Depuis qu'ils ont été happés par la crise financière de 2008, née aux Etats-Unis, les dirigeants européens marchent sur la tête. Leur comportement, individuel et collectif, se situe - tous partis politiques confondus - à l'exact opposé de ce que fut naguère la méthode fondatrice de notre Union européenne (UE). Il est grand temps de se remémorer cette méthode qui était, jusqu'à tout récemment, considérée comme l'un des plus remarquables succès politiques et économiques de l'après-guerre.
Cette Union européenne, jusqu'à hier, aura été célébrée sur le continent et partout ailleurs comme une sorte de modèle indépassable conduisant à la paix entre les nations, à la prospérité et tout autant à une certaine équité sociale gérée par des Etats providence. A la genèse de ce succès, pas encore gaspillé ou pas tout à fait, rappelons ce que fut le génie du père fondateur, Jean Monnet. Celui-ci, qui entre autres métiers, fut entrepreneur négociant en cognac, pétri d'histoire continentale, et familier des Etats-Unis d'Amérique, savait que ni les diplomates ni les politiciens n'avaient jamais été capables de réconcilier entre eux les Européens meurtris par des siècles de guerres civiles : à ses yeux, les diplomates manquaient d'imagination et les politiciens étaient prisonniers du court terme. Pour en sortir, Monnet imagina de s'en remettre aux commerçants, aux entrepreneurs qui auraient, eux, un intérêt concret à l'unification européenne. Au lieu de créer l'Europe par le haut, Monnet l'inventa par le bas, en créant ce qu'il appelait des "solidarités concrètes".
C'est donc le marché qui nous a faits européens : l'économie de marché bénéficiait au plus grand nombre, comme fondement à la fois de la paix et de la prospérité. Les gouvernements s'y rallièrent d'autant plus aisément que les peuples mesuraient les bénéfices concrets de cette Europe. La création de l'euro avait obéi à la même logique, celle des bénéfices pour le plus grand nombre grâce à des baisses de taux d'intérêt, plutôt que de disputer à l'infini de grands principes.
Enfin, toutes ces grandes avancées européennes étaient planifiées et clairement annoncées : au moment de la signature du traité de Rome, en 1957, puis de sa ratification, en 1959, dix ans avant la suppression des droits de douane intérieurs, chacun savait que, chaque année, un dixième de ces taxes disparaîtrait, laissant à tous le temps de s'y adapter. Pareillement, dix ans avant l'euro, la date de sa mise en circulation avait été annoncée ainsi que les conditions budgétaires imposées aux Etats pour accéder à l'eurozone.
Cela étant rappelé, la gestion actuelle de la crise obéit, avec évidence, à des principes inverses. Les décisions financières - le sauvetage des banques - comme les choix économiques - l'augmentation d'impôts, la baisse des dépenses publiques - sont tous pris dans l'urgence, au jour le jour, sans principe directeur évident et à coup sûr sans aucun plan à long terme. Ces décisions, qui n'offrent aucune perspective de sortie de crise, nuisent au plus grand nombre des Européens : les institutions financières sont privilégiées, tandis que le contribuable est sacrifié.
Ce nouveau capitalisme européen est caractérisé par la privatisation de gains (actionnaires des banques et opérateurs financiers) et la socialisation des pertes, aux antipodes de l'économie de marché et de l'équité sociale. Adieu aux solidarités concrètes, si chères à Jean Monnet ! Enfin, toute réflexion de long terme et explications compréhensibles par tous laissent place à des slogans nationalistes (sus à l'Allemagne !) ou idéologiques : " Oui à la croissance, non à l'austérité", comme si ce choix était réel.
La sortie de crise exigerait un retour à l'intelligence des origines. Il devrait revenir, par exemple, à un Comité des sages, pas du tout impossible à constituer au niveau européen, de dire les faits. Le fait premier est qu'il convient de distinguer la crise de l'euro, la crise de l'eurozone, la crise des Etats et la crise de l'Union européenne. L'euro, aussi longtemps qu'il restera géré par la Banque européenne de Francfort, remarquablement légitime et universellement respectée, fidèle à sa charte - le refus de l'inflation mortifère - n'est menacé ni dans son existence ni dans sa valeur. Cet euro n'empêche nullement la croissance, comme le démontrent l'Allemagne ou... l'Estonie. On entend dire qu'un ministre des finances unique pour l'eurozone serait la solution indispensable, préalable à la sortie de crise : c'est inexact. Conformément à la méthode de Monnet, ce ministère commun apparaîtra, mais, à terme, comme une évidence nécessaire.
Plutôt qu'une création immédiate de ce ministère, il vaudrait mieux traiter la cause première de la crise, qui tient au dysfonctionnement des Etats dans leur relation au marché : par excès de générosité sociale, ou par corruption, ou par méconnaissance politique des mécanismes de l'économie, l'innovation, l'esprit d'entreprise, qui sont en ce moment étouffés par les règles et les prélèvements publics. Voici pourquoi la croissance est en panne, ce qui aggrave aussi les déficits et nous enfonce dans une spirale récessive. Chaque Etat ayant ses traditions, on ne préconisera pas je ne sais quelle révolution libérale, ni solution allemande : l'important pour l'entrepreneur est de pouvoir prévoir.
C'est l'absence de perspective, aggravée par des politiques erratiques, qui est un obstacle à la croissance, plus que ne l'est en soi le niveau de la dépense publique. Au total, les récessions en Europe n'ont rien de spécifiquement européen, mais obéissent à un principe universel à toute économie : quand l'arbitraire des politiques de court terme se substitue au caractère prévisible de la règle et de l'état de droit, la croissance s'arrête.
L'Europe et l'euro suffoquent par court-termisme. Ils revivront si on nous dit, enfin, au niveau de chaque Etat et au niveau de l'Union tout entière, où exactement nous voulons parvenir dans cinq ans, dans dix ans. L'ambition initiale, celle des Etats-Unis d'Europe - une fédération des Etats, pas une fusion -, reste possible, à condition d'être annoncée et expliquée comme étant, à terme, la seule garantie de la paix, de la prospérité et de l'équité. Une fois cet objectif fixé et inscrit dans un calendrier, les choix politiques au jour le jour n'obéiraient plus à l'urgence, mais s'inscriraient dans cette vision cohérente et compréhensible par tous, c'est-à-dire démocratique. Tout encore peut être sauvé : il suffit d'une boussole.
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Strongbow il y a 3 jours
M Sorman voit juste en constatant que les dirgeants des pays européens affichent presque tous un silence complet sur l'objectif à long terme du projet européen. Seule Mme Merkel parle ouvertement de la nécessaire union politique sans laquelle l'union économique est irréalisable dans le contexte d'économies mixtes. Le refus des dirigeants français, de gauche comme de droite, de s'engager publiquement sur l'avenir politique de l'Europe est une faute grave.
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Lundi 16 juillet 2012 :
L'écartèlement est un supplice utilisé pour donner la mort par la séparation simultanée des quatre membres du tronc du corps humain. Sous l’Ancien Régime, certains condamnés étaient tués par écartèlement avec quatre chevaux. Regardez ce tableau :
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/2/28/Dieric_Bouts_013.jpg
A notre époque, c’est la zone euro qui est en train de mourir par écartèlement.
Les investisseurs internationaux ont choisi de fuir les Etats européens périphériques : leurs taux d’emprunt sont de plus en plus élevés.
Mais en revanche, les investisseurs internationaux ont choisi cinq Etats-refuges en zone euro : leurs taux d’emprunt sont de plus en plus bas, et même négatifs pour certains.
Lundi 16 juillet, la France a lancé un emprunt à 23 semaines, et aussi un emprunt à 49 semaines. Pour l’emprunt à 23 semaines, le taux a été de - 0,011%, contre - 0,006%, le 9 juillet. Pour l’emprunt à 49 semaines, le taux a été de - 0,002%, contre 0,013% le 9 juillet.
- France : taux des obligations à 2 ans : 0,079 %. Record historique battu. Les taux n'avaient jamais été aussi bas.
- Finlande : taux des obligations à 2 ans : 0,033 %. Record historique battu. Les taux n'avaient jamais été aussi bas.
- Autriche : taux des obligations à 2 ans : 0,008 %. Record historique battu. Les taux n'avaient jamais été aussi bas.
- Pays-Bas : taux des obligations à 2 ans : - 0,010 %. Je dis bien : moins 0,010 %. Record historique battu. Les taux n'avaient jamais été aussi bas.
- Allemagne : taux des obligations à 2 ans : - 0,055 %. Je dis bien : moins 0,055 %. Record historique battu. Les taux n'avaient jamais été aussi bas.
L’écartèlement de la zone euro est un spectacle horrible.
Nous savons comment finit un écartèlement.
Quand ça va craquer, il va y avoir du sang sur les murs.
Rédigé par : BA | 16 juillet 2012 à 20:31
Ce vous écrivez est tellement beau et j'en ai été tellement ému que j'ai repris deux fois des pâtes !
On se croirait dans les années 90 quand on nous promettait la prospérité et la justice pour tous.
Manque plus qu'une image d'un européen fier et souriant sur fonds rouge et on aurait la même impression que du temps de la splendeur de l'URSS.
Merci Guy !
Rédigé par : Jean | 17 juillet 2012 à 12:56
Mardi 17 juillet 2012 :
Selon les calculs du FMI, la dette publique de la Grèce sera de 171 % du PIB en 2013.
La dette publique de l'Italie sera de 126,4 % du PIB en 2013.
La dette publique de l'Irlande sera de 121,2 % du PIB.
La dette publique du Portugal sera de 118,6 % du PIB.
La dette publique de l'Espagne sera de 96,5 % du PIB.
La dette publique du Royaume-Uni sera de 92,7 % du PIB.
La dette publique de la France sera de 90,1 % du PIB.
C'est la page 2 :
http://www.scribd.com/doc/100206742/IMF2
La dette publique de ces Etats s'est emballée. La dette publique de ces Etats est devenue incontrôlable.
En zone euro, plus personne ne contrôle quoi que ce soit. Aux Etats-Unis, pareil. Au Japon, pareil.
Dans tous ces Etats, il va y avoir des défauts de paiement en cascade.
Rédigé par : BA | 17 juillet 2012 à 20:02
Jeudi 19 juillet 2012 :
Aujourd’hui, l’Espagne a lancé un emprunt à 2 ans, un emprunt à 5 ans, et aussi un emprunt à 7 ans.
Résultat : l’Espagne a été obligée de payer des taux d’intérêt qui ont battu leurs records historiques.
Lisez cet article :
L'Espagne sert des rendements records à moyen terme.
Le Trésor espagnol a émis jeudi pour 2,98 milliards d'euros de dette à moyen terme lors d'une opération marquée par la hausse de ses coûts de financement à de nouveaux plus hauts depuis la création de l'euro, et par une baisse de la demande de titres.
Le Trésor a émis pour 1,4 milliard de papier à deux ans servant un coupon de 3,3% au rendement moyen de 5,204%, contre 4,335% le mois dernier lors d'une opération équivalente.
Le rendement moyen de l'émission de 1,07 milliard d'euros de papier à cinq ans assorti d'un coupon de 5,5%, ressort à 6,459%, contre 6,072% lors d'une opération comparable le mois dernier.
Pour l'émission à sept ans, d'un montant de 548 millions d'euros (coupon: 4,3%), le rendement moyen a atteint 6,701%, contre 4,832% en février et le ratio de couverture est tombé de 3,3 à 2,9.
http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRL6E8IJ61N20120719
Rédigé par : BA | 19 juillet 2012 à 13:24
Vendredi 20 juillet 2012 :
Vers 14 heures 30 :
Espagne : taux des obligations à 10 ans : 7,215 %. Record historique battu.
http://www.bloomberg.com/quote/GSPG10YR:IND
Espagne : la région de Valence demande l'aide de l'Etat.
La région espagnole de Valence, fortement endettée, a fait savoir vendredi qu'elle demanderait à bénéficier du mécanisme d'aide de quelque 18 milliards d'euros proposé par le gouvernement pour assainir les finances publiques des régions.
Le plan d'aide est assorti de la stricte condition que la région concernée se conforme à ses objectifs de réduction des déficits.
L'annonce a fait chuter les Bourses européennes ainsi que l'euro, tombé sous le seuil de 1,22 dollar.
Le gouvernement espagnol a approuvé la semaine dernière la création d'un nouveau fonds pouvant atteindre 18 milliards d'euros destiné à aider les régions en difficulté à se financer.
Rédigé par : BA | 20 juillet 2012 à 14:45
Vendredi 20 juillet 2012 :
Italie : la Bourse de Milan chute de 4,38 %.
Espagne : la Bourse de Madrid chute de 5,79 %.
Italie : taux des obligations 10 ans : 6,166 %.
Espagne : taux des obligations 10 ans : 7,267 %.
Je dis bien : 7,267 %. Ce taux n'avait jamais été aussi haut depuis ... mars 1997.
Le naufrage du Titanic "ZONE EURO" continue.
http://www.boursorama.com/actualites/espagne-l-horizon-economique-s-assombrit-sur-fond-de-grogne-sociale-1899b79bf933c67ea5d5b91b204194a7
Rédigé par : BA | 20 juillet 2012 à 20:50
Samedi 21 juillet 2012 :
De plus en plus, les investisseurs internationaux placent leur argent dans cinq abris antiatomiques. De plus en plus, ils mettent à l’abri leur argent dans les obligations de ces cinq Etats :
Allemagne : taux des obligations à 10 ans : 1,167 %. Record historique battu. Le taux n’avait jamais été aussi bas.
Finlande : taux des obligations à 10 ans : 1,407 %. Record historique battu. Le taux n’avait jamais été aussi bas.
Pays-Bas : taux des obligations à 10 ans : 1,594 %.
Autriche : taux des obligations à 10 ans : 1,890 %.
France : taux des obligations à 10 ans : 2,073 %.
http://www.bloomberg.com/quote/GFRN10:IND
Mais en revanche, les investisseurs internationaux fuient les Etats européens périphériques. L’Italie et l’Espagne sont deux bombes atomiques financières. Ces deux bombes atomiques financières vont bientôt exploser.
Italie : taux des obligations à 10 ans : 6,166 %.
Espagne : taux des obligations à 10 ans : 7,267 %. Record historique battu. Le taux n’avait jamais été aussi haut depuis la création de l’euro.
Les investisseurs internationaux savent que les deux bombes atomiques financières vont exploser.
Ils s’y préparent.
Nous-aussi, nous devons nous préparer à l’explosion.
Rédigé par : BA | 21 juillet 2012 à 11:12
Vendredi 20 juillet 2012, la région de Valence a officiellement déclaré qu'elle était en faillite : elle a officiellement demandé l'aide de l'Etat espagnol. En comptant la région de Valence, ce sont six régions qui sont en faillite.
Lisez cet article :
Six communautés autonomes vont demander une aide financière à l'Etat.
La Catalogne, Castille-La Manche, Murcie, les Baléares et l'Andalousie doivent affronter des emprunts qui arrivent à échéance dans les prochains mois.
Les exécutifs régionaux sont confrontés à des échéances de plus de 15,838 milliards d'euros d'ici la fin de l'année, y compris les deux prêts, les lignes de crédit et l'endettement. Ils devraient également officialiser une nouvelle demande de 15 milliards d'euros d'emprunt supplémentaire pour financer le déficit des régions, qui a été cette année autorisé à 1,5% du PIB.
La Catalogne fait face à une échéance de 5,755 milliards d’euros d’ici la fin de l'année, Valence 2,883 milliards d'euros, l’Andalousie 1,610 milliards d'euros, la région de Madrid 1,344 milliards d'euros, La Rioja 940 millions d’euros, et Castille-La Manche 705 millions d’euros, selon les données fournies par les gouvernements régionaux au Trésor.
http://economia.elpais.com/economia/2012/07/20/actualidad/1342813051_914812.html
Rédigé par : BA | 22 juillet 2012 à 11:09
Samedi 21 juillet 2012 :
Le journal allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung révèle que l’Espagne a de l’argent jusqu’en septembre 2012, mais qu’après l’Espagne sera en défaut de paiement :
http://www.faz.net/aktuell/wirtschaft/europas-schuldenkrise/spanien/schuldenkrise-jetzt-brennt-spanien-11827688.html
Rédigé par : BA | 22 juillet 2012 à 11:10
Dimanche 22 juillet 2012 :
Une seconde région espagnole va demander l'aide financière de Madrid.
La région de Murcie, dans l'est de l'Espagne, a annoncé dimanche qu'elle allait demander à son tour une aide financière à Madrid, deux jours après une demande similaire formulée par Valence.
Le président du gouvernement régional de Murcie, Ramon Luis Valcarcel, a indiqué au quotidien régional La Opinion de Murcia que son gouvernement demanderait « environ 200 à 300 millions d'euros » au nouveau fonds public, doté d'un montant total maximum de 18 milliards d'euros, mis en place la semaine dernière par Madrid pour venir en aide aux régions en difficulté.
M. Valcarcel a affirmé que la Murcie demanderait formellement cette aide au cours du mois de septembre, ajoutant qu'il s'attend à ce que les conditions posées par le gouvernement central en échange de ces fonds soient « très strictes ». « Personne ne doit penser qu'ils vont nous faire cadeau de cet argent », a-t-il ajouté.
Pour sa part, la région de Valence, très fortement endettée, avait indiqué vendredi qu'elle allait faire appel à ce fonds faute de pouvoir trouver l'argent nécessaire pour remplir ses obligations financières.
http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0202183920504-une-seconde-region-espagnole-va-demander-l-aide-financiere-de-madrid-346171.php
En Espagne, ce sont six régions qui sont en faillite.
Deux régions ont officiellement demandé l'aide de l'Etat : la région de Valence, et la Murcie.
Les quatre autres régions en faillite sont la Catalogne, Castille-La Manche, les Baléares et l'Andalousie.
Rédigé par : BA | 22 juillet 2012 à 19:05
Lundi 23 juillet 2012 :
Vers 11 heures :
Espagne : taux des obligations à 10 ans : 7,524 %. Record historique battu. Le taux n’avait jamais été aussi haut depuis la création de l’euro.
Espagne : la chute du PIB s'est accentuée au 2e trimestre, à -0,4%.
L'activité économique de l'Espagne, entrée en récession au premier trimestre, a diminué à un rythme plus intense entre avril et juin que les deux trimestres précédents, selon des estimations de la Banque d'Espagne publiées lundi dans son bulletin mensuel.
L'activité économique a reculé de 0,4%, par rapport au premier trimestre 2012 qui avait déjà enregistré une baisse du PIB de 0,3%, alors que le gouvernement prévoit une contraction de l'activité de 1,5% sur l'ensemble de l'année.
http://www.romandie.com/news/n/_ALERTE___Espagne_la_chute_du_PIB_s_est_accentuee_au_2e_trimestre_a__04_12230720121034.asp
Rédigé par : BA | 23 juillet 2012 à 11:00
Lundi 23 juillet 2012 :
Panique boursière en Europe, l'Espagne et la Grèce au centre des inquiètudes.
Les Bourses européennes creusent leurs pertes à mi-séance, les finances publiques de la Grèce et de l'Espagne faisant souffler un vent de panique sur la zone euro, malgré l'assurance du ministre espagnol de l'Economie, Luis de Guindos, que Madrid n'envisage pas de faire appel à un plan de sauvetage pour l'Etat, en plus de celui pour ses banques.
http://www.capital.fr/bourse/analyses-seances/panique-boursiere-en-europe-l-espagne-et-la-grece-au-centre-des-inquietudes-742948
Vers 15 heures 15 :
France : la Bourse de Paris chute de 3 %.
Italie : la Bourse de Milan chute de 4,08 %.
Espagne : la Bourse de Madrid chute de 2,55 %.
Grèce : la Bourse d'Athènes chute de 7,13 %.
Rédigé par : BA | 23 juillet 2012 à 15:18
Lundi 23 juillet 2012 :
Allemagne, Pays-Bas et Luxembourg sous perspective négative.
L'agence de notation financière Moody's a abaissé lundi de stable à négative la perspective de la dette publique de l'Allemagne, des Pays-Bas et du Luxembourg en raison de l'incertitude croissante sur l'issue de la crise de la dette en zone euro.
Dans son communiqué, l'agence évoque notamment la probabilité de plus en plus forte d'une sortie de la Grèce de l'euro, et l'impact d'un tel événement sur des Etats-membres de la zone euro, dont l'Espagne et l'Italie.
http://www.romandie.com/news/n/_ALERTE___Allemagne_Pays_Bas_et_Luxembourg_sous_perspective_negative_25230720122309.asp
En clair :
La Grèce, l'Espagne et l'Italie sont en faillite.
La Grèce, l'Espagne et l'Italie sont en train de se noyer, et ils entraînent les autres Etats de la zone euro vers le fond de l'océan.
Rédigé par : BA | 24 juillet 2012 à 09:10
Pour pouvoir sauver la Grèce, l’Espagne et l’Italie, le Mécanisme Européen de Stabilité, MES, sera doté d'un capital de 700 milliards d'euros.
Je recopie Wikipedia :
« Le MES sera doté d'un capital autorisé fixé à 700 milliards d'euros dont 80 milliards à verser par tranche de 20% sur cinq ans. »
Quels sont les cinq pays qui donneront le plus d’argent au capital du MES ?
1- L'Allemagne versera au capital du MES la somme de 190,024 milliards d'euros.
2- La France versera au capital du MES la somme de 142,701 milliards d'euros.
3- L'Italie versera au capital du MES la somme de 125,395 milliards d'euros.
4- L'Espagne versera au capital du MES la somme de 83,325 milliards d'euros.
5- Les Pays-Bas verseront au capital du MES la somme de 40,019 milliards d’euros.
http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9canisme_europ%C3%A9en_de_stabilit%C3%A9#Contributions
La Grèce, l'Espagne et l'Italie sont en faillite.
La Grèce, l'Espagne et l'Italie sont en train de se noyer, et ils entraînent les autres Etats de la zone euro vers le fond de l'océan.
Rédigé par : BA | 24 juillet 2012 à 09:43
Mardi 24 juillet 2012 :
Madrid paie toujours plus cher pour emprunter, les marchés fébriles.
L'Espagne a emprunté mardi 3,05 milliards d'euros à court terme, devant concéder une fois de plus des taux d'intérêt en hausse dans un climat de tension extrême des marchés, qui mettent en doute la solvabilité du pays, fragilisé par ses régions et par ses banques.
Le Trésor espagnol a rempli son objectif, qui était de lever 2 à 3 milliards d'euros, mais les taux ont monté, passant de 2,362% à 2,434% pour les bons à trois mois, et de 3,237% à 3,691% pour ceux à six mois, par rapport à la dernière émission similaire, le 26 juin, où ils s'étaient déjà envolés.
Cette opération survient alors que le pays reste fortement chahuté sur les marchés : mardi matin, tandis que la Bourse cédait 2,19%, le taux des obligations espagnoles à dix ans restait au niveau très élevé de 7,567%, un nouveau record depuis la création de la zone euro en 1999.
La prime de risque, qui mesure le surcoût que doit payer l'Espagne pour emprunter, par rapport à l'Allemagne, était elle à 619 points (6,19 points de pourcentage).
"L'approbation vendredi par l'Eurogroupe d'une aide financière d'un maximum de 100 milliards d'euros pour les banques espagnoles a été éclipsée par la demande d'aide de la région de Valence, rapidement suivie de celle de Murcie, et par la publication du chiffre de croissance du 2e trimestre (-0,4%), une estimation de la Banque d'Espagne généralement confirmée par les chiffres officiels", souligne dans une note Cyril Regnat, analyste chez Natixis.
"La situation des régions, qui paraissait sous contrôle en début d'année, s'est donc dégradée et sur les 17 régions espagnoles, près de 6 demanderaient l'aide de l'Etat", ajoute-t-il.
http://www.romandie.com/news/n/_Madrid_paie_toujours_plus_cher_pour_emprunter_les_marches_febriles48240720121123.asp
Rédigé par : BA | 24 juillet 2012 à 11:55
Une troisième région espagnole va demander l'aide de l'Etat :
la Catalogne.
La crédibilité de l'Espagne sur les marchés financiers a subi un nouveau coup mardi alors que la Catalogne, l'une de ses régions les plus puissantes, a admis qu'elle pourrait demander l'aide du gouvernement.
La région du Nord-Est du pays, deuxième en termes de contribution au PIB, a l'intention de solliciter elle aussi une aide de Madrid, après une demande similaire formulée vendredi par Valence, a indiqué le responsable de l'économie du gouvernement catalan.
Interrogé par la BBC sur un éventuel appel de la Catalogne aux finances du gouvernement espagnol, Andreu Mas-Colell a répondu : "Oui. La situation actuelle est que la Catalogne ne dispose pas d'autre banque que le gouvernement espagnol".
Une annonce qui survient alors que l'Espagne elle-même est en danger sur les marchés, avec comme enjeu d'"éviter un effondrement financier imminent", souligne le journal El Economista. La plupart des analystes fixent octobre comme date limite.
Le Trésor espagnol a d'ailleurs dû payer cher mardi pour emprunter 3,05 milliards d'euros, avec des taux passant de 2,362% à 2,434% pour les bons à trois mois et de 3,237% à 3,691% pour ceux à six mois, par rapport à la dernière émission similaire, le 26 juin, où ils s'étaient déjà envolés.
http://www.boursorama.com/actualites/l-espagne-toujours-bousculee-par-les-marches-la-catalogne-en-difficulte-3dfefad3f9161362591072b60f3d876a
Rédigé par : BA | 24 juillet 2012 à 16:00
Mercredi 25 juillet 2012 :
L'agence de notation Egan-Jones a abaissé mercredi la note souveraine de l'Italie de B+ à CCC+ avec perspective négative, évoquant les difficultés de ses collectivités régionales, de son secteur bancaire et de son économie en général.
Le coût de financement de la dette italienne ne cesse de grimper à mesure que la situation de l'Espagne se dégrade et que les investisseurs redoutent une contagion de la crise à d'autres pays en difficulté dans la zone euro, en premier lieu l'Italie.
"La capacité de l'Italie à soutenir indépendamment ses banques est discutable vu l'état de faiblesse du pays et de ses banques", écrit l'agence dans un communiqué, rappelant que l'économie du pays est actuellement en récession.
L'Italie est notée BBB+ par Standard & Poor's, Baa2 par Moody's et A- par Fitch, chacune de ces notes étant assortie d'une perspective négative.
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/reuters-00457066-egan-jones-abaisse-la-note-de-l-italie-de-b-a-ccc-347484.php
Rédigé par : BA | 25 juillet 2012 à 21:51
Jeudi 26 juillet 2012 :
La probabilité d'une sortie de la Grèce de la zone euro sous 12 à 18 mois est désormais de 90%, estime Citi dans une étude publiée jeudi qui estime que cette éventualité risque surtout de se matérialiser dans les deux à trois prochains trimestres.
La banque américaine dit aussi s'attendre à ce que l'Italie et l'Espagne demandent formellement une aide financière à l'Union européenne et au FMI, venant compléter dans le cas de l'Espagne le plan d'aide à la recapitalisation des banques déjà consenti par l'UE.
Les économistes de Citi avaient auparavant évalué la probabilité d'une sortie de la Grèce de l'euro entre 50% et 75%.
"Nous restons pessimistes sur la crise de l'euro", écrivent-ils.
"Au cours des prochaines années, l'issue pour la zone euro passera vraisemblablement par la combinaison d'une sortie de l'Union économique et monétaire (Grèce), d'une importante restructuration de dettes souveraines et bancaires (Portugal, Irlande et éventuellement, peut-être l'Italie, l'Espagne et Chypre), avec un degré limité d'intégration budgétaire", écrivent-ils.
Citi s'attend à ce que la sortie de la Grèce et la faiblesse des économies de la périphérie de la zone euro entraînent de nouvelles dégradations des notes souveraines de pays du bloc dans les deux à trois prochains trimestres.
Citi anticipe une dégradation d'au moins un cran par au moins une des principales agences de notation pour l'Autriche, la Belgique, la France, l'Allemagne, la Grèce, l'Irlande, l'Italie, les Pays-Bas, le Portugal et l'Espagne.
http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/reuters-00457174-athenes-quasi-condamnee-a-sortir-de-l-euro-sous-18-mois-citi-347761.php
Rédigé par : BA | 26 juillet 2012 à 09:53
Dimanche 29 juillet 2012 :
Les Allemands pensent qu'ils seraient mieux sans l'euro (sondage).
Une majorité des Allemands pensent que leur pays serait en meilleure situation sans l'euro, selon un sondage paru dimanche, alors que le ministre de l'Economie a répété ses doutes sur le maintien de la Grèce dans la zone euro.
Selon le sondage Emnid pour l'hebdomadaire Bild am Sonntag, 51% des Allemands pensent que l'économie de la première puissance européenne serait dans une meilleure situation si elle ne faisait pas partie des 17 pays de la zone euro.
Vingt-neuf pour cent pensent que la situation serait pire.
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/afp-00457718-les-allemands-pensent-qu-ils-seraient-mieux-sans-l-euro-sondage-348521.php
Rédigé par : BA | 29 juillet 2012 à 11:42
Lundi 30 juillet 2012 :
Madrid ne demandera pas l'aide des fonds européens.
"L'Espagne ne demandera pas aux fonds de sauvetage européens d'acheter sa dette même si le pays souhaiterait voir rapidement reculer ses coûts d'emprunt", déclare le directeur du Trésor espagnol Inigo Fernandez de Mesa dans une interview au quotidien local Expansion.
"Le Trésor émettra de la dette en 2013 pour les régions ayant sollicité l'aide de Madrid pour se financer", précise Inigo Fernandez de Mesa.
Les 17 régions autonomes d'Espagne sont exclues de fait des marchés financiers, et nombre d'entre elles envisagent de se financer par le biais d'une ligne de crédit de 18 milliards d'euros mise en place par le gouvernement central.
"Il n'est pas à l'ordre du jour de l'Espagne de demander au fonds d'acheter de la dette, pas du tout. Cela ne s'est pas produit et je peux vous assurer que cela ne se produira pas", déclare Inigo Fernandez de Mesa.
(Dépêche Reuters)
Rédigé par : BA | 30 juillet 2012 à 10:30
La seule manière de pouvoir comprendre le fonctionnement de l'Euro et de l'UE c'est de savoir danser le zouk.
Parce que dans les mois et années qui viennent, ça va zouker en France et en UE.
Zouk Machine - La Musique Dans La Peau (http://www.dailymotion.com/video/xofh2_zouk-machine-la-musique-dans-la-pea_music)
Rédigé par : Jean | 30 juillet 2012 à 14:33
Mardi 31 juillet 2012 :
Le président de la Banque centrale européenne visé par une enquête.
Le comité de surveillance interne de l'Union européenne a ouvert une enquête sur Mario Draghi, président de la Banque centrale européenne (BCE). Elle intervient à la suite d'une plainte pour conflit d'intérêts, a dit lundi une porte-parole de l'institution.
L'Observatoire de l'Europe industrielle, en anglais Corporate Europe Observatory (CEO), qui suit le lobbying ayant pour cible l'Union européenne, a accusé en juin Mario Draghi de ne pas être totalement indépendant en raison de son appartenance au G30, forum international qui regroupe des dirigeants du secteur financier public et privé.
"Nous avons reçu une plainte et avons envoyé une lettre à la BCE. Maintenant nous attendons une réponse", a dit Gundi Gadesmann, porte-parole du médiateur de l'UE Nikiforos Diamandouros. La BCE a jusqu'à la fin octobre pour répondre, a-t-elle ajouté.
Contradiction avec les règles éthiques.
Le CEO est arrivé à la conclusion que l'implication de Mario Draghi dans le G30 est en contradiction avec les règles éthiques de la BCE.
"Le G30 présente toutes les caractéristiques d'un véhicule de lobbying pour les grandes banques internationales privées et le président de la Banque centrale européenne ne devrait pas pouvoir en être membre", estime l'Observatoire.
http://www.romandie.com/news/n/Le_president_de_la_Banque_centrale_europeenne_vise_par_une_enquete56310720121030.asp
Rédigé par : BA | 31 juillet 2012 à 10:54
Mercredi 1er août 2012 :
Zone euro : un autre ministre allemand n'exclut pas une sortie de la Grèce.
Le ministre allemand des Transports, Peter Ramsauer, n'a pas exclu mercredi une sortie de la Grèce de la zone euro, abondant ainsi dans le sens de son homologue à l'Economie, Philipp Rösler.
"Naturellement la Grèce peut sortir de l'euro", a déclaré M. Ramsauer, qui appartient à la branche bavaroise des Unions Chrétiennes (CSU) dans un entretien à la télévision allemande ARD. "Même si, il faut le dire, ce n'est pas la solution à tous les problèmes", a-t-il ajouté.
Il s'agit là du deuxième ministre allemand, après Philipp Rösler, membre du petit parti libéral (FDP), à évoquer à haute voix une sortie de la Grèce de la zone euro.
Ces deux ministres sont membres des deux petits partis de la coalition gouvernementale composée en outre de la grande formation CDU.
http://www.romandie.com/news/n/Zone_euroUn_autre_ministre_allemand_n_exclut_pas_une_sortie_de_la_Grece46010820120935.asp
Rédigé par : BA | 01 août 2012 à 10:07
Jeudi 2 aout 2012 :
Aujourd'hui, l'Espagne a lancé trois emprunts : un emprunt à 2 ans, un emprunt à 4 ans, et enfin un emprunt à 10 ans.
L'Espagne lève 3,132 milliards d'euros en obligations, taux en hausse à 10 ans.
L'Espagne a levé jeudi 3,132 milliards d'euros en obligations, soit plus que le maximum visé, mais a vu son taux d'intérêt grimper sur l'échéance-phare à dix ans, signe que la tension persiste sur le marché avant la réunion très attendue de la Banque centrale européenne.
Le Trésor espagnol, qui émettait aussi des obligations à deux et quatre ans, a payé plus cher sur l'échéance à dix ans, la plus surveillée par les investisseurs, devant concéder un taux moyen de 6,647% contre 6,430% lors de la dernière émission similaire le 5 juillet.
http://www.romandie.com/news/n/_ALERTE___L_Espagne_leve_3132_milliards_d_euros_en_obligations_taux_en_hausse_a_10_ans62020820121108.asp
Rédigé par : BA | 02 août 2012 à 11:18
Jeudi 2 aout 2012 :
Mario Draghi : c'était du bluff.
Mario Draghi : c'était du pipeau.
Mario Draghi est le gardien de la fosse septique.
La Banque Centrale Européenne est devenue une fosse septique, remplie d’obligations d’Etat pourries.
Elle sent mauvais, ta fosse septique, Mario. Elle est en train de déborder. Reste bien assis sur le couvercle de ta fosse septique, Mario.
Si tu es croyant, prie le Ciel pour éviter le débordement de ta fosse septique.
Mais surtout, Mario, surtout, ne nous rejoue plus de pipeau. Ce n'est plus la peine : nous savons tous ce que tu es.
Tu es un impuissant qui bluffe.
Tu es un impuissant qui ne peut faire qu'une seule chose : jouer du pipeau.
Tu es un impuissant qui joue du pipeau, assis sur le couvercle de ta fosse septique.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fosse_septique
Rédigé par : BA | 02 août 2012 à 15:10
Vendredi 3 aout 2012 :
Une information très importante :
LES TRAITES EUROPEENS VIENNENT D'ETRE VIOLES :
Article 21
Opérations avec les organismes publics
21.1. Conformément à l'article 123 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne, il est interdit à la BCE et aux banques centrales nationales d'accorder des découverts ou tout autre type de crédit aux institutions, organes ou organismes de l'Union, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publics des États membres; l'acquisition directe, auprès d'eux, par la BCE ou les banques centrales nationales, des instruments de leur dette est également interdite.
OR LA BANQUE CENTRALE DE LA GRECE VIENT DE PRETER 6 MILLIARDS D'EUROS AU TRESOR PUBLIC GREC :
La Grèce échappera au défaut de paiement en août, grâce à un prêt relais de 6 milliards d'euros accordé, à titre exceptionnel, par la banque centrale grecque. Mais le gouvernement grec n'aura droit à aucun répit estival.
Pour éviter le scénario catastrophe en plein été, les responsables de la zone euro ont accepté une solution technique impliquant la banque centrale de Grèce, autorisée à faire une avance au Trésor grec de 6 milliards d'euros à court terme en août. Cette solution, autorisée exceptionnellement, permettra à Athènes d'assurer ses échéances en déchargeant la BCE de toute responsabilité. Car tout défaut de paiement grec viendra impacter le bilan de la banque centrale grecque et non celui de la BCE.
«Demander un délai de remboursement à la BCE aurait déclenché un psychodrame grec en plein été. Il fallait donc agir différemment et faire circuler les liquidités. C'est un soulagement, même s'il est minime», conclut Vassilis Daskalopoulos.
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012/08/02/20002-20120802ARTFIG00564-le-plan-grec-pour-echapper-au-defaut-de-paiement-cet-ete.php
La banque centrale de la Grèce va prêter 6 milliards d'euros au Trésor public grec.
L'avantage de ce prêt : " tout défaut de paiement grec viendra impacter le bilan de la banque centrale grecque et non celui de la BCE."
C'est ça, l'avenir : une banque centrale nationale prête de l'argent au Trésor public national.
C'est ça, l'avenir.
Contraints et forcés, nous y viendrons.
Rédigé par : BA | 03 août 2012 à 11:41
Le jeudi 2 aout 2012, dans la zone euro, l’information la plus importante de l’année 2012 a été cachée par les télévisions, par les radios, et par presque tous les grands titres de la presse papier :
En zone euro, il y a eu le réarmement d’une banque centrale nationale, en violation de tous les traités européens.
Qu’est-ce que le réarmement d’une banque centrale nationale ?
C’est quand une banque centrale nationale prête de l’argent à un Trésor public national.
TOUS LES TRAITES EUROPEENS INTERDISENT QU’UNE BANQUE CENTRALE NATIONALE PRETE DE L’ARGENT A UN TRESOR PUBLIC NATIONAL :
« Conformément à l'article 123 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne, il est interdit à la BCE et aux banques centrales nationales d'accorder des découverts ou tout autre type de crédit aux institutions, organes ou organismes de l'Union, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publics des États membres; l'acquisition directe, auprès d'eux, par la BCE ou les banques centrales nationales, des instruments de leur dette est également interdite. »
OR LA BANQUE CENTRALE DE LA GRECE VIENT DE PRETER 6 MILLIARDS D'EUROS AU TRESOR PUBLIC GREC :
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012/08/02/20002-20120802ARTFIG00564-le-plan-grec-pour-echapper-au-defaut-de-paiement-cet-ete.php
Le réarmement de la banque centrale de la Grèce est une information historique.
Le réarmement de la banque centrale de la Grèce montre ce qui nous attend dans les années qui viennent, en Grèce et dans d’autres pays européens :
- L’éclatement de la zone euro.
- Le retour aux monnaies nationales.
- Le réarmement des banques centrales nationales.
- En Grèce et dans d’autres pays européens, une banque centrale nationale prêtera de l’argent à un Trésor public national.
Rédigé par : BA | 04 août 2012 à 11:00
Les gouvernements se préparent à la dislocation de la zone euro : ça, on le savait. Les grandes compagnies d'assurance se préparent à la dislocation de la zone euro : ça, on le savait. Les grandes banques se préparent à la dislocation de la zone euro : ça, on le savait.
Nous venons d'apprendre que les compagnies aériennes se préparent à la dislocation de la zone euro, elles-aussi.
Et nous venons d’apprendre que les compagnies pétrolières se préparent à la dislocation de la zone euro, elles-aussi.
Conclusion : en zone euro, les acteurs politiques et les acteurs économiques se préparent tous à la dislocation de la zone euro.
IAG prête à une sortie de l'Espagne.
Le groupe International Airlines Group (IAG), qui réunit la compagnie aérienne britannique British Airways et l'espagnole Iberia, a reconnu se préparer à l'éventualité d'une sortie de l'Espagne de la zone euro.
"Vu notre présence dans ce pays, et notre exposition en zone euro de façon générale, nous avons réfléchi à la manière de réagir en cas de dislocation de la zone euro", a expliqué le directeur exécutif du groupe, Willie Walsh, vendredi lors de la présentation des résultats d'IAG, cité par The Telegraph.
Un groupe de travail "Sortie de l'Espagne de la zone euro" a été mis en place il y a quelques temps avec l'aide de conseillers extérieurs.
Ses travaux ont "très bien avancé", a précisé Willie Walsh.
Résultat, le groupe IAG a réduit son exposition aux établissements financiers espagnols de 27% à 3% en six mois.
Il serait "surprenant" que les autres grandes compagnies qui opèrent en Europe n'aient pas des plans d'urgence similaires, a estimé Willie Walsh.
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/08/04/97002-20120804FILWWW00357-iag-prete-a-une-sortie-de-l-espagne.php
Le géant pétrolier anglo-néerlandais Shell préfère retirer des fonds des banques européennes à cause des risques associés à la crise de la dette en zone euro, a indiqué l'un de ses dirigeants.
"Nous n'avons plus la même volonté de prendre des risques de crédit en Europe", a expliqué le directeur financier Simon Henry au journal The Times paru lundi.
Shell préfère ainsi déposer ses 15 milliards de dollars de liquidités sur des comptes américains ou les transformer en bons du Trésor américains, poursuit le responsable, selon des propos rapportés par le quotidien britannique.
Le groupe basé à La Haye est certes contraint de garder des liquidités en Europe pour y financer ses opérations mais préfère ainsi en laisser l'essentiel ailleurs pour éviter les risques associés à la crise en zone euro.
"Nous faisons une différence entre les différents risques de crédit" en Europe, a toutefois précisé M. Henry, alors qu'on lui demandait s'il considérait de la même manière l'Allemagne et les pays les plus fragiles du sud du continent.
Rédigé par : BA | 06 août 2012 à 09:54
Portugal, Irlande, Italie, Grèce, Espagne, Chypre, Malte, Slovénie : ces huit Etats européens sont incapables de sauver leurs banques de la faillite.
Ces huit Etats européens foncent vers le défaut de paiement.
Lundi 6 aout 2012 :
L'économie chypriote est dans "un état pire que prévu", jugent les représentants de la "troïka" - Banque centrale européenne, Fonds monétaire international et Union européenne -, selon des documents auxquels Reuters a eu accès.
Les émissaires de la troïka ont visité deux fois l'île depuis que Chypre est devenu le 25 juin le cinquième état de la zone euro à demander une aide financière.
Les deux principales banques chypriotes, Popular Bank et Bank of Cyprus, ont subi des pertes importantes après l'annulation d'une partie de la dette grecque il y a quelques mois, acceptée par Chypre comme par l'ensemble des membres de l'UE.
Selon les représentants de la troïka, qui prévoient une récession à Chypre pour 2012 et 2013, les problèmes chypriotes ne se résument cependant pas au secteur bancaire, mais concernent également des déséquilibres budgétaires qui doivent être comblés.
"Ce que nous avons vu, c'est que votre système budgétaire est pire que prévu, les perspectives de croissance sont plus faibles que ce que nous attendions, et, en conséquence, il y a un gros écart entre vos recettes et vos dépenses", a déclaré Maarten Verwey, représentant de la Commission européenne, selon le compte rendu d'une réunion à huis clos avec la commission des finances du parlement chypriote.
Maarten Verwey a ajouté qu'il faudrait "une augmentation et un renforcement significatifs de la surveillance du secteur bancaire", et a jugé prématurée une estimation du montant du plan de sauvetage. "Vous ne pouvez pas conserver votre train de vie actuel si cela continue", a-t-il ajouté. "Le gouvernement ne sera pas capable de payer les traitements (des agents de l'Etat), il y a donc un besoin urgent d'ajustement."
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/08/06/97002-20120806FILWWW00286-chypre-la-troika-inquiete-de-la-situation.php
Rédigé par : BA | 06 août 2012 à 14:09
Mardi 7 aout 2012 :
L'Italie s'enfonce dans la récession au deuxième trimestre.
L'économie italienne s'est enfoncée dans la récession au deuxième trimestre avec une nouvelle contraction de 0,7% de son Produit intérieur brut (PIB) par rapport au trimestre précédent, selon une première estimation publiée mardi par l'institut de statistiques Istat.
Cette contraction correspond exactement aux prévisions des économistes, qui tablaient sur une baisse de 0,7%, selon un consensus établi par Dow Jones Newswires.
Plombée par la crise de la dette et des plans d'austérité à la chaîne destinés à rassurer les marchés, la troisième économie de la zone euro est entrée en récession au quatrième trimestre 2011 avec un repli de 0,7% du PIB.
Avec cette nouvelle contraction de 0,7%, le PIB italien enregistre une baisse pour le quatrième trimestre consécutif. En glissement annuel, celui-ci s'est contracté de -1,9%, selon les données diffusées mardi par l'Istat.
La contraction du deuxième trimestre reste néanmoins inférieure à celle du premier trimestre 2012 (-0,8%) et bien moindre que celle enregistrée au premier trimestre 2009 quand le PIB s'était effondré de 3,5% sur un trimestre, sous les coups de boutoir de la crise économique mondiale.
Le 17 juillet, la Banque d'Italie a revu à la baisse ses prévisions pour le PIB italien tablant sur un repli de -2% en 2012 (contre un maximum de -1,5% prévu précédemment) et une poursuite de la récession en 2013 (-0,2%) alors qu'auparavant elle misait sur une reprise (+0,8%) l'an prochain.
Pour sa part, le gouvernement italien table toujours sur une contraction de 1,2% du PIB en 2012 et un retour à la croissance de 0,5% en 2013, tandis que Bruxelles et le FMI sont plus pessimistes prévoyant respectivement une contraction de 1,9% et de 2% pour le PIB italien.
"Les prévisions du gouvernement sont clairement dépassées", a analysé pour l'AFP Chiara Corsa, économiste à Unicredit.
L'experte tablait en réalité sur un net ralentissement de la récession au deuxième trimestre et une chute du PIB limitée à - 0,5%. "Après l'annonce de mardi, la fin de l'année suscite une forte inquiétude", a-t-elle souligné.
"Nous sommes dans une phase de contraction grave. Les investisseurs sont désormais à la recherche d'une preuve que le gouvernement Monti peut aller au-delà de l'austérité, vers la croissance", a estimé Giuliano Noci, expert économique à l'Ecole polytechnique de Milan.
L'Istat ne donne pas de détail sur les composantes du PIB, mais selon les dernières statistiques publiées, la production industrielle, pilier de l'économie italienne très liée aux exportations manufacturières, s'est contractée de 1,7% au premier trimestre 2012, et de 8,2% sur un an.
La consommation a également accusé un nouveau repli de 0,2% en mai sur un mois, après avoir déjà enregistré des baisses de 1,7% en avril et 0,7% en mars, selon des données diffusées par l'institut de statistiques Istat, les Italiens se serrant la ceinture sur fond d'austérité et de récession.
http://www.romandie.com/news/n/_L_Italie_s_enfonce_dans_la_recession_au_deuxieme_trimestre44070820121321.asp
Rédigé par : BA | 07 août 2012 à 13:39
Mardi 7 aout 2012 :
Une dépêche AFP très importante :
En mars, la zone euro avait lancé un deuxième programme d'aide à la Grèce, d'un montant de 130 milliards d'euros, passant par un effacement notable de la dette grecque détenue par le secteur privé. Grâce à ce programme, la dette du pays devait revenir en-deçà de 120% d'ici 2020 contre plus de 160% actuellement.
Mais le programme est "sorti des rails", selon de nombreux responsables européens, et a pâti de plusieurs mois d'inertie politique en Grèce. Résultat, les besoins financiers de la Grèce ont augmenté.
"On n'a plus de marge de manoeuvre s'il faut faire un nouvel effort pour les Grecs, car on a déjà imposé une décote terrible aux banques. Il faudra aller vers les bailleurs de fonds publics donc les contribuables nationaux", a estimé un diplomate européen.
La Grèce pourrait donc être contrainte de négocier une restructuration de sa dette vis-à-vis de la Banque centrale européenne et des Etats de la zone euro.
Cette idée a déjà circulé en mars dernier mais n'a jamais pris forme, face au refus de la zone euro et de l'institut monétaire.
http://www.romandie.com/news/n/UEBruxelles_ne_va_pas_demander_a_Athenes_de_reduire_son_deficit_plus_que_prevu58070820121630.asp
La phrase importante est ici :
"On n'a plus de marge de manoeuvre s'il faut faire un nouvel effort pour les Grecs, car on a déjà imposé une décote terrible aux banques. Il faudra aller vers les bailleurs de fonds publics donc les contribuables nationaux", a estimé un diplomate européen.
En clair : il va y avoir une deuxième restructuration de la dette grecque. Les prêteurs publics vont perdre des dizaines de milliards d'euros : il va falloir recapitaliser la BCE.
Les contribuables de la zone euro peuvent préparer leurs carnets de chèques.
La deuxième restructuration de la dette grecque sera, en bout de chaîne, payée par les contribuables de la zone euro.
Rédigé par : BA | 07 août 2012 à 16:43
Toute la zone sud de l' Europe en défaut de paiement bientôt? Bientôt la sortie de ces pays de la zone Euro , pas question de payer leurs dettes, risque de disparition de l' euro? Chacun pour soi?
Rédigé par : Max Payne | 07 août 2012 à 20:28
Mercredi 8 aout 2012 :
Selon un article du « Wall Street Journal », le FMI - un des principaux bailleurs de fonds de la Grèce - fait pression pour que les Etats de la zone euro acceptent de subir des pertes sur les obligations grecques qu'ils détiennent et que, de son côté, Athènes ramène sa dette publique autour de 100% du PIB.
Jusqu'ici, seul le secteur privé (banques, assurances, etc.) a accepté de subir d'importantes pertes sur la dette grecque.
http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0202208717094-grece-s-p-abaisse-la-perspective-de-la-note-a-negative-351406.php
"On n'a plus de marge de manoeuvre s'il faut faire un nouvel effort pour les Grecs, car on a déjà imposé une décote terrible aux banques. Il faudra aller vers les bailleurs de fonds publics donc les contribuables nationaux", a estimé un diplomate européen.
En clair : il va y avoir une deuxième restructuration de la dette grecque. Cette fois, ce seront les prêteurs publics qui vont subir des dizaines de milliards d'euros de pertes.
Concrètement : lors de la deuxième restructuration de la dette grecque, la BCE et les Etats de la zone euro vont subir des dizaines de milliards d'euros de pertes.
Conséquence : il va falloir recapitaliser la BCE. Et il va falloir que les Etats de la zone euro subissent des pertes.
France : le Parlement s'inquiète de l'accumulation des engagements pris pour soutenir la Grèce.
Dans son rapport, le député Christian Paul (PS) chiffre à 50,8 milliards d'euros les prêts à la Grèce devant être garantis par la France dans le cadre du Fonds européen de stabilité financière ; « il ne s'agit pas de prêts, mais bien de pertes que les Etats de la zone euro acceptent de consentir vis-à-vis de la Grèce ».
Source : lesechos.fr
Contribuables français, préparez-vous à payer.
Contribuables français, préparez-vous à payer pour la deuxième restructuration de la dette grecque.
Rédigé par : BA | 08 août 2012 à 13:49
Salut Guy, un article de Charles Gave (Un vrai libéral) en faveur de la sortie de l'Euro :
"Non, M. Mario Draghi, l'euro n'est pas irréversible. Il est mortel !"
http://www.lefigaro.fr/mon-figaro/2012/08/08/10001-20120808ARTFIG00409-non-mmario-draghi-l-euro-n-est-pas-irreversible-il-est-mortel.php
Citation de la fin de cette tribune :
"Notre nomenklatura nous explique que les problèmes de l'euro proviendraient du fait que les gouvernements des pays en faillite auraient manqué à leur devoir en creusant les déficits publics pendant des décennies. Ils doivent donc être «punis». En vérité, c'est l'inverse. La création de l'euro a permis à des
gouvernements étatistes, dépensiers par essence, de s'endetter à des taux bas (allemands). L'euro a donc renforcé leur inclination naturelle à l'excès de dépenses publiques. Or, comme l'a tristement montré le gouvernement Laval en 1935, la dépression ne peut être traitée d'un côté par une hausse des impôts et d'un autre côté par une baisse autoritaire des salaires des fonctionnaires et des prix (électricité, gaz), et cela sans dévaluation. On ne sort pas de la dette et des déficits par la dépression. La seule question qui vaille est la suivante: quand ces
«élites», responsables de ces désastres, vont-elles dire aux peuples européens:
«Pardon, nous vous avons trompés!» et/ou «Pardon, nous nous sommes trompés!»?
Il faut revenir aux monnaies nationales concurrentes. L'euro est une horreur économique, politique et humaine. De grâce, arrêtons cette folie, pour sauver
l'Europe que nous aimons. "
En se donnant la peine, on peut le trouver en PDF sur un blog.
Bonnes vacances Guy et si vous passez par le Bosphore, dites aux Turcs de moins forcer sur le raki ça a tendance a leur donner envie de se "farcir" la Syrie
Rédigé par : Jean | 09 août 2012 à 08:06
Charles Gave , un VRAI libéral ! Je ne sais ce qu'est un vrai libéral ? La marque est déposée ? Il faut se conformer à un texte sacré? Ce qui est vrai m'inquiéte.Je lis Gave avec intérêt, un vrai fondamentaliste en effet. Il ne fut guère libéral dans la gestion de l' Institut dit libéral, Turgot , qu'il a financé mais pour l'asservir à ses vues exclusives: pas très libéral ça. Comme la Société du Mont Pélerin qui exclut tout libéral qui n'est pas dans la ligne de la secte. Vive les faux libéraux dont je suis sans doute.
Rédigé par : Guy Sorman | 11 août 2012 à 12:24
Charles Gave partage pourtant beaucoup de vos idées. Et pour l'institut Turgot, aurait-t-il fallu qu'il laisse paraître quelque textes Marxistes pour pouvoir être considéré comme un vrai "Liberal"? Je ne crois pas que ce soit le rôle des sites libéraux que de promouvoir des idées totalitaires, il y a bien assez de sites gauchistes pour faire ce travail. Et on ne peut pas tous être aussi magnanime que Guy Sorman pour laisser des connard comme Max Payne (ou Kim il Sung machin) exprimer librement leur folies sur son site... ce qui est tout à votre honneur, soi dit en passant...
Rédigé par : G.M. | 11 août 2012 à 14:57
Les désaccords entre libéraux est aussi une façon de se démarquer de la pensée unique de nos chers totalitaristes.
Je regrette que l'institut du Mont Pèlerin à recalé Guy pour sa candidature. On se demande d'ailleurs pourquoi? Et dire que j'habite entre vingt et trente KM de ce fameux Mont au dessus de la commune de Vevey sur les bord du lac Léman.
D.J
Rédigé par : D.J | 11 août 2012 à 15:32
"Je regrette que l'institut du Mont Pèlerin à recalé Guy pour sa candidature."
AH! Ça explique la diatribe contre Charles Gave. Je suppose que les positions pro-euro de M. Sorman ont déplus à M. Gave. M. Gave peut aussi être mauvais joueur, à ce que je vois...
Rédigé par : G.M. | 11 août 2012 à 16:20
@ GM,
D'après Guy se serait Pascal Salin qui lui aurait mis les bâtons dans les roues. Reste à savoir pourquoi?
D.J
Rédigé par : D.J | 11 août 2012 à 23:07