Colloque à Séoul: dans ce pays sans chômeurs, on s'interroge sur les emplois de demain. Ils ne seront pas industriels. PLus on investit dans l'industrie pour rester compétitifs, moins on crée d'emplois puisque les gains de producrivité s'avérent supérireurs au nombre d'emplois ccréés.
Pour maintenir le plein emploi, il convient donc de développer le secteur des services - tourisme, service à la personne, activités culturelles- tout en restant les meilleurs , ce que sont les Coréens pour l'automobile, l'électronique, la construction navale.
La leçon vaut pour tout le monde industriel dont la France. Sauver un emploi industriel à tout prix, brailler contre la délocalisation des industries, ne sauve ni ne crée d'emplois. Le cocktail gagnant exige d'investir dans la productivité des industries quitte à perdre des emplois et à soutenir par ailleurs, les activités de service et de contenus ( software etc), moins exposées à la substitution inernationale.
Il est donc contre-emploi, en France de vouloir sauver à tout prix - et le prix est élevé pour le contribuable- des activités archaïques qui pourraient , soit être maintenues sur place à condition d'investir dans la productivité, soit être abandonnées pour que les fonds soient réinvestis dans des métiers plus créatifs.
Aucun candidat en France, n'a tenu ce discours trop pédagoqique; pire, les "économistes" qui soutiennent tel ou tel candidat ne disent rien de tel. Hollande et Sarkozy nous ont préparés à affronter la guerre économique d'avant hier.
Le problème est que la disparition des emplois industriels (c'est vrai aussi pour le petit commerce et l'agriculture) n'est pas compensée par l'apparition de nouveaux emplois.
Le compte n'y est pas si deux emplois industriels perdus sont compensés par un emploi dans les services et un chômeur.
Or, c'est ce calcul que l'opinion (et donc les politiciens) font. Et l'opinion comme les politiciens savent compter.
Rédigé par : Emmanuel | 22 avril 2012 à 16:50
C'est un erreur terible commis dans les derniers années. Les marchandises sont les seuls biens transcactionables dans les marchés internationales. Pas avec de subsides mais avec de la competitivité. Il faut produire et exporter des biens.
Rédigé par : O sofrologista católico | 22 avril 2012 à 20:57