Le Sénat, en qualifiant de génocide le massacre des Arméniens, sans citer les Arméniens !!! ( la loi prévoit la pénalisation de la négation de tout génocide reconnu comme tel- ce que l'on appelle de la casuistique ) par l'armée ottomane il y a bientôt un siècle, n'a pas réécrit l'histoire mais pris le parti des activistes arméniens contre le gouvernement turc. Ce gouvernement mérite cette défaite politique tant il a mal géré sa relation avec les Arméniens, ceux qui vivent encore en Turquie, ceux qui vivent en Occident et ceux de l'Arménie indépendante.
Il est regrettable que les discussions engagées en Turquie même n'aient pas abouti à une relation claire du massacre originel qui aurait été acceptée par les deux parties. Cela aurait été d'autant plus accessible que le gouvernement turc n'est pas l'héritier de l'Empire ottoman qui perpétua ces massacres. Pourquoi le refus turc ? Les Turcs ont toujours été agacés, depuis le milieu du XIXe siècle, par le soutien systématique des Etats européens chrétiens aux Arméniens : le vote du Sénat français s'inscrit dans cette tradition qui remonte au Congrès de Berlin en 1878 quand les puissances européennes se posèrent en défenseurs des Arméniens ottomans. Par ailleurs, les Arméniens se trouvaient en concurrence en Anatolie orientale avec les Kurdes, qui eux aussi souhaitaient créer un Etat indépendant, sur le même territoire que les Arméniens. Kurdes et Arméniens étaient en rivalité et s'entretuaient, leur seul point commun était la volonté de démanteler l'Empire ottoman. Les Kurdes, par symétrie avec les Arméniens, reçurent des soutiens extérieurs, de la Russie et de la Grande-Bretagne.
Cet enchevêtrement des peuples et des revendications nationales fut fatal aux Arméniens d'Anatolie. Quand la Première guerre mondiale éclata, ces Arméniens, avec l'appui de l'armée russe du Caucase, étaient sur le point de prendre les Ottomans à revers. Ceux-ci décidèrent alors de transférer - pas d'exterminer, bien que cela revienne au même - les Arméniens d'Anatolie vers la Turquie de l'Ouest. Le massacre eut lieu au cours de cette longue marche forcée. Dans le même temps, les Arméniens, nombreux à Istanbul, ne furent pas massacrés mais placés sous surveillance. Si le massacre ne fait pas de doute, le génocide est contestable, puisque ce ne sont pas les Arméniens en tant que "race" qui furent visés, mais les Arméniens en tant que nation dissidente.
Une autre raison qui empêtre le gouvernement turc actuel dans ses contradictions tient au rôle des Kurdes dans cette affaire : grands massacreurs d'Arméniens, les Kurdes s'emparèrent de leurs terres dès qu'ils en furent expulsés et ils s'y trouvent encore. L'appellation de génocide ouvrirait le droit à la restitution de leur propriété aux Arméniens, au risque de faire exploser la Turquie dont le tiers oriental est peuplé par les Kurdes.
On comprend à peu près le comportement et les maladresses du gouvernement turc. Les motivations des Arméniens en exil depuis trois à quatre générations sont plus complexes : elles rélèvent sans doute de la victimologie, une volonté collective d'être reconnus comme victimes. Il existe aux Etats-Unis un mouvement comparable chez certains intellectuels Noirs qui souhaitent que l'esclavage dans les deux Amérique soit reconnu comme génocide - donnant droit à réparation. En Vendée (plus vaste que le seul département), l'historien Ronald Seycher fait campagne depuis vingt-cinq ans pour que la République française reconnaisse le "génocide vendéen" : de fait, le Comité de Salut public, en 1793, avait ordonné l'extermination de la race vendéenne alors même que la guerre civile était terminée.
Il reste à s'interroger sur les motivations des sénateurs français ? Comme ils ne sauraient ignorer- encore que - la complexité des événements de 1915 en Anatolie, on suppose qu'ils ont obéi à des considérations plus immédiates.Ll'influence du vote arménien? Elle me semble surestimée, car seules sont concernées deux ou trois circonscriptions (Marseille, Issy-les-Moulineaux) et tous les Arméniens de France ne sont pas mobilisés autour de la reconnaissance du génocide. Nombre d'entre eux, hormis les plus militants, savent que ce vote va rendre plus difficile encore une réconciliation en Turquie même, entre Kurdes, Arméniens et autres musulmans. Sans doute est-ce la candidature de la Turquie à l'Union européenne, et son refus par un grand nombre de Français, qui constitue la raison véritable mais inavouée de ce vote a-historique. Mieux aurait valu le déclarer ouvertement que d'instrumentaliser la cause arménienne.
Certains Arméniens ont emporté une victoire symbolique ; le gouvernement turc a perdu. Mais, à terme, je ne vois que des perdants : une réconciliation impossible en Turquie même, la frontière fermée durablement entre la Turquie et l'Arménie, le renvoi de la Turquie dans le camp musulman, alors même que les Turcs aspirent à leur européanisation et que nous avons besoin d'eux pour pacifier le voisinage en Syrie et en Irak.
On attend toujours de même de punir la négation des crimes communistes. L'idéologie la plus impunie de l'histoire.
En tout cas merci de cette petite leçon d'histoire.
Faut-il vraiment punir les négations de crimes ou de génocides comme on l'a fait pour la shoah ou maintenant pour les arméniens?
Personnellement punir ce genre de négationnismes; et pour moi une façon de vouloir cacher la merde au chat. Ces loi anti-négationnistes donnent une sorte de sentiment que l'on a pas d' arguments a faire valoir contre les négationnistes. Comme si le négationnisme allait sortir vainqueur de l'histoire.
Un bel aveux de faiblesse. Car de tout façon loi ou pas loi punissant le négationnisme, on ne peut rien contre ceux qui nient la shoah ou le génocide arménien.
Les négationnistes savent qu'ils soutiennent des non fait historiques. Ils se mentent à eux-mêmes en toute connaissance de cause.
Ces lois sont contre des " ânes qui non pas soif mais à qui on aimerait faire boire "
Autant dire des lois dans le vide.
D.J
Rédigé par : D.J | 24 janvier 2012 à 16:58
Le sénat français vient de voter la loi sur la mémoire du génocide du peuple arménien… provoquant la fureur de la Turquie… soutenue par une grande partie de sa population... menaçant du boycott de nos produits… je ne comprends pas cette attitude…. Il serait plus digne, plus courageux de reconnaître les faits. La Turquie en sortirait grandie… Ces évènements se sont déroulés il y a un siècle…. Le temps de 5 générations… En quoi la population actuelle doit-elle se sentir coupable de ces crimes ? Pourquoi se solidariser avec ces ancêtres si lointain ?
Cette situation, d’autres pays l’ont affronté avec dignité : notamment l’Allemagne avec son lourd passé nazi dont resurgissent parfois quelques images : le pape actuel en tenue de la jeunesse hitlérienne… Gunther Grass avouant une erreur de jeunesse avec son adhésion au parti nazi… J’ai le souvenir ému dans le film « K » d’Alexandre Arcady, de cette scène combien dramatique : une jeune fille allemande vivant de nos jours, accompagnée de son grand amour : un jeune juif (interprété par Patric Bruel) dont la famille a été décimée dans les camps, découvre avec horreur qu’elle est la fille d’un grand criminel SS… se cachant sous l’habillement d’un juif orthodoxe, père qu’elle tue à la fin du film…
Plus prés de nous, Jacques Chirac a reconnu courageusement la responsabilité de l’Etat Français dans la rafle du Vel d’Hiv… Nous avons eu les aveux du général Osaresse, un responsable du renseignement militaire pendant la guerre d’Algérie, qui recueillait des informations sous la torture avec la trop célèbre « gégénne ».
Nous n’avons donc à recevoir de leçon de la Turquie sur notre jugement de nos propres turpitudes….
Rédigé par : Jessie_45 | 24 janvier 2012 à 17:38
"Comme ils ne sauraient ignorer- lol- la complexité des événements de 1915 en Anatolie"
Je me trompe sans doute mais ce "lol" ne serait-il pas un commentaire personnel que vous auriez oublié de supprimer lors de votre relecture?
En tous cas, quelque chose me dit que Sarkozy restera en Turquie pour les années à venir le héros qui aura empêché le pays de payer une partie de la dette grecque et pour ce peuple ça n'a pas de prix.
Rédigé par : Farid Ziani | 24 janvier 2012 à 19:18
Mon Dieu quelle imagination pour écrire l'histoire, Monsieur Sorman! Mais je présume que vous n'avez pas dû inventer ces sornettes tout seul, qu'elles ont dû vous être glissées à l'occasion d'un repas bien arrosé sur les rives du Bosphore...
Pour remettre un peu de clarté dans tout ce fatras:
1) "les Arméniens se trouvaient en concurrence en Anatolie orientale avec les Kurdes", dites-vous. En réalité, les Kurdes, peuple nomade d'origine indo-européenne, converti à l'Islam, ont durant le XIXème été instrumentalisés par l'Etat Ottoman pour faire pression sur les Arméniens chrétiens majoritaires à l'Est de l'Anatolie, le berceau de leur civilisation. Il ont servi de bras armé aux autorités pour perpétrer de nombreux massacres, avec la promesse de faire main basse sur leurs biens et leur terres. Il ne s'agit donc nullement d'une concurrence entre deux nationalismes irrédentistes, mais d'un acte de prédation encouragé par l'Etat.
2) " ces Arméniens, avec l'appui de l'armée russe du Caucase, étaient sur le point de prendre les Ottomans à revers" : c'est conférer bien trop de puissance aux quelques bataillons engagés aux côtés de l'armée russe (dont la plupart étaient composés d'Arméniens issus de la partie de cette nation alors occupée par la Russie). Car ce sont bien les Russes (et non les seuls Arméniens) qui ont menacé l'Empire sur son flanc Est. D'ailleurs, dans leur écrasante majorité, les Arméniens ottomans ont été recrutés au sein de l'armée turque, ce qui a permis de contrôler, de désarmer, puis de massacrer tous les hommes valides, empêchant par la même le reste de la population de résister efficacement à la déportation.
3) "Ceux-ci décidèrent alors de transférer - pas d'exterminer": même en faisant abstraction de tous les témoignages et preuves matérielles rassemblés sur cette période, la seul observation du schéma de la déportation, dont le but était le désert de Syrie (et non l'Ouest de la Turquie, régions dont les Arméniens, pourtant loin du front russe, ont également été évacués) démontre que l'espoir d'une survie des "déplacés" était quasiment nul. L'intention d'exterminer était dons manifeste.
4) "On comprend à peu près le comportement et les maladresses du gouvernement turc": A ce sujet, je me réfère à l'analyse très profonde développée par le professeur Taner Akçam, notamment dans cet excellent article du Monde Diplomatique: http://www.monde-diplomatique.fr/2001/07/AKCAM/15341
Au final, je ne nie pas l'intention électoraliste évidente dans l'adoption de cette loi. Je suis moi-même opposé à toute loi condamnant la liberté d'expression, quelle qu'elle soit, et à ce titre, j'étais plus que réticent vis-à-vis de celle que le Sénat vient d'adopter. Néanmoins, l'existence de la loi Gayssot rendait son rejet insoutenable moralement. Et l'hystérie turque, totalement infondée (la loi ne vise en rien la Turquie) et ses tentatives d’immixtion dans la politique intérieure française, dans la manière dont cette dernière devait légiférer, rendait à mon avis incontournable l'adoption de ce texte.
Rédigé par : Punica Fides | 25 janvier 2012 à 08:20
Jessie45:
Concernant le refus de reconnaitre le genocide armenien par le gouvernement turc, je crois qu'il ya une raison qu'on peut evoquer. Cela en va de meme pour le gouvernement japonais de ne pas reconnaitre officiellement le massacre de Nankin en Chine :
Il se trouve que ces reconnaissances de massacres ou genocides passes ont entraine, parmis les peuples qui l'ont reconnu, notamment la France, une culpabilisation et un veritable traumatisme, qu'on retrouve dans les esprits et aussi, ce qui est beaucoup plus grave, dans les actes politiques.
Je pense que si les elites francaises se montrent aussi tolerantes aujourd'hui envers l'immigration de masse en France, meme lorsqu'elle met a mal la coherence de la societe francaise (dixit Lucien Israel), c'est en partie a cause de cette culpabilisation des esprits.
Le mythe fondateur de la France moderne, ce n'est pas les Lumieres etc. mais les horreurs de la Collaboration.
Je pense que les Turcs, les Japonais et d'autres peuples, ont bien raison de refuser ces reconnaissaces memorielles pour eviter cette culpabilisation.
Rédigé par : EnDirectDeChine | 25 janvier 2012 à 10:04
Sinon, les Turcs se considerent comme heritiers de l'Empire ottoman. En Orient, comme je le constate en Chine actuellement, les gens reflechissent sur des siecles ou des millenaires. Il est exact qu'en France, on ne se reconnait pas comme etant les heritiers a la fois de Charles Martel et de Louis XIV, mais en Chine, les gens se considerent comme heritiers de tous les Empereurs et heros passes, comme en temoigne ce passage recent des dirigeants chinois allant se prosterner devant une stele portant le nom de tous les empereurs. Idem pour la Turquie, ou les heros de Matzikiert et les sultans qui ravageaient l'Europe sont reconnus comme des peres.
Rédigé par : EnDirectDeChine | 25 janvier 2012 à 10:17
Il reste à s'interroger sur les motivations des sénateurs français ?
c'est helas de la politique à courte vue, au moment même où la Turquie redéploie de toute façon sa diplomatie.
Rédigé par : Le Parisien Liberal | 25 janvier 2012 à 11:14
http://www.herodote.net/histoire/evenement.php?jour=19150424
Rédigé par : joseph | 26 janvier 2012 à 05:54
A vous lire il semblerait, que les Turcs ont commis un génocide "à l'insu de leur plein gré".
Je crois que ce que les arméniens demandaient c'est qu'on les laisse tranquilles en France, qu'on ne leur interdise pas de faire figurer le terme "génocide" sur des banderoles le 24 avril et sur de rares monuments.
Est-ce trop demander ?
La Turquie était-elle obligée de publier un DVD niant le génocide dans la presse (le Time me semble-t-il) ?
La Turquie était-elle obligée de faire défiler à Paris des Anglais, Belges, Allemands d'origine turque ?
Quant à l'instrumentalisation elle n'est pas du fait des "activistes" ou plutôt des militants arméniens mais plutôt des politiques français.
Les militants ont essayé de bénéficier d'une fenêtre de temps, est-ce critiquable quand on est convaincu de la justesse de sa cause ?
La notion de "victimologie" est discutable car les conséquences de ce type d'émigration de "survie" peuvent peser dans les rapports et la transmission entre générations (un enfant de 4 ans qui voit sa famille massacrée ne fait pas forcément un bon père et un bon grand-père).
Pour finir, si "l'élite française" est gênée par ce combat, qu'elle le dise, les arméniens peuvent très bien émigrer dans un autre pays où ils sauront s'intégrer par leur discrétion et leur travail.
Rédigé par : Jean | 26 janvier 2012 à 11:04
Mercredi 25 Janvier 2012
Libération
Pour l’étude et l’histoire du génocide des Arméniens
http://www.liberation.fr/monde/01012385548-pour-l-etude-et-l-histoire-du-genocide-des-armeniens#
Nous, historiens spécialistes du génocide des Arméniens engagés depuis de nombreuses années dans la recherche et la publication d’ouvrages sur ce sujet, tenons à exprimer notre complet désaccord avec les déclarations publiques tendant à faire de la réalité du génocide des Arméniens une thèse à discuter ou l’objet de quelque commission bipartite Turquie-Arménie devant statuer sur son existence, d’autant que derrière cette proposition apparemment objective se dissimule clairement le déni d’un Etat qui gagnerait à assumer son passé.
Nous nous élevons contre cette manœuvre de diversion qui prouve une grave ignorance des acquis de la recherche et finit par recourir à certains ressorts du négationnisme du génocide des Arméniens, instillant le mensonge, le soupçon et la rumeur. De telles méthodes déshonorent la raison critique et flirtent avec les tendances les plus criantes du négationnisme et du révisionnisme dont le but est de contester une évidence, en l’occurrence la réalité du génocide des Arméniens.
Nous rappelons solennellement que toute opinion ne vaut pas démonstration. De telles déclarations remettent en question la masse déjà importante des travaux universitaires sur la réalité de ce génocide commis entre 1915 et 1916, déjà qualifié en son temps de «meurtre d’une nation». La nécessaire poursuite des travaux sur cet événement ne peut s’appuyer sur l’occultation ou le refus perpétuels des acquis de la recherche, par l’invocation d’une liberté scientifique que le négationnisme détourne et pervertit et que le gouvernement turc, qui plus est, réprime violemment, à l’image de ces universitaires et éditeurs indépendants aujourd’hui emprisonnés. La matérialité et l’intention du génocide commis contre les Arméniens de l’Empire ottoman durant la Première Guerre mondiale ont été amplement démontrées par des historiens qui ont pris la peine de travailler sur ce sujet et savent de quoi ils parlent quand ils associent le concept de génocide au cas arménien, à la différence des auteurs de ces déclarations approximatives, forts d’une notoriété acquise sur d’autres sujets mais dont aucun n’a mis son nez dans les archives ou publié sur le sujet.
Répandre l’idée que la réalité du génocide des Arméniens serait contestable constitue une véritable insulte pour les historiens et l’Histoire. La liberté pour l’Histoire n’est pas celle de dire n’importe quoi. L’autonomie de la recherche impose aussi la rigueur scientifique et l’honnêteté intellectuelle. Un génocide constitue un événement de portée mondiale qui exige une recherche internationale. Plus que jamais, la recherche sur les génocides avec une dimension comparatiste mérite une place plus importante en France, à l’université, à l’école, dans le monde de l’édition, au service du savoir et de la formation des citoyens. Le soutien à la recherche dans ce domaine devrait être une priorité de la République.
Nous lançons aussi un appel aux pouvoirs publics en France pour la création d’une chaire d’histoire sur l’étude des génocides. Elle permettrait de former, d’éduquer et d’en finir avec les propos négationnistes. Enfin, nous invitons l’ensemble des collègues reconnus en France et à l’étranger par leurs travaux sur le génocide des Arméniens ainsi que les chercheurs en sciences sociales et humaines concernés par cette approche, à s’associer à cet «Appel pour l’Histoire du génocide des Arméniens».
Annette Becker professeur d’histoire contemporaine à l’université Paris-Ouest Nanterre-La Défense, membre du comité scientifique du Mémorial de la Shoah ; Hamit Bozarslan directeur d’études à l’EHESS, docteur en histoire et sciences politiques ; Vincent Duclert professeur agrégé à l’EHESS et professeur associé à Columbia University-Paris ; Raymond Kévorkian historien et enseignant à l’Institut français de géopolitique ; Claire Mouradian directrice de recherche au CNRS ; Yves Ternon historien et membre de la direction du Mémorial de la Shoah
Ecrire à : [email protected]
Rédigé par : Jean | 29 janvier 2012 à 10:41
Quelques définitions du mot génocide :
http://www.cnrtl.fr/definition/GENOCIDE
http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/GENOCIDE
http://dictionnaire.reverso.net/francais-definition/GENOCIDE
http://www.linternaute.com/dictionnaire/fr/definition/genocide/
http://www.mediadico.com/dictionnaire/definition/genocide/1
Rédigé par : Jean | 29 janvier 2012 à 15:56