Dans les débats télévisés, en direct, où chacun tente de faire une percée, il ne se dit pas grand chose : même chez Frédéric Taddéi, le plus tolérant des animateurs, le fond est vite éclipsé par le spectacle. La télévision ne peut être autre chose que de la télévision : comme l'écrit McLuhan, le média c'est le message. Chaque participant, je n'évoque même pas le téléspectateur insomniaque, en sort frustré de n'avoir pu transmettre à la nation, le message forcément essentiel dont il était le seul détenteur. Il n'empêche qu'en y réfléchissant ensuite, à froid, les non-dits de ces débats - et de celui d'hier en particulier sur FR3 - sont significatifs. Décryptons, en me limitant à l'essentiel, les échanges sur la pauvreté de masse animés par Esther Duflo, économiste au MIT de Boston, Edwy Plenel, directeur de Médiapart et votre serviteur. Esther Duflo s'est imposée dans le paysage économique par ses évaluations de l'efficacité - ou non - des aides aux plus pauvres. Elle a particulièrement analysé le bon usage des moustiquaires dans les zones impaludées : est-il plus efficace de donner ces moustiquaires ou de les vendre à un prix modeste ? Le don risque de ne pas faire comprendre, aux intéressés, la nécessité d'utiliser la moustiquaire. La vente risque de décourager leur usage dans les populations à faibles revenus. Esther Duflo sur la base de ses expériences de terrain (mais sur des échantillons très modestes) conclut que le don est plus efficace que la vente. De là, elle induit que le débat classique sur l'aide aux peuples pauvres, plutôt que des politiques de développement endogènes, est dépassé : "idéologique", dit-elle.
La science qu'elle incarne aurait remplacé l'idéologie ? Il est désormais possible, écrit-elle et disait-elle hier, de mesurer l'efficacité de toute politique sociale. Il se trouve, opportunément, que dans tous les cas examinés par Esther Duflo, l'intervention externe d'un bienfaiteur (ONG, organisation internationale, Etat) s'avère toujours plus efficace que la non-intervention. Ce qu'elle justifie dans ses écrits en observant que ni les pauvres, ni les riches ne savent choisir ce qui est bon pour eux. Un pauvre au Maroc (sic) préférera acheter une télévision que de la nourriture : il choisit mal. Un riche qui boit l'eau du robinet ne se demande pas, dans un pays développé, si elle est potable : on a choisi pour lui.
Esther Duflo s'inscrit donc en faux contre toute l'économie classique et l'école du choix rationnel qui envisagent que les individus font de bons choix pourvu qu'on leur permettre de choisir. Disant cela à Esther Duflo, je me fais traiter « d'idéologue » ! Plenel soutient, sans surprise, Esther Duflo. Je fais observer que toutes les ONG et organisations internationales au monde ne sont que des infirmeries, efficaces quand elles suivent les recommandations d'Esther Duflo, mais seulement des infirmeries. En réalité, ce n’est pas de la théorie ni de l’idéologie, seules de bonnes politiques économiques sont parvenues, depuis quarante ans, à sortir de la pauvreté, plusieurs milliards d'hommes et de femmes. J'ajoute que cette sortie massive de la pauvreté a commencé lorsque les pays aussi différents que le Brésil, l'Inde ou la Chine ont renoncé au socialisme pour se convertir à l'économie de marché.
Réponse d'Esther Duflo : "ces trois pays ont suivi des politiques très différentes, on ne sait pas expliquer la croissance". On reste stupéfait : l'histoire économique, l'expérience ne nous auraient donc rien enseigné ? Plenel surenchérit et m'accuse de poursuivre un combat dépassé. S'il est dépassé, pourquoi la Birmanie est-elle pauvre et la plus grande partie de l'Afrique ? C'est tout de même bien parce qu'il y est interdit d'entreprendre. En vérité, Esther Duflo et Plenel refusent d'avouer la défaite totale du socialisme pour le développement ; le terme même d'économie de marché les horripile. Pour ne pas reconnaître leur déroute, ils nous assurent que la guerre n'a pas eu lieu : y revenir, ce serait sombrer dans « l'idéologie ». Eux sont des scientifiques qui ne se prononcent pas sur la base d'idées préconçues, mais en fonction de l'efficacité démontrée ou non des programmes.
Cette posture scientifique est-elle neuve à gauche ? Pas vraiment. Rappelons que, pour Karl Marx et les marxistes, le socialisme était une science. Marx avait fondé le « socialisme scientifique » contre le « socialisme utopique ». Parions que cette dialectique se retrouvera bientôt dans la campagne présidentielle : la Gauche se présentera comme le Parti scientifique et efficace et accusera ses adversaires d'être idéologues.
Derrière les moustiquaires d'Esther Duflo, on devine la réinvention du socialisme de technocrates, caractéristique de la France : une élite d'enseignants et de hauts fonctionnaires serait la mieux qualifiée pour organiser notre bonheur, puisque le citoyen laissé à lui-même (voyez ce pauvre Marocain !) est incapable de choisir ce qui est bon pour lui.
La liberté d'entreprendre est incontestablement à l'origine des politiques économiques qui marchent.
Mais est-ce aussi simple ? Les pays asiatiques progressent et résistent aux crises AUSSI parce que l'Etat oriente, planifie, protège.
L'Angleterre elle-même a longtemps été protectionniste tout en favorisant les entrepreneurs innovants.
Les vrais idéologues bornés ne sont-ils pas ceux qui voient toujours tout en noir et blanc (libéralisme contre socialisme par exemple) ?
Rédigé par : Emmanuel | 04 janvier 2012 à 13:34
Là où le monde est pragmatique, la France préfère l'idéologie.
Par contre, cher taulier, il faudrait revoir, ou du mois moduler fortement votre " l'école du choix rationnel qui envisagent que les individus font de bons choix pourvu qu'on leur permettre de choisir".
C'est faux économiquement, et c'est faux cognitivement. L'homme philosophe et rationnel n'est pas. On ne le sait que trop.
La prochaine fois, donc, faites le premier pas et avouez les limites de votre modèle, vous verrez, les adversaires du jour auront, soit l'air d'idéologues intransigeants, soit modèreront peut-être aussi leurs propos.
Mais tant qu'on reste sur les manichéismes habituels, idéologie contre idéologie (en dépit des faits), il y a peu de chance d'un débat constructif.
Rédigé par : ETF | 04 janvier 2012 à 16:08
@ Guy Sorman,
finalement autant s'en foutre de ce que pensent Edwiy Plenel et Duflo du moment que les populations continuent à sortir de la misère.
les idéologues socialistes ne font que constater qu'ils ont eu tort sur toute la ligne. Tant pis pour eux si ils continuent d'interpréter ce qu'ils ont envie d'entendre.
D.J
Rédigé par : D.J | 04 janvier 2012 à 16:33
Il me semble aussi que les choses ne sont pas aussi tranchées qu'un débat libéralisme vs socialisme pourrait le laisser penser.
L'état a son rôle à jouer pour orienter, à tout le moins, la croissance économique.
Vous le savez mieux que quiconque en France, la réussite de la Corée n'est pas due à la seule liberté d'entreprendre. Et vous-même dans votre dernier billet mettiez en exergue le fait que nos présidents, depuis Pompidou, ne se sont guère penchés sur des politiques de croissance à long terme. C'est reconnaître implicitement que le rôle d'orienteur de l'état a son importance.
Rédigé par : El oso | 04 janvier 2012 à 16:59
@ El Oso,
" Il me semble aussi que les choses ne sont pas aussi tranchées qu'un débat libéralisme vs socialisme pourrait le laisser penser.
L'état a son rôle à jouer pour orienter, à tout le moins, la croissance économique ".
L'état n'est pas non plus toujours synonyme de socialisme. Il n'est pas un problème en soit vu que c'est lui seul qui peu garantir à ce que les règles du jeu économique ( libérales ou non )soient respectées.
D.J
Rédigé par : D.J | 04 janvier 2012 à 17:07
@ El Oso,
"la réussite de la Corée n'est pas due à la seule liberté d'entreprendre."
Pouvez-vous développer s'il vous plait. A quoi est également due la réussite de la Corée ?
Rédigé par : Pedro | 05 janvier 2012 à 00:49
@Pedro
Le développement de la Corée est plus proche du modèle japonais que du modèle américain.
Aux Etats-Unis, le développement est venu de la base, à savoir des entreprises, alors qu'en Corée c'est l'état qui a fixé le cap et introduit diverses politiques volontaristes, en étroite coopération avec un certain nombre de "chaebols" dont les plus connus sont Samsung, Hyunday et LG.
Pour plus de renseignements de première main, s'adresser à M.Sorman lui-même.
Rédigé par : El oso | 05 janvier 2012 à 11:53
Ce qui me sidère c'est que Edwy Plenel, directeur de Médiapart, vit tous les jours du travail et de son entreprise. Il est payé par une entreprise.
Ces raisonnement foireux de la part de fonctionnaires qui obtiennent leur fic de l'Etat, je peux comprendre. Mais des gens qui gagnent leur fric par le fait que des gens (clients) dans leur libre-arbitre décident d'acheter un journal,... Le salaire de Plenel vient du marché ! Donc je comprends pas son hostilité au marché !
Sinon pour mettre un bémol dans les propos de M. Sorman, je voudrai dire qu'il se trompe quand il dit qu'il faut laisser faire le marché. Car il y a 2 dangers économiques majeurs.
La quintescence du capitalisme c'est la mafia : gagner du fric à tout prix et par n'importe quel moyen. Eliminer la concurrence avec des méthodes déloyales et crapuleuses. Donc si on les laissent faire, au bout d'un certain temps ils ont le monopole sur le marché de l'immobilier, sur les bars, les resto, les boites de nuits, les supermarchés, les ports, les traitements des dechets, etc... Et votre économie est mise sous coupe réglée !
Donc on ne peut pas laisser faire ! Il faut des policiers pour controler et pour mettre des gens en prison !
Un autre danger économique, plus insidieux, et sur plus long terme et la confiscation de l'économie par les rentiers. Avant il y avait des guerres qui supprimait des familles de rentiers de la surface de la terre, ou qui les ruinaient, et ça permettait de redistribuer des terrains, des maisons, des positions économiques.
Mais ces dernières années il n'y a plus de guerre. Du coup certains familles peuvent librement s'accaparer terrains, logements, et asphyxier économiquement les travailleurs. Quand on paye 40% de son salaire dans son loyer c'est le début de la pauvreté. Les prix de l'immobilier ont grimpé de 160% en 10 ans, les salaires eux n'ont pas prix 160% en 10 ans.
Vous voyez bien que l'évolution des prix de l'immobilier est exponentielle, mais pas l'évolution des salaires.
Si on laisse faire les rentiers, bientot tout le monde sera à la rue, ou ruiné par son loyer.
Donc il faut des droits de succession pour éviter que le partimoine se concentre entre les mêmes mains !
Rédigé par : Quimboiseur | 05 janvier 2012 à 14:02
@ Quimboiseur,
" Mais des gens qui gagnent leur fric par le fait que des gens (clients) dans leur libre-arbitre décident d'acheter un journal,... Le salaire de Plenel vient du marché ! Donc je comprends pas son hostilité au marché ! "
On peut en dire de même pour les occupy Wall Street. Ils sont hostile aux marché et à la finance, mais profitent ce que ces derniers produisent. bien matériel, I phones, téléphone portables etc...dont certain sans rient foutre de la journée.
" La quintescence du capitalisme c'est la mafia : gagner du fric à tout prix et par n'importe quel moyen. Eliminer la concurrence avec des méthodes déloyales et crapuleuses. Donc si on les laissent faire, au bout d'un certain temps ils ont le monopole sur le marché de l'immobilier, sur les bars, les resto, les boites de nuits, les supermarchés, les ports, les traitements des dechets, etc... Et votre économie est mise sous coupe réglée ! "
Depuis le temps vous devriez connaître Sorman. Il n'a jamais prétendu de laisser faire le marché sans règles garantis par l'état. Le marché par des comportements mafieux ou crapuleux n'est plus un marché libre. Ce qui justement fait que la quintessence du capitalisme n'est pas la maffia, mais le commerce en tant que tel.
D.J
Rédigé par : D.J | 05 janvier 2012 à 16:55
@DJ.
Donc quand on parle de marché, il faut préciser le marché libre, car il existe un marché noir !
Rédigé par : Quimboiseur | 05 janvier 2012 à 17:15
@ Quimboiseur,
Évidemment; mais on sait bien que quand on connaît Guy, qu'il parle de marché libre légal.
D.J
Rédigé par : D.J | 05 janvier 2012 à 17:26
@Emmanuel : des choix de politiques dirigistes qui semblent efficaces à un moment peuvent se révéler catastrophiques à terme.
On s'est émerveillé autant concernant les grands travaux chinois que que pour l'industrialisation soviétique.
Et maintenant, l'édifice chinois commence à s'effondrer.
Rédigé par : ph11 | 05 janvier 2012 à 18:11
@Quimboiseur
«La quintescence du capitalisme c'est la mafia : gagner du fric à tout prix et par n'importe quel moyen»
Vous démontrez une inculture du capitalisme.
Le capitalisme n'est pas la sacralisation du profit, mais le fait de permettre que chacun puisse en faire par la garantie et le respect des droits fondamentaux, ce qui est incompatible avec la mafia qui viole ces droits.
Rédigé par : ph11 | 05 janvier 2012 à 18:19
«Donc on ne peut pas laisser faire ! Il faut des policiers pour controler et pour mettre des gens en prison !»
En quoi est-ce qu'avoir des policiers pour faire respecter la loi est incompatible avec le laissez faire ?
Le laissez-faire concerne la liberté des gens de faire du commerce et d'entreprendre. Pas la liberté de commettre des meurtres.
Le principe du libéralisme est que la liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres.
Les libéraux ne sont pas contre les lois qui encadrent le marché, permettant d'empêcher les fraudes, ils sont contre les lois empêchant de commercer, les lois idéologiques, les lois visant à influencer le marché, les lois arbitraires, qui aboutissent à une lourdeur administrative trop complexe.
«Quand on paye 40% de son salaire dans son loyer c'est le début de la pauvreté. Les prix de l'immobilier ont grimpé de 160% en 10 ans, les salaires eux n'ont pas prix 160% en 10 ans.»
Il faut dire que le crédit est canalisé par la réglementation dans l'immobilier, qu'il y a du crédit 0%, ce qui fait forcément monter les prix.
Et puis, les réglementations urbaines qui mettent des entraves à la construction.
Avec les locataires surprotégés, cela aboutit au découragement de l'offre et fait monter les loyers.
Rédigé par : ph11 | 05 janvier 2012 à 18:32
"la liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres."
C'est une constatation souvent reprise sous forme d'idée, ce qui est curieux: la liberté des uns commence toujours là où s'arrête celle des autres, libéralisme ou pas: quand un voleur -Etat, voyou, belle-mère - vous prend des mains ce qui vous appartient, il augmente sa propre liberté de posséder aux dépends de la vôtre, et, ce faisant, ne change rien à la vérité de la constatation de départ...
Rédigé par : Farid Ziani | 05 janvier 2012 à 20:58
L' industrie sud coréenne est fragile car elle repose sur une poignée de chaebols, conglomérat géant. Les PMEs Sud Coréennes ne doivent leur compétivité aux faibles salaires et sont soumis à la pression de la RPC. De plus, leur marché est étroit, ils doivent exportés à tout pris. A part Samsung, peu de profits, comme au Japon, le but est plus l' augmentation du CA que du profit. La RPC, Taiwan, et la Corée ont plus ou moins des point communs: industrie basés au départ sur la sous traitance (HTC, foxconn,...) puis assimilation des technologies au départ par imitation, des méthodes de production. Le modèle RPC est plus souple (Lao Tseu) que celui du Japon, en RPC, on n' hésite pas à virer des dizaines de millions de travailleurs dans la sidérurgie et on les remplacent par des esclaves pour la sous traitance. Au Japon, emplois protégés, à vie dans les Kereitsu (éthique du Samourai). La stratégie économique de ces pays est agressive, inspirée de Sun Tzu comme le jeux Total War Shogun 2. Mais pour promouvoir la concurrence, l' économie de la RPC est très ouverte comparé à la Corée. Le modèle Indien est un modèle alternatif à surveiller de près, on verra si elle permettra un véritable développement, l' Inde veut passer directement à un modèle post industriel, on peut espérer que l' Indien moyen qui est souvent Tchandala aura un niveau de vie potable et qu' il participera à la mondialisation sans détruire les emplois des pays occidentaux.
Rédigé par : Islamo Confucianiste | 05 janvier 2012 à 21:36
Le simple fait de lire ou d'entendre qu'il pourrait y avoir un débat "libéralisme vs socialisme" me fait bondir.
Rappelons que le libéralisme dans son essence est avant tout un constat de la nature humaine, et une volonté de l'adapter en sorte qu'elle s'épanouisse de la meilleure des façons. Et une constatation par définition peut-être révisable, quand on ne part pas d'une idée fixe mais qu'on se contente de baser ses idées sur des faits, par nature on ne peut que se remettre en question.
Quel rapport entre le libéralisme qu'a connu Karl Marx et celui que l'on connait actuellement? Aucun, le libéralisme dans sa nature même ne cesse de changer et de se remettre en question, le libéralisme est un débat à lui tout seul, destiné à s'adapter à tous les facteurs, pas seulement économiques.
Et le socialisme, c'est quoi? La constation que le libéralisme ne marche pas...Une croyance donc, face à un pragmatisme. Il ne peut donc par nature y avoir de discussion. Le socialiste ne veut pas discuter avec le libéral mais simplement le voir échouer.
Monsieur Sorman, je vous apprécie beaucoup, et je n'exagère nullement en vous disant que je vous ai en très haute estime, mais quand comprendrez vous que ces débats ne servent à rien dans la mesure où ces gens ne veulent pas discuter mais simplement vous faire la peau? Le pire étant que vous semblez vous en rendre parfaitement compte...
Rédigé par : Thomas | 05 janvier 2012 à 22:30
@Farid Ziani : vous faites une erreur d'interprétation tout en relativisant le sens et l'esprit de cette citation, pourtant claire et comprise par tout le monde.
Cette citation sous-entend qu'un individu peut étendre sa liberté autant qu'il veut, du moment qu'il ne viole pas celle des autres.
Votre démonstration serait valable si on disait : la liberté des autres commence là où s'arrête la liberté des uns, ce qui est différent.
Rédigé par : ph11 | 05 janvier 2012 à 22:45
@ Thomas,
" mais quand comprendrez vous que ces débats ne servent à rien dans la mesure où ces gens ne veulent pas discuter mais simplement vous faire la peau? Le pire étant que vous semblez vous en rendre parfaitement compte... "
Visitez mon blog. Vous verez que ceux qu'ils veulent faire la peau d'un libéral c'est bien pire qu'ici.
D.J
http://leblogdjetliberte.blog.tdg.ch/
Rédigé par : D.J | 05 janvier 2012 à 23:37
http://www.dailymotion.com/video/x5ls1y_naomi-klein-le-capitalisme-du-desas_news
http://www.rue89.com/2010/10/01/stage-france-telecom-courbe-du-deuil-et-casse-du-salarie-169002
A méditer...
Rédigé par : Jessie_45 | 06 janvier 2012 à 08:53
Les libéraux de ce blog ont peut-être raison.
Mais alors ils ne savent pas communiquer, car ils devraient expliquer en quoi le libéralisme est conforme aux intérêts du peuple.
Si on part du principe que les subprimes, les bulles immobilières, les délires de quelques traders et des grandes banques, bref que la crise actuelle est la conséquence du monopole de la création monétaire par des banques centrales irresponsables, si on pense de plus que les réglementations (notamment dans l'immobilier) expliquent aussi la famblée des prix, alors on doit expliquer en quoi le libéralisme protège les faibles et non les riches.
C'est pareil pour l'école. Les libéraux doivent expliquer que la bureaucratie de l'Education nationale fige les situations au profit des riches, que la concurrence dans ce domaine ne changerait rien à la situation des favorisés (qui se débrouilleront toujours) mais offrirait une chance aux plus pauvres.
Hélas, les libéraux passent leur temps à donner l'impression qu'ils défendent l'hyper-classe et que leur seul souci et que l'impôt baisse.
Résultat, en France, ils ne sont même pas fichus de se faire entendre à l'occasion des présidentielles.
Je ne sais si le libéralisme est la solution, mais je sais que les libéraux ne savent pas parler au peuple.
Rédigé par : Emmanuel | 06 janvier 2012 à 08:56
" Je ne sais si le libéralisme est la solution, mais je sais que les libéraux ne savent pas parler au peuple ".
vous avez raison; les libéraux ne savent pas parler au peuple. Ou ne savent pas se faire écouter.
Malheureusement il n'y a que les populistes qui savent parler au peuple. Et trop souvent pour dire ce que le peuple veut entendre.
Mais bon; nous vivons quand même dans des sociétés libérales à des degrés divers selon les pays. Ce qui est déjà pas mal pour une philosophie et un modèle de société mal écoutée ou mal comprise par beaucoup.
D.J
Rédigé par : D.J | 06 janvier 2012 à 10:00
@DJ
Merci pour le lien vers votre blog, mais je constate que vous avez un lien vers Bivouac ID. Je n'y mettrais donc plus les pattes.
@Emmanuel
Les libéraux ont de quoi plaire au peuple, mais le paysage français est entièrement dominé par la pensée socialiste, sans aucun autre moyen que de passer pour un salaud.
Quelle place pour quelqu'un qui déclarerait ouvertement dans un débat télévisé qu'il est nécessaire de baisser drastiquement les aides sociales, et de capitaliser le système de santé et les retraites? Je vous laisse imaginer, pourtant je vous garanti que c'est un discours qui pourrait plaire à nombre de gens du peuples qui se donnent du mal et qui voient des gens profiter de ce système autour d'eux.
Concrètement, à qui profite ce couteux système social-démocrate? En premier lieu au monde de la finance, vous imaginez les revenus générés par une France endettée à hauteur de 80%? En second lieu aux gens qui ne le méritent pas.
Ce discours, qui est de baisser les impôts et les aides sociales est un discours qui fonctionne parfaitement sur les classes moyennes et populaires américaines, pays où la liberté d'expression est un droit inaliénable, et c'est tout à fait logique, car c'est un système qui nourrit et une élite politico-financière qui a intérêt à l'étatisme, et une population qui refuse d'entrer dans le jeu et qui ne sait que profiter sans jamais donner. Le prolétaire est donc entièrement perdant dans le système actuel, mais pas question de le dire ouvertement sans s'attirer une mort médiatique sûre et certaine.
Quand on voit les précautions que doivent prendre les libéraux de France dès qu'il faut aborder le sujet, on comprend vite qu'il est injuste de dire qu'ils ne savent pas parler au peuple, on ne leur en donne pas la possibilité, tout simplement.
Rédigé par : Thomas | 06 janvier 2012 à 10:00
@ Thomas,
Je ne sais pas ce que vous rapprochez à Bivouac. Je ne suis que partiellement d'accord sur ce qu'il poste sur l'Islam. Mais cela reste un médias d' information sur les dérives de l'islam en occident que les médias traditionnels ont tendance à ignoré.
J'aurai préféré que vous ne mettez plus les pieds sur mon blog pour mes billets plutôt que sur un seul lien.
Enfin dommage.
D.J
Rédigé par : D.J | 06 janvier 2012 à 12:45
@D.J
Je reproche essentiellement à Bivouac d'être non pas un média d'information mais un outil de propagande. Je ne compte même plus tous les mensonges et toutes les constructions intellectuelles de mauvaise foi qui viennent d'eux tellement elles sont nombreuses. J'accepte de discuter de tout mais pas avec des gens qui ne savent que prononcer des slogans, et c'est le cas de Bivouac et de tous les néo-conservateurs de manière générale.
Si j'aime les libéraux, c'est avant tout parce que ce sont les seuls qui dans la société publique accepte de parler de tout, et qui ne tombent jamais dans la malhonnêteté intellectuelle, la vulgarité ou la méchanceté. Et ça me fend profondément le coeur que le néo-conservatisme, qui n'est qu'un simple prolongement d'un certain gauchisme, avec tout ce que cela entraine en sectarisme fasse autant d'écho dans le milieu. C'est pour ça que je suis autant rebuté par tout ce qui y touche de près ou de loin, on est toujours beaucoup plus sensible quand la déception vient des gens que l'on aime.
Mais enfin bon si vous me promettez que vous n'êtes pas sur leur ligne, tout va bien alors^^
Rédigé par : Thomas | 06 janvier 2012 à 14:26
Les médias sont souvent tenus par des gens superficiels, qui ne prennent pas le temps d'analyser les idées et les faits. Nos pontes qui "éditorialisent" à longueur d'antenne ne connaissent pas la philosophie libérale, car ils n'ont pas le temps de se pencher dessus.
Reste qu'il est trop facile d'accuser les médias. Les libéraux devraient être plus offensifs, monter des argumentaires qui montrent (je me place de leur point de vue, ce qui ne signifie pas que je les approuve) la misère d'un monde dominé par le socialisme.
Par exemple, montrer que le capitalisme a fait plus pour l'Inde que Gandhi ou mère Teresa, lesquels ont enfermé ce pays dans la pauvreté avec leur conception abâtardie de la "justice sociale".
Mais dans l'imaginaire collectif, Gandhi est un saint. Comme le sinistre che Guevara.
Au fond, le problème des libéraux et qu'ils ne font pas rêver.
Rédigé par : Emmanuel | 06 janvier 2012 à 19:46
Le meilleur ennemi de la communication: l'arrogance, même enrobée d'un sourire.
Reconnaître que le problème essentiel n'est pas le libéralisme ou son absence. Tous les libéralismes que vous voudrez ne rendront pas, à cet instant de l'histoire, la France compétitive par rapport à la Chine, par exemple. Ni les USA, ni le Royaume Uni, tous deux plus "libéraux" que la France. Le différentiel des coûts de main d'oeuvre est insurmontable. Donc, point de panacée.
Il faut faire appel non à l'idéologie, mais au réalisme.
Etaler des chiffres. A + B = C.
Le rêve? Mais on s'en fout, du rêve. C'est de la réalité et ru réalisme qu'on veut.
Les français, comme le montrent les sondages, ne croient pas que les politiques puissent faire grand chose, et ne leur font pas confiance.
Il faut donc des Raymond Barre, des qui cessent les puérilités et la politicaille de maternelle à laquelle nous assistons.
D'ailleurs, Fillon, qui dégage un peu ce sérieux, est assez populaire. Et ce qui plait chez Bayrou, c'est qu'il dit (depuis longtemps) quelques vérités (mais pas que), sur la dette, notamment.
Bref, la France a besoin d'humilité, de maturité, et de compétence, à la tête du pays. Les politiciens professionnelles n'étant pas les mieux qualifiés...
Finalement, un brun de technocratie (pas l'oligarchie) serait peut-être souhaitable un temps, comme en Italie.
Rédigé par : ETF | 06 janvier 2012 à 20:07
"On doit expliquer en quoi le libéralisme protège les faibles et non les riches." (Emmanuel)
Bien sûr que non. Evidemment qu'il faut protéger les riches ! Au nom de quoi voudriez-vous ne pas les protéger ?
Si vous affirmez qu'il ne faut pas protéger les riches, c'est que vous voulez détruire la richesse, et par conséquent promouvoir la pauvreté.
Ce n'est pourtant pas difficile à comprendre.
C'est l'éternel paradoxe dans lequel s'enferme la gauche. Si, à l'instar de François Hollande, elle "n'aime pas les riches", eh bien cela veut dire qu'elle cherche à maintenir les pauvres dans la pauvreté.
Il faut sortir des stéréotypes marxistes cinq minutes.
Toutes les sociétés traditionnelles ont révéré les riches, car elles savaient que la richesse est une bonne chose. Elles savaient que côtoyer les riches, c'est bénéficier de leur richesse. Elles savaient que plus il y a de riches dans une société, plus cette société est riche. Elles savaient, par conséquent, que les riches doivent être courtisés et révérés.
Depuis, le marxisme, idéologie du ressentiment, est passé par là, et a imposé sa logique pervertie: le bien, c'est le mal, et la richesse, c'est la misère.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 06 janvier 2012 à 22:21
"Il faut sortir des stéréotypes marxistes cinq minutes."
Nous sommes bien d'accord. Le problème est : comment arriver à faire sortir le peuple de ces stéréotypes ?
La seule solution est de montrer en quoi le programme libéral est populaire, favorable aux intérêts de tous (riches comme pauvres, là n'est pas le problème : quand le riche est torse nu, le peuple est nu, rappelait JM Le Pen un jour).
"Le rêve? Mais on s'en fout, du rêve." En France, aucun candidat ne peut l'emporter sans incarner une espérance.
Il suffirait peut-être d'une personne convaincue, volontariste, ce que Sarkozy incarnait d'ailleurs en 2007. Le malheur est que ses paroles n'ont pas été des actes.
Rédigé par : Emmanuel | 06 janvier 2012 à 23:16
Espérance ? Il faut sortir des enfantillages. La politicaille française, c'est de la rigolade. Sarko et Hollande sont d'accord sur tout. Mais si Sarko dit blanc, Hollande dit noir, bien entendu.
Or, on n'a plus le temps pour ce genre d'âneries et d'ambitions perso de cour de récré.
C'est stupide et criminel.
L'Europe se fera, mais à deux vitesses, avec d'un côté, les pragmatiques adultes (UK, Allemagne, Europe du Nord - Wallonie à part) et de l'autre, les rêveurs, les espérants puérils (et ruinés)... France en tête.
Rédigé par : ETF | 06 janvier 2012 à 23:37
Certains ont parle des mefaits ou bienfaits de l'economie dirigiste. Je voudrais poser la question suivante : est ce que l'economie japonaise emplie de succes durant l'ere Meiji etait une economie dirigee?
Rédigé par : EnDirectDeChine | 07 janvier 2012 à 07:07
" La seule solution est de montrer en quoi le programme libéral est populaire, favorable aux intérêts de tous "
Mais l'histoire le démontre bien que plus les sociétés se libéralise plus les intérêts du plus grand nombre est importants. Et que plus les sociétés sont moins libéral plus les intérêt de tous diminuent. Et deviennent des sociétés de pénuries quand le socialisme devient la norme général.
Mais comme dans les sociétés libérales la liberté d'expression est garantie, les anti-libéraux médias ou politiques renforcent par leurs propagandes anti-libérales une certaine méfiance du libéralisme et du capitalisme sur un frange de la population en leur faisant croire que seul les riches en profitent. Malgré quelle plus grand nombre des personnes bénéficient du confort matériel et qui bénéficie au minimum ses 2500 calories par jour.
Il est toujours plus facile de se méfier de la main qui nous nourris quand on a le ventre plein.
Mais l'important au final c'est justement le résultat du libéralisme qui compte. Les libéraux ne savent peut-être pas vraiment convaincre; mais c'est quand même le libéralisme qui s'impose. C'est peut-être cela la vrai magie du libéralisme?
D.J
Rédigé par : D.J | 07 janvier 2012 à 15:00
Soit un pays P dont la majorité des gens gagnent 1€ par an, et soit Bernard un riche de cette population qui gagne 100€ par an. Nous avons 2 politiciens, l'un François qui est socialiste et l'autre Nicolas qui est libéral. Le programme socialiste de François consiste à taxer Bernard à 90%, et le programme libéral de Nicolas consiste à taxer Bernard à 30%.
Combien rapporte le prélèvement de l'impôt des deux politiciens sur 10 ans sachant que Bernard pratique l'émigration fiscal l'année suivant la surtaxe fiscal du politicien socialiste ?
Réponse :
Le prélèvement de l'impôt sur 10 ans pour Nicolas, le politicien libéral, rapporte 30 € par an, et sur 10 ans cela rapporte 300 €.
Le prélèvement de l'impôt pour François, le politicien socialiste, rapporte 90 € la première année. Ensuite, après la fuite de Bernard vers un paradis fiscal, le prélèvement de l'impôt sur Bernad ne rapporte plus rien les 9 années suivantes. Résultat au bout de 10 ans, on a prélevé que 90 € sur Bernard avec le programme socialiste.
Moralité, trop d'impôts tue l'impôt...
Rédigé par : Camembert | 09 janvier 2012 à 11:34
Camembert, votre riche est riche parce qu'il vendait des bidules aux pauvres qui profitaient des aides et de la redistribution.
En se barrant, il détruit cette chaine de solidarité, le pauvre ne peut plus consommer en nombre les bidules que produit le riche... celui ci devient pauvre.
Bref, des raisonnements simplistes pour simplets, on peut en faire à la pelle.
Rédigé par : Munster | 09 janvier 2012 à 13:28
@Munster,
Oui mais le pauvre dépensait avec l'argent que lui versait le riche sous forme de salaire, ou avec l'argent des impots prélevés sur le riche.
Donc je vous renvoie la balle ! C'est un jeu à somme nulle, un cycle sans début ni fin, comme la poule et l'oeuf !
Rédigé par : Camembert | 09 janvier 2012 à 13:47
Vous dites que le riche se barre... qu'il le fasse mais qu'il ne vienne pas râler que son activité décline faute de consommateurs.
Dassault peut aller en Suisse, on sera quitte d'acheter ses avions de combats invendables et surfacturés, par exemple.
Martin Bouygues peut aussi se barrer, il y aura alors peut être un vrai appel d'offre pour la construction de Balard. Là encore, ça l'empêchera de se goinfrer en vendant un projet surfacturé au détriment du contribuable.
Il n'y a pas de poule et d'oeuf, en France, les très riches le sont, principalement parce que leur groupe profite allègrement de commandes publiques.
Le richissime Alain Minc, se barre aux iles Caimens, il coulera ce pays avec la même maestria que Groupama.... Qu'il parte, personne ne le retient.
Rédigé par : Munster | 09 janvier 2012 à 14:47
@Munster,
Vous nous parlez là de gens quasiment mafieux, ou du moins qui mettent des marchés sous coupe réglée et plus personne ne peut plus venir marcher sur leur platebande.
Mais ça ce n'est pas du libéralisme, c'est de l'abus de position dominante et de l'absence flagrante de libre concurrence.
Sinon, vous savez un riche fait vivre des jardiniers, des concessionnaires automobiles, des restaurateurs, etc... quand il se barre, il y a beaucoup d'activité économique qui se barre avec lui !
Et puis vos petits prolétaires qui pourront sans doute crééer des pizzerias et des sandwicheries, ce n'est pas ça qui va rendre le pays plus riche.
Je vous invite vivement à écouter ceci
http://www.bfmbusiness.com/podcasts/telecharger/09-01-2012/BFM-Jean-Paul-Betb-ze
Rédigé par : Camembert | 09 janvier 2012 à 15:02
En Grèce, les riches ne paient pas d'impôts.... en Italie non plus. Et je suis sur qu'au Botswana le fisc n'existe pas ou presque, tout se passe par du troc, des pots de vin, des arrangements...
Et ces trois pays rayonnent de mille feu grâce à ce non matraquage fiscal de leur élite.
Le pays qui a le plus d'entrepreneurs (en proportion de sa population) est ... le Bangladesh. Chacun est son propre patron et végète ... Je suis sur qu'ils ont une fiscalité douce voire inexistante. Chacun pour sa peau, en somme, pas besoin d'état glouton, socialiste et dépensier.
Rédigé par : Munster | 09 janvier 2012 à 16:34
Si c'était mon premier commentaire sur ce blog j'aurai chois Gruyère comme pseudo ( les habitués comprendront )
on a tous besoin des un et des autres. On a besoins des riches pour investir et produire et les riches ont besoin des moins riches pour consommer.
Mais Camembert à raison. Seul les riches peuvent continuer à s'enrichir ailleur si l'état les ponctionne trop comme en France qui sert surtout pour que l'état finance le gaspillage.
" Il n'y a pas de poule et d'oeuf, en France, les très riches le sont, principalement parce que leur groupe profite allègrement de commandes publiques ".
Cet exemple montre que c'est justement l'histoire de l'oeuf et la poule. Si les riches deviennent riches grâce aux commandes publiques; c'est parce que l'état compte aussi sur les rentrées d'impôts payés en autre par les riches pour financer leur commandes.
Même si ce sont souvent des financements publiques par l'emprunt; c'est que au final l'état compte sur les rentrées fiscales pour équilibrer son budget. Mais bon; comptabilité et état ça fait souvent deux. On en voit le résultat aujourd'hui.
D.J
Rédigé par : D.J | 09 janvier 2012 à 16:35
"Le pays qui a le plus d'entrepreneurs (en proportion de sa population) est ... le Bangladesh. Chacun est son propre patron et végète"
Effectivement, il ne suffit pas d'avoirt des entrepreneurs d'un coté. Il faut aussi que de l'autre coté il y ait des banques.
Ce sont les banques qui financent les entrepreneurs. Il faut bien à un moment donné une concentration de capitaux. L'Etat par l'impôt concentre les capitaux en un seul endroit dans le trésor public.
Mais les banques aussi peuvent jouer ce role de concentrateur de capitaux...
Au Bangladesh ce qui fait défaut c'est le système bancaire....
Rédigé par : Quimboiseur | 09 janvier 2012 à 17:20
Prenons la filiale de paris sportifs d’eurosport (donc Tf1 donc Bouygues), il se trouve que les paris sportifs ne sont pas aussi lucratifs qu’on pouvait le penser, même pire, la société perd du fric. Pas de souci, l’entreprise est cédée à la française des jeux pour un prix qui ne correspond pas au marché….
Naive, maison de disques qui a dans son catalogue une célèbre chanteuse italienne sans voix et locataire de l’Elysée. Là encore, société mal en point dont la caisse des dépôts dans un rapport stipule que le salaire des dirigeants est hallucinant. Pourtant qui vient d’entrer au capital de cette société qui n’a aucun avenir…. La caisse des dépôts pardi.
Heureusement qu’il y a des cons qui paient des impôts pour permettre ce genre de transactions pour permettre à certains de maintenir leur niveau de vie.
Rédigé par : Munster | 13 janvier 2012 à 09:24
Humeur : Après avoir assisté à ces échanges de balles ( la moustiquaire servant de filet),le sujet étant "les habits neufs....." il ne vous reste plus qu'à aller vous rhabiller messieurs(dames?) et changer de tenue (certains qui en manquent se reconnaitront), le blanc n'est imposé qu'à Wimbledon , dommage ;-) Humour
Rédigé par : ASD27 | 14 janvier 2012 à 15:16