012, alors le prétendant (pas encore officiel !) traine les « casseroles » accumulées tout au cours de son quinquennat…
Rédigé par : Jessie_45 | 31 janvier 2012 à 11:42
M.Sorman, comment pouvons nous vous contacter par email ? Merci
Rédigé par : sebastien | 01 février 2012 à 14:06
États zombies : ouvrons les yeux, ni la Grèce, ni le Portugal ne rembourseront jamais leurs dettes.
Nous sommes assis sur un baril de poudre qui peut exploser à tout moment. Les medias ont les yeux rivés sur la mèche Grèce. Les créanciers privés – banques, fonds et assureurs – avaleront-ils sans broncher la couleuvre de 70 % de pertes sur leurs créances, ou bien, au contraire, y aura-t-il défaut ? Car un État ne fait jamais faillite, il fait défaut.
Mais une deuxième mèche se consume également du côté du Portugal. Au fond, les situations du Portugal et de la Grèce ne sont pas très différentes. Voici les chiffres et ratios couramment occultés par les medias.
Ces deux pays, le Portugal et la Grèce, sont des zombies financiers, des morts-vivants. Un zombie financier est un emprunteur qui ne remboursera jamais son passif. Il emprunte pour payer ses intérêts. Ceux qui lui prêtent pensent que le zombie est toujours vivant puisque les intérêts tombent. Mais en réalité le zombie est financièrement déjà mort.
Comment reconnaître un zombie ? C’est très simple : sa dette grossit toujours car il n’y a pas suffisamment de croissance économique pour la rembourser. C’est le cas actuellement. L’arithmétique est implacable, il faut que la croissance dépasse le déficit pour que la dette ne grossisse pas.
Comble de malheur, le retour à une croissance robuste est exclu pour cause de vieillissement de la population et de renchérissement de l’énergie. Ces deux facteurs ne sont pas facilement maîtrisables, même avec la meilleure volonté politique du monde.
http://www.atlantico.fr/decryptage/portugal-zone-euro-grece-dette-creances-zombie-financier-banques-simone-wapler-279024.html?google_editors_picks=true&google_editors_picks=true
Rédigé par : BA | 02 février 2012 à 07:15
Voici comment fonctionne le circuit fermé, en haut :
- Les banques privées européennes empruntent 489 milliards d’euros à la BCE à 1 %.
- Ensuite, avec cet argent, les banques privées européennes prêtent aux Etats européens périphériques. Elles leur demandent de payer des taux d’intérêt très élevés.
- Enfin, la BCE rachète aux banques privées les obligations des Etats européens périphériques.
En haut, ce circuit est un circuit fermé. L’argent tourne dans ce circuit fermé.
L’argent ne descend pas financer l’économie réelle, en bas.
http://www.20minutes.fr/ledirect/871376/banques-prevoient-net-durcissement-credit-bce
Rédigé par : BA | 02 février 2012 à 11:20
Notre pauvre ami Juppé, obligé de la fermer devant l'arrogant nabot sur la question de la loi sur le génocide (entre autres).
Cher taulier, si vous le voyez, faites lui part de notre sollicitude.
Hollande serait bien inspiré de l'embaucher, une fois l'élection pliée. Car cette élection est pliée, quoi qu'en disent les soi-disant commentateurs. Pas certain même que le nabot (oui, on a envie de répondre à son mépris endémique par un mépris encore plus grand) soit au second tour.
Rédigé par : ETF | 02 février 2012 à 15:12
La zone euro pourrait devoir prêter 145 milliards d’euros à la Grèce.
Les gouvernements de la zone euro pourraient devoir apporter jusqu’à 145 milliards d’euros de financements publics à la Grèce dans le cadre du second plan d’aide au pays actuellement à l’étude, ont indiqué vendredi plusieurs sources européennes.
En octobre dernier, les membres de la zone euro s’étaient engagés à contribuer à hauteur de 130 milliards d’euros à ce nouveau plan d’aide, destiné à prendre le relais d’un premier programme de prêts bilatéraux de 110 milliards d’euros décidé en mai 2010.
De toute façon, la Grèce ne pourra jamais nous rembourser.
Mai 2010 : premier prêt à la Grèce (110 milliards d’euros).
Février 2012 : deuxième prêt à la Grèce (145 milliards d’euros).
Rédigé par : BA | 04 février 2012 à 11:31
Aucun accord n'a été trouvé dimanche entre les chefs des trois partis de la coalition gouvernementale en Grèce et la troïka des bailleurs de fonds du pays sur les réformes, et la réunion chez le premier ministre reprendra lundi, ont indiqué deux chefs de parti.
La troïka demande encore plus d'austérité, que le pays est incapable de supporter, a déclaré le leader de la Nouvelle Démocratie (droite) Antonis Samaras en sortant d'une réunion de cinq heures chez le Premier ministre grec.
Le leader d'extrême-droite Georges Karatzaferis a fait valoir qu'il ne voulait pas contribuer à l'explosion d'une révolution en acceptant les mesures demandées.
Rédigé par : BA | 05 février 2012 à 20:19
Notre pauvre ami Juppé (décidément, un leitmotiv), du même parti que ce pétainiste de Guéant et sa civilisation supérieure. La race, bientôt ? Jusqu'où cela ira-t-il ? Petit exécuteur de basses oeuvres Sarkozykes, sombre sbire du petit parrain, lui-même prêt à tous les racolages, toutes les compromissions pour conserver sa drogue favorite: le pouvoir.
Et tout l'UMP, sauf un, d'emboîter le pas. Minables. Vendus.
Vous allez vous marrer à Boulogne.
Amitiés à Juppé.
Rédigé par : ETF | 06 février 2012 à 09:42
Lundi 6 février 2012 :
Dette de la Grèce : les discussions se prolongent mais le compte à rebours est lancé.
Les dirigeants des partis politiques de la coalition gouvernementale grecque sont sommés de donner leur accord lundi aux réformes de structure et d'austérité demandées par les bailleurs de fonds du pays, pour éviter un défaut de paiement du pays en mars.
Réunis dimanche pendant cinq heures, les chefs des trois partis (socialiste-droite et extrême-droite) représentés dans le gouvernement de Lucas Papademos ont réussi à s'entendre sur le volume des économies à réaliser (1,5 point de PIB), sur la mise en place de réformes visant à abaisser les coûts de production et sur un schéma de recapitalisation des banques.
Mais ils ne sont pas parvenus à surmonter leurs objections à toutes les mesures d'austérité demandées par la zone euro et le Fonds monétaire international et à s'engager publiquement à appliquer les impopulaires réformes, condition pour obtenir le déblocage d'un nouveau prêt vital d'au moins 130 milliards d'euros.
Un point dur des discussions porte notamment sur l'insistance des bailleurs de fonds d'abaisser le salaire minimum en Grèce, solution rejetée par les partenaires sociaux et les partis.
Or le temps presse : Athènes a impérativement besoin de boucler un accord rapidement car le pays n'a pas les moyens de rembourser 14,5 milliards d'euros de prêts qui arrivent à échéance le 20 mars, et risque la cessation de paiements à cette date.
Désormais le compte à rebours est lancé.
http://www.boursorama.com/actualites/dette-de-la-grece-les-discussions-se-prolongent-mais-le-compte-a-rebours-est-lance-4d88f9d495ac70d34ab9fac92ea0fc19
Rédigé par : BA | 06 février 2012 à 09:50
Lundi 6 février 2012 :
Grèce : grève générale mardi contre la nouvelle cure de rigueur.
Les deux grandes centrales syndicales grecques, Adedy et GSEE, ont appelé lundi à une grève générale de 24 heures mardi contre les nouvelles mesures de rigueur réclamées par l'Union Européenne et le FMI, et que tente de parachever le gouvernement, a annoncé l'agence de presse ANA.
"Ces nouvelles mesures sont la chronique d'une mort annoncée, l'objectif est de mettre à bas tout le droit du travail et de baisser les salaires de 20 à 30% en plus des coupes déjà opérées", a déclaré le président de la GSEE (secteur privé), Iannis Panagopoulos, à l'issue d'une réunion syndicale.
Rédigé par : BA | 06 février 2012 à 11:19
@ ETF,
En traitant sans cesse les américains moyens de gros obèses stupides et incultes par rapport au reste de la planète; vous êtes semble-t-il mal placé pour faire la leçon à Guéant et ses degrés de supériorité entre les civilisations qu'il invoque.
D.J
Rédigé par : D.J | 06 février 2012 à 17:09
Ah, cher DJ, vous manque un peu de culture américaine, Bill Maher et autres satiristes, par exemple.
Je m'amuse, de plus, d'observer les "étrangers" traiter des américains d'anti-américanisme.
Les plus grands critiques de la société de conso-gros derrières américaine sont américains.
Obama en tête, d'ailleurs, sauf qu'il le fait plus poliment.
Et puis, si vous ne voyez pas la différence entre la satire et les Pétainiaiseries de Guéant, je n'y puis rien.
Rédigé par : ETF | 06 février 2012 à 17:19
Les satiristes ne font que de reprendre des clichés. clichés dont je doit dire qu'il n'y a pas non plus de fumée sans feu. Mais cela reste à vocation humoristique pour la plupart.
Tout comme quand les français imitent les Suisses: Ils les singent comme étant lent avec un accent bien suisse. Accent bien suisse qui n'existe d'ailleurs nul part en Suisse. Gros clichés certes; mais allez savoir pourquoi les suisses se reconnaissent quand même?
Mais le degrés d'anti-américanisme en Europe devient seulement intolérable quand les mêmes propos concernent les africains, les asiatiques ou n'importe quelles ethnies non blanche.
Si Géant dirait que les américains sont sous-cultivés et ignards par rapport aux autres nations on en ferait pas une telle polémique. On dirait qu'il a raison ou pas tort. voilà tout.
D.J
Rédigé par : D.J | 06 février 2012 à 17:49
Là n'est pas la question. Se moquer et se lamenter des travers de son propre pays, c'est nécessaire, et c'est sain.
Dire qu'une civilisation est supérieure à une autre relève d'un tout autre domaine.
Guéant est un ignare. Sinon il saurait que l'Occident ne serait pas grand chose, par exemple, sans les génies de l'Islam. Mais sans doute a-t-il oublié que les grands philosophes Grecs furent traduits, étudiés, et considérés par ces vilains Sarasins, alors que la "civilisation occidentale" se vautrait dans l'obscurantisme. Pire! Que les pré et post-Socratiques, oui, les Grecs, qui sont les pères de notre "civilisation" (whatever that means) furent très fortement influencés par les sagesses Indiennes.
Bref, Guéant, c'est de la chaire à Pétainiste. Ignorant, sinistre, arrogant, nationaliste, et sans le moindre scrupule.
Rédigé par : ETF | 06 février 2012 à 18:09
Le problème n'est pas seulement Guéant. C'est que tout les responsables UMP (ou presque) se rangent derrière lui. A part quelques braves, Juppé, Rafarin, qui osent braver la dictature Sarkozyque.Hé oui. Y'a les ceux qui ont l'esprit collabo, et les autres.
C'est pitoyable.
Rédigé par : ETF | 06 février 2012 à 18:18
" Guéant est un ignare. Sinon il saurait que l'occident ne serait pas grand chose, par exemple, sans les génies de l'Islam. Mais sans doute a-t-il oublié que les grands philosophes Grecs furent traduits, étudiés, et considérés par ces vilains Sarasins, alors que la "civilisation occidentale" se vautrait dans l'obscurantisme. "
Vous voulez dire qu'à l'époque des " vilains sarazins et des " génies de l'islam " le monde arabe était supérieur à la civilisation occidental?
Moi je le dirais le sans contest. Mais il faut aussi l'accepter dans l'autre sens là où des nations d'aujourd'hui baignent dans l'obscurantisme tel certaines nations musulmanes et communistes comme la Corée du nord. Si Guéant pense à ces civilisation, ses contradicteurs se mentent finalement à eux-mêmes.
Et l'influence des autres civilisations sur les autres ne prouve rien. Les grecs ont eu une influence indienne? parce que Alexandre le Grand est allé jusque là-bas. Et c'est aussi le pancrace Grec qui est à l'origine des art-martiaux chinois et orientaux notemment ceux du temple de Shaolin en Chine. Les Indiens ont eux aussi bénéficié de la culture grec.
Mais il ne faut pas confondre supériorité de races et supériorité d'une civilisation par rapport à une autre.
Le premier est totalement faux alors que le second est bien réel.
Il ne faut pas non plus fustiger Guéant au nom d'un politiquement correct en se mentant à nous mêmes.
D.J
Rédigé par : D.J | 06 février 2012 à 19:35
"Les grecs ont eu une influence indienne? parce que Alexandre le Grand est allé jusque là-bas."
Non, lisez. C'est quoi, une civilisation ? C'est quand ? C'est où ?
Je pense que vous serez d'accord: si la barbarie occidentale au 20è siècle (faut-il rentrer dans les détails) doit nous enseigner une chose, c'est, au minimum, un peu d'humilité sur nous-mêmes.
Humilité qui fait clairement défaut au sieur Guéant-le-Néant, mais nul ne s'en étonnera.
Ignorance rime avec arrogance, dans le fond et dans la forme.
Rédigé par : ETF | 06 février 2012 à 19:52
@ ETF,
Je suis aller faire un petit tour pour voir exactement ce qu'a dit Géant.
il ne mentionne pas la civilisation occidentale. Il dit que les civilisations de se valent pas. Que celles qui respectent les droits humains et la dignité de l'homme et de la femme valent mieux que celles qui ne les respectent pas. Il n'y a rien de raciste de pétaniste ou d'ignorance. Il parle ni de race ni d'ethnie.
Maintenant il suffit de comparer celles qui respectent aux mieux les droits humains par rapport à celles qui les respect pas ou peu. Elles existes et vous ne pouvez pas le nier.
Il parle d'aujourd'hui. Ce qui s'est passé il y a 4 siècles ou 2 milles ans est un autre débat.
Vous êts bien tombé dans le panneau du politiquement correct.
D.J
Rédigé par : D.J | 06 février 2012 à 20:54
Lundi 6 février 2012 :
Dette : la Grèce est déjà au-delà des délais.
Les discussions entre la Grèce et ses créanciers pour éviter au pays le défaut de paiement au pays en mars sont déjà au-delà des délais prévus, a averti lundi un porte-parole de la Commission européenne.
"La vérité, c'est que nous sommes déjà au-delà des délais", a déclaré Amadeu Altafaj, porte-parole du commissaire européen aux Affaires économiques, Olli Rehn, ajoutant que la balle est dans le camp des autorités grecques à ce stade.
http://www.romandie.com/news/n/_ALERTE___Dette_la_Grece_deja_au_dela_des_delais_060220121302.asp
Rédigé par : BA | 06 février 2012 à 21:53
Merci BA pour ce commentaire tout à fait en lien avec l'article et que personne n'avait trouvé par ailleurs.
Si vous pouviez agrémenter vos interventions de quelques copier / coller Bloomberg, ce serait beaucoup plus sympathiques pour tout le monde.
A moins que les taux soient orientés à la baisse ; ce qui serait contraire à votre vision du monde ???
Rédigé par : Bruno Arfouille | 06 février 2012 à 22:00
Lundi 6 février 2012 :
Grèce : taux des obligations à 1 an : 504,061 %.
http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GGGB1YR:IND
Grèce : taux des obligations à 2 ans : 184,980 %.
Grèce : taux des obligations à 5 ans : 52,654 %.
Grèce : taux des obligations à 10 ans : 34,237 %.
Rédigé par : BA | 06 février 2012 à 22:41
Cher DJ, point de panneau de politiquement correct.
Il n'était nul besoin d'employer ce terme, en soi discutable, de "civilisation", qui par définition dresse les bons (nous) contre les autres (eux). Les supérieurs contre les inférieurs. Les chrétiens contre les musulmans ?
Il s'agit là d'un terme beaucoup trop englobant, aussi imprécis que fantasmagorique, employé délibérément pour stigmatiser "les autres", et par là même, satisfaire les bas instincts de la droite française. Juppé et Rafarin, entre autres, ne s'y sont pas trompés, même s'il leur est impossible de sortir de la terminologie diplomatique politicienne.
C'est vous, cher DJ, qui faites ici preuve de naïveté.
Rédigé par : ETF | 06 février 2012 à 23:32
@ ETF,
Vouloir se voiler la face sur une vérité cela s'appelle la dictature du politiquement correct. Les antiracistes mettent du racisme à toutes les sauces pour mieux le dénoncer.
On retombe dans le même travers quand zemmour évoque qu'il y plus de noirs et de maghrébins dans les prisons. Cela déclenche un tollé de la part des bien-pensants. Pourtant C'est vrai. Il n'ait bientôt plus possible d'évoquer une réalité.
Et ce sont souvent ces même personnes qui veulent faire taire ces vérité dérangeantes qui vont jusqu'à nier le caractère ultra-criminel du communisme en disant que le vrai communisme ce n'est pas ça.
Peut-être que pour ces bien-pensants la civilisation du monde communiste valaient celle de l'occident? Tout comme la civilisation japonaise vaudrait celle de Corée du nord ou que les valeurs laïc de la civilisation turc seraient égales aux valeurs théocratiques de la civilisation persane d'Iran?
Moi j'estime qu'il faut appeler un chat un chat. l'histoire écrit par les faux-culs est une sorte de négationnisme.
D.J
Rédigé par : D.J | 07 février 2012 à 10:18
Civilisation du monde communiste, un machin qui dura moins d'un siècle? Il y a erreur sur la définition du terme "civilisation". Dira-t-on qu'il y eut une civilsation nazie? Une civilisation napoléonienne? Une civilsation giscardienne? Vous vous trompez de chat.
En attendant, le déficit commercial de la France vient d'atteindre des records, ce que voudrait faire oublier la Neanterie du jour...
Rédigé par : ETF | 07 février 2012 à 11:45
@ ETF,
Ne cherchez pas à noyer le poisson avec des détails techniques. Fallait-il vous préciser la civilisation russe sous le soviétisme pour saisir la nuance? cette civilisation de cette époque communiste était elle vraiment au même niveau que la nôtre en occident démocratique?
Tout comme de préciser la civilisation musulmane ou arabe d'aujourd'hui sous l'islamisme? Bien que pour cette dernière; je ne vais pas mettre le milliard de musulman en tant qu'islmiste potentiel; mais c'est quand même une tendance de cette religion qui impose archaïquement les moeurs et les lois dans ce monde musulmans.
Toutes les civilisations ont eu leur heures de gloire et de lumière. Il n'a jamais été gênant pour la police de la morale de dire que la civilisation arabe fut supérieur à l'occident il y a quelques siècles. Pourquoi évoquer le contraire pour aujourd'hui serait du racisme, de la discrimination et autres?
D.J
Rédigé par : D.J | 07 février 2012 à 12:15
Mardi 7 février 2012 :
Grèce : taux des obligations à 1 an : 528,384 %.
http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GGGB1YR:IND
Grèce : taux des obligations à 2 ans : 185,458 %.
Grèce : taux des obligations à 5 ans : 52,876 %.
Grèce : taux des obligations à 10 ans : 34,442 %.
Grèce : report à mercredi de la réunion des dirigeants politiques.
La réunion des dirigeants politiques grecs prévue ce mardi pour valider les réformes exigées par les bailleurs de fonds d'Athènes en échange d'un deuxième plan d'aide a été repoussée à mercredi, a déclaré un responsable gouvernemental grec.
Un responsable de parti qui n'a pas souhaité être identifié a indiqué que ce report était lié au fait que les dirigeants des formations politiques n'avaient pas encore reçu le texte du projet d'accord sur ce plan de renflouement de 130 milliards d'euros.
Rédigé par : BA | 07 février 2012 à 20:13
Un dessin d'Iturria qui résume tout :
http://iturria.blogs.sudouest.fr/archive/2012/02/08/le-trait-d-iturria-du-7-fevrier-2012.html
Rédigé par : BA | 09 février 2012 à 11:00
Jeudi 9 février 2012 :
Grèce : grève générale de 48 heures contre la cure de rigueur.
Les deux grandes centrales syndicales grecques, Adedy pour le public et GSEE pour le privé, ont appelé jeudi à une grève générale vendredi et samedi contre les nouvelles mesures de rigueur exigées par l'Union Européenne et le FMI en échange d'un nouveau prêt, a-t-on appris de source syndicale.
"Nous appelons à une grève générale vendredi et samedi au côté du syndicat de la fonction publique", a indiqué à l'AFP un porte-parole de la GSEE après une nuit de réunion marathon des trois partis de la coalition gouvernementale sur le nouveau plan de rigueur.
http://www.romandie.com/news/n/_ALERTE___Grece_greve_generale_de_48_heures_contre_la_cure_de_rigueur090220121102.asp
Rédigé par : BA | 09 février 2012 à 11:33