Parution le 15 mars 2012
Paru le 2 novembre 2009
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Mercredi 18 avril 2012 :
Espagne : le secteur bancaire a besoin de 350 milliards d'euros pour être assaini et pour ne pas s'effondrer.
http://www.elconfidencial.com/vivienda/2012/04/17/el-sector-financiero-necesita-350000-millones-de-euros-para-sanearse-y-no-colapsar-96327/
L'Italie annonce une aggravation de la récession en 2012.
Dans un communiqué publié à l'issue d'un conseil des ministres, le gouvernement italien a annoncé une révision à la baisse de ses prévisions de Produit intérieur brut (PIB) pour 2012, prévoyant une contraction de - 1,2 %, contre une baisse de - 0,4 % lors de la dernière prévision officielle datant de décembre.
Cette annonce intervient alors que l'Espagne et l'Italie se trouvent particulièrement sous pression sur les marchés ces derniers jours, et alors que le FMI a annoncé mardi une contraction du PIB italien de - 1,9 % pour 2012, et de - 0,3 % pour 2013.
Bourse de Francfort : - 1,01 %.
Bourse de Paris : - 1,59 %.
Bourse de Milan : - 2,42 %.
Bourse de Madrid : - 3,99 %.
Rédigé par : BA | 18 avril 2012 à 18:44
Hé oui, après des décennies de politiques irresponsables, il faut bien finir par payer la note !
Grand merci aux seigneurs des temps modernes :
«Après moi le déluge.»
Rédigé par : Xavier | 18 avril 2012 à 19:28
Bonjour Monsieur Sorman,
J’aimerai rebondir sur la première question posée lors de cette conférence. C’est à propos de ce débat sur le code et la durée du travail, et bien entendu sur la masse de la population dite active. Et par suite sur l’âge de la retraite et des financements permettant la mise en œuvre de solidarités au sein de notre société.
Vous avez dis que plus le nombre de citoyens et la durée au travail était grand plus la richesse globale produite serait grande. Qu’une personne au travail, produisant plus qu’elle ne consomme, entraine une progression des embauches et un frein à l’extension du chômage, en plus d'une compétitivité accrue. Pourtant la France est un pays réputée pour sa productivité par travailleur.
Il me semble que vous n’avez pas évoqué un des paramètres fondamentaux de l’équation, à savoir la mécanisation. Qui est un fait économique.
Je m’explique. Quand nous allons à la pompe pour remplir le réservoir de notre voiture ce n’est plus une personne humaine qui fait le travail, c’est à l’aide d’un robot que nous nous en chargeons nous même. Ce qui est dommage au passage, car rares sont ceux qui ne reprennent pas la route en ayant les mains imprégnée des odeurs de carburant…
Dans les entreprises modernes les secrétaires n’existent plus. Les cadres, se chargent eux même des tâches de secrétariat, à l'aide d'un micro-ordinateur. Seuls les cadres les plus haut placés ont droit à une assistante humaine. C’est bien évidement sans parler des robots des chaines de fabrication qui peuvent remplacer jusqu’à 100 ouvriers chacun.
C’est, pour moi en tout cas, une évolution tout à fait normale que de transférer à une machine le travail le plus pénible ou le plus désagréable. Mais il serait coupable d’oublier la part de la mécanisation dans l’équation sur la durée du travail (des humains) et ses conséquences.
Étant donné qu’il faut toujours en économie avoir un coup d’avance, comme vous l’avez si brillamment évoqué à propos de l’impôt négatif, ne serait-il pas temps de reconsidérer les théories classiques de l’homme au travail ?
Vous avez également mis en avant le rôle de l’innovation et de la destruction créatrice comme étant la voie naturelle d’une sortie relative de crise. Sans financement à la recherche fondamentale, sans mis en place de circuits efficaces entre recherche et université il n’y aura jamais d’innovation. Car l’âme de la technologie c’est la science. Quitte à ce que nos inventeurs aillent à l’étranger trouver les financements que nos banques frileuses n’osent pas leur apporter.
A ce propos, qu’aurait pu donc faire dans leur garage les deux Steve, Job et Wozniak, si Texas Instrument n’avait pas eu les financements et les compétences pour la mise au point du microprocesseur qui leur a permis d’imaginer et d’assembler un des premiers micro-ordinateurs ?
Hors, il se trouve que pas grand monde actuellement en cette époque de bombardement d'idées et de mythes évoque cet aspect qui est pour moi un des fondamentaux de sortie de crise.
Cordialement et très respectueusement.
Rédigé par : René MALKA | 18 avril 2012 à 21:53
Enfin un discours sur l'Europe qui parle d'autre chose que de bloquer Schenghen ou sortir de l'euro ! Merci !
Rédigé par : Le Parisien Liberal | 19 avril 2012 à 05:51
Cette profession de foi en faveur d'une Europe fédérale élargie est plus qu'intéressante. Plus surprenante encore, la profession de foi en l'euro a de quoi faire réfléchir à l'heure où il n'est question que du manque de viabilité de cette monnaie et de la prochaine explosion de la zone.
On est moins surpris par le rappel de vérités économiques qui semblent pourtant si étrangères à nos politiques et à la plupart de nos médias. J'ai bien aimé en particulier le "il vaudrait mieux que les lycéens ne fassent pas d'économie du tout plutôt que d'apprendre ce qu'il y a dans leurs manuels"...
Tout est dit.
Rédigé par : El oso | 19 avril 2012 à 10:07
"Les Jeunes Européens Strasbourg."
Toutes choses égales par ailleurs, il serait souhaitable de parler français.
(Ou même anglais. Ou péruvien. Ou moldo-valaque. Mais enfin, une langue répertoriée sur la surface du globe, et utilisée correctement. Parce que là, ça pique les yeux.)
Rédigé par : Robert Marchenoir | 19 avril 2012 à 18:14
@Robert Marchenoir
Qu'est-ce qui pique les yeux ?
Jeunes Européens - Strasbourg c'est le nom de l'association...
Rédigé par : Xavier | 19 avril 2012 à 18:57
Jeudi 19 avril 2012 :
Quelles possibilités de couverture contre un scénario d’éclatement partiel de la zone euro ?
Avec la remontée récente des taux d’intérêt sur les dettes périphériques, la question de la pérennité de la zone euro dans sa structure actuelle se pose pour de nombreux agents économiques exposés à la monnaie unique.
Parmi un ensemble des possibles très vaste, allant de la sortie d’un seul pays comme la Grèce à l’explosion totale de la zone euro, nous retenons un cas intermédiaire, à savoir la sortie de la Grèce, du Portugal et de l’Espagne. Ce choix est motivé par le risque de crises politiques et sociales que les niveaux de chômage atteints, notamment parmi les jeunes, font peser sur ces pays.
Nous estimons les impacts potentiels sur les changes et les taux d’intérêt des pays sortants et des pays core puis proposons des stratégies de couverture sur les marchés obligataires souverains et corporates, actions et matières premières.
http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=63603
Rédigé par : BA | 19 avril 2012 à 23:22
"Jeunes Européens - Strasbourg c'est le nom de l'association..."
Justement, Xavier. Ce nom est du charabia.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 20 avril 2012 à 12:31
Jeunes Européens est une association qui est présente dans plusieurs ville ou régions de France. De plus, elle est rattachée à une association présente dans divers pays de l'Union.
Guy Sorman a parlé devant le groupe de Strasbourg. Où est le problème, Marchenoir?
http://www.jeunes-europeens.org/Notre-reseau
Rédigé par : El oso | 20 avril 2012 à 20:36
"Où est le problème, Marchenoir ?" (El Oso)
Le problème est dans votre question. Le problème est que vous ne savez ni lire ni écrire. Le problème est que vous ne connaissez pas la langue française. Le problème est que vous n'êtes pas le seul.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 21 avril 2012 à 01:59
Vendredi 20 avril 2012 :
Les banques se préparent à l’éclatement de la zone euro.
Pour faire suite à mon dernier texte sur Atlantico, "Petit manuel de survie en cas d’éclatement de la zone euro" (article le plus lu du site hier !), cette possibilité d’une explosion de la zone euro reste bien sûr d’actualité, comme le prouve cette étude publiée hier par la banque Natixis :
"Quelles possibilités de couverture contre un scénario d’éclatement partiel de la zone euro ?"
(commentaire : initiative louable, mais il y a encore des efforts à faire, l’or n’est pas considéré comme une bonne protection, hum…).
Il est évident que chez les banques et les investisseurs, ce « risque » est de plus en plus pris en compte. On a vu comment l’Europe avait tremblé avec la Grèce, qui ne représente que 2% de son PIB (et ce n’est pas fini), alors avec l’Espagne et l’Italie…
Après l’embellie artificielle du premier trimestre 2012 (provoquée par les LTRO de la BCE, deux fois 500 milliards prêtés aux banques), l'Espagne et l'Italie empruntent désormais à des taux trop élevés pour espérer une quelconque stabilisation de leur dette. La crise est devant nous. Un petit conseil : même si elles s’y préparent, ne comptez pas sur les banques pour protéger vos économies, ne comptez que sur vous.
Philippe Herlin, chercheur en finance, chargé de cours au CNAM.
http://ladettedelafrance.blogspot.fr/2012/04/les-banques-se-preparent-leclatement-de.html
Rédigé par : BA | 21 avril 2012 à 09:55
Lundi 23 avril 2012 :
Espagne : c'est encore pire que ce qu'on pensait.
La nouvelle était attendue, mais les chiffres annoncés lundi 23 avril vont au delà des craintes. La Banque d'Espagne a estimé que le PIB du pays avait accentué son recul au premier trimestre, avec une baisse de 0,4 % par rapport au dernier trimestre 2011, où il avait déjà diminué de 0,3 %. Ces mauvais indicateurs marquent le retour de l'Espagne en récession.
Deux trimestres de recul du PIB signifient en effet l'entrée d'un pays en récession, dont l'Espagne n'était sortie que début 2010.
"L'économie espagnole commence 2012 en situation de rechute", souligne la Banque d'Espagne, qui estime que "son évolution dans les prochains trimestres est sujette à l'incertitude et à certains risques à la baisse, en lien avec les possibles développements de la crise de la dette souveraine" en zone euro.
En rythme annuel, le PIB au premier trimestre a baissé de 0,5 %, ce qui met fin à sept trimestres consécutifs de hausse et montre l'aggravation de la situation économique de l'Espagne. Après une faible croissance, de 0,7 %, en 2011, le gouvernement prévoit un recul de 1,7 % du PIB sur l'ensemble de 2012.
L'Espagne, privée dès 2008 de son moteur, la construction, au moment même où éclatait la crise internationale, oscille depuis entre récession et croissance atone, tandis que le nombre de sans-emploi monte régulièrement.
Le gouvernement a d'ores et déjà prévu un taux de chômage à 23,4 % en 2012, après 22,85 % à la fin 2011. Au premier trimestre, "l'emploi a encore diminué avec intensité, avec un recul annuel estimé à près de 4 %", écrit lundi la Banque d'Espagne. Dans ce contexte, "la demande intérieure a continué à baisser, comme c'est le cas ces quatre dernières années" tandis que l'apport de la demande extérieure (tourisme et exportations), bien que positif, a été "inférieur au trimestre précédent".
(Dépêche AFP)
Rédigé par : BA | 23 avril 2012 à 15:00