Parution le 15 mars 2012
Paru le 2 novembre 2009
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Je trouve votre billet un peu trop confus. C'est normal que Hollande dit qu'il veut rééquilibrer les finances publiques.
Je le vois très mal annoncer à tout la France que sa politique à pour but d'enfoncer encore plus la dette, le déficit et le chômage. Vous vous demandez si Hollande va y arriver? Mais la réponse vous la donnez tout de même sans le dire. C'est carrément non.
D.J
Rédigé par : D.J | 13 septembre 2012 à 22:27
Hollande est un réaliste et un dogmatique, qui ne sait comment faire correspondre le dogme socialiste à la réalité.
Ainsi il veut à la fois plus de flexibilité (de "fluidité") du salariat, et plus de sécurité, ce qui est contradictoire. Plus de compétitivité, mais sans diminution du coût du travail. Equilibrer les budgets sans imposer plus les classes moyennes, ce qui se révèlera impossible.
Qui du dogme ou du réalisme l'emportera, that is the question.
Rédigé par : ETF | 14 septembre 2012 à 00:49
Je me demande vraiment comment cet article aura été reçu au Québec!
Canadien émigré en France depuis un bon moment et lecteur régulier de vos postes et de vos livres, franchement (comme dirait Céline), il me semble que votre propos, aussi juste soit-il, n'aura aucun impact là-bas...
Well, et ni ici en fait.
Vous avez fait mieux par le passé.
Écrire ceci : "Un président de gauche au service d'une politique à la Milton Friedman" semble étonnant mais reste à des années-lumières de la vérité.
Vous le savez.
Oser rapprocher les indécisions grassouilleuses de Hollande au sang froid de Friedman, fallait quand même l'oser !
Le gros mollasson de Hollande n'a rien d'un politique mais tout d'un hamster - tant qu'il se sent protégé dans ses copeaux de pin, le cul en l'air, et qu'il ne regarde l'Humanité que du fond de son puit, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Mais ce n'est pas là la France qui m'a fait émigrer : je suis un admirateur de Hugo en premier lieu, de Chataubriant ensuite, enfin de Proust, de Bloy, de Rabelais, de Renard, d'Isidore Ducasse, de Muray et de Queneau.
Cela dit, Friedman avait un autre regard sur son prochain, autrement plus compassionnel. Pour lui, le bonheur de son prochain était la chose la plus importante qui se puisse. D'où ses réflexions d'ailleurs.
Lesquelles sont à des années-lumières des pensées de la gauche, et de Hollande en premier lieu !
Comparer Hollande l'arriviste-égocentrique à Friedman l'arriviste-humaniste me semble impossible.
Vous nous avez habitués à mieux. Je doute vraiment que les Canadiens-français aient pu apprécier votre article (les Français ne l'auraient pas compris non plus).
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Bien à vous,
Sylvain Rodrigue,
Paris.
Rédigé par : sylvainr | 15 septembre 2012 à 01:19